Bonjour à tous,

J'arrive aujourd'hui avec une deuxième histoire dont les 3/4 des chapitres sont déjà rédigés donc encore une fois (et excusez moi encore une fois pour les fautes d'orthographe qui resteront), pas trop de temps à attendre. Il s'agit cette fois-ci d'un Draco x Sirius et je tiens à préciser que cette histoire est entièrement inspirée de l'histoire "La pureté du sang" de Diri-chan que je vous conseille fortement d'aller lire (et j'ai bien sûr son autorisation de publier).

Quand j'ai lu son histoire je me suis demandée "et si ça ne c'était pas passé ainsi? Et si il c'était passé ça plutôt? Et si il avait réagit comme ça? Et si et si". Et mon imagination c'est mis en branle et j'ai commencé à dérouler des chapitres. Donc vous l'aurez compris, j'ai repris son concept, la situation d'origine et les points clés et je les ai réécrit à ma sauce. Si les premiers chapitres ont une ambiance assez similaire, il y a une digression plutôt nette à son histoire à partir d'un moment clé que vous ne manquerez surement pas de remarquer. Je le dis dors et déjà, le déroulement sera différent, les caractères seront différents et la fin sera différente.

J'espère que cette histoire vous plaira autant que l'histoire de Diri-chan m'a plu. Et sur ce, bonne lecture!

Letki


En l'espace de quelques mois, sa vie avait basculé d'une manière qu'il considérait comme tragique. Il était passé de l'héritier riche et promis à un futur brillant, à un paria rejeté par les siens et les autres, un marginal haït et seul. Mais pour comprendre comment avait eu lieu ce bouleversement drastique, il fallait remettre les choses dans leur contexte.

Tout avait commencé à la mort de Sirius Black alors qu'il terminait paisiblement sa 5eme année. En fait, sur le coup, cet événement avait eut autant d'impact sur lui que d'apprendre la mort du crapaud de Neville Londubat. En définitive, il s'en fichait éperdument surtout qu'il avait d'autre chose à penser à ce moment. En effet, la mort de Sirius Black, bien que restée secrète aux yeux de la communauté sorcière, s'était vu accompagnée du nouvel avènement d'une période sombre, le retour du seigneur des ténèbres. Et celui-ci avait des projets pour lui.

Il fut marqué durant les vacances qui précédèrent son entrée en 6eme année et devint officiellement un mangemort avec pour mission d'assassiner Albus Dumbledore (rien que ça). Autant dire que sa sécurité, plus que précaire l'intéressait plus à ce moment que de faire le deuil de Sirius Black. Il débuta donc une année stressante et angoissante. Il se sentait constamment épié et avait l'impression d'avoir le mot « coupable » écrit sur le front. Il se sentait simplement incapable d'accomplir sa tâche et ses genoux tremblaient à la simple idée de lever sa baguette vers le vieil homme mais il devait le faire, pour lui et pour ses parents. Merlin qu'il haïssait le seigneur des ténèbres à ce moment là. Et à cela s'ajoutait la haine qu'il éprouvait envers Potter.

D'ailleurs pour Potter, c'était comme si, au cours de cette année, le brun avait ressentit le besoin d'extérioriser toute sa peine et sa colère sur lui. Honnêtement, il comprenait parfaitement ce que pouvait ressentir le brun sachant qu'il le détestait lui même pour avoir indirectement conduit son père à Azkaban mais il n'était pas coupable des malheurs de Potter. Donc ça le minait encore plus d'être ainsi surveillé, accusé de tous les maux du monde et haït avec tant de force. Il était à fleur de peau si bien qu'il n'eut aucune chance le jour où il craqua dans les toilettes. Ce jour là, il pensait que Potter allait vraiment le tuer, ce jour là, Potter l'aurait surement fait si Severus n'était pas arrivé. Il doutait franchement que le geste de Potter ait été motivé par l'envie de meurtre mais il avait vu dans son regard qu'il voulait lui faire du mal, vraiment, et même si le survivant avait pris peur en voyant le sang inonder le sol en flaque foncée, il avait vu cette lueur dans les yeux. Il avait vu ce soulagement de l'avoir blessée et c'est à ce moment qu'il commença sincèrement à craindre le brun et sa puissance.

