Note de l'auteur : Non, non, je ne vous ai pas oublié. Ni ici, ni pour 'Nouveau Départ'. Vraiment, il faut me croire. Des excuses, j'en ai pas vraiment, à part peut-être la vie tout simplement. Comme vous savez. Mais même si c'est sur la longueur, ces histoires en font partie, de ma vie. Donc même si je ne suis pas 'ici', je suis 'là'. D'acc ?

Je prendrai le temps de répondre aux reviews, je ne vais pas vous laissez dans le vent. Mais pour celles qui m'ont demandé, et celles qui pourraient se le demander ; je n'ai pas de rythme régulier de parution. (Ca parait être un comble de dire ça comme ça en postant ce chapitre après des plombes mais au moins c'est redit.) J'aimerais être plus fiable, mais c'est clair que je ne le suis pas. Pas pour ça, du moins.

! Mais il n'y a pas d'abandon.

J'espère que certaines d'entre-vous n'ont pas perdu l'envie de continuer à lire cette histoire. Elle me tient tellement à coeur. Dites-moi ce que vous en pensez. Et on se retrouvera, pour certaines, sur 'Nouveau Départ'.

Vous m'avez manqué !

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Rappel du chapitre précédent (J'imagine que c'est nécessaire) : Harry et Draco sont en sortie référent-référé pendant laquelle le blond lui explique le diagnostic qui a été émit à propos de sa maladie. Ils discutent, apprennent à se connaître. A la fin de la rencontre, Harry chamboulant et chamboulé, demande à Draco « Et vous, est-ce que vous m'embrasseriez ? »

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CHAPITRE 7


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Harry ne savait pas si être homosexuel, c'était bien ou mal. Il ne s'était jamais posé la question. D'ailleurs, il ne savait même pas en quoi consistait exactement d'être gay. Bien sûr, il savait que la société actuelle avait toujours du mal avec cette notion taboue. Mais il ne s'était cependant jamais senti concerné le moins du monde par cette problématique. Un de ses amis lui avait confié une fois qu'il pensait être gay, mais Harry, ne sachant pas exactement ce qu'on attendait de lui, s'était contenté d'hausser les épaules. Est-ce que pour lui, l'homosexualité de son ami avait une incidence quelconque dans leur amitié ? Non, aucunement, pourquoi ça en aurait une ? Alors il n'avait pas compris où était le problème.

Mais ce qu'il avait ressenti quand son référent – quand Malfoy, l'avait regardé d'une façon… de cette manière, ce n'était pas … normal, si ? Enfin, c'était tellement intense ! Même encore maintenant, Harry ne savait pas comment interpréter ce regard, si ce n'est que ça l'avait fait se sentir vraiment bizarre.

Il n'avait jamais réfléchi à son orientation sexuelle, parce que pour lui ça coulait de source. Il n'avait jamais fait face aux considérations – ou au manque de considération, des personnes homosexuelles et des autres parce qu'il ne s'en était jamais préoccupé. Mais quand il se rendit compte que tout ce qu'il voulait pour le moment, ce qu'il désirait de plus cher, c'était que Malfoy le regarde encore comme ça, Harry se dit qu'il y avait peut-être certaines questions à se poser.

… … …

Après leur après-midi ensemble, Harry était rentré à l'hôpital dans un état proche de la béatitude. Un état qui le déroutait autant qu'il l'impressionnait. Son propre corps avait des réactions inattendues qui le faisait frissonner sans raison.

Son référent l'avait laissé à l'entrée du service, prétextant un rendez-vous. Harry l'avait regardé partir, perdu dans ses pensées avant de se faire brutalement ramener dans la réalité par une infirmière. Elle le houspillait sur son absence – sérieusement, qu'y pouvait-il ? – et sur l'horaire qui n'allait pas être respecté pour la prise de son traitement. Le brun l'écoutait à peine, toutes ses pensées étant toujours dirigées vers son ancien psychologue.

