Livide, Chat Noir jette un regard terrifié à Ladybug.

- « Oh… C'est... C'est moi », balbutie-t-il faiblement. « C'est moi ton copain. »

Se prenant la tête à deux mains, Chat Noir laisse échapper un gémissement de détresse.

- « Alya va me tuer », reprend-il d'une voix affolée. « Je t'assure, Marinette, Alya va réellement me tuer. Puis déterrer mon cadavre, trouver un moyen de me ressusciter et me re-tuer encore. »

Il sent gonfler en lui une implacable vague de panique. Sous l'effet de l'affolement, l'adrénaline déferle dans ses veines, comprime ses poumons, accélère dangereusement son pouls.

- « Je suis foutu », insiste-t-il avec désespoir. « Elle va me tuer. Tu connais mieux Alya que moi, tu sais de quoi elle est capable. Et j'étais là quand elle parlait de ton copain et de ce qu'elle lui ferait le jour où elle découvrirait qui il est. Je t'assure que tu ne veux PAS savoir ce qu'elle avait imaginé, ma Lady. Vraiment pas », conclut-il avec un frisson d'horreur.

Toujours assise à ses côtés, Ladybug tend une main vers lui pour lui donner une tape compatissante sur l'épaule, puis se penche pour déposer un léger baiser sur sa joue.

- « Ne t'inquiète pas, chaton », lui glisse-t-elle à l'oreille. « Je ne la laisserai pas faire. »


Pendant quelques minutes encore, Chat Noir imagine à voix haute les milles et une tortures que lui réservera Alya dès l'instant où elle apprendra qu'il est celui qui partage la vie de Marinette. Avec force de détails et de complaintes théâtrales, il décrit à sa coéquipière comment sa meilleure amie mettra fin à sa courte vie et ô combien tout Paris se désolera de cette terrible perte.

Ladybug l'écoute patiemment, une lueur amusée dansant dans son regard. Chat Noir est passé maître dans l'art d'exagérer les choses, mais le fait qu'il fasse preuve d'autant de manières lui prouve que la situation est bien moins dramatique qu'il ne veut le laisser croire.

Certes, son partenaire est clairement nerveux, et certes, le cas d'Alya méritera qu'ils réfléchissent tous les deux à la question.

Mais quand les choses sont graves, réellement graves, Chat Noir sait faire preuve d'un sérieux incontestable. Alors, quand il commence à décrire Alya louant un hélicoptère pour aller le suspendre au-dessus d'un lac de lave en fusion ou s'arrangeant pour qu'il se fasse piétiner par un troupeau de chèvres en furie, Ladybug sait qu'elle n'a guère d'inquiétudes à se faire pour lui.

En ce qui la concerne, sa propre colère est retombée depuis longtemps devant les pitreries de Chat Noir. Ce garçon est définitivement bien trop doué pour la faire sourire pour qu'elle puisse rester fâchée.

Ladybug dévisage son coéquipier avec affection, s'imprégnant lentement de l'idée que derrière le masque de celui qu'elle aime ne se cache nul autre qu'Adrien. Si elle avait su qui il était plus tôt, les choses auraient sans doutes été bien différentes. Jamais elle n'aurait mis tant de temps à realiser ce qu'elle ressentait pour lui. Jamais elle n'aurait tant tardé à lui donner sa chance. Jamais elle n'aurait eu le coeur brisé en entendant Adrien et Nino parler de...

Le sourire de Ladybug se fige au souvenir de la conversation qu'elle a surprise entre les deux garçons. Elle laisse échapper un léger hoquet, tandis qu'une vive rougeur couvre brusquement sur ses joues.

- « A-A-attend », bafouille-t-elle, le coeur battant soudain à tout rompre. « Quand tu… Quand… »

Elle s'interrompt brusquement, peinant à trouver ses mots au milieu de la tempête de pensées qui se déchaine sous son crâne.

Et le fait qu'elle soit si émue qu'elle a désormais l'impression que son cœur va exploser ne l'aide en rien.

- « Ma Lady ? », s'inquiète Chat Noir en se penchant vers elle pour plonger son regard dans le sien.

