Série : Harry Potter par JK Rowling
Titre : Un furet pour Patronus
Disclaimer : (c'est la vieille école mais on change pas les bonnes habitudes)
Auteur : Shik-Aya-Chan
Beta-reader : Desiderata-Girl
Rating : M (une bonne partie lemon/smutt à la fin) /!\ Relations sexuelles entre Hommes !
Statut : Terminée
Chapitre : 2 sur 2
Genre : Romance, Humour
Couples : Harry Potter/Draco Malfoy (aussi connu sous le nom de Drarry ou HPDM)
Ron/Hermione en personnages secondaires
Résumé :
Le patronus d'Harry est soudainement devenu un furet et Harry pense qu'il y a une erreur.
Contexte : Post-Guerre, dans un futur ou l'épilogue n'a pas eu lieu (et n'aura jamais lieu)
Notes :
Le post original avec une url : redsketches
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Partie 2
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Ce qu'ils ne savaient pas, c'était que les versions ivres d'eux même avaient bien fait – ou mal fait selon le point de vue – les choses. Un sort les liait au contrat, et les deux contrats étaient liés. Le sort commença à se faire sentir en provoquant ce qui pourrait être apparenté à une démangeaison mentale. Comme la sensation d'avoir oublié quelque chose et ne pas pouvoir mettre le doigt dessus.
Puis, le souvenir de s'être retrouvé nus dans le même lit un matin apparaissait à des moments et des situations où aucun lien ne pouvait être fait, qui n'avaient aucun rapport ou quand ils étaient concentrés sur quelque chose.
Ensuite, ils n'arrivaient plus à se concentrer du tout, et pensaient sans cesse à l'autre, remontant à la surface de leur conscience chaque souvenir où l'autre avait un role.
Harry se rappelait comment il avait suivi Draco en sixième année, sans cesse, en répétant bien que cette obsession avait pour source la guerre contre Voldemort, et pas du tout les yeux magnifiques et glacés de Draco Malfoy, ni sont derrière agréable à regarder. La fois où ils s'étaient battus à mains nu dans le parc du château, se roulant dans l'herbe. Ce souvenir était un peu douloureux parce qu'Harry avait perdu une dent – aussi vite repoussée à l'infirmerie - et hérité d'un bleu qui lui prenait un tiers du visage – que Pompom n'avait pas voulu soigner, pour qu'il retienne la leçon. Le souvenir se teintait un peu de désir sous l'effet du sort : la lutte était comme un rapport sexuel passionné, et la douleur sourde d'un coup bien placé coupait le souffle comme un orgasme trop vite venu. Il y avait aussi cette fois en détention avec Minerva. Ils étaient l'un à côté de l'autre, juste en face de la professeure qui corrigeait des parchemins. La tension qui avait rendu l'air aussi lourd que de la purée n'était peut-être pas seulement la haine qui les animaient. Leurs coudes se touchaient de temps en temps – Harry étant droitier et Draco gaucher – ainsi que leurs hanches sur le banc trop petit pour deux garçons presque adultes. Il y en avait des dizaines comme ça.
De son côté Draco se souvenait de Harry dans le manoir, défiguré, et d'avoir pensé que c'était dommage et qu'il espérait que ce n'était pas définitif. Il se souvint du soulagement quand Harry était rentré dans les toilettes des filles, comme si Potter allait le sauver lui aussi. Il y avait aussi le choc quand il avait su que Harry subissait à cause d'Ombrage, le dégout pour son équipe inquisitionnale mais sa captivité par ce dit groupe. Et pendant le tournois, l'admiration qu'il avait eu à chaque tâche. Et finalement la luxure qui l'avait pris quand il avait vu comment Harry était beau à la soirée commémorative.
Ils essayaient bien de lutter, mais le sort, les pensées, les souvenir revenaient en force. Draco avait même essayé de mettre tout ce qui était relatif à Harry dans une pensine, mais il n'arrivait pas à arracher les souvenirs de sa tête, ils restaient ancrés sans qu'il puisse les expulser.
Et puis il eut le moment où ils n purent plus s'éviter. Ils essayaient de toute leurs forces, mais leurs pas déviaient de leur trajet. Ils commencèrent par s'apercevoir à l'autre bout du grand hall, puis à l'autre bout du couloir.
