Salut, désolé pour la longue attente, mais entre mes études et mon job (je bosse à MCdo et j'ai des horaires super chiantes) c'est pas évident de trouver le temps d'écrire.

Bref, voilà le chapitre 6 ! ENFIN !

Et Merci à tous ceux qui suivent mon histoire ! Vos reviews me vont droit au coeur !

Note: Luna a le même âge que Harry dans cette fanfic.

P.S: Je n'abandonne pas mes histoires, mais je ne peux pas vous donner une date de sortie de prochain chapitre comme j'écris quand je peux et quand j'ai la motivation. J'ai même pas commencer le chapitre 7 bien que j'ai le plan.

Merci à tous et bonne lecture !

Draco remonte dans le temps chapitre 6

...SERDAIGLE !

McGonagall lui enleva le chapeau et Harry découvrit qu'un silence de plomb était tombé sur la salle. Apparemment, il n'y avait pas que Ronald Weasley qui avait été persuadé que Harry finirait à Gryffondor. Le silence ne dura cependant pas et bientôt la table des Serdaigle se mit à applaudir poliment, mais avec des sourires encourageants. Les serdaigles étaient apparemment plus discrets et respectueux que les autres maisons et ça plût tout de suite au petit brun qui se dirigea vers eux. Il vit du coin de l'œil que les professeurs, en particulier le directeur, étaient également surpris, mais il n'y avait aucune expression sombre, ni de suspicion. Il lança un grand sourire à Draco qui lui répondit, de la fierté dans le regard qui fit rougir le nouveau Serdaigle, puis il s'assit à côté d'un garçon de son âge au teint olive et aux yeux bleus clair pétillants, et en face d'un garçon plus âgé. Deux garçons identiques de Gryffondor commencèrent soudainement à entamer une chanson disant qu'ils « n'avaient pas eu Potter », embarrassant ce dernier au plus haut point, mais les clins d'œil qu'il reçut des deux énergumènes le rassura.

-Salut, je m'appelle Ariel Oliveira, se présenta le garçon à côté de lui une fois l'ordre revenu.

-Harry, répondit-il en souriant.

La cérémonie continua. Après lui, ce fut au tour de Takashi qui le rejoint timidement, puis de Ronald Weasley qui fut envoyé à Gryffondor. Et enfin, Blaise rejoint ses amis à Serpentard. Ensuite, McGonagall rejoint sa place à la table des professeurs et le directeur se leva, réclamant le silence.

-Bienvenue. Bienvenue à tous pour cette nouvelle année à Poudlard. Avant que le banquet ne commence, je voudrais vous dire quelques mots : Nigaud ! Grasdouble ! Bizarre ! Pinçon ! Je vous remercie.

Puis la nourriture apparût enfin sur les tables et les discussions reprirent de partout. Harry se servit en rôti de porc, pomme de terre sautées et haricots verts, puis se tourna vers Akira qui semblait vouloir se cacher sous la table.

-Tu vas bien Akira ? Demanda-t-il doucement.

L'asiatique lui fit un pauvre sourire, sa peau plus pâle que la normale.

-ça va, c'est juste que je n'ai pas l'habitude d'être entouré de tant de monde.

-Oh oui, je te comprends parfaitement. C'est la première fois pour moi aussi, ça me rend nerveux. J'ai hâte de découvrir notre salle commune, dit-il pour changer de sujet et essayer de dérider son nouvel ami.

-Moi aussi, j'espère qu'elle est confortable et qu'il y a une bibliothèque.

-Il y en a une, intervint Ariel en se penchant au dessus de la table pour regarder Akira. Mon cousin était à Serdaigle i ans, il m'a dit que la salle commune était faite pour les Serdaigles, les élèves avec les meilleures notes de toute l'école. Il ne m'a pas raconté grand chose, car il voulait me laisser la surprise, mais il m'a quand même dit que notre salle commune est la plus équipée pour travailler comparé aux autres maisons.

-ça à l'air sympa, dit Harry. Il t'a un peu parlé des professeurs ?