- « Je t'ai… Je t'ai entendu discuter avec Nino… », reprend Ladybug, le visage à présent si rouge qu'elle a la sensation que ses joues irradient littéralement de chaleur. « Il y a quelques mois. Tu… Tu disais que… Qu'une fille… Que tu étais amoureux d'une fille… C'était… moi ? »

Les pupilles de son coéquipier se dilatent légèrement de surprise et sous son masque, le jeune homme s'empourpre à son tour. Il tend une main tremblante vers Ladybug, caresse délicatement sa joue du bout des doigts.

- « Ça n'a jamais vraiment été un secret », murmure finalement Chat Noir avec un sourire timide. « Enfin, ce que je ressens pour toi, je veux dire », poursuit-il avec une indéfectible tendresse. « Parce qu'il y a cette histoire d'identités secrètes qui est venue tout compliquer, mais peu importe. Avec ou sans le masque, je… Je t'aime. Je t'aime, Marinette. Et je- Mpfffff… »

Les paroles que s'apprêtait à prononcer le héros sont brusquement étouffées par des lèvres tendres, chaudes, qui emprisonnent tout à coup les siennes. Ignorant l'exclamation de surprise qui s'étrangle dans la gorge de Chat Noir, Ladybug glisse ses bras autour de son cou, enfonce ses doigts dans ses cheveux, et l'embrasse, encore, encore et encore.

Instinctivement, Chat Noir passe un bras autour de la taille de la jeune fille, pose une main entre ses omoplates. Il la serre de toutes ses forces contre son cœur, s'abandonnant à cette étreinte qui le prive de toute raison. Ladybug vole ses lèvres, son cœur, son souffle, et il la laisse faire avec joie.

Chat Noir se sent porté par une telle vague d'euphorie qu'il en a le vertige.

Jamais il n'a clairement confessé ses sentiments à Ladybug et sa réaction dépasse ses espoirs les plus fous.

Il l'aime, il l'aime, il l'aime, et sa simple présence lui donne la sensation de se consumer délicieusement de l'intérieur. Paupières closes pour mieux savourer cet instant, il lui rend ses baisers avec enthousiasme. Il s'enivre de la douceur de ses lèvres, de l'odeur de sa peau, de la façon dont il la sent sourire inconsciemment quand elle l'embrasse.

- « Adrien… Chat… », soupire Ladybug en s'écartant légèrement de lui, les yeux brillants autant que si une nuée d'étoiles s'était logée au creux de ses prunelles. « Je t'aime aussi. Tu es un idiot, mais tu es le plus adorable des idiots qui soit. »

Un sourire de bonheur incrédule illumine aussitôt visage de Chat Noir. Les paroles de sa coéquipière font déferler de nouveaux torrents d'adrénaline dans ses veines et chanter son cœur, le plongeant dans un état de félicité qu'il n'a jamais connu jusqu'ici. Chat Noir se sent si heureux, si léger qu'il a presque le sentiment d'être en train de voler.

Sans perdre un instant de plus, il incline la tête vers Ladybug pour l'embrasser de nouveau.

- « Je t'aime », lui chuchote-t-il amoureusement entre chaque baiser. « Je t'aime. »

Pendant encore un long moment, les deux héros restent perdus dans un monde qui n'appartient qu'à eux. Complètement absorbés l'un par l'autre, ils savourent cet instant d'extraordinaire bonheur, échangeant tendres baisers et murmures gorgés de mots d'amour.

Quand ils se séparent enfin, Chat Noir ignore combien de temps s'est écoulé.

Une fraction de seconde, quelques minutes, des heures, peu importe. Ce merveilleux moment passé à confesser ses sentiments à sa Lady et à entendre ses ferventes déclarations d'amour lui paraît hors de la réalité. Hors du monde, hors du temps.

- « Alors, qu'est-ce qu'on va faire ? », lui souffle-t-il, la respiration encore haletante.

Bras toujours passés autour de son cou, Ladybug lève le regard vers lui. Elle prend une profonde inspiration, tandis que ses lèvres rougies par leurs baisers s'incurvent en un sourire malicieux.

