J'ai plein de choses à vous dire, pour commencer les deux fics en cours ne sont pas abandonnées, je suis désolée pour le temps de mise à jour, j'ai eu de grosses difficultés à écrire depuis le mois de mars, je continue de travailler sur la suite et les chapitres suivants finiront par arriver. Pour surmonter mon blocage j'ai commencé à écrire sur une idée qui me trottait en tête depuis longtemps, inspirée par une scène à la fin de " a sequence that you never learn " de annataylor, ça sera une série en plusieurs parties assez longues. Le personnage OC de la fic est un jeune enfant (je ne vous en dis pas plus vous la découvrirez dans la suite) et la première partie sera écrite principalement de son point de vue. La série aborde des thèmes très sombres, il y aura beaucoup d'angoisse, surtout dans la première partie, mais promis c'est une jolie histoire, et j'essayerai de rendre la lecture aussi agréable possible, néanmoins soyez attentifs aux avertissements généraux et aux avertissements des chapitres et ne vous mettez pas mal en lisant ceci. Avertissement : mention d'abus et de l'esclavage des enfants, il n'y aura pas de description graphique des abus, mais les éléments qui sont traités restent assez sombres et peuvent être des déclencheurs, il y a aussi beaucoup d'angoisse, faites attention à vous. Star Trek et ses personnages sont la propriété de Gene Roddenberry et de la Paramount Pictures.


Chapitre 1

Allongée sur le métal froid, elle pouvait sentir à travers sa peau nue les vibrations de la plateforme. Il y avait un bruit de tambour à travers le sol, le bâtiment s'était mis soudainement à trembler, elle pouvait sentir le rythme erratique des percussions dans les murs, se répercutant à travers son corps, dans ses nerfs jusque dans son système nerveux, tapant en rythme avec la pulsation constante de la douleur crue dans son cerveau.

Une explosion proche la fit sursauter, elle se hissa péniblement sur ses genoux et recula en rampant aussi loin qu'elle pouvait du bruit. Elle entendait des voix crier à l'extérieur, des bruits de lutte et des tirs dans le couloir, les sons forts et aiguës blessaient sa tête et elle plaqua ses mains sur ses oreilles pour assourdir le bruit. Les tirs cessèrent aussi vite qu'ils avaient commencé puis les pas se propagèrent dans le couloir, elle baissa ses mains lentement de ses oreilles, avec prudence, les voix parlaient encore mais à un volume plus faible, elle était trop épuisée pour prêter attention assez pour comprendre ce qu'ils disaient.

Elle entendit des pas venir à l'arrêt devant la porte de la pièce où elle se trouvait, elle se recroquevilla dans le coin, serrant ses jambes contre sa poitrine avec ses bras. Une dizaine de secondes après que les pas se soient arrêtés devant la cellule, elle entendit le glissement de la porte, elle se serra un peu plus dans le mur. Elle savait qu'il était vain de tenter de résister, même si elle arrivait à tromper l'homme, elle était trop faible et petite pour le combattre, et elle ne pouvait pas courir hors de la pièce à cause de la chaîne, elle ne lui laissait pas assez de liberté pour atteindre l'extérieur de la cellule.

Elle prit une inspiration tremblante, sa gorge était serrée et elle avait mal quand elle respirait, elle ferma les yeux et essaya de réguler sa respiration, serrant fermement ses paupières pour contenir ses larmes et se concentrant sur son souffle. Elle se rendit compte au bout de 27 secondes que l'intrus n'avait toujours pas bougé de la porte. Comme s'il avait attendu qu'elle reconnaisse sa présence, il pénétra enfin dans la chambre deux secondes plus tard. Elle sursauta un peu au son des pas faisant lentement leur chemin à l'intérieur de la petite cellule, l'homme s'arrêta à environ deux mètres de là où elle était accroupie contre le mur. Elle nota distraitement qu'elle n'avait pas entendu le bruit de fermeture de la porte.

