Heya ! Je suis de retour (pour vous jouer un mauvais tour ! Ou pas, vous allez aimer)

Un joli multi-pairing qui commence par un ErrorxInk. De quoi contenter certain(e)s.

Je remercie grandement et chaleureusement tous ceux qui ont contribué au Multiverse (ça fait du monde alors bon…) Et Toby Fox sans qui rien ne serait possible.

Bref, trêve de bla-bla, je vous laisse lire.


Chapitre 01 :

Les Stars Sanses se promenaient dans un AU classique et en paix, souriant malgré leurs quelques égratignures visibles et dégustant des Nicecream. Ils venaient de déjouer les plans diaboliques d'un des Bad Sanses qui leur avait apprit à demis-mots que leur chef était absent depuis un moment et, même s'il ne disait rien, ça inquiétait Dream. Mais soudain, les trois squelettes virent des fils bleus et des glitchs bien connus apparaître de nul-part. Error était là. Mais quelque chose clochait. Ça et là des poupées ressemblant à des clowns courraient dans tous les sens, couteaux, sabres ou encore tronçonneuses à la main. Elles s'attaquaient à tout se qui se trouvait sur leur passage. Cette apparition soudaine les figea sur place. Puis…

- Iiiiiinkkkyyyyy !

La glace de l'artiste glissa de sa main. Ce ton doucereux venant du squelette noir n'annonçait que de futurs ennuis. Il sentit le poids du noirot dans son dos et les interrogations de ses amis. Ink se débattit contre la forte étreinte de l'autre, sans grand succès.

- Qu'est ce qu'il se passe ? Demanda Blue.

- Je ne sais pas… Répondit Dream.

Finalement, il réussi à se retourner et à se retrouver face à son geôlier qui resserra ses bras autours de la taille de sa victime.

- Lâche-moi Error ! Grogna le prisonnier.

- Iiinkkyyy… Continua l'autre.

- Stop ! Error !

Quand le squelette noir avança ses lèvres vers le visage du Gardien de la Création, s'en fut trop pour ce dernier qui l'assomma. Mais qu'est ce qui lui prenait à la fin ? Les trois amis s'approchèrent de l'assommé qui était allongé par terre, bouche grande ouverte et les yeux en tourbillons. Il semblait voir des os et des clowns tueurs tourner au dessus de sa tête. Ink se grattait la joue, confus.

- Mais qu'est ce qu'il vient de se passer ? Essaya de comprendre le Swap!Sans.

- Bonne question... Admit l'artiste.

Avec la conscience de leur propriétaire avaient disparu fils et autres manifestations du pouvoir d'Error. Tout était revenu à la "normale". Dream vit quelque chose qui l'intrigua.

- Je crois qu'Error s'est cogné la tête, dit-il.

En effet, une bosse était visible à l'arrière du crâne du noir. Et Ink n'avait pas pu le frapper à cet endroit. Ses deux amis se penchèrent sur la-dite bosse.

- Tu crois que c'est pour ça qu'il agit bizarrement ?

- Qu'est ce qu'on fait ?

Encore une fois, le plus petit des Sans avait posé une colle.

- Et bien… On ne peut pas le laisser comme ça, annonça l'artiste.

- Je suis d'accord avec toi, acquiesça le Gardien des rêves. Mais qu'est ce qu'on peut faire ?

- Ça va poser problème s'il attaque tout ce qu'il voit en se réveillant, remarqua le squelette sans âme.

- Error n'est pas comme ça ! Le défendit Blue.

- Tant qu'il agira bizarrement, on est sûr de rien Blue, se justifia l'artiste.

- Ink a raison, on ne peut pas rester là, appuya Dream. On devrait l'emmener dans un endroit sûr.

Approuvant l'idée, Ink prit son agresseur sur ses épaules et les quatre squelettes se téléportèrent. Ils se retrouvèrent dans le Multiverse. Ici, une ville avait été crée pour tous ceux qui souhaitaient y vivre. Mais jamais il n'avait été question que l'une des maisons n'appartiennent ni à Error, ni à Ink. Du moins, Dream et Blueberry n'en avait jamais entendu parler alors que eux avaient leurs propres résidences à l'une des extrémités de la ville. Alors pourquoi leur ami les guidait maintenant vers une petite maison à l'écart de la ville, en bordure de forêt ? Interrompant leurs pensées, le créateur se retourna.

- Je suis désolé les amis, je ne peux pas vous laisser entrer.

- Quoi !? Mais pourquoi ? S'indigna Blue.

- Ink, à qui elle est cette maison ? Préféra demander Dream.

- À moi, répondit précipitamment l'artiste, ne souhaitant pas parler du pourquoi.

Puis il ajouta plus bas, tête baissée pour cacher ses rougeurs.

- À nous…

Il se détourna, laissant les deux autres sur place, et rejoignit la porte de sa maison. S'assurant que ses amis ne pouvaient pas l'entendre, il appela.