C'est donc bien à ce moment que le basculement de sa vie se précisa. Il ne participa pas à la discussion qui eut lieu après cet incident entre le professeur de potion et le directeur car il était alité à l'infirmerie, sérieusement blessé par le sort de Potter, mais il en comprit très bien les tenants et les aboutissants. Ils jugeaient Potter instable et dangereux, rien de plus vrai en définitive, donc une cible facile et un malus pour leur camp, ils voulaient donc « l'aider » à aller mieux. Et par il ne savait quel miracle, il apprit par une lettre de sa mère pendant son séjour à l'infirmerie le retour de Sirius Black de derrière le voile. Encore une fois, l'information l'aurait laissé dans une totale indifférence si sa mère n'était pas venue le cherche le lendemain avec l'autorisation du directeur. Celui-ci affichait une mine grave qui l'inquiéta encore plus. Il avait l'impression d'avoir une chape de plomb dans l'estomac et un étau autour de la gorge.

C'est donc complètement ignorant qu'il avait quitté Poudlard pour le manoir Malfoy. Il c'était retenu de montrer son inquiétude durant tout le voyage car il ne savait pas pourquoi il était là. Quel était le rapport entre la résurrection de Sirius Black, son rappel et le regard ravagé de sa mère ne l'aidait pas.

Il eut l'autorisation de se changer en arrivant, et il put ainsi se présenter dignement face au seigneur des ténèbres. Il tremblait légèrement en faisant face à l'homme dont la mine semblait fort contrariée. Il n'avait pas rempli sa mission mais il était certain d'avoir du temps alors il ne s'avait vraiment pas ce qu'on lui reprochait. L'attente cette fois-ci fut de courte durée.

Le seigneur des ténèbres lui appris que ses mangemorts infiltrés parmi les langues-de-plomb avaient remarqué une agitation particulière au département des mystères et bien entendu cela avait à voir avec Black mais également avec lui. Plusieurs salles avaient apparemment eut une réaction à la sortie du voile de Sirius Black et ce que les langues-de-plomb en avaient déduit était clair. Lui, Draco Malfoy, était lié magiquement à l'homme depuis sa résurrection.

Pourquoi ? Selon le rapport que Rokwood fit pendant la réunion, il supposait que c'était un mécanisme de défense de la magie. Malgré ses oreilles bourdonnantes et son cœur qui battait à tout rompre, Draco se força à écouter. Apparemment, la magie était une entité qui avait une vie et une conscience propre que l'on n'arrivait pas encore à appréhender. Et il arrivait que lorsque celle-ci se retrouvait menacée, qu'elle se défende. Ainsi il était mentionné dans les textes anciens détenus au département des mystères, qu'un cas similaire au sien soit déjà arrivé au temps de Merlin et que d'autres manifestations de la volonté de la magie se fasse voir comme par exemple, l'apparition de la capacité d'animagus que l'on date des grandes chasses aux sorciers, qui ont montré que la magie s'était protégée en protégeant ses « véhicules » c'est à dire ses sorciers.

Rokwood supposait donc qu'une branche de la magie avait du prendre un choc avec la mort du dernier Black et qu'elle cherchait à réparer ce tort ou à se redonner un nouveau souffle en le liant lui à son cousin éloigné. Une des hypothèses étaient également qu'ils avaient dans leur sang un gène que la magie souhaitait préserver ou activer et que la théorie se confirmerait avec un héritier. De toute façon, le contrat magique que Voldemort tenait dans sa main osseuse ne laissait aucune place au doute, Draco Malfoy et Sirius Black étaient désormais liés et ils devaient absolument fournir à la magie ce qu'elle désirait, à savoir une succession.

Draco en était malade. Le seigneur des ténèbres avait donc été encore plus contrarié de ce fait et avait donc longuement réfléchit de la meilleure chose à faire. Il avait alors levé sa baguette et lancé le sortilège de la mort. Draco ne du sa survie qu'à la réactivité de sa mère qui le poussa sur le côté avec une force surprenante et qui lui permis d'éviter d'être foudroyé par le rayon vert.

Draco haletait sur le sol, le regard fou, les pupilles dilatées au maximum alors qu'il venait de frôler la mort. Son maître avait tenté de l'assassiner. Il se redressa sur ses jambes tremblantes alors que sa mère prenait place devant lui, sa baguette menaçant le mage noir et faisant barrage de son corps entre lui et le sorcier.