- « Je vais rompre avec toi », réplique-t-elle.

Pour Chat Noir, le choc est d'une violence inouïe. Blanc comme un linge, il fixe sa Lady sans réussir à articuler le moindre mot.

Impossible.

Il a dû mal entendre.

Certes, Marinette a passé de mauvaises journées ces derniers temps. Certes, il a participé au plan absurde d'Alya pour lui faire entendre raison - et il le regrette amèrement à présent. Mais se séparer lui semble être une mesure bien trop extrême, surtout après ces instants de félicités qu'ils viennent de partager.

- « R-rompre ? », croasse-t-il péniblement, la gorge soudain aussi sèche que s'il avait avalé une poignée de sable. « Tu veux… Rompre ? »

- « Oui », répond Ladybug d'un ton sans réplique, et Chat Noir sent son cœur se décrocher de sa poitrine.

C'est un cauchemar.

Un invraisemblable et horrible cauchemar, dont il va certainement se réveiller. Dont il doit se réveiller. Il ne peut pas perdre sa Lady. Pas comme ça. Pas pour une chose aussi stupide que…

- « Pour être exacte », reprend la jeune fille, interrompant le fil des pensées affolées de son partenaire, « Marinette va rompre avec son mystérieux petit ami. Je dirai ça à Alya demain matin. Du coup, je pense que toute l'école devrait être au courant avant midi au plus tard. »

Et soudain, Chat Noir respire de nouveau.

La terreur abjecte qui l'a paralysé un instant plus tôt, remplacée par un espoir si merveilleux, si lumineux, que le jeune homme ne peut retenir le rire de soulagement qui lui monte aux lèvres. Le regard pétillant de joie, il hoche machinalement la tête.

Il comprend.

Il comprend enfin.

- « Et toi, de ton côté, tu pourras dire à qui veut bien t'entendre que cette histoire t'a ouvert les yeux et que tu as pris conscience des sentiments que tu éprouves pour moi », poursuit Ladybug avec une lueur rieuse dans le regard. « Puis d'ici deux semaines », conclut-elle en agitant deux doigts devant son partenaire, « je compte sur toi pour me proposer de sortir avec toi. »

Un sourire machiavélique se dessine sur les lèvres de Chat Noir à mesure que Ladybug avance dans ses explications. Quand la jeune fille s'interrompt enfin, le célèbre héros de Paris a l'air hautement satisfait d'un félin qui viendrait de tomber dans un pot de crème.

- « Voilà un plan qui me convient parfaitement », approuve-t-il avec un joyeux éclat de rire, avant de se pencher vers Ladybug pour l'embrasser de nouveau.


Assise à côté de Marinette, Alya tambourine des doigts sur son bureau avec une frustration croissante.

A cette heure de la journée, elle devrait être en train de réviser pour son prochain contrôle d'histoire. Mais en dépit de tous ses efforts, la jeune blogueuse peine à se concentrer sur ses cours. Comme attiré par un aimant, son regard ne cesse de se poser sur le bras de sur son amie. Et plus précisément, sur la vilaine ecchymose violacée qui s'étale juste au-dessus de son coude.

Une mystérieuse blessure, une fois de plus.

Les yeux rivés sur ce bleu qui semble la narguer, Alya fronce les sourcils. Sans qu'elle ne puisse rien y faire, une nuée de sentiments plus déplaisants les uns que les autres s'insinue lentement en elle. De l'inquiétude. De la peine. De la honte. Et surtout, une sourde culpabilité qui lui comprime la poitrine et lui laisse un arrière-goût amer dans la bouche.

Alya n'a pas besoin de réfléchir pour savoir ce qui la tourmente ainsi. La semaine précédente, Marinette lui a annoncé avoir rompu avec ce petit ami dont elle refusait de lui parler, et pourtant, de nouveaux bleus ne cessent de consteller sa peau.

Encore, et encore.