-Un peu. Il a dit que Snape était une vraie terreur, c'est le plus craint des professeurs.

-Vraiment ?

-En même temps, intervint timidement Akira. Il enseigne une matière dangereuse. J'ai lu dans un magazine que c'était le plus jeune et le plus talentueux maître des potions du siècle, c'est lui qui a créé la potion tue-loup pour les loups garou et dans toute l'histoire de Poudlard, il a le moins d'accidents dans ses classes. Il n'a perdu aucun élève, alors que l'ancien professeur de potion en avait perdu 2 pendant toute sa carrière et eu beaucoup plus d'accidents. Il y a même eu un élève avec les deux bras explosés. Si le professeur Snape est si stricte, je pense que c'est pour éviter les accidents.

On sentait bien l'admiration dans sa voix et ça rendit les deux autres curieux.

-Tu t'intéresses aux potions ? Demanda Ariel.

-Je...oui, hésita l'asiatique. Je trouve ça fascinant et j'ai beaucoup d'admiration pour le professeur Snape. Et vous ? Vous...n'aimez pas les potions ?

-Ce n'est pas que je n'aime pas ça, détrompa Harry. Après tout, je n'en ai jamais fait, mais je dois avouer que je préfère les sortilèges, les runes et l'arthmancie, je trouve ça fascinant. Mais les potions m'intéressent aussi, on peut faire tellement de choses avec.

-Oui ! Il y a tellement de possibilités avec les potions ! Et c'est si compliqué, avec une seule petite erreur, un dosage mal compté ou une seconde de trop sur le feu et la potion est fichue ! S'excita Akira, faisant sourire Harry.

Il était heureux de le voir se détendre et parler plus librement.

-Tu devrais bien t'entendre avec Draco, lui dit-il. Il est aussi passionné par les potions et il est le filleul du professeur Snape, il pourra peut-être te le présenter en dehors des classes.

Akira devint bien rouge.

-Vraiment ?! Ce serait trop bien ! S'exclama-t-il avec des étoiles dans les yeux.

-C'est un grand homme, mais il n'a pas eu une vie facile. Je pense qu'il sera ravi de ton enthousiasme, intervint une voix rêveuse en face d'eux.

C'était une fille de leur âge, blonde aux yeux bleus très clairs, habillé de façon un peu étrange et portant des boucles d'oreilles en radis ainsi qu'un collier de bouchons. Harry eut un sentiment étrange en la regardant, comme s'il devait à tout prix se rapprocher d'elle, qu'elle était importante.

-Tu le connais ? Demanda Ariel.

-Non, répondit légèrement la jeune fille en prenant une bouchée de son plat.

-Tu t'appelles comment ? Demanda Harry.

-Luna Lovegood.

-Lovegood ? Ton père tient le journal le chicaneur, c'est ça ? Fit Ariel avec curiosité.

-Oui, papa écrit très bien.

Ils discutèrent ensuite des autres professeurs, Ariel les informant. D'après lui, le professeur de sortilèges, leur tête de maison, était très gentil et juste envers tous les élèves, mais il ne valait mieux pas le chercher. McGonagall était aussi stricte que Harry se l'était imaginé, Chourave, le professeur de botanique était la plus douce du personnel de l'école. Binns enseignait l'histoire de la magie d'une voix monotone et ne parlait pas de grand chose d'autre que de la révolte des gobelins, c'était le cours le plus ennuyeux du cursus. Bibine était énergique, mais partiale, elle n'aimait pas les serpentards comme beaucoup de professeurs. Sinistra était plutôt normal, bien qu'un peu rêveuse et on ne la voyait pas souvent. Brûlopot, le professeur de soin aux créatures magiques, était plutôt sympathique et expliquait bien ses cours comme Babbling, celle qui enseignait l'étude des runes et Vector, le professeur d'arithmancie. Burbage enseignait l'étude des moldus et était plutôt effacé, puis Trelawney enseignait la divination, la professeure la plus ridicule de Poudlard selon le cousin d'Ariel.