-Mère, avait-il croassé.

-Sort ta baguette Draco, ne le laisse pas te faire du mal, avait-elle dit en surveillant de ses yeux bleus le serpent qui rampait dans leur direction.

-Tu oses te dresser devant moi Narcissa ? Avait sifflé le mage noir dont la colère faisait irradier ses pupilles.

-C'est mon fils, avait-elle répondu dans un sifflement encore plus venimeux, personne ne le touchera, pas même vous.

A ce moment, Draco était sincèrement impressionné et un sentiment diffus de chaleur parti de son estomac calma quelque peu la peur et le choc de la nouvelle. Sa mère l'aimait tellement …

Le mage noir leva de nouveau sa baguette mais s'arrêta durant l'incantation quand Rokwood s'interposa entre lui et le mage noir.

-Maître, avait dit Rokwood avec plein de déférence, il ne serait pas sage de s'en prendre au garçon. La magie elle-même a choisi son destin et s'en prendre a lui, pour l'instant, pourrait avoir des conséquences sur vous. Elle pourrait sans doute même vous tuer.

Voldemort sembla réfléchir un instant à l'intervention du mangemort et abaissa sa baguette avant de lui intimer de continuer. Rokwood sembla pris au dépourvu mais continua tout de même à parler.

-Si vous le tuer, Black mourra assurément, s'ils ne remplissent pas leur rôle on peut également l'affirmer mais dans quel laps de temps ? Ça nous l'ignorons. Cependant, si on tente de les empêcher, il est fort probable que la magie « intervienne ». Je ne peux vous garantir de quelles manières mais on peut sans peine imaginer que vous subiriez les mêmes conséquences que si vous aviez brisé vous même un contrat magique qui vous concernait. Cela peut aller de la simple douleur à la perte de votre magie et au pire la mort. Bien entendu, cela n'est qu'une théorie donc il est probable que cela n'ait aucun effet sur vous.

Il laissa planer un silence lourd pendant un moment avant de continuer d'une voix plus affirmer.

-Et si la magie désire tant un nouvel héritier pour assurer la lignée des Black, on pourrait s'assurer qu'il soit de notre côté sans compter la possibilité de l'apparition de nouvelles capacités. Comme vous le savez les Black et les Malfoy sont très anciens et il n'est pas rare d'avoir vu chez eux des sorciers puissants aux capacités exceptionnelles. Les options sont infinies et ce serait un avantage non négligeable.

Draco avait envi de vomir. Ils étaient actuellement entrain de discuter si oui ou non il avait le droit de vivre, si oui ou non il devait pondre des enfants … il se sentait totalement déshumanisé et ça le rendait malade. Il ferma brièvement les yeux pour tenter de se soustraire à l'absurde de la situation et les rouvrit quand il sentit la main de sa mère se glisser dans la sienne.

-Hum, lâcha finalement le seigneur des ténèbres. Nous le laisserons donc en vie pour l'instant. Ordonne à mes mangemorts de ne pas s'attaquer à Black jusqu'à nouvel ordre. Ce soir, avait-il alors ordonné, tu partiras les rejoindre Draco et quand tu auras cet enfant, tu me l'amèneras.

Draco n'avait rien dit, la gorge trop nouée pour dire quoique ce soit alors que ses émotions manquaient de le submerger.

-Réponds !

-Oui maître, avait-il lâché précipitamment en sursautant.

-Ramène le au vieux fou Narcissa, il doit déjà être au courant de la situation, il règlera les formalités. Oh et … Draco ?

-Oui maître ? Avait répondu Draco alors qu'il se redressait après s'être incliné pour quitter la salle.

-Ne tarde pas trop.

Si il avait cru qu'il ne pouvait pas se sentir plus mal, et bien il comprit qu'il n'en fut rien à cet instant précis. Sa mère le raccompagna dans sa chambre en silence et dès que la porte fut fermée, elle la blinda de sort dont certain qu'il n'avait jamais entendu. Elle se tourna ensuite vers lui et le serra dans ses bras si fort qu'elle lui fit mal.

-Soit fort, avait-elle dit. Tu dois être fort mon chéri.

-Mère, sa voix c'était brisée et il avait craqué à se moment là, pleurant comme un enfant sur l'épaule de cette dernière.