Harry commença à invoquer son patronus, quand il était seul, sans raison. L'animal était inconsistant, il ne pouvait pas le prendre sur ses genoux et les caresser. Il se contentait d'être allongé sur le dos ou le coté et de le regarder sans rien dire. Il n'y avait que ça qui calmait son esprit hyperactif.
Draco avait commencé à trier ses affaires. Il avait retrouvé les coupures de journaux qu'il avait collectionné à travers les années, avec tous les articles et les photos qui parlaient d'Harry. Certains dataient d'avant Poudlard, depuis le moment où il avait su lire et chaparder le journal de son père après qu'il eut fini de le lire.
Il y avait aussi des choses que Harry laissait trainer à Poudlard, et que Draco récupérait. Une plume d'oie, une feuille de notes de cours avec des dessins gribouillé – en réalité il n'y avait que le titre de la leçon sur cette page, tout le reste était du dessin. Il y avait aussi une ou deux vieilles photos de Colin Creevey, qui étaient plutôt ratés, mais qui avaient pour sujet Harry. Draco passa des heures sur plusieurs jours à étudier ces reliques du passé.
Et plus Draco y pensait, plus ça devenait ridicule. Il se trouvait l'air d'un amant délaissé après un chagrin d'amour. Mais il n'avait pas le cœur brisé ! Merlin, il n'avait pas vraiment été rejeté, puisqu'il n'y avait rien eut en question. Alors pourquoi agissait-il comme s'il avait perdu quelque chose ? Il était celui qui s'était enfui de la chambre quand ils s'étaient réveillés nus tous les deux. Et Harry était celui qui avait essayé de dédramatiser la situation en faisant de l'humour.
On ne pouvait enterrer quelque chose qui n'était pas né ! On ne pouvait pas être en deuil d'une histoire qui n'avait jamais eu lieu, qui n'avait jamais été même une possibilité.
Alors, seul dans sa chambre, Draco dut se rendre à l'évidence. Son patronus cerf balafré ne représentait pas son défunt professeur qui avait essayé de le protéger des erreurs de la génération précédente, mais bien Harry Potter. Il avait la preuve sous les yeux, dans cette boite qui devenait plus remplie au fur et à mesure des années, cela faisait longtemps qu'il tenait à Potter.
Et c'était ridicule de continuer à tourner autour du pot comme ça. S'il y avait un ``peut-être`` ou un ``et si``, alors il fallait qu'il le tente. Si ça ne se faisait pas, il y aurait quelque chose à pleurer, et pourrait peut-être passer à autre chose pour la première fois de sa vie.
Et si ça réussissait …
Draco se remua. Il ne fallait pas commencer à fantasmer. Il fallait arriver à confronter Potter – Harry.
Sauf que jusque-là, ils s'évitaient avec la force du désespoir. Il fallait arriver à rencontrer Harry dans un endroit où il ne s'attendait pas à le voir. Il demanda alors, sans en avoir l'air à ses amis.
Draco était chez Pansy, il préparait les boissons dans la cuisine alors que Blaise disposait les snack et que son amie se chargeait de la musique d'ambiance.
« - Est-ce que vous pensez que Potter voit quelqu'un en ce moment ? demanda Draco, l'air de rien. »
Blaise et Pansy se regardèrent, interloqué. Cela sortait du schéma habituel, vraiment. Il n'était ni en train de se plaindre de Potter, ni de le critiquer. Et il demandait des informations sur sa vie amoureuse.
D'un regard, les deux amis décidèrent de jouer le jeu.
« - Ce crétin de Potter se fait jeter par tous ses flirt, d'après Granger, dit Pansy.
- Quel crétin. Pour quelle raison ?
- Weasley femelle dit qu'il a la tête ailleurs en ce moment. Il n'écoute rien, il a les yeux dans le vague, il oublie tout.
- D'après Finigan, Granger es obligée d'aller le chercher pour l'emmener à leur jeudi soir au pub. Il a totalement perdu la notion du temps.
- Je me demande si tous les sorts qu'il a reçu pendant la guerre ne lui ont pas fait fondre le cerveau.
- J'en ai bien peur, conclu Pansy. »
Draco ne posa aucune autre question. La soirée se passa sans autre incident.
Le jeudi soir suivant, bien qu'il ait promis de s'en souvenir et d'être à l'heure, Harry se fit tirer par l'oreille par une Ginny en furie, balancé dans la cheminette, et promptement posé sur une chaise devant une pinte.