Cependant, inconsciemment ou non, tous les professeurs à part Snape et Flitwick dévalorisaient les serpentards, même le directeur. Lorsqu'il y avait une bêtise de faite, ils se tournaient d'abord vers la maison des verts et argents. Harry trouvait ça vraiment pas professionnel du tout et très injuste. De plus, la maison la plus favorisée, à part concernant les têtes des autres maisons, était les gryffondors. Cette maison semblait éclipser les autres et Harry était bien content de ne pas en faire partis. Ils firent également connaissance de la dame grise, fantôme de Serdaigle, qui fit une brève apparition. Harry remarqua que pendant tout le dîner la fille que Blaise avait rembarré dans le train lui lançait des regards dédaigneux à quelques sièges de lui, sûrement car il était avec eux dans le compartiment, mais il l'ignora, se fichant bien des états d'âmes de la jeune fille. C'était de sa propre faute de s'être vanté dès leur première rencontre après tout.

Le dîner toucha finalement à sa fin et les préfets, une fille de 5e année et un garçon de 6e, menèrent les premières années à la salle commune se situant dans une tour de l'aile ouest du château. Harry, Akira, Ariel et Luna marchèrent côte à côte, s'extasiant devant l'architecture en parcourant les couloirs. Ils arrivèrent finalement devant une statue d'aigle gardant une porte en bois taillé en pointe. La préfète prit la parole :

-Dans notre maison, comme vous le voyez, ce n'est pas un portrait qui garde l'entrée comme chez les Gryffondors et les Serpentards, ce n'est pas non plus des tonneaux comme chez les Poufsouffles. Cette statue, dit-elle en montrant l'aigle majestueux, donne une énigme pour entrer et si on ne la trouve pas, on est obligé d'attendre qu'un autre élève trouve la solution.

Elle se mit devant la statue de pierre et l'aigle énonça :

-Sans même regarder, je vois aussi clair dans l'obscurité que le jour. Qui suis-je ?

Ils réfléchirent tous pendant un instant, puis la préfète se retourna et leur demanda s'ils avaient trouvé la réponse. Plusieurs répondirent à côté, puis Harry leva la main.

-Une chauve-souris ?

La porte grinça et s'ouvrit. La préfète lui sourit.

-C'est ça. Faites attention à ne pas être seul lorsque vous revenez dans la salle commune, parce que si vous avez faux vous risquez d'être bloqué. L'aigle identifie les élèves en fonction de leur année, donc si les premières années ont des énigmes plutôt simples, les années supérieurs en ont des plus en plus difficiles, alors je vous conseille de faire attention à l'avenir et d'étudier les énigmes, il y a des livres à ce sujet dans notre bibliothèque. Maintenant venez.

Ils entrèrent et encore une fois, ils furent subjugués. C'était une vaste pièce circulaire. D'élégantes fenêtres en arcades agrémentaient les murs tendus de soie couleur bleu et bronze. La vue donnait sur les montagnes environnantes. Le plafond en forme de dôme était parsemé d'étoiles peintes qui se reflétaient sur la moquette bleu nuit. Elle était meublée avec des fauteuils et canapés confortables, entourant une cheminée en cristal au centre de la pièce. Dans une niche face à la porte se dressait une haute statue de marbre blanc, celle de Rowena Serdaigle. En haut à gauche, se trouvait une grande mezzanine surplombant le quart de la pièce où étaient disposés pleins de tables pour travailler et une longue bibliothèque prenant tous les murs. Si on se tenait à la balustrade en arc de cercle, on pouvait voir la salle en entier. D'un bout à l'autre de la pièce, se tenait deux grands escaliers en pierre menant d'un côté au dortoir des garçons et de l'autre au dortoir des filles. C'était vraiment magnifique et bien que la moquette soit foncée, la pièce n'en était pas du tout assombrie la journée grâce aux longues fenêtres et le soir, des torches, en plus de la cheminée, s'allumaient le long des murs. La préfète et le préfet leur fit à nouveau face et cette fois ce fut le garçon qui prit la parole une fois que les premières années eurent finis d'admirer leur nouvelle maison :