-Je sais, avait-elle alors murmurée à son oreille la gorge nouée, je sais. Mais tu n'as pas le choix, si tu ne le fais pas, les conséquences pourraient être terribles. Ils te traiteront bien, avait-elle dit pour le rassurer, ne t'en fait pas. Mais Draco …

-Oui mère ?

-Ton enfant, avait-elle dit, tu l'aimeras. Tu l'aimeras au point de mourir pour lui s'il le fallait. Tu es un Malfoy, la famille compte plus que tout pour toi, alors je t'en prie mon bébé, dit-elle en essuyant ses joues alors qu'elle même pleurait doucement, ne laisse personne faire du mal à ton bébé. Il fera ton bonheur croit moi.

Il n'en pleura que plus fort car il comprit le sous-entendu dans la phrase de sa mère. La vie serait dure pour lui, il le savait.

-Et vous ? Avait-il finalement demandé quand il fut de nouveau capable d'articuler correctement.

-Je m'occupe de tout, avait-elle dit, ton père reviendra.

Elle l'embrassa sur les deux joues, lui murmura des paroles réconfortantes avant de lui ordonner d'aller se doucher. Il obéit et il laissa son esprit divaguer alors que les gestes automatiques de la douche l'apaisaient. Quand il était revenu dans la douche, sa malle était prête. Sa chambre avait été entièrement vidée. Sa mère l'attendait avec la cage de son hibou dans les mains et elle le regardait avec intensité, comme si elle savait qu'elle n'allait pas le revoir avant longtemps donc elle buvait son visage avec avidité.

-Mère, avait-il en lui prenant la cage des mains, faites un autre héritier.

Il avait vu sa mâchoire se contracter et ses yeux s'embuer de larmes mais elle avait hoché la tête avant de le conduire de nouveau à Poudlard.

A partir de là, les évènements s'enchaînèrent et il eut l'impression d'assister comme un simple spectateur au déroulement désastreux de sa vie. C'est ainsi que lui, Draco Malfoy passa de l'héritier prometteur à un sujet d'expérience à la durée de vie limitée.

Il quitta sa mère dans le bureau du directeur et eut beaucoup de mal à s'empêcher de pleurer. Il fut reconduit dans sa chambre par Severus et débuta une semaine angoissante. Il ignorait totalement ce qui allait advenir et personne ne jugea bon de l'informer. Lorsque le samedi arriva, il fut escorté hors de Poudlard et rencontra donc pour la première fois Sirius Black.

La rencontre eux lieux sur le parking d'un supermarché moldu en pleine nuit et il y avait en tout et pour tout, Severus, le professeur Lupin, Black et le directeur de Poudlard. Bien que Draco fût complètement désorienté par ce mouvement soudain après une semaine de silence totale, il ne laissa rien paraître quand on lui demanda de se tenir debout face à l'homme.

Draco sentit un frisson d'effroi le parcourir en voyant son apparence. Il avait les cheveux noirs, bouclés, longs et gras, un regard gris embué par l'alcool, une haleine chargée et une barbe inégale. Ses vêtements étaient de mauvaises factures et quelques taches humides parsemaient son haut, ne rendant pas juste au personnage. Lupin se tenait très prêt de lui comme pour l'aider à tenir debout et Draco eut un mouvement de recul quand il tituba.

-Tu es un véritable déchet Black, siffla Severus.

-La ferme Snivelus, grogna l'homme.

-S'il te plait Severus, souffla Remus, la situation est déjà bien assez difficile comme ça.

-Vous ne pensez pas qu'elle est encore plus difficile pour Draco peut-être ?! Cracha-t-il avec une telle haine que Draco sursauta.

Severus haïssait la terre entière, ce n'était pas nouveau, mais qu'il en fasse un tel étalage était surprenant. Le blond était totalement perdu, il ne savait pas ce qu'ils faisaient tous ici sur ce parking en pleine nuit et personne ne semblait pressé de le lui dire. Il allait se résoudre à poser la question quand le bruit caractéristique d'un transplanage attira son attention. Il sentit immédiatement deux bras fins l'étreindre et il se détendit en reconnaissant le parfum de sa mère.

-Qu'est-ce qu'elle fait là ?! S'écria le maraudeur.

-C'est la mère du garçon, expliqua posément le directeur, il convient d'inviter les parents à ce genre d'événement.

