The Beauty and the Niffler
Auteur : Angelscythe
Genre : Fantasy/Fantastique(dépend comment vous le voyez), UA, romance ? Conte
Couple : Gramander puis Queecob (qui oublierait ça !)
Disclaimers : Tous les personnages appartiennent à J.K Rowling un IMMENSE merci à elle. Moi, je me contente de jouer avec les personnages 3 Bonne lecture !
Chapitre 38
Quand lumière et ombres dansent ensemble
Dès qu'il faisait le moindre geste, Percival souffrait. Pompom pouvait faire des miracles et si ses os s'étaient ressoudés, elle n'avait rien pu faire contre les douleurs, les bleus. Elle pensait qu'il aurait mal pendant encore une petite semaine puis ce ne serait que de l'histoire ancienne. Il faisait alors son travail depuis ici. Quand bien même ce n'était pas aisé puisqu'il grognait dès qu'il bougeait de quelques centimètres.
Il mangeait à peine.
Et si les douleurs physiques étaient épouvantables, une plus puissante encore perforait son cœur.
Deux jours…
Il ne pouvait plus attendre !
Il se redressa, poussa un cri puis se leva pour de bon. Il étendit la main pour se tenir à la table de chevet puis tourna sur lui-même.
Il atterrit dans le salon du Niffler, trébucha sur un petit tas de pièce et tomba dans un hurlement tonitruant.
Une cavalcade dans les escaliers le poussa à essayer de se redresser, le faisant gémir de plus belle.
- Percival ?
La voix de Newt était une douce mélodie à ses oreilles et il chercha à se redresser pour le rejoindre. Ses gémissements étaient tels que le Magizoologiste se précipita vers lui. Il le soutint et l'aida à se lever, le voyant grimacer.
- Tu devrais rester coucher, Percival !
- Je devais, haleta-t-il, te voir.
Il pressa son front contre le sien, soufflant à répétition dans son oreille.
- Je ne l'ai pas…
Il continuait d'ahaner et se trouvait complètement ridicule et grossier.
- … tué. Mon père. … Et… Tout ce que je t'ai… raconté… Je l'ai fait… Mais…
- Percival, tu dois t'asseoir. Ou t'allonger… que préfères-tu ?
Le jeune Sorcier le mena vers un sofa.
- Newt…
Celui-ci ne répondit pas mais l'aida à s'installer dans le divan, le faisant s'allonger et arrangeant les coussins jusqu'à ce qu'il cesse de grimacer et que ses « Newt » ne soient plus emplis de douleurs.
- Newt !
L'intéressé ne le regarda pas mais arrêta de s'affairer. Toutefois, sa main glissa dans son pantalon et il prit sa baguette.
- Je ne l'ai pas… tué. Mais… tout ça… tout ce que je t'ai dit…
Newt agita la baguette vers lui, faisant apparaître une robe sur sa tenue masculine. Il se pencha vers lui.
- Ce n'est pas tout moi… Je dois t'horrifier.
- Tu as des défauts. J'en ai aussi.
- J'ai fait du mal à des… Créatures…
- Moi aussi, par mégarde. Tu peux être rustre. Tu peux être gauche mais c'est humain.
Il tourna la tête vers lui et se pencha sur lui, effleurant ses lèvres des siennes.
- Si tu dis me dis que tu n'as pas tué ton père, je te crois.
- Tu doutes…
Il lui caressa la joue.
- Peut-être un peu. Mais je veux te croire. Tu disais que le Videntrailles, c'était ta façon de faire. Parce que les gens souffrent…
- Il l'a utilisé pour ça. Il veut que je te perde. Il est comme ça. Il m'a arraché toutes les femmes que j'ai aimées. Chuchota-t-il.
Il haletait entre chacune de ses phrases, hoquetant.
- Je ne suis pas une femme.
Il se pencha à nouveau et embrassa ses lèvres. Puis il s'allongea, se pressant contre lui.
- Je ne te fais pas mal ?
- Non. … J'aurais voulu te voir. Pourquoi… tu n'es pas venu… avant ?
- J'étais occupé. À préparer tout avec le Niffler. Puis il y avait Hans qui a perdu sa mère et dont j'ai dû m'occuper. Puis Joachim qui avait besoin de soin…
Le jeune Sorcier ne voyait pas les choses comme les autres et Percival savait qu'il devait s'y faire. Sinon, il continuerait de s'inquiéter pour rien. Pour des choses que son compagnon voyait comme normal…
Graves enfuit sa main dans les doux cheveux de Newt, pressant son nez contre sa joue.
- J'aurais aimé que… tu viennes. J'étais blessé… aussi. Lui dit-il.
Il calculait son ton pour qu'il soit doux et que son partenaire n'y entende pas seulement des reproches.
- Mais c'était Madame Pomfresh qui s'occupait de toi. Moi, je n'aurais pas pu te soigner à moins que tu aies été blessé par une créature.
- Tu es un adorable remède, tu sais ? Insista Percival, se retenant de rire.
- Oh ?
- Je me sens mieux… quand je te vois. Souffla-t-il.
- Oh…
Newt rougit légèrement et enfoui son visage dans son cou. Il eut un petit hoquet qui se mêla à sa gorge qui s'éclaircissait.
- Tu sais, j'ai demandé au Niffler si tu pouvais venir ici…
Percival baissa les yeux vers lui, le cœur battant la chamade. Que son compagnon lui fasse confiance, même s'il éprouvait des doutes, ça le rendait déjà fou de joie, mais est-ce qu'il lui proposait vraiment de venir vivre avec lui ?
Il était vrai que c'était déjà ce qu'ils faisaient en quelques sortes mais, là, ils le décidaient pleinement. Et son cœur lui faisait agréablement mal.
- Il a dit « oui ». Donc… si tu as envie de venir ici, je suppose que ça pourrait se faire.
L'homme sourit et se pencha sur lui pour l'embrasser tendrement.
- J'adorerais vivre avec toi. Je t'aime.
Newt sourit et se blottit contre lui.
- Je t'aime, Percival.