-Bon, alors bienvenue dans la salle commune de Serdaigle. Je vais d'abord vous expliquer le fonctionnement des dortoirs et des salles de bain, puis je passerais aux règles de vie de notre maison. D'abord, ici les dortoirs sont par trois et non par 5, car notre fondatrice, Dame Rowena, voulait instaurer un climat calme et studieux même dans les dortoirs. Il y a un carnet vers l'entrée, si vous avez déjà une affinité avec quelqu'un vous pourrez aller noter votre trio. Il y a 14 salles de bain, 7 pour les garçons et 7 pour les filles, une pour chaque année. Votre salle de bain sera dans la section des premières année des dortoirs et il y a 10 douches à disposition. Il est interdit d'aller dans une autre salle de bain sous peine de punition, même si vous allez être en retard et que toutes les douches sont prises. Les dortoirs sont donc ici séparés par année, au contraire des gryffondors qui restent dans la même chambre pendant 7 ans, donc vous ne garderez votre chambre qu'un an et ensuite vous migrerez dans le dortoir des 2e années, etc. ça peut sembler fastidieux, mais c'est plutôt bien en fait, par exemple si vous ne vous entendez plus avec vos camarades de chambres ou si vous préférez la partager avec quelqu'un d'autre vous pouvez changer l'année d'après. Les chambres sont de plus en plus grande et jolies, ainsi que les salles de bains, au fil des années. Pour ce qui est des règles de vie c'est simple : respect.

Respect des meubles et des livres, respect des camarades s'ils étudient dans la mezzanine qui a une bulle de silence autour d'elle donc faites silence, vous pouvez discuter et jouer en bas ou dans les dortoirs s'il n'est pas trop tard, respect des professeurs et respect envers notre maison, c'est à dire que si vous nous faites perdre trop de points il faudra rendre des comptes. Vous avez peut-être entendu dire que les escaliers menant aux dortoirs des filles se transformaient en tobogan si un garçon tentait d'y accèder, ce n'est vrai que pour les Gryffondors et les Poufsouffles. Chez nous et chez les Serpentards, il faut simplement une autorisation d'une fille, cependant n'importe quel abus sera sévèrement sanctionné. Comme je le disais, la plus grande force de notre maison est le respect que nous donnons aux autres, donc n'essayez même pas d'aller voir les filles dans les douches, et bien sur c'est aussi valable pour ces dames, dit-il en lançant un regard goguenard vers une fille de son année qui l'ignora dédaigneusement, faisant rire plusieurs personnes. Pour les premières, secondes et troisièmes années votre couvre feu est à 21 h 30. Pour les quatrièmes et cinquièmes il est à 22 h 00 et pour les sixièmes et septièmes il est à minuit au plus tard. Ce ne sont pas des règles de Poudlard, mais des règles de maison. Il n'y a que le professeur Flitwick et le professeur Snape qui ont instaurés ces règles pour qu'on fasse attention à notre sommeil et à notre hygiène de vie loin de nos parents. À part ça, vous pouvez faire ce que vous voulez et si vous avez besoin d'aide pour les devoirs ou si vous avez besoin de conseils sur d'autres sujets, n'hésitez pas à venir voir vos préfets et les deux préfet en chef ou n'importe qui de serdaigle. Les aigles ici sont solidaires et s'entre aide. Est-ce que j'ai oublié quelque chose ? Ah oui, à la fin de notre scolarité, tous les aigles doivent offrir un livre à la bibliothèque de la salle commune. Ce n'est pas forcément un livre hors de prix, ça peut être sur tout et n'importe quoi tant que vous contribuez à élargir les connaissances des futurs aigles. Le professeur Flitwick est notre tête de maison et passera nous voir après la réunion des préfets en chef et des professeurs. Maintenant aller choisir vos dortoirs.

-ça te dit de te mettre avec moi ? Demanda Harry à Akira dont l'expression angoissée s'illumina instantanément.

-Oui, ce serait super !

-Je peux me joindre à vous ? Demanda Ariel.

-Bien sur, répondit gentiment Harry.

-Je vais aller noter ça alors.