Après ces altercations qui ont failli mettre à mal leur amitié, la jeune blogueuse refuse désormais de mettre la parole de son amie en doute. Marinette lui a dit s'être séparé de celui qu'elle fréquentait, et Alya la croit sans réserve.

Et cet hématome qui s'étale sous ses yeux lui rappelle cruellement qu'elle aurait dû la croire pour bien d'autres choses.

Alya sent une nouvelle bouffée de honte réchauffer ses joues au souvenir de la façon dont elle a traité sa voisine de classe. Marinette est sa meilleure amie, et pourtant, Alya a refusé de lui faire confiance quand elle lui affirmait que tout allait bien. Elle aurait dû être la première à la croire et à la soutenir, et elle a fait exactement l'inverse.

Pire encore, à cause de ses actions irréfléchies, Marinette s'est sentie trahie. Poussée à bout. Humiliée.

Alya a toujours été fière de ses capacités de déductions mais elle sait désormais que ces dernières sont clairement loin d'être infaillibles. Cette histoire a été pour elle une rude leçon, qui a bien failli lui coûter l'amitié de Marinette.

Un frisson désagréable parcourt la colonne vertébrale d'Alya alors qu'elle se rappelle du jour où son amie a laissé éclater sa colère devant toute leur classe. Cet épisode laisse un souvenir cuisant dans sa mémoire, et la terreur qu'elle a ressentie à l'idée que Marinette ne veuille plus jamais lui parler est gravée dans son cerveau comme une marque au fer rouge.

Un instant, elle a cru l'avoir perdue.

Mais heureusement pour elle, Marinette est une personne extraordinaire. Une jeune fille d'une générosité sans bornes, toujours prête à offrir une seconde chance à son prochain. Il y a bien eu des moments de gêne, des paroles acides, de longues et douloureuses explications, mais au grand soulagement d'Alya, leur amitié a été la plus forte. Après un ou deux jours de malaise et de timides conversation, leur relation est vite redevenue parfaitement normale.

Et c'est bien plus que tout ce qu'Alya aurait pu espérer.


Sentant probablement le regard de son amie peser sur elle, Marinette tourne brusquement la tête. Elle lève légèrement le bras, offrant à Alya une meilleure vue sur le bleu qui s'étale sur sa peau.

- « Je te l'avais dit », lance-t-elle d'un ton innocent. « Je suis maladroite. »

Malgré la honte qu'elle ne peut s'empêcher de ressentir encore, Alya ne peut s'empêcher de sourire.

- « Et donc, le gars avec qui tu sortais… », commence-t-elle timidement.

- « Ne m'as jamais frappée », complète Marinette. « C'était vraiment un gars très bien. Gentil, attentionné... Bon, il avait aussi ses défauts », reprend-elle d'une voix malicieuse. « Tu vois, par exemple, c'est le genre de type qui se croit toujours tellement drôle. »

- « J'imagine », s'esclaffe Alya en posant affectueusement la main sur l'épaule de son amie.

Bien que son attention soit focalisée sur Marinette, Alya ne manque pas de remarquer le bref coup d'œil qu'Adrien jette à son amie. Une lueur joyeuse se met à étinceler dans les yeux du jeune homme, vite remplacée par une expression parfaitement stoïque alors qu'Adrien se replonge dans ses révisions en tenant de faire comme si de rien n'était.

Alya sent son sourire s'élargir. Elle a toujours été extrêmement fière de son sens de l'observation et ce dernier ne la trompe pas, elle en est sûre. Son amie n'a probablement rien remarqué, mais la jalousie et l'inquiétude ont fait des merveilles chez Adrien. Ces petits coups d'œil qu'il lance un peu trop fréquemment à Marinette, ces sourires affectueux qui illuminent son visage quand il la regarde et qu'il pense que personne ne le surprend, la façon dont il parle d'elle à Nino…

Oui, cette fois, Alya a raison. Pour aussi douloureuse qu'ait été cette pénible histoire, elle a clairement eu le mérite d'ouvrir les yeux à Adrien sur sa meilleure amie.

