Avertissement: Le Rating M n'est pas pour un lemon mais pour le language grossier dans le premier chapitre. Cette Fanfiction ne contiendra pas de lemon. Je précise tout de suite que les homophobes peuvent s'en aller immédiatement car cette histoire contiendra un slash et peut-être un Mpreg. Je laisse aussi certains noms de personnages en anglais, pour cause de préférence.
Ah, et avant d'oublier, je précise que j'ais fais quelques modifications mineures à l'histoire originelle: Ginny a bien sauté sur Harry après un match dans le sixième livre mais il ne l'a pas embrassé parce qu'il est gay. Ils ne sont jamais sortis ensemble et Ginevra, même si elle toujours le coup de foudre pour lui, a compris qu'elle ne sera jamais Lady Potter.
Sur le même principe, Esmée n'est pas la compagne de Carlisle. Elle est sa femme officiellement, mais ce n'est que sur papier, pour pouvoir prétendre avoir adopté leurs " enfants ", c'est tout. Ils se considèrent comme un frère et une soeur.
Les Volturi ne feront pas d'apparition, pareil pour Bella.
Disclaimer : Je ne vais pas le répeter alors lisez bien : Je ne suis pas J. K. Rowling et S. Meyer et je ne peux donc pas m'approprier leurs travaux.
Harry Potter et la Chouette aux Yeux Noirs
Ou l'histoire de la Réincarnation de Severus Snape
Harry Potter priait désespérement pour une potion anti-migraine ou une aspirine. Soit ça, soit pour pouvoir disparaître; il hésitait entre les trois.
- [...]MAIS PAR LE CUL POILU D'ALI BABA, POURQUOI T'ES PAS VENU NOUS...
- [...]DONNE-MOI UNE UNE SEULE BONNE RAISON POUR AVOIR FAIT ÇA ! À TA PLACE, J'AURAIS...
- [...]SANS EN PARLER À PERSONNE ! TU N'ES PAS BIEN DANS TA TÊTE, TOI ! T'AS FRANCHEMENT BESOIN DE...
Les hurlements tonitruants résonnaient depuis une bonne heure et le jeune sorcier souhaita pouvoir les faire taire de tout son coeur. Mais il ne pouvait pas. T'es qu'un crétin. Si l'hippogriffe ne va pas à la mangeoire, la mangeoire viendra à l'hippogriffe. Hein ? C'est bien ce que je disais, un crétin. Met un sort de silence sur tes oreilles ! Et le silence se fit.
Ah, qu'ça fait du bien quand on les entend plus beugler comme des griffons en rut ! Ou peut-être pas totalement.
Oui, ce n'était peut-être pas des plus compréhensible sans savoir le pourquoi de cette situation.
Quelques temps plus tôt
Le 2 mai 1998, Minuit et trois minutes, Grande Salle de Poudlard
Tom Jedusor s'abattit sur le sol dans une fin triviale, le corps faible, ratatiné, les mains blanches et vides, son visage de serpent dépourvu d'expression, inconscient. Voldemort était mort, tué par son propre maléfice qui avait rebondit sur lui. Harry, les deux baguettes à la main, regarda la dépouille de son ennemi. [ Extrait de : Harry Potter et les Reliques de la Mort, Chapitre Trente-six, Page: Sept cent quatre-vingt quatorze ]
Il était un tueur. Il était un meurtrier. Exactement comme lui, lui souffla une petite voix. Exactement comme celui qui a tué Lily et James. Tu te sens puissant, maintenant, non ? Non. Si et tu le sais. Ce n'est pas pour eux que tu l'as fait. C'est pour toi, rien que pour toi. Non. Ce n'était pas vrai. Oh, et bien, si ce n'est pas pour toi, c'est pour qui ? Demanda la voix enfantine et moqueuse. Si toi tu mourrais, à qui manquerais-tu ? Ron, Hermione, tout les Weas...Le rire mental de la voix le coupa. Les belettes et le rat ? Ne les appelle pas comme ça, ce sont... Des belettes et un rat, oui, je sais. Ils sont des animaux de compagnie, c'est tout. Ils t'abandonneront pour la prochaine Star, leur prochain Hero, s'ils ne sont pas déjà en train de le faire. Belette Ronald l'a déjà fait. Non, il ne le refera pas. Tu croyais ça aussi en quatrième année. Et pour le rat de bibliothèque, elle est plus occupée à imiter Lavande Brown qu'à venir voir si tu es entier. Regarde par toi-même si tu ne me crois pas.
Harry releva lentement la tête pour voir que tout le monde était occupé à célébrer la victoire, soigner les blessés ou pleurer les morts. D'autres, comme Ron et Hermione, à s'embrasser à perdre haleine.
Il remarqua les regards heureux que portaient plusieurs sorciers au corps de Voldemort. Ils se réjouissaient de sa mort. Il rendit alors compte d'une chose: Tom Jedusor était mort, oui, mais il ne l'avait pas tué. C'était eux qui l'avaient tué, un premier septembre, le jour où il avait été à Poudlard pour la première fois, le jour où sa vie avait déffinitivement basculée. Sans le monde magique anglais, il aurait pu vivre une vie normale, avoir des amis, une famille. Harry ne savait plus s'il pensait ça pour lui ou le petit Tom. Car pour lui, si Tom était mort, il l'était aussi.
Ils ne se préoccupaient pas de lui. Ils ne semblaient même pas le voir. Il était invisible, sans utiliser sa cape. Harry laissa une unique larme couler. Elle était seule, comme lui était seul.
Et soudainement, il disparut, en silence, alors qu'il les observait sans piper mot. Il s'était évaporé, emporté par la Magie elle-même, ne laissant derrière lui que confusion et embrouille. Qui avait tué Voldemort ? Se demandèrent sorciers et sorcières. Un sorcier qui est mort, se répondirent-ils. Impossible d'avoir un nom, personne n'avait vu qui avait lançé le sortilège. Qui était Harry Potter ? Un sang-mêlé ordinaire qui avait fuit la guerre.
Et ce fut ainsi, dans le plus grand des secret, que la Magie emmena un de ses enfants, cet enfant brisé, aux seules personnes qui pourraient le réparer, ne lui donnant pour seuls bagages qu'une baguette, une cape, une pierre et sa bénédiction.
A suivre...