Ariel partit faire la queue devant le carnet posé sur un support en métal. Lorsque tous les premières années eurent finis, les préfets les invitèrent à rejoindre les autres étudiants jusqu'ici silencieux sur les canapés.

-Il faut attendre un peu que les elfes de maison installent vos affaires, expliqua la préfète. Donc, pour l'instant, attendons le professeur Flitwick.

Le petit homme arriva quelques minutes plus tard et son expression avenante ainsi que son regard plein de gentillesse mit les 3 nouveaux amis à l'aise.

-Bonsoir et bienvenue à vous tous les nouveaux élèves, et bon retour à vous les anciens. J'espère que vos vacances ont été agréables et que vous n'avez pas déjà tout oublié de vos cours.

Il y eut quelques rires, puis Flitwick continua :

-Vos préfets ont déjà dû vous le dire, mais j'espère que vous ferez encore une fois tous honneur à notre noble maison. Je compte sur vous tous pour montrer le bon exemple à nos nouveaux venus. Pour vous les premières années, je tiens à vous dire qu'ici nous sommes tous unis dans un même but : le savoir. On dit de nous qu'on ne sait pas vivre, qu'on est des asociaux et des personnes ennuyeuses qui ne savent pas s'amuser. C'est faux. On peut vivre et s'amuser autant que les autres, cependant nous aimons le savoir, les livres et les études. Ce n'est pas pour rien que les gens les plus érudits sont sortis de Serdaigle. Les Serdaigles sont au top du classement de l'école et j'aimerais que ça reste ainsi. J'aimerais cependant vous prévenir que notre maison, malgré ses excellents résultats et sa nature respectueuse, est souvent éclipsé par les Gryffondors ou les Serpentards. Ceux-ci sont souvent dans le feu de l'action et ont souvent les meilleurs joueurs de Quiddich, ce qui apparemment semble compter plus que les résultats scolaires dans cette école, finit-il avec désapprobation. Quoi qu'il en soit, n'écoutez pas ceux qui vous dévaloriserait et suivez votre voie. Évidemment ça me ferait plaisir de gagner la coupe de Quiddich ou la coupe des maisons, mais ce qui me comblerait encore plus de bonheur c'est que vous réussissiez tous votre scolarité. Donc ne vous surmenez pas pour prouver quelque chose aux autres maisons, s'il vous plaît.

En disant cela, il coula un regard vers un jeune homme de 6e année qui rougit d'embarras.

-Bien, je pense que je vous ai tout dis. Une dernière chose, si jamais vous avez besoin de moi pour quoi que ce soit, sachez que ma porte vous est ouverte même en pleine nuit si vous avez des troubles quelconques et je vous rappelle que je traîne souvent dans la salle commune donc n'hésitez pas à m'interpeller. Voilà, cette fois je vous libère. Les premières, secondes et troisièmes années, il est bientôt l'heure de votre couvre feu, alors allez vous préparer à dormir. Bonne nuit à tous et à demain. Ah, avant que je n'oublie, vos emplois du temps ont été déposés sur vos bureaux par nos si efficaces elfes.

Ensuite, le préfet les conduisit vers un grand escaliers en pierre menant à une arche en pointe, tandis que le petit professeur se mettait à discuter avec les autres élèves et que l'autre préfète montait l'autre escalier suivit des filles de première année. Ils débouchèrent dans un hall avec 7 autres arches avec chacune une indication de dortoir par année.

-Vous les premières années, votre dortoir est dans ce couloir, dit le préfet en pointant vers l'arche la plus proche des escaliers. Vous pouvez y aller, les elfes ont inscrits vos noms sur les portes et pour ceux qui n'ont pas marqué le leur dans le carnet vous avez été répartis au hasard. Vos affaires ont aussi été installées. Bonne nuit à tous et demain matin, Mandy, la préfète que vous avez déjà rencontré et moi-même vous escorterons à la grande salle à 7h 15 précises et ensuite à votre premier cours. Le plan de l'école et des salles de classes est au dos de vos emplois du temps, si vous avez des questions demain n'hésitez pas.