'Est-ce que j'aurais dû me taire ? pensa-t-il en essayant de faire fi de la gêne qui montait dans son ventre lui demander si lui, m'embrasserait ! Non, mais qu'est-ce qu'il m'a pris de faire ça ! Mais vraiment … Ce regard…' Et tout en gémissant de dépit face à sa soudaine honte, Harry prit machinalement les gélules que l'infirmière lui tendait ainsi que le verre d'eau, et porta le tout à ses lèvres. Satisfaite, la soignante s'en alla de sa démarche dodelinant et laissa le brun seul au milieu du couloir.

S'en rendant compte, il alla rapidement dans sa chambre d'un pas vif. Il répondit par un grognement indistinct au salut de Seamus et se jeta sur son lit avec encore sa veste sur le dos. Toutes ces émotions l'avaient épuisé.

… … …

« Et vous, est-ce que vous m'embrasseriez ? »

De toutes ses forces, Draco avait essayé de ne plus penser à cet instant fatidique. Il ne pouvait même pas se rappeler d'un antécédent évoquant un tel effort à fournir de sa part. Evidemment.

Par cette maudite phrase, cette saleté de question, le garçon l'avait comme condamné. Car plus un seul moment depuis lors n'était pas consacré à revivre encore et encore cet instant. Et ce malgré sa détermination à ne – pas – y – penser.

Draco avait essayé de faire bonne figure, vraiment. De jouer son rôle. Professionnel. Suite à cette question – cette sentence plutôt -, le blond avait tenté de ne formuler que la plus mince des esquisses de réponse vague et indirecte en émettant un léger rire faux, comme suite à une blague vraiment pas drôle. Et même si leurs regards, qui continuaient à se chercher, ne crurent pas un instant à cette mascarade de façade, cela eut quand même le mérite de remettre en branle les réflexes de convenances. Harry joua le jeu, et fit comme s'il était content que sa boutade ait pu faire rire.

Une fois rentré à l'hôpital après un trajet de retour relativement silencieux, entrecoupés seulement de phrases neutres et anodines, Draco avait pris la tangente en prétextant une réunion à honorer. Comme si, de façon surréaliste et par magie, la distance physique entre eux allait provoquer une amnésie partielle suffisamment puissante que pour oublier l'heure qui venait de s'écouler. Il suffirait peut-être seulement d'y croire … ? Mais oui, bien sûr.

… … …

Le blond avait laissé passer le week-end, en espérant sans vraiment y croire que ces deux jours lui apporteraient une certaine explication rationnelle à cet embarras logé à l'intérieur de lui. Il s'était même octroyé, pour parfaire l'illusion qu'il était indifférent à toute autre personne, une séance d'ébats intenses dans les bras de Jon Wright. Et à un certain moment, il y avait presque cru.

Même le médecin-psychiatre, voyant l'ardeur et la détermination que Draco avait mis dans leur corps-à-corps charnel, s'était dit que peut-être le blond commençait à faire fondre sa carapace. S'il savait.

… … …

A présent et cependant qu'il se dirigeait vers l'hôpital, Draco songea une nouvelle fois à sa résolution mise au point durant sa dernière nuit blanche. Tu n'enfreindras pas l'éthique. Tu n'enfreindras pas l'éthique. Tu n'enfreindras pas l'éthique.

Il devait commencer ce soir son tour de garde imposé par le médecin-psychiatre et amant, en réponse aux plaintes envers lui de l'équipe soignante. Même s'il ne put empêcher un sentiment important de s'en prendre à sa gorge quand il sortit de l'ascenseur, Draco avança la tête haute. Tu n'enfreindras pas l'éthique.

… … …

Quelques dix minutes plus tard, il était dans le bureau de l'équipe soignante, en compagnie de l'équipe du soir qui s'apprêtait à partir et qui relayait juste avant les quelques informations importantes.

Deux membres de l'équipe était déjà partis quand Draco regarda l'infirmière assise en face de lui avec des yeux ronds. C'est elle, Millicent Bulstrode, qui finissait de partager le rapport. Ça ne faisait pourtant que deux jours qu'il était absent de l'hôpital, mais le blond se rendit compte que cela avait, semble-t-il, suffit pour mettre la pagaille dans ses affaires.