- Jammy, Gradient, ouvrez-moi.

La porte s'ouvrit et il entra rapidement, jetant un coup d'œil en arrière pour vérifier qu'il n'était pas suivi. Puis la planche de bois passa devant ses yeux. Yeux qu'il leva ensuite vers son portier du jour. Paper Jam, le plus grand de ses fils. Et d'Error par la même occasion. En fait non, il avait Palette aussi, mais c'était une longue histoire. Encore une... PJ, comme il se faisait appeler, avait l'apparence d'un adolescent maintenant. Bientôt un adulte, se disait Ink. C'était un squelette noir aux pupilles colorées, en forme d'étoile. Il avait aussi une tache multicolore sur la joue. Les seules choses qu'il tenait d'Ink avec sa gentillesse. Car même si il pouvait parfois se montrer froid, PJ restait un gentil garçon. Il fixait tour à tour les nouveaux venus, tout comme son frère caché derrière le fauteuil. Gradient était le plus jeune, comme son apparence d'un enfant de dix ans le laissait penser. C'est lui qui ressemblait le plus à son père, avec ses glitchs et ses lunettes. Tout aussi noir que son frère et que son père, il n'avait de Ink que sa passion pour le dessin, ne se séparant plus de sa tablette graphique depuis qu'on le lui avait offerte, et son caractère toujours enjoué et insouciant. Bien qu'ils ne l'ai jamais vu de leur vie, les deux enfants reconnurent immédiatement Error. Ils étaient surpris mais attendaient de savoir se que leur mère allait dire. Enfin, il ouvrit la bouche.

- Allez l'installer dans ma chambre, puis revenez dans le salon immédiatement.

- Compris ! Lança PJ. Gradient, vient m'ouvrir la porte.

- Oui.

L'adolescent prit l'inconscient des bras du squelette blanc et se dépêcha de gravir les escaliers, laissant le plus petit le précéder. Ink resta un moment seul, se laissent tomber dans le canapé, tête dans les mains. Mais qu'est ce qui lui avait prit ? Lui qui, depuis la naissance accidentelle de Paper Jam, avait toujours eut peur qu'Error ne le découvre et veuille les effacer, il n'avait pensé à rien d'autre que l'amener ici. La relation qu'il avait avec le squelette noir… Il ne se souvenait même plus comment elle avait commencé. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il est amoureux de son ennemi. Mais est-ce que l'autre ressent la même chose ? Rien n'est moins sûr. En tout cas, il n'en a jamais rien dit. Est-ce que Ink pensait pouvoir l'interroger sur ses sentiments en le gardant dans cette maison où il avait secrètement rêvé qu'ils puissent y vivre tous les quatre ? Possible. Il fut interrompu par les deux enfants qui revenaient.

- Maman ?

- Mommy !

Le petit squelette grimpa sur les genoux de sa mère qui l'enlaça et déposa un baiser sur son front.

- C'est papa, n'est ce pas, confirma PJ.

- Oui, soupira Ink. Assis-toi Jammy.

L'adolescent s'exécuta.

- Qu'est ce qui lui est arrivé ? Demanda-t-il.

- Je ne sais pas vraiment. J'étais avec Blue et Dream, il est apparu de nul part. Il agissait vraiment étrangement, Dream pense qu'il s'est cogné la tête quelque part et j'ai été obligé de l'assommer.

- Et toi, qu'est ce que tu en pense ?

- Je ne sais pas. C'est possible mais Error n'est pas du genre maladroit alors je ne vois pas comment ça aurait pu arriver.

- Il va se réveiller papa ? Demanda innocemment Gradient.

- Oui, évidemment mon chéri, sourit doucement la maman.

- Chouette, alors je pourrai lui montrer mes dessins ! S'agita l'enfant en replongeant sur sa tablette.

Les deux plus grands se turent pour l'observer un moment. Et Ink priait de tous son cœur pour que le père de ses deux-là ne veuille pas leur faire de mal. Il ne lui demandait pas de prendre ses responsabilités, juste de les laisser en vie. Soudain, il se leva.

- Bon, je vais préparer le dîner.

- Je vais t'aider, décida Jammy en l'imitant.

Une bonne odeur de soupe aux légumes flotta bientôt dans toute la maison. Alors que la petite famille allait se mettre à table, des bruits d'objets qui tombent se firent entendre à l'étage. Sans dire un mot, Ink se leva, prit le plateau où reposait le repas pour Error et se dirigea vers sa chambre, ses fils sur les talons. Arrivé devant la porte, le gardien de la Création déposa son plateau sur le sol et toqua.

- Error, je peux entrer ?

Ne recevant pas de réponse, le squelette blanc ouvrit la porte et reprit le dîner pour entrer. Il trouva son amant au milieu de la pièce, se frottant le coccyx en pestant contre le sol. L'autre réprima un éclat de rire. Error se tourna vers le nouveau venu, surprit de le trouver là.