Il redescendit dans la salle commune et tous les premières années rejoignirent leur couloir attitré. C'était un long couloir plutôt spacieux et ils entrèrent tous dans la chambre à leur nom. Harry, Akira et Ariel entrèrent dans l'une du fond et découvrirent 3 lits une place à baldaquin bleu et alignés contre le mur opposé à celui des fenêtres. La couverture était de couleur bleu et les rideaux de couleur bronze pour un lit sur deux, donc le lit du milieu avait la couverture bronze et les rideaux bleus. Le sol était en parquet lustré marron clair et les murs en blanc simple. De l'autre côté, 3 fenêtres moyennes était encastrées dans le mur et pour chaque fenêtre, un petit bureau tenait en dessous. Des armoires assez étroites encombraient un peu la place. Le préfet n'avait pas mentit, les chambres de premières années n'étaient pas bien grande. Leur malles et la cage d'Hedwige et du hibou d'Ariel se trouvaient dans un coin de la pièce.

-Bon, vous prenez quel lit ? Demanda Ariel.

Harry se tourna vers Akira, le laissant choisir en premier.

-J'aimerai celui le plus proche de la porte si ça ne vous dérange pas, dit-il timidement.

Les deux garçons acquieçèrent avec des sourires.

-Et moi celui le plus au fond si ça ne te gêne pas Ariel, choisit Harry.

-Pas de problème.

Ils déplacèrent leur malle au pied de leur lit et se mirent chacun de leur côté en pyjama. Harry était en train de caresser Hedwige lorsque Ariel, qui avait ouvert une armoire, dit :

-Ces armoires sont toutes petites ! Je ne vais pas pouvoir y mettre toutes mes fringues !

-Vous pouvez vous partager la mienne si vous le voulez, dit Harry. Ma malle est plutôt pratique.

-Oh tu as l'une des dernières générations ! Elle a dû te coûter une fortune ! S'exclama Ariel en inspectant l'objet.

Harry fit une grimace gênée. Il n'aimait pas trop étalé le fait qu'il était riche, surtout qu'il n'en avait toujours pas l'habitude.

-Hum...oui, j'ai hérité de l'argent de mes parents et comme ces malles durent très longtemps et qu'elles sont très resistantes, on m'a conseillé d'investir dans l'une d'elles. Le vendeur a dit qu'elle pourrait me durer une vingtaine d'année et bien plus si j'ajoute des sorts ou des runes.

-Oui, c'est une bonne idée, commenta Ariel, sans une once de jalousie sur le visage, ce qui soulagea grandement Harry.

-On laisse nos oiseaux sortir ?

-Oui, ce serait mieux pour eux. Ils trouveront la volière tout seul, répondit Ariel.

Une fois ça fait, ils se rendirent dans la salle de bain où déjà plusieurs premières années prenaient des douches ou se lavaient les dents. Les trois amis les rejoignirent aux lavabos. Quelques minutes plus tard, la lumière de la chambre était éteinte et les trois garçons au lit. Ils avaient tirés leurs rideaux, mais Harry avait allumé la petite lumière accrochée à son lit et avait ouvert son carnet correspondant sur ses genoux.

-Coucou Draco !

Je suis au lit. Notre salle commune est géniale tu devrais voir ça ! Et nous ne sommes que trois dans la chambre, je trouve que c'est mieux que cinq. Je me suis mis avec Akira et Ariel, un autre garçon dont on a fait connaissance à table. Je suis trop pressé d'être à demain pour te voir et pour nos premiers cours ! J'ai sortilèges pendant deux heures demain matin et le professeur Flitwick a l'air vraiment génial ! Je suis juste un peu déçu de ne pas pouvoir partager un dortoir avec toi. Au fait, Akira a l'air vraiment fan de ton parrain ! Apparemment il adore les potions et lit tous les articles dans lesquels le professeur Snape apparaît.

La réponse ne tarda pas, Draco devait lui aussi être au lit.