« Comment ça, s'exclama-t-il, « supporte difficilement son traitement » ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Expliquez-vous !

Face au ton péremptoire de son collègue, l'infirmière Bulstrode pinça les lèvres avec dédain. Cependant, comme elle avait été contre les manières de faire récentes du Docteur Wright vis-à-vis de lui, elle consentit à s'expliquer davantage.

- Il y a eu un changement de traitement.

Elle regarda sans rien dire l'effet que ses paroles provoquèrent sur Malfoy, et vit qu'il devint encore plus pâle que de coutume.

- Quand ?

- Vendredi après-midi, dit l'infirmière, j'étais présente et…

- Ce n'est pas possible, coupa Draco en balayant l'air de sa main. J'étais avec lui à ce moment-là. Etes-vous bien sûre de parler d'Harry Potter ?

- … Si vous me laissez en placer une, Monsieur Malfoy, je pourrai tout vous expliquer.

Elle laissa ensuite planer un moment, et voyant le silence renfrogné mais avide de son vis-à-vis, elle dit :

- Le nouveau traitement a été établit par le médecin-psychiatre le matin même. Il a expliqué que des recherches sur un nouvel antipsychotique avait enfin portées leurs fruits et qu'il voulait l'administrer à Mr. Potter le plus tôt possible. Selon lui, c'est le patient que l'on a dans le service pour le moment qui correspond le mieux que pour espérer en voir une certaine efficacité. L'équipe à eu pour consigne de lui donner la première prise dès son retour de… Votre sortie.

- Mais enfin, murmura le blond comme pour lui-même, son traitement fonctionnait très bien, il était même en voie d'être en stabilisation complète…

Il avait énoncé très bas cette dernière phrase sur un ton rhétorique, comme pour se rassurer lui-même sur ce qu'il avait pu constater précédemment mais l'infirmière avait saisi.

- Je pense que vous avez raison, fit-elle en écho. Je pense comme vous que ce changement n'était pas adéquat. D'ailleurs…, dit la soignante en détournant la tête sans achever sa phrase, ce qui bien sûr interpella Draco.

- D'ailleurs quoi ? répéta-t-il pour l'inciter à poursuivre.

- D'ailleurs, reprit-elle en soufflant, je n'ai pas trop apprécié la manière de… Enfin je veux dire, la façon dont le Dr. Wright vous l'a caché. Il a expressément dit que vous ne deviez l'apprendre que le plus tard possible. « Pour le bien du patient » selon lui, ajouta-t-elle avec un pli amer.

Draco ne répondit d'abord rien, songeant avec une rancune croissante que la veille encore il s'était retrouvé en tête-à-tête intime avec Jon et qu'il ne lui avait rien dit. A aucun moment. Et pourtant, ce n'est pas les occasions qui avaient manqué. Qu'est-ce que c'était censé vouloir dire ?

- Vous a-t-il dit la raison de cette cachotterie ? demanda doucement le blond.

- Non, pas vraiment. Juste qu'il voulait vous le dire lui-même. Demain matin après votre garde j'imagine…. Ecoutez, je respecte le Dr. Wright. Mais… Pas ce qu'il a fait. Je voulais que vous le sachiez.

Millicent Bulstrode ne reçut pas de parole en retour de cette confidence, mais le regard reconnaissant que son collègue lui lança lui convint parfaitement. Ce qui venait de se dire n'était pas un sujet agréable, mais l'infirmière eut tout de même l'impression qu'un lien s'était créé entre eux. Pas grand-chose, mais quand même.

- Et donc, reprit-il en essayant de reprendre contenance après cet interlude quelque peu déroutant, vous expliquiez qu'Harry Potter réagissait mal au traitement. Pouvez-vous m'en dire plus ? Cela fait deux jours qu'il le prend, n'est-ce pas ?

- Oui, c'est exact. En fait il n'y a pas grand-chose à dire, excepté qu'il est malade comme un chien. Il remet tout ce qu'il ingère, ce qui fait qu'il ne s'est pas nourri depuis deux jours. L'équipe a relayé le fait qu'ils avaient aussi beaucoup de mal à l'hydrater.