- Ink ? Attends, on est où là ?

- Chez moi, répondit-il en se détournant pour poser le plateau sur la table de chevet, cachant ses rougeurs au passage.

Les petites attentions de la journée, inconscientes certes, n'avaient pas laissé l'artiste indifférent et la mine complètement perdue qu'arborait maintenant le squelette noir était absolument craquante. En plus, il semblait moins grognon que d'habitude. L'objet des pensées du blanc se retourna en se sentant épié. C'est là qu'il les vit. Deux jeunes squelettes noirs, à moitié cachés derrière la porte. Choc. Il regarda Ink, puis les petits, en les pointant du doigt chacun leur tour. La mère paniqua un instant mais en voyant que l'autre ne faisait pas un mouvement dans leur direction, il soupira. Le marionnettiste comprit le message et se laissa tomber sur le lit. Il accrocha le regard de son amant qui l'avait rejoint.

- Ils... Ils sont vraiment... Enfin, je veux dire…

- Oui, ce sont nos fils, confirma l'artiste.

Le plus jeune se détacha alors de son grand frère pour courir vers eux.

- Papa ! Regarde mes jolis dessins !

Bien sûr, le sang de Ink ne fit qu'un tour et il arrêta Gradient avant qu'il ne monte sur le lit. Non seulement il ne faisait pas encore totalement confiance à Error, mais en plus…

- Gradient ! Heu... Il vient de se réveiller, tu devrais le laisser tranquille un moment.

- Ça va Ink, je ne vais pas le manger, ricana le papa.

L'artiste se figea, il venait d'être percé à jour. Tellement qu'il ne réagit pas quand son amant souleva le plus doucement qu'il le pouvait l'enfant du sol pour le mettre sur ses genoux.

- Salut toi, tu t'appelle Gradient c'est ça ?

- Oui !

- Alors, qu'est ce que tu voulais me montrer ?

Le petit alluma sa tablette, heureux d'enfin pouvoir montrer son art à son père. Ink se rassit à leurs côtes, silencieux et observant la scène. La façon dont l'autre regardait le petit, si tendre, le fit fondre de bonheur. Il avait eu tort de s'inquiéter. Error porta une seconde son regard sur son amant puis se reconcentra sur les dessins de l'enfant.

- Encore un artiste, hein ? Dit-il.

- Il en fallait au moins un, confirma le squelette blanc.

Dans l'entrebâillement de la porte, PJ observait la scène. Ink lui avait déjà parlé de son père et de pourquoi ils devaient être discret. Mais il décida d'approcher, doucement, il avança dans la pièce. Error leva les yeux vers lui. Ils restèrent un moment à se fixer du regard.

- Je m'appelle PJ, rompit enfin l'adolescent.

- PJ ?

- Jammy ! Réprima Ink. Tu pourrais au moins te présenter sous ton nom complet.

- Paper Jam, indiqua-t-il.

Son père hocha la tête. Ce gamin allait lui plaire, il le sentait.

- Les garçons, et si vous alliez chercher nos dîners avant qu'ils ne refroidissent ? On mange dans la chambre ce soir, annonça l'artiste.

- Oui ! Bondit Gradient.

Les deux s'exécutèrent joyeusement et rapidement. Ils avaient rarement le droit de manger dans leurs chambres alors un pic-nique improvisé dans la chambre parentale les réjouissait. Les deux adultes se retrouvèrent seuls.

- Ils sont mignons, sourit le nouveau venu .

- Oui.

- Pourquoi tu ne me l'as jamais dit ?

- J'avais peur. Peur que tu les efface. Encore aujourd'hui, je…

- Hey !

Le squelette blanc rougissait à vu d'œil mais ses yeux s'emplissaient de larmes. Le noirot le prit dans ses bras et l'embrassa tendrement. Ink fut surprit du geste mais se laissa aller contre son amour secret.

- Arrête ça Ink, ne pleure pas. Dis moi plutôt pourquoi je n'ai jamais été capable de te faire comprendre que je t'aime ?

L'artiste repoussa l'autre pour planter son regard dans le sien, y cherchant mensonge ou honnêteté.

- Quoi ?

- Tu crois vraiment que c'est juste pour m'amuser que je me suis mis à coucher avec toi ? Toutes ces années ?

- Je…

Le squelette noir soupira. Il avait vraiment l'air désolé.

- Et je parie que si je t'avais dit ça plus tôt, tu ne me les aurais pas caché. Je me trompe ?

- Ça n'aurait eu aucun intérêt, admit Ink.

Il enlaça son amant en lui susurrant des je t'aime qu'il avait toujours voulu lui dire depuis la première fois.


Et voila, c'est terminé !

Alors, alors ? Qu'est ce que vous en avez pensé ?

A bientôt !