-Coucou Harry,

je suis ravi que ta nouvelle maison te plaise autant, après tout tu y resteras pendant 7 ans donc c'est important. C'est bien que tu sois avec Akira, il me fait un peu de peine à être si timide. D'ailleurs, Théo a l'air de s'être attaché à lui. Tu nous présenteras cet Ariel demain. Moi aussi je suis déçu de ne pas pouvoir tout le temps être avec toi, mais c'est important d'être dans une maison qui nous convient vraiment. Et Severus sera content d'avoir un fan qui s'intéresse vraiment aux potions, je lui en parlerai, peut-être qu'il acceptera de passer du temps avec lui pour parler de potions et lui donner des conseils. Tu devrais dormir maintenant, sinon tu seras fatigué pour ta première journée.

Bonne nuit et j'ai hâte de te voir demain.

Harry sourit chaleureusement et souhaita bonne nuit à son âme sœur en retour, puis glissa le carnet sous son oreiller, éteint la lumière et s'enveloppa dans sa couette. Il s'endormit quelques minutes plus tard un sourire heureux aux lèvres.

Dans le dortoir de Draco qu'il partageait avec Théo, Blaise, Crabbe et Goyle, tout comme dans sa première vie, le petit blond n'était pas encore couché, ni même encore en pyjama. Il sourit lorsque Harry lui souhaita une bonne nuit, puis attendit que ses camarades ferment les rideaux entourant leur lit avant de descendre dans la salle commune et de rejoindre le bureau de son parrain. Il toqua et reçu l'autorisation d'entrer quelques secondes plus tard.

-Draco, tu n'es pas au lit à ce que je vois, dit Severus d'une vois traînante et désapprobatrice.

Draco lui sourit et vient s'installer dans le canapé en face du fauteuil de son parrain qui lisait un livre.

-Je voulais te parler avant d'aller me coucher. On dirait que notre pari est nul.

Severus eut un sourire en coin.

-En effet, qui l'aurait crût. Le fils de cet idiot de Potter à Serdaigle. Enfin, il doit tenir davantage de sa mère dans ce cas, si elle n'avait pas eu un tempérament de feu elle aurait très sûrement finie à Serdaigle, intelligente comme elle était.

Une étincelle nostalgique s'alluma dans son regard noir, mais il la chassa rapidement.

-Oui il doit tenir plus d'elle, commenta Draco avec un froncement de sourcil pensif.

Il était impressionné par tous les changements que sa deuxième rencontre avec Harry avaient occasionné pour son petit brun, mais aussi les gens autour de lui. À son contact, Harry avait libéré son potentiel qu'il n'avait jamais pu savourer ni améliorer, que ce soit à cause des attentes des gens, de la belette qui ne s'intéressait pas à ses études et poussait Harry à faire de même en le distrayant sans arrêt ou encore à cause de la miss-je-sais-tout qui l'engueulait au lieu de l'encourager et qui ne cessait d'étaler son savoir. Voldemort avait également était une grande source de distraction et d'anxiété, partiellement à cause de Dumbledore qui ne protégeait pas assez bien son école. Draco avait le doute qu'il faisait exprès de mettre Harry en danger pour le tester et ça, le blond ne le permettrait pas. Il ferait de son mieux pour qu'Harry se concentre sur ses études, ses loisirs et ses amis pour qu'après Poudlard il ait toute les cartes en main pour faire ce qu'il voulait sans compter sur sa célébrité. Car une autre chose que le Harry de 37 ans lui avait avoué été qu'il n'avait voulu devenir auror que parce que c'était ce que les gens attendaient de lui et car il n'était vraiment bon qu'en défense contre les forces du mal. Mais en vérité, il était juste las de se battre et aurait voulu davantage profiter de sa vie de famille avec ses enfants et les regarder grandir, ce qu'il n'avait pas vraiment pu faire, vu que le travail d'auror était très exigeant. Il sortit de ses pensées lorsque Severus se racla la gorge.

-Tu voulais me parler de quelque chose en particulier ?

-Oui, de ne pas prendre Harry en grippe dès le départ. Je te connais tu en es capable. N'oublie pas qu'il n'a jamais fait de potion de sa vie comme tous les nés de moldus.