- Vous avez prévenu le médecin de garde ?

'Nous sommes dimanche soir', songea Draco. 'Nous sommes revenus de notre sortie vendredi après-midi aux alentours de 16h30, la première prise a donc été administrée aux alentours de 16h45. Plus de quarante-huit heures, donc. Mon dieu, dans quel état vais-je le trouvez ?' Cette nuit-là, Draco devait assurer seul la garde du service, chose rare indue au manque d'effectif.

- Oui, je l'ai prévenu, répondit Millicent, la soignante. Il passera demain dans la journée. Réaction normale selon lui, à surveiller. J'ai également appelé le Dr. Wright et il a répliqué à peu près la même chose. Croyez-moi Mr. Malfoy, ce patient est dans un sale état. »

Et ledit Mr. Malfoy pouvait la croire aisément sur parole. Au même instant, des coups répétés retentirent contre la vitre de leur bureau et les firent sursauter de concert. Ils se tournèrent vers la porte, pour voir un Seamus Finnigan complètement agité.

« C'est Harry, cria-t-il au travers de la porte vitrée, il est malade ! Très malade ! Je crois qu'il s'étouffe dans son vomi, il faut venir vite ! »

… … …

Avant même que l'infirmière saisisse le sens et l'ampleur de cette phrase, Draco s'était levé de sa chaise d'un bond et avançait le plus rapidement possible vers la chambre de son patient.

Une fois sur place il ouvrit sèchement la porte qui, restée auparavant entre ouverte, claqua violemment contre le mur en faisant un boucan de tous les diables. Mais le blond n'en avait cure, il porta directement ses yeux sur le lit qui devait porter le garçon.

Et il sentit l'effroi lui glacer les veines quand il ne vit personne dans les draps.

Mais Draco se reprit presque immédiatement, l'adrénaline montant et descendant tel un ascenseur dans son corps, quand il avisa un corps allongé sur le sol et secoué de spasmes.

Il s'approcha vivement et porta sa main sur l'épaule d'Harry Potter, couché sur le sol. Celui-ci ne sembla pas s'en rendre compte, et continua à essayer vainement de rejeter par convulsions des choses que ses organes ne voulaient apparemment pas.

Profitant de ce qui semblait être une accalmie dans les souffrances du brun, Draco tenta de parler.

« Monsieur Potter, comment vous sentez-vous ? Est-ce que vous pouvez parler ? Est-ce que vous pouvez vous relever ? »

Tout en ayant vaguement conscience que ses questions n'étaient pas forcément pertinentes au regard de la situation, Draco se rendit également compte qu'Harry Potter était dans un état de semi-conscience assez profond. Encore allongé mais sur le dos, il ballotait sa tête de gauche à droite en gémissant tantôt doucement, tantôt douloureusement mais toujours en donnant l'impression de ne pas être présent.

Faisant fi des substances peu ragoutantes qui recouvraient le sol ainsi que son patient, Draco mit un bras derrière le dos du garçon et un autre sous ses jambes, puis le bascula afin de le porter.

Il fit mine de sortir de la chambre avec son précieux paquet dans les bras quand Millicent, l'infirmière, arriva avec des serviettes et des draps propres.

« Qu'est-ce que vous faites ? Ou l'emmenez-vous ? questionna-t-elle.

- A l'infirmerie. Elle est à côté du bureau des soignants. Plus facile pour le veiller. » Et il quitta la pièce.

Millicent, comme l'ensemble de l'équipe, avait eu vent du comportement peu naturel du psychologue lors de la réadmission d'Harry Potter à l'hôpital après sa fugue. Draco Malfoy avait passé la nuit dans l'isolement aux côtés du patient, à sa demande. L'infirmière n'avait pas tenue comptes des ragots et rumeurs stupides qui avaient inévitablement suivies, car même si elle ne portait pas le blond dans son cœur, elle le savait fier et orgueilleux. Donc forcément droit dans ses principes. Oui.