« Bonjour, je suis le commandant Spock de l'USS Entreprise, nous sommes de Starfleet, nous sommes là pour vous aider. » Dit-il dans une voix basse et calme. Elle se méfiait, elle ne faisait pas confiance, elle savait que les paroles étaient des mensonges, c'étaient des ruses pour la tromper, lui faire croire qu'elle était en sécurité, pour la blesser ensuite. Elle entendit l'homme se déplacer et elle se força à rester immobile malgré le sentiment de terreur intense qui l'accablait et qui la poussait à se recroqueviller plus loin contre le mur, mais elle savait qu'elle ne devait pas bouger, elle ne devait pas combattre.

« Il n'y a rien à craindre. Je ne te ferais aucun mal. Veux-tu venir avec moi ? » Elle était habituée aux cris, aux menaces et aux insultes et le ton doux et ouvert de la question l'a surpris, elle sentit la hausse légère et incontrôlée d'un sourcil sur son front. Puis l'implication dans la phrase la rattrapa et elle tressaillit. Elle ne sortait pas de la chambre normalement, mais quand elle était commandée par un invité d'honneur, ou pour un groupe, elle était emmenée dans une autre pièce, assez grande pour accueillir plusieurs personnes. Elle frémit, elle espérait que c'était la première situation et non la deuxième. Elle était trop épuisée et son corps faisait trop mal pour qu'il puisse supporter les abus de plusieurs hommes. Elle se rendit compte qu'elle n'avait toujours pas répondu à la question, effrayée que son silence et son manque de réaction ne soit pris pour de la désobéissance elle hocha rapidement la tête avant de baisser son cou dans la soumission, elle porta une main à son collier.

« Je vais te libérer. » Elle sursauta quand elle sentit le mouvement de l'homme près d'elle. « N'ai pas peur. » Dit-il, quelque chose toucha son cou, elle se raidit, puis elle sentit soudain une vague de calme et de chaleur inonder son esprit. Elle haleta, surprise par les sensations, ses yeux s'écarquillèrent. Le haut de son corps tomba en avant et elle heurta quelque chose de dur, un bras glissa dans son dos et la tint doucement, l'étreinte n'était pas effrayante, ou elle l'était, mais elle se sentait en même temps en sécurité et protégée. Elle tremblait, ses yeux étaient ouverts et une larme froide tomba sur sa joue, elle glissa ses doigts sur son visage et l'essuya rapidement.

La main sur son cou se déplaça à l'arrière de sa nuque, les doigts agiles fouillèrent la serrure, détachant habilement le collier qui tomba par terre. Même si elle était libre, elle était trop choquée pour bouger. L'homme se détacha d'elle, la relâchant doucement sur le sol, les sentiments de chaleur et de calme disparurent avec le contact et elle était à nouveau terrifiée. Elle entendit le froissement du tissu, le bruit d'un vêtement qu'on enlève, elle connaissait trop bien la suite, elle recula dans la panique et son dos heurta le mur, elle étouffa un gémissement de douleur.

« Nam'uh hayal. Du calme. » Elle tressaillit en entendant les mots, la langue semblait résonner en elle, elle reconnaissait ces paroles mais leur sens lui échappait, c'était comme des éclairs d'une connaissance lointaine et qu'elle avait oublié. L'homme étranger était-il comme elle ? Cela expliquait les sensations qu'elle avait ressenti quand il avait touché sa peau, elle savait que ces émotions n'étaient pas venues d'elle. Mais qu'allait-il faire pour elle ? Elle entendit quelque chose se déplacer au dessus d'elle, ses pensées moururent, la peur et la panique glissant dans son esprit comme un feu dévorant, ses membres se raidirent mais elle essaya de forcer son corps à se relâcher, ils faisaient moins mal généralement quand elle n'essayait pas de résister.

Elle sentit le tissu sur sa tête, puis il fut tiré sur ses épaules, l'homme attrapa délicatement un de ses bras et le glissa dans une manche, il la relâcha ensuite, elle glissa mécaniquement son autre bras dans la deuxième manche, puis le vêtement tomba sur sa poitrine et elle tira la chemise jusqu'à qu'elle recouvre ses genoux. Elle serra ses bras autour de ses jambes, un peu perdue et perplexe, attendant de voir ce que l'homme allait faire pour elle maintenant.