- « On dirait que je te dois des excuses… », reprend Alya en reportant de nouveau son attention sur Marinette. « Enfin, que je vous en dois, à toi et à ton ex. A toi pour ne pas t'avoir crue et à lui pour l'avoir injustement accusé. Je suis désolée, Marinette. Et je ne n'ai jamais été aussi contente de m'être trompée ! »

- « C'est bon », la rassure Marinette en souriant. « Je ne t'en veux pas. »

- « Merci », réplique la jeune blogueuse avec une sincère reconnaissance.

Puis, sans perdre un instant de plus, Alya se penche vers son amie.

- « J'imagine que tu as dû être triste de te séparer de lui, mais je suis sûre que tu vas vite trouver mieux », lui chuchote-t-elle sur un ton conspirateur, tout en jetant un regard insistant à Adrien.

Aussitôt, Alya voit les joues de Marinette se teinter délicatement de rose.

La jeune blogueuse se redresse, un sourire satisfait aux lèvres.

Tout n'est pas perdu.


A peine une semaine plus tard, Marinette discute tranquillement avec Rose, Alya et Juleka, quand une expression de vive surprise se peint soudain sur le visage de ses amies. La jeune fille se retourne, curieuse de voir ce qui les étonne ainsi.

Aussitôt, elle sent ses joues s'empourprer et l'excitation faire déferler des torrents d'adrénaline dans ses veines.

Adrien se tient debout au milieu de la cour, un bouquet de roses rouges à la main.

- « Marinette ! », l'interpelle-t-il joyeusement. « Est-ce que je peux te parler ? »

Essayant d'ignorer les murmures étonnés des autres élèves et la façon dont son cœur tambourine joyeusement entre ses côtes, Marinette s'éloigne de ses amies pour rejoindre Adrien.

- « Des roses, chaton ? », murmure-t-elle en lui souriant tendrement. « Sérieusement ? Ce n'est pas un peu trop ? »

- « Rien n'est trop beau pour toi, ma Lady », réplique-t-il en s'inclinant théâtralement. « Et au moins, comme ça, personne n'a de doute sur ce qui est en train de se passer », précise-t-il avec un clin d'œil espiègle.

Il s'interrompt un instant, le temps de se racler ostensiblement la gorge et de se passer sa main libre dans les cheveux. Marinette le regarde faire, amusée. Son partenaire fait peut-être preuve de sa bravade habituelle, mais elle ne manque pas de remarquer le léger rose qui s'attarde à présent sur ses joues.

- « Et du coup, je voulais savoir… », poursuit Adrien avec un immense sourire, tout en tendant le bouquet vers elle. « Est-ce que tu serais d'accord pour qu'on sorte ensemble ? Encore ? »

- « Tu sais que tu n'avais pas vraiment besoin de demander ? », réplique Marinette en se saisissant des fleurs, avant de d'incliner légèrement la tête vers elles pour respirer leur doux parfum.

- « Tu sais que j'adorerai entendre ta réponse ? », rétorque Adrien avec un petit rire.

Un sourire lumineux aux lèvres, Marinette tend sa main libre vers le jeune homme et glisse son bras autour de sa nuque pour l'attirer vers elle. Puis, se dressant sur la pointe des pieds, elle l'embrasse tendrement.

- « Oui, Adrien », répond-elle dans un souffle. « Mille fois oui. »


*** FIN ***


Note : Voilà pour cette fic! J'espère qu'elle vous aura plu, de mon côté je me suis beaucoup amusée à l'écrire :) . C'était très sympa d'écrire quelques passages avec le point de vue d'Alya, sans compter que j'adore tout ce qui est quiproquos et découverte d'identités. Et je ne sais pas si ça surprendra grand-monde, mais à la base cette fic ne devait faire qu'un seul chapitre... xD Comme d'hab, je suis nulle pour estimer mes tailles d'histoires !

Enfin bref, merci de m'avoir lue jusqu'ici et merci énormément pour toutes vos reviews, ça me touche beaucoup ! Et un merci tout particulier à Miss Homme Enceinte 2 pour la correction de mes fautes de frappe, orthographe et cie :) .

Merci !