Harry avait vraiment mal à la tête. Il avait une de ces migraines qui diminuait l'étendue de son champ de vision et lui faisait voir tout flou comme s'il ne portait pas ses lunettes – alors qu'il les portait. Il entendant les sons comme s'il était dans l'eau.
Il aurait pu penser qu'il avait de la fièvre, mais en dehors de ça, il n'avait pas chaud ni froid, et il réfléchissait correctement. Il voulait juste dormir pour ça passe. Mais il était là, sur une chaise dans un bar bruyant, essayant de suivre une conversation autour de lui.
Il entendant des rires et des tintements de chope, des chaises qui raclent et la porte qui s'ouvrait, se refermait. La lumière était tamisée et il voyait des nuances de brun, de marron, de rouge. Il reconnaissait bien Ron et Ginny en face de lui, leurs cheveux aux couleurs éclatantes ne faisaient aucun mystère.
Puis soudain, il y eut un bruit de pas qui lui revenait distinctement. Une personne commanda à boire au barman, mais Harry ne savait pas d'où le son venait, tellement il était compréhensible et clair par rapport à tous les autres sons. Puis le pas se rapprocha et la personne dont il arrivait à ressentir la présence si nettement se mit au bout de leur table, à quelques chaises de lui.
Harry regarda de ce côté-là et il vit parfaitement Malfoy, debout au milieu du flou. Sa tête le tourna et il dut poser sa tête contre la table en bois du pub. Cela recommença à s'agiter autour de lui. Il ne comprit qu'à moitié la conversation dans la mesure où il n'entendait que ce que répondait Malfoy.
« - ….
- Il a l'air d'avoir trop bu. Vous êtes sur que c'est sa première pinte ?
- …
- Non non, profitez de votre soirée, je vais le raccompagner chez lui.
- …
- Non Weaslette, je ne vais pas aller enterrer le héro du monde sorcier dans une foret. Je vais le mettre dans son lit. »
La main qui toucha Harry répondit en lui une douce chaleur. Quand elle arriva à sa tête, sa migraine déguerpit. Harry poussa un soupir de soulagement alors qu'on passait son bras autour du coup de Malfoy pour l'aider à se relever.
Au fur et à mesure qu'ils avançaient vers la cheminée, la vision de Harry s'améliora. Quand il fut devant la cheminée et que Draco ait jeté la poudre dans le feu, il y voyait parfaitement clair.
Harry lâcha Draco pour le regarder.
Tout un tas d'émotion passèrent en même temps dans le cœur d'Harry, et il ne resta plus à la fin que le désir.
« - Est-ce que nous … tenta Harry qui se fit couper par Draco qui avança sur lui. »
Et ça y était. Enfin. Ils s'embrassaient. Ça commençait par des baisers brulants mais chastes. Surtout sur les lèvres, mais aussi le menton, les joues, les temps, le front. Parfois Harry s'arrêtait une seconde pour sentir les cheveux de Draco, ou Draco donnait un long baisé à la cicatrice sur le front. Les mains restaient pour l'instant sagement sur les épaules ou sur la nuque.
Puis le temps de la tendresse passa à l'impatience. Ils ouvrirent leurs bouches pour accueillir la langue de langue. Leurs corps se rapprochèrent et ils se serrèrent l'un contre l'autre comme si c'était douloureux d'être séparé de quelques millimètres de vêtements. Harry pressait la tête de Draco contre la sienne et Draco serrait son torse à presque l'empêcher de respirer.
Le baiser devenait de plus en plus passionné et Harry commençait à vraiment vouloir étendre Draco sur une surface, verticale ou horizontale. Il voulait toucher sa peau et la dévorer. Il lâcha la tête du blond et alla sortir sa chemise de son pantalon pour caresser du bout des doigts ses hanches et quelques centimètres de peau au-dessus de son pantalon. Il sentit Draco frissonner assez violemment contre lui, ce qui les fit sortir de leur baiser.
Draco s'éloigna d'un pas. Harry eut peur qu'il change d'avis, mais Draco commença à déboutonner sa chemise. Harry les regarda pendant quelques secondes avec fascination et entreprit d'enlever lui aussi son pull et son tee-shirt. Il le faisait maladroitement car il était toujours captivé par le torse de Draco qui se révélait bouton après bouton.
A peine Draco eut détaché le dernier, Harry se jeta sur lui et enleva lui-même la chemise de ses épaules. Il plongea sa figure dans son cou, caressant le dos qu'il n'avait pas encore vu. Il était doux contre sa propre peau, et il sentait légèrement le parfum. Ils étaient presque brulants tous les deux l'un contre l'autre.