« Comment t'appelles-tu ? » Demanda-t-il, encore une fois le ton doux de la question l'a surpris légèrement. Son ironie cependant ne lui échappa pas, elle savait qu'elle serait punie si elle ne répondait pas et si elle disait son nom elle serait punie aussi parce que les maîtres lui avaient interdit de l'utiliser. Depuis un certain temps elle considérait que parler était une dépense superflue d'énergie et un mal inutile et cette situation était une bonne illustration de quand il était préférable de garder le silence.

Elle avait crié et supplié quand ils l'avaient blessé, mais ça faisait mal maintenant même de parler. Ils prenaient et faisaient toujours ce qu'ils voulaient avec elle. Elle répondait aux moindre de leurs besoins et satisfaisait leurs désirs les plus inavouables. Humiliée, dégradée, ils l'avaient rabaissée à un simple objet. Un objet ne parlait pas. Vocaliser sa souffrance ne semblait rien changer sinon accroître le plaisir qu'ils retiraient de son utilisation. Il était illogique sûrement de refuser de fonctionner correctement. Mais tout faisait trop mal et elle était fatiguée.

Elle se força à ne pas reculer, malgré la peur qui pulsait comme une blessure à travers tout son corps. Il ne se passa rien pendant plusieurs secondes, puis au bout d'une minute elle entendit quelque chose se déplacer, elle sursauta quand la main se posa sur son avant-bras. Sa panique et la terreur furent repoussés par les sentiments de sécurité et de paix projetés à travers le contact. Elle était, à nouveau, à la fois confuse, effrayée et aussi émerveillée par les sensations, le contact était… doux, sûr, réconfortant, il ne lui faisait pas de mal.

Elle se rappelait l'étreinte rassurante plus tôt, la dernière personne à l'avoir touchée, à l'avoir étreint comme cela, était sa Ko-mekh, elle se rappelait comment elle l'avait tenue en sécurité dans ses bras, la dernière fois qu'elle l'avait vu, la dernière fois où elle avait ressenti l'amour et le réconfort à travers le contact d'un autre. Puis son corps avait été froid et elle n'avait plus jamais senti ni l'amour, ni la chaleur, ni la vie, à travers sa peau. Sa Ko-mekh n'était plus, et son Sa-mekh était parti lorsque T'Khasi était devenue noire. Depuis elle avait été toute seule, perdue dans l'obscurité et la douleur. Elle n'avait connu que le mal, la honte et la haine, depuis si longtemps, elle avait oublié ce qu'était l'amour, la tendresse ou la bienveillance, elle avait cessé même de penser à sa Ko-mekh, à son Sa-mekh ou à T'khasi, la maison. Le temps, la misère et la douleur avaient effacé leurs souvenirs.

L'homme lui rappelait sa Ko-mekh et elle éprouvait le besoin illogique d'être étreint, d'être tenue. Il était illogique de souhaiter le réconfort, quand elle savait que tout ce que le contact provoquerait était la douleur. Elle renifla, luttant contre les larmes accumulées derrière ses paupières. Elle sentit une traction douce sur son bras, elle fut attirée contre un torse, les bras solides tenant lâchement son dos de sorte qu'elle ne se sentait pas emprisonnée dans l'étreinte. « Il ne te sera fait aucun mal. Tu n'as plus rien à craindre. » Murmura la voix près de son oreille, elle sentit une main douce sur sa tête. Elle s'abandonna pendant un instant à l'étreinte et au sentiment de paix et à la chaleur transmis à travers le contact.

« Peux-tu marcher ? » Demanda-t-il doucement après un moment. Elle hocha la tête, elle était très fatiguée et son corps faisait mal, elle ne savait pas si elle pouvait marcher, mais elle avait appris que non n'était jamais une réponse attendue par ses maîtres. Elle se mit prudemment debout, l'homme garda le contact sur son poignet et un bras dans son dos pour la soutenir, ses jambes vacillèrent et elle sentit les doigts serrer son bras, elle tressaillit, la main la relâcha immédiatement et elle gela. Ses épaules se courbèrent et son menton tomba sur sa poitrine, elle tremblait, son corps était raide et serré, tendu dans l'anticipation et la crainte.