Mais ce à quoi elle venait d'assister, ce bref moment où elle avait aperçu le regard de désespoir pur que le blond avait jeté sur le patient gisant dans ses bras, avait profondément déstabilisé ses anciennes croyances.

Se secouant mentalement, elle décida de ne pas penser à ça pour le moment. Elle devait être fonctionnelle. Millicent remit Seamus Finnigan au lit tout en écoutant les inquiétudes et les observations qu'il avait eu envers son colocataire. Elle ramassa ensuite les draps souillés, nettoya brièvement le sol, et alla rejoindre son collègue.

Dire qu'à cette heure-ci elle aurait déjà dû être chez elle.

… … …

« Finnigan a expliqué que Potter, sentant qu'il n'arrivait pas à évacuer ses voies respiratoires, s'était sans doute laissé tomber de son lit pour vomir plus facilement. Ses réflexes ont pris le dessus, c'est une bonne chose. » Millicent avait débité ceci avant même d'être tout à fait entrée dans l'infirmerie, afin de s'annoncer et de ne pas être témoin une nouvelle fois d'une émotion qu'elle ne pouvait pas voir.

« Il a expliqué cela dans ces termes ? demanda platement Draco, ses yeux fixés sur le malade.

- Non, fit l'infirmière avec un sourire en coin, ça c'est moi qui ait traduit. »

Draco avait allongé son patient sur le lit, et en avait remonté légèrement le dossier. Il s'était ensuite assis à ses côtés, et avait attendu le retour de l'infirmière en regardant le garçon se rendormir comme si rien ne s'était passé.

Lui, il avait du mal à s'en remettre. D'avoir assisté à cette faiblesse. Sa faiblesse.

Comme dans un état second et plongé dans ses pensées, il regarda sans voir l'infirmière prendre les paramètres du brun afin de s'assurer de son état. Il ne revint complètement dans la pièce que quand il entendit qu'on l'appelait.

« Monsieur Malfoy ? » répéta doucement Millicent, pour la troisième fois. Il ne semblait vraiment pas dans son assiette. Quand il lui sembla que ses yeux se posaient véritablement sur elle, elle avisa : « Sa tension, sa température et les battements de son cœur sont corrects. Ses voies respiratoires aussi. Je vais lui faire une injection pour essayer d'éviter qu'il ne soit à nouveau malade cette nuit, mais il est possible qu'il remette quand même ça. »

Draco hocha la tête, puis reporta de nouveau son attention sur le garçon.

« Hum… » fit Millicent, peu à l'aise sur ce qu'elle devait faire – partir ou rester ? Puis elle pensa à son compagnon qui devait déjà l'attendre avec inquiétude. « Est-ce que… Est-ce que ça va aller ?

- Oui, bien sûr », répondit Draco. Puis, réalisant que l'infirmière devait partir et aurait déjà dû partir depuis un bout de temps, il se leva rapidement pour la saluer. « Merci. Merci pour ce soir, infirmière … ?

- Infirmière Bulstrode. Mais appelez-moi Millicent, répondit-elle en souriant sincèrement.

- Millicent. Alors, merci Millicent », répéta le blond en lui serrant la main et en faisant un léger sourire.

L'infirmière alla rassembler ses affaires avant de laisser son collègue pour la nuit. Elle espérait sincèrement que tout se passerait bien.

Elle s'apprêta à quitter le service, mais jeta un dernier coup d'œil dans l'infirmerie. Juste pour se rassurer.

Draco Malfoy avait alors changé de place et s'était installé sur un tabouret, à gauche du patient endormi. Millicent fronça les sourcils et plissa les yeux, pour être sûr que ce qu'elle voyait était bien la tête du psychologue, posée contre le torse du garçon.

Oui. Il veillait sur les battements de son cœur.

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Oui, ce chapitre n'est pas très long mais pour une fois c'est voulu. J'avais besoin que ça se termine comme ça, pour que la suite de la relation puisse se mettre en place correctement, vous voyez ? C'est qu'il s'agit de pas déconner avec les sentiments qui déconnent, quoi.

Alors, avez-vous des avis ?

A suivre... :)