Harry attrapa le visage de Draco pour lui donner d'autres baiser passionnés. Il vit que ses joues étaient un peu rouges, ses yeux humides, ses pupilles dilatées, et Harry sentit l'excitation monter d'un cran. Il plongea sa langue dans la bouche de Draco. Rapidement, il lâcha le visage pour retourner toucher le dos, l'effleurer ou le griffer.
Draco n'était pas habitué à tant de passion, ses jambes le tenaient difficilement debout. Il pensa avec sarcasme que pour une fois Harry servait à quelque chose : s'appuyait sur lui et qu'il le serrait contre lui de façon à ce qu'il ne tombe pas. Draco chassa la pensée et embrassa Harry avec plus d'ardeur, plongeant les mains dans ses cheveux et les ébouriffant de plus belle.
Bientôt ce ne fut plus assez. Harry poussa Draco qui marcha à reculons pour atterrir sur le lit. Il recula jusqu'au fond alors que Harry grimpait à quatre pattes au-dessus de lui. Harry avait aussi les joues rouges et les pupilles dilaté, et quand Draco vit qu'il se léchait les lèvres et que son pantalon était déformé sans équivoque, il eut un délicieux frisson d'anticipation.
« - Nous avions des contrats je crois Draco. »
Draco frissonna encore, incapable de répondre. Harry prit le silence pour un oui et s'attela à défaire le pantalon de Draco, qui leva les fesses pour lui permettre de l'enlever.
Harry n'avait pas emporté son caleçon dans le mouvement. Il se contentait pour l'instant de regarder Draco de toute sa hauteur – c'est-à-dire à genoux en train de toiser un Draco allongé, relevé sur ses coudes.
Complètement médusé, Draco le vit lever sa main pour la poser sur la bosse que formait son pénis sous son caleçon. Draco ferma les yeux une seconde pour ne pas se laisser submerger par la sensation nouvelle mais attendue. Il les rouvrit quand il sentit Harry le masser à travers le tissu. Il tentait de délimiter les contours avec ses doigts, avec un sourire canaille.
« - Je crois que mon contrat parlait de pipe royale. Si nous essayions ça Draco ? »
Draco était comme ensorcelé, il ne pouvait plus parler ni bouger, juste contempler Harry se baisser pour mettre son visage au niveau de son sexe.
« - J'ai l'impression d'avoir affaire à un lapin statufié par les phares d'une voiture. Est-ce que tu veux ça Malfoy ? Est-ce que tu veux que je te suce ? »
Par miracle, Draco arriva à bouger la tête de haut en bas. Le sourire d'Harry devint encore plus narquois. La bite de Draco devint encore plus dure. Voyant ça, Harry haussa un sourcil.
« - Tu aimes ça Malfoy ? Que je t'appelle par ton nom et que je te dise ce que je vais te faire ? Ce que j'ai envie de te faire ? »
Le cœur de Draco accéléra d'un coup. Ses joues devinrent encore plus rouges et le liquide pré-séminale commençait à couler sur son caleçon.
« - Je vais te sucer Malfoy, tu vas en avoir la tête qui tourne. Tu ne sauras plus reconnaitre le haut du bas, tu vas voir des arcs en ciel. »
Harry tira sur le caleçon pour l'enlever. Draco réussit à l'aider en levant les hanches.
« - Mais tu ne jouiras que quand je l'aurais décidé. Tu ne jouiras pas avant que je sois passé à la partie royale de la chose. Ou peut-être même pas là… »
Après ça, il s'arrêta de parler, parce que comme un bon garçon bien élevé, il n'essayait pas de parler la bouche pleine.
Harry prenait beaucoup de plaisir à cela. Le dirty talk paraissait vraiment efficace sur Draco. Mais il aimait aussi beaucoup s'occuper de ses partenaires. C'est pour cela qu'il commença à lécher avec application le pénis, sur toute sa longueur, sur toutes ses faces. Il suça le gland avec application, récoltant le liquide pré-séminal sur sa langue. Il allait aussi chercher les testicules, qu'il pressait aussi contre sa paume, entre ses doigts.
Draco respirait vite, comme pendant un effort physique important. Harry trouvait ses réactions très sexy, il continua.