-Il est ton âme sœur, évidemment que je ne vais pas le « prendre en grippe » comme tu dis.

Draco lui sourit.

-Merci. Ah, et Akira, un garçon qu'on a rencontré dans le train et qui a été réparti à Serdaigle, est apparemment fan de toi !

Severus cligna des paupières, incrédule.

-Quoi ?

-Il aime beaucoup les potions et lit chaque articles qui mentionnent ton nom de ce que Harry m'a dit.

Draco fut amusé de voir son parrain si surpris qu'il resta un instant la bouche ouverte et les yeux ronds.

-Ça pour une surprise...Murmura-t-il finalement.

-Ce n'est pas tellement une surprise parrain. Tu es le plus jeune maître potionniste diplômé depuis longtemps, sûrement même depuis Salazar Serpentard lui-même, tu es un vrai génie. Ce n'est pas étonnant que tu ais des fans.

Peu de gens s'en rendait compte, mais Draco savait que derrière sa façade froide et impassible son parrain avait une faible estime de lui-même.

Pas étonnant avec un passé comme le sien, pensa Draco avec tristesse.

-Bref, je vais aller me coucher, je n'ai pas envie d'être fatigué pour mon premier jour. Bonne nuit, dit le blond en se levant.

-Bonne nuit Dragon.

Il sourit au surnom affectueux et vient embrasser la joue de son parrain qui rougit un peu, n'ayant pas l'habitude d'être ainsi touché. Puis il remonta dans son dortoir. Il se prépara silencieusement pour la nuit et se coucha, tirant les rideaux autour de lui. Soupirant, il fixa le plafond.

Tout a tellement changé, pensa-t-il.

C'était surprenant ce qu'une seule rencontre faite comme il fallait pouvait bouleversé. Si Draco n'était pas devenu ami avec Harry cette fois-ci, son petit brun serait présentement en train de dormir dans le dortoir des gryffondors aux côtés de Ronald Weasley. Draco frissonna dramatiquement de dégoût à cette pensée.

Au moins ainsi Harry est protégé des Weasley, pensa-t-il. Et surtout de la jalousie maladive de son sois-disant meilleur ami.

Comment Harry avait bien pu supporter la belette toutes ces années, c'était un mystère. Être trop gentil et pardonner trop facilement était une grande qualité, mais c'était à double tranchant lorsque les gens en profitaient allègrement. Il n'empêche que Draco était surpris. En lui conseillant de prendre le magicobus et d'arriver en avance, Harry avait éviter de rencontrer les Weasley et avait ainsi pu faire la connaissance de Akira, un garçon que Draco ne se souvenait presque pas. Il se rappelait vaguement avoir un jour croiser un petit japonais timide et effacé dans un couloir de Poudlard pendant sa première vie, mais franchement il ne lui avait pas fais grande impression. En même temps, il ne faisait pas attention à grand monde à part à son cercle d'amis et au trio d'or à l'époque. Il était content que Harry se soit fais un ami de lui-même et Akira semblait être quelqu'un de bien, ce qui le rassurait beaucoup. Une chose qui l'avait choqué par contre était la répartition de la Granger. Pourquoi était-elle à Serdaigle et non Gryffondor ? Était-ce le commentaire de Blaise dans le train qui l'avait tellement effarouché qu'elle avait décidé de prouver qu'elle serait la meilleure et donc quelle meilleure maison pour cela que Serdaigle ? Connaissant la gamine ce n'était pas invraisemblable.

Draco soupira. Il était content pour Harry, vraiment. Mais il ne pouvait s'empêcher de souhaiter que son âme sœur soit près de lui. Cependant...à bien y réfléchir c'était sans doute mieux comme ça. Ça aurait été difficile de se contrôler s'ils partageaient toutes leurs nuits ensemble.

Sa dernière pensée avant de s'endormir fut pour Scorpius, son très cher fils qui n'existait maintenant plus que dans son cœur. Il décida de rechercher un sort permettant de graver un souvenir sur une photo. Ça lui manquait de ne plus pouvoir regarder l'image de son petit garçon quand il le voulait.

To be continued...

Quant dites vous ?