Elle souffla quand rien ne se passa après que 30 secondes se soient écoulées, elle essaya de faire un pas expérimental en avant. Ses jambes étaient molles et la soutenaient à peine, elle s'effondra après avoir fait deux pas, elle jeta ses mains devant elle pour amortir l'impact, mais des bras forts l'attrapèrent avant qu'elle ne touche le sol et elle fut soulevée et portée près d'un buste. Elle poussa un cri faible de peur et lutta instinctivement contre les bras qui la tenaient, avant de se figer, puis de se recroqueviller en une boule serrée. Une vague de calme et de chaleur l'envahie et l'homme parla doucement à nouveau :

« Chut, Nam'uh hizhuk. Nam'uh hayal. Du calme. Je vais te porter, tout va bien. » Elle était surprise par l'absence de colère ou de réprimande, sa voix était douce et le murmure apaisant des émotions versées par le contact était comme un baume dans son esprit. Avant qu'elle ne puisse réfléchir plus à ce qui se passait, ils commencèrent à se déplacer hors de la chambre et sortirent dans le couloir. Il y avait des traces de pas un peu partout, ainsi que des bruits de voix qui parlaient doucement et des sons faibles de pleurs. Ils étaient trop nombreux pour qu'elle puisse identifier leur nombre ou dessiner une carte mentale de leurs positions et de leurs mouvements. Elle tremblait, sa respiration rapide et il y avait un bourdonnement dans ses oreilles, elle avait peur, elle s'enfonça dans la poitrine de l'homme, ses bras s'accrochant autour de son cou.

« Chut. Nam'uh hayal. Respire… Il n'y a rien à craindre. » Chuchota-t-il près de son oreille pour la rassurer, elle sentit la caresse douce d'une main dans ses cheveux. Elle perçut des pas se rapprochant de leur position, elle se crispa un peu, se recroquevillant dans le buste de l'homme comme si elle essayait de disparaître. « Monsieur Spock ? » Appela une voix, elle se rappelait que c'était par ce nom que l'homme s'était présenté à elle dans la cellule. Les pas s'arrêtèrent à une distance prudente. « Oh mon dieu… » Souffla le nouvel arrivant dans un murmure horrifié. « Est-elle… » Il ne termina pas sa question, les mots suspendus dans l'air, elle se demandait ce qu'il avait voulu demander, elle savait qu'il était illogique de trouver un silence angoissant.

« Capitaine » Répondit celui que l'autre avait appelé Spock, sa voix était légèrement plus forte que lorsqu'il s'adressait à elle mais elle avait encore cette douceur étrange. « Si nous avons terminés, je conseille d'organiser immédiatement le transport des enfants à bord de l'Entreprise. » Elle fronça légèrement les sourcils, à part en de rares occasions ils n'étaient jamais mis en contact les uns avec les autres, bien qu'ils soient tous conscients de la présence des autres enfants. Pourquoi prenaient-ils tous les enfants et qu'allaient-ils faire pour eux ? Et qu'était l'endroit où ils les emmenaient ?

« Monsieur Spock » Parla l'autre voix, Spock l'avait appelé Capitaine, ça devait être le chef de leur groupe. « Prenez le lieutenant Davison et le lieutenant Evans et ramenez ces enfants à bord du vaisseau, je veux qu'ils soient tous examinés par un médecin et veillez à qu'ils soient installés confortablement et qu'on s'occupe bien d'eux. Je vais rester ici avec le reste de l'équipe de sécurité pour finir de traiter les prisonniers, les capteurs n'ont pas montré d'autres signes de vies, nous ne devrions pas rencontrer de problèmes, mais je resterai en contact avec la passerelle et je vous contacterai dès que je serais de retour à bord. »

« Très bien, Capitaine. » Répondit Spock et les pas s'éloignèrent. Elle sentit une caresse légère contre sa tempe, elle leva un peu son visage. « Nous allons être téléporté à bord d'un vaisseau spatial, il n'y a rien à craindre, la sensation du téléporteur peut être un peu étrange mais ça ne fera pas mal. » Elle hocha doucement du menton et enfouis à nouveau son visage dans l'épaule solide et chaude. Ils se déplacèrent, il y avait des traces de pas et des voix faibles qui parlaient pas très loin d'eux, elle discernait plusieurs voix qui appartenaient à des enfants. Elle écoutait distraitement les bruits autour d'eux tandis que Spock parlait à quelqu'un à travers le système de communication. Un moment plus tard elle sentit la chaleur l'envelopper et un fourmillement étrange dans ses membres, puis elle avait la sensation que son corps était désassemblées en toutes petites parties puis rassemblé.