Il prit dans sa bouche un peu plus que le gland, et commença les mouvements de pompe. A la première, la respiration de Draco se bloqua pour reprendre aussitôt, tout aussi vite. Harry alla de plus en plus loin, dévoué à sa tâche. La chaleur et le poids du sexe dans sa bouche, sur sa langue l'excitait. Il tenait un quelque chose de très sensible et de très précieux entre ses dents.
Il accompagna bientôt ses mouvements de sa main, pour l'aider au plaisir de Draco. Il pompait et masturbait en même temps. Draco avait la tête renversée en arrière, haletant, et poussait de long soupir de plaisir. Apparemment Harry tenait sa promesse.
Harry alternait les mouvements de bouche, de main, la pression, les zones. Tantôt sur le gland, tandis il prenait jusqu'au fond de la gorge, parfois il pressait les testicules, parfois il faisait tourner sa langue.
Draco était complètement hors de contrôle. Il ne retenait plus ni ses mouvements ni ses râles. Harry trouvait que c'était le bon moment pour passer à la suite.
Il attrapa sa baguette qui était dans la poche de son pantalon qu'il portait toujours. Il fit de la magie sans formule et invoqua du lubrifiant. Il en enduit ses doigts.
Il alla les poser sur le trou de Draco. Il sursauta mais ne fit rien d'autre. Harry continuait de le sucer et ne faisait que poser ses doigts sur l'anus. Quand il sentit Draco suffisamment détendu juste avec ça, il commença à tracer avec ses doigts le contour de son trou. Il le sentait palpiter sous la pulpe de ses doigts, comme impatient ou craintif, il ne savait le dire.
Harry rentra juste le bout de son index. Il sentit le muscle serrer immédiatement. Harry suça de plus belle, cela fit pousser un râle à Draco. Le plaisir le fit se détendre et relâcher le doigt d'Harry.
S'en suivi une préparation longue et passionnée. Harry commença les va et vient juste avec la première phalange de son index, et quand Draco pu le prendre, il passa phalange après phalange.
Tout occupé à son travail, il en oubliait de gouger sur le pénis de Draco. Il se faisait rappeler à l'autre par une main autoritaire.
Harry pouvait bouger son doigt comme il le voulait et commença à chercher. Il y avait quelque chose ici qui allait donner tout son sens à l'expression pipe royale. Quand enfin Harry trouva la prostate, Draco fit presque un bond en l'air.
Harry s'arrêta une seconde pour lever la tête, sourire, carnassier, à Draco et lâcher :
« - Nous y voilà… »
Le reste fut un feu d'artifice confus pour Draco. Harry le suçait comme jamais, une de ses mains s'agitait sur son sexe, et l'autre frappait sa prostate en cadence.
Il se passa quelque chose qui ne s'était jamais passé avant. Draco jouit, mais aucune semence ne vint inonder la bouche de Harry. L'orgasme partait du tréfond de son être pour irradier dans tout son corps. Il se cambra, poussa une plainte de plaisir, et toute sa conscience devint blanche.
Ravi, Harry le lâcha et le laissa reprendre sa respiration.
« - Je ne savais pas que tu avais ça en toi Draco, Bravo. »
Le sexe de Draco était toujours dur comme la roche, et celui de Harry plus dur encore.
« - Je crois que ton contrat stipulait un anulingus Draco ?
- Harry… gémit le blond,
- Nous devons respecter le contrat, répondit Harry, buté. »
Draco voulait juste en finir et jouir, mais Harry n'était pas de cet avis. Quand il vit le blond approcher sa main de son sexe, il saisit sa baguette et invoqua un sortilège de contention. Ses mains étaient maintenant liées.
Harry fit rouler Draco sur le ventre. Il le fit mettre à genoux, les jambes un peu écartées, les mains bien devant lui pour qu'il ne puisse toucher à rien. Les yeux de Draco étaient complétement vitreux, comme sous l'emprise de drogue.
Et la délicieuse torture recommença. La langue d'Harry fit le tour du trou de Draco, doucement, tendrement. Puis il lapa comme un chat lape du lait. Il utilisa ses mains pour écarter les fesses encore un plus et avoir un meilleur accès. Draco se dandin nait sous lit, très excité.
Harry commença à faire renter un peu sa langue dans son anus. La sensation chaude et mouillée était incroyable, inconnue, nouvelle, sensationnelle. Draco gémissait sans honte, totalement subjugué par le plaisir.
Pendant de longues minutes – ou plus, Draco perdait la notion du temps – Harry s'occupa de détendre son muscle. Il introduisait parfois quelques doigts pour voir comment le processus évoluait, et était toujours satisfait de l'avancement.