-C'est un Mangemort ! Répondit Black avec tant de venin dans la voix que Draco en eut la chaire de poule.

-Je suis sa mère Sirius, répondit-elle sèchement, personne ne m'empêchera d'assister au mariage de mon fils.

Draco sursauta violemment et lança un regard paniqué à sa mère. Elle leva la tête vers lui et lui offrit un regard plein de regrets. Elle aurait voulu tellement mieux pour lui, tellement mieux. Personne ne méritait cela à son sens. Narcissa se promis de toucher deux mots à son époux une fois qu'il lui reviendrait pour lui expliquer son point de vue. Elle savait que Lucius irait dans son sens, après tout, pour un Malfoy, la famille comptait plus que tout.

-Un mariage ? S'étrangla le blond. Mais je … Dans un parking ? En uniforme ?

Il avait pensé à protester et à s'indigner du fait qu'on veuille le marier sans même lui demander son avis puis il avait songer à toute l'ampleur du problème et il c'était dit que c'était inutile et contreproductif.

-Quoi ce n'est pas assez bien pour toi ? Ironisa le brun avec une méchanceté qui lui fit l'effet d'une gifle sur le visage.

-S'il te plait Sirius, ne complique pas encore plus les choses, tenta d'apaiser le professeur Lupin sans grand succès.

C'est l'intervention de Dumbledore qui calma la tension qui régnait dans le petit groupe. Draco ne dit plus rien et vint se placer face à Black comme il devait le faire. Il resta obstinément silencieux quand Dumbledor orchestra la petite cérémonie et que Black lui présenta une alliance, un simple anneau en or quelconque, et qu'il lui passa à son doigt sans une once de romantisme ou même de gentillesse (en même temps comment le pourrait-il avec l'alcool qu'il avait dans le sang). Il se contenta d'hocher la tête quand on lui demanda s'il acceptait de s'engager auprès de Black et signa le contrat magique que Dumbledor leur présenta. Il sentit un drôle de picotement parcourir son épiderme à l'instant où il apposa sa signature et il jura avoir vu le visage de Black se détendre au moment ou la cérémonie pris fin.

-Comment te sens-tu ? S'enquit Lupin une fois que les témoins, c'est-à-dire lui et Severus aient signé le parchemin.

-La douleur a disparu, confia-t-il à son ami.

-Hum, c'est bien ce que je craignais, la magie exige son du, expliqua Dumbledore.

-Je n'ai rien ressenti, osa préciser Draco.

-C'est normal, assura Dumbledore, ton rôle est plus … précis que ça. La magie attend autre chose de toi à l'heure actuelle. Par contre elle exigeait que Sirius te lie à lui dans l'immédiat et elle le lui faisait sentir.

-Alors, conclut Draco alors qu'il sentait sa mâchoire se crisper de manière incontrôlable, il a toute autorité.

-Il n'en abusera pas, assura Dumbledore en lançant un regard lourd de sens au brun.

Cela répondait à sa question. Il était lié à Sirius et pas l'inverse. De maintenant jusqu'à désormais, Sirius Black était son tuteur légal et son époux. Dès à présent, il n'était plus un Malfoy.

-Ta présence a assez agressé ma personne pour une existence entière et bien plus encore, déclara Severus en posant sa main sur l'épaule de Draco, rentrons.

Draco se désintéressa alors des trois hommes et rejoignit sa mère qui le serra dans ses bras. Il retira la chevalière des Malfoy qu'il portait à sa main gauche et la glissa dans sa main. Elle semblait déchirée. Il venait de renoncer volontairement à tout héritage venant de la famille Malfoy (bien entendu, étant le seul héritier vivant, tout lui reviendrait tout de même tant que ses parents n'auraient pas désigné un autre héritier).

-Je t'accompagne, déclara-t-elle en lançant un regard à Dumbledore qui s'empressa de lui accorder sa permission.

-Oui mère, accepta Draco avec soulagement et gratitude.

-Où crois-tu aller comme ça ? Demanda Sirius en lui saisissant le bras rudement pour le ramener vers lui.

-A Poudlard, répondit-il d'un air décontenancé.

-C'est fini, répondit Sirius alors que les mots tombaient comme une sentence pour Draco. Tu n'iras plus là bas.

Il put alors dire ce jour là, que sa vie avait pris un tournant à 90 degrés et qu'il n'appréciait pas cela.