Titre : Interrogation surprise

Manga : Kuroko no basket

Auteur : Tadatoshi Fujimaki, les personnages sauf Emiko lui reviennent ainsi que l'univert du manga

Rating : T

Note : petit recueil d'OS pour faire passant le temps centré sur Emiko, la fille de Kagami et Aomine. J'espère que cela vous plaira:)

Daiki était consterné.

En face de lui, une adorable bouille d'ange le regardait innocemment de ses grands yeux ébènes, semblant attendre une réponse qui vraisemblablement tardait à venir.

Et il y avait de quoi !

Comment expliquer ce genre de choses à sa gamine de six ans ? Où avait-elle bien pu entendre ça ?

Merde !

Dire que cette journée partait bien. Taiga, Daiki et leur fille Emiko, prévoyaient de passer l'après-midi à la plage avec Tetsu et Satsuki. Ils voulaient faire plaisir à leur fille, qui suppliait ses deux papa depuis des semaines de voir de plus près la vue du soleil se reflétait sur l'eau tel un diamant. Apparemment, cette idée lui serait venue d'un de ses camarades de classes qui lui avait fait l'éloge de ce petit paradis qu'était la mer. Les deux hommes ne travaillant pas aujourd'hui, avaient décidé d'exaucé le souhait de leur fille.

C'est pourquoi, Taiga s'activait à préparer les boissons et la nourriture dans la cuisine, tandis que le basané était dans la salle de bain censé s'occuper des affaires de piscine. Cependant, sa besogne était quelque peu mise en suspend par la révélation surprenante et inquiétante d'Emiko.

—Taiga !

L'ancien as de Seirin vit son compagnon et la petite dans ses bras apparaître en trombe dans la cuisine, les joues légèrement colorées.

—Qu'est-ce qu'il y a ?

—Emiko peux-tu répéter à daddy ce que tu viens de me demander.

Avide de connaissances, la petite fille se tourna vers son deuxième père et l'interrogea à son tour.

—Daddy c'est quoi une fellation ?

Le rouge lâcha les sandwich emballés qu'il avait dans la main, la bouche ouverte et les yeux si écarquillés qu'on aurait dit qu'ils sortaient de leur orbite. Daiki rougit furieusement, très vite suivit par son vis-à-vis. Gênés et choqués aucun des deux n'osa prendre la parole.

Taiga se racla la gorge, cherchant à reprendre un peu contenance et se mit à la hauteur de sa fille.

—Emiko, où as-tu entendu ce mot ?

—Bah ce matin, répondit-elle en haussant les épaules, comme si c'était logique.

—Comment ça ? insista le rouquin, l'inquiétude se faisant de plus en plus présente.

—Quand je suis sortie de ma chambre, j'ai entendu papa te dire qu'il a adoré la fellation que tu lui as faite pour le réveiller.

Taiga reprit des couleurs, rivalisant avec une tomate, alors qu'au même moment il entendit un cri de surprise provenir de son homme. Ils se regardèrent, cherchant une solution dans les yeux de l'autre, mais ne virent que de l'inquiétude, la peur et une bonne dose de gêne.

Merde !

Si il s'attendaient à ça !

Ils avaient toujours essayé de faire attention à ce qu'ils disaient ou faisaient en présence de la petite. Après quelques secondes qui semblaient être des heures pour les deux adultes, Taiga ferma les yeux, respira un grand coup pour se calmer, avant de prendre les deux petites mains devant lui et ancra ses deux rubis dans ceux onyx de sa fille afin de capter toute son attention. Il fallait à tout prix réparer la bêtise de son idiot de mari.

—Écoute Emiko, c'est très bien de vouloir apprendre de nouvelles choses, de chercher à les comprendre, d'être curieuse et ton père et moi en sommes très fière, dit-il calmement, attendri par le sourire de sa petite princesse en entendant ces mots venant de son daddy. Mais il faut aussi se montrer patiente car tu es encore trop jeune pour savoir tout. Ça viendra avec le temps, tu comprends ?

L'enfant acquiesça, ne perdant pas son sourire.

—Quand tu seras grande, tu apprendras ce que c'est qu'une… heu… une…

—Fellation, daddy.

—Oui c'est… c'est ça.

—Mais seulement quand tu seras aussi grande que daddy, hein, intervint pour la première fois le policier, effrayé à l'idée que sa fille apprenne ce genre de pratiques.

—Oui papa.

Emiko serra l'un après l'autre ses parents et s'en alla dans sa chambre en balançant sa petite tête, faisant virevolter ses cheveux noirs. Le policier et le pompier soufflèrent fortement de concert, soulagés.

—On a eu chaud ! s'exclama le bleu.

—Je te préviens que la prochaine fois qu'il se passe un incident similaire à cause de toi, parce que tu n'est pas capable d'être discret, tu peux dire adieu à tes réveils sous la couette, le gronda son compagnon avant de partir.

Et merde, pensa Daiki qui se rappela de la délicieuse langue qui lui caressait l'entrejambe, pendant qu'il émergeait doucement de son sommeil sous ses propres gémissements. Attend Taiga, Tu n'es quand même pas sérieux ?