Quand Harry put rentrer trois doigts et les écarter sans inconfort. Il arrêta tout.
« - Je pense que nous pouvons passer à la dernière clause du contrat. Tu es prêt Draco ? »
Toujours le nez dans l'oreiller les fesses en l'air, le sexe suintant, Draco ne répondit pas. Sa conscience n'était plus vraiment là à vrai dire, il n'était que sensation et plaisir.
Harry enleva son pantalon et son slip. Il était dur comme le dimant, vraiment très excité. Il allait devoir faire un effort pour ne pas jouir trop rapidement.
Par sécurité s'imposa à lui-même le sort de contention, qui lui fit comme un anneau à la base du sexe et des testicules. Cette partie de jambe en l'air allait vraiment être mémorable.
Harry glissa dans l'anus chaud et décontracté de Draco, et la sensation fut inqualifiable. Il n'avait jamais autant eu l'impression d'être à sa place que entre les fesses de Draco Malfoy.
Et ce n'était rien comparé à la sensation qui le parcouru quand il commença à bouger. Des éclairs de plaisir parcourait sa peau, le tonnerre grondait à l'intérieur de lui. Il attrapa fermement les haches de Draco et imposa un rythme soutenu qui fit crier le blond.
La perception qu'il avait de la muqueuse contre la muqueuse était aussi excitante que la vue qu'il avait de là où il était.
Son sexe disparait régulièrement, enterré dans la chair. Le dos de Draco était cambré, il bougeait en rythme. La sueur coulait de la nuque, mouillait les cheveux blonds. Sa coiffure était plus échevelée qu'il ne l'avait jamais vu. Ses lèvres étaient rouge cerise, il pouvait presque voir la condensation sortir de sa bouche haletante tellement l'air était moite et chaud. Mais c'était son regard qui était le plus enivrant. Les pupilles dilatées aux maximum, les yeux brillants, les longs cils, et cet air d'avoir rencontré le divin, de le voir bouger entre ses cuisses. Draco regardait Harry comme s'il se faisait consacré par une divinité de la luxure.
Un frisson parcourut le dos d'Harry.
« - J'aime ce que je te fais Draco. J'aime comment tu bouges pour me recevoir, j'aime que tu me regarde comme si j'étais le soleil et les étoiles. J'aime te sentir palpiter autour de mon sexe, j'aime te voir complétement ravagé par le plaisir, le plaisir que je te donne. »
Draco ferma les yeux et gémit plus fort.
« - Je veux pouvoir te faire ça tous les jours de ta vie Malfoy, je veux te faire jouir comme si demain n'existait pas, comme si demain était le dernier jour de notre monde. Je veux que tu réclame mon sexe dans tes entrailles comme si c'était ta nourriture, ton eau, ton air. Je veux être ce pourquoi tu respires et tu vis. »
Cela acheva Draco. Harry n'avait même pas touché son sexe depuis qu'il était entré en lui, mais Draco jouit, avec bonheur et désespoir. Il ne voulait pas que cela se termine, jamais.
« - Et surtout, je veux jouir en toi tout de suite. »
D'une pensée, il enleva les sorts de contention, et jouit à longs traits à l'intérieur de Draco, poussant un cri de bête. Sa tête se vida de toutes pensée et il tomba sur le côté.
Harry se réveilla avec quelqu'un qui se serrait contre son dos. La personne bougea et lui donna un petit bisou dans le cou. C'était si simple, si attendrissant, si affectueux, que cela fit bouger quelque chose à l'intérieur d'Harry.
Il se retourna pour faire face à Draco. Il avait une expression sur le visage que Draco ne lui avait jamais vue. Quelque chose avec de l'espoir, de la tendresse, de l'amour ?
Draco s'approcha pour l'embrasser, et Harry le laissa faire avec plaisir. Quand Draco laissa sa bouche, il alla cacher son visage dans le cou d'Harry pour murmurer « Je t'aime. »
C'était comme si Harry voyait pour la première fois la lumière. Draco Malfoy l'aimait, et il aimait Draco Malfoy. Il le lui dirait une autre fois pourtant.
Il se fit la réflexion que ça ne le dérangeait plus d'avoir un furet pour patronus, tant qu'il pourrait voir son père dans celui de son amant.
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Fin
Merci d'avoir lu !
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Date de publication : 10 Juillet 2017