Elle savait qu'ils avaient changé de lieu parce que la composition et l'odeur de l'atmosphère étaient différentes. La pièce ne sentait pas la moisissure, elle pouvait encore sentir les fluides corporels et la saleté incrustée dans sa peau, mais l'odeur ne flottait plus dans l'air comme un parfum étouffant. Elle avait l'impression qu'elle pouvait respirer plus facilement et la température était légèrement plus élevée. Le bruit de fond aussi était différent, si elle faisait abstraction du bruit environnant et qu'elle se concentrait elle pouvait entendre le grondement faible et ininterrompu des moteurs du vaisseau. Elle avait déjà voyagé sur des petits vaisseaux de type cargo et navette, mais elle n'avait jamais été sur un grand vaisseau. Elle se demandait si ce vaisseau était plus grand que les autres vaisseaux sur lesquels elle avait été et quelle taille il faisait.

Elle était perdue dans ses réflexions internes quand une voix forte parla soudain : « Tous ceux qui n'ont pas besoin d'être ici peuvent sortir, je veux que ces enfants soient emmenés à l'infirmerie immédiatement. Si vous avez autre part à être vous pouvez laisser les enfants aux soins des infirmières. » Elle avait tressailli au ton autoritaire et fort de la voix de l'homme, elle sentit une vague de sentiments de réconforts et de sécurité émaner de Spock et elle se détendit un peu, rassurée par le contact. Il déplaça une main sur le haut de sa tête. Dans la cacophonie de bruits et de corps en mouvements, elle ne sentit pas quelqu'un s'approcher d'eux.

« Commandant Spock, laissez-moi m'en occuper, je vais la prendre à l'infirmerie. » Elle se raidit et se recroquevilla au son proche de la voix, se serrant du mieux qu'elle pouvait dans le buste de l'homme. Les bras qui la tenaient se serrèrent autour d'elle et elle sentit qu'elle était déplacée en arrière, elle s'accrocha fermement au cou de Spock. Blottie contre son torse, elle sentit le grondement silencieux se construire dans sa poitrine et vibrer à travers son corps. « Merci infirmière Chapel, mais je vais l'apporter moi-même. » Le grondement contenu dans la voix sévère et le ton brusque était assez perceptible pour faire arrêter le mouvement de la femme, elle entendit les traces de pas reculer.

Elle sentit qu'ils se déplaçaient, ils devaient être sorti de la salle parce que les voix étaient de moins en moins fortes à mesure qu'ils s'éloignaient du transporteur et il y avait moins de traces de pas ici. Elle se détendit dans la poitrine de l'homme, les sentiments de calme et de chaleur qui coulaient à travers le contact la faisaient sentir illogiquement à l'aise et en sécurité. Elle essayait de lutter contre la fatigue et la sensation d'engourdissement dans son corps, mais elle était tellement fatiguée, elle avait à peine assez d'énergie pour rester éveillée, elle ne savait pas combien elle pouvait supporter encore. Elle ne savait pas ce qu'ils attendaient d'elle, mais elle savait qu'ils ne lui laisseraient pas de repos tant qu'elle n'aurait pas fait ce qu'ils voulaient. Elle espérait que ça ne serait pas trop long. Son corps faisait déjà tellement mal, elle était si fatiguée et elle était dans un endroit inconnu et effrayant, avec des gens qu'elle ne connaissait pas, et elle avait tellement peur.

« Personne ne va te faire du mal, tu n'as rien à craindre. Tu peux dormir maintenant si tu veux. » Répondit l'homme à ses pensées, elle sentit des doigts doux sur son visage et une nouvelle vague de calme et de repos coula sur elle. Enveloppée dans la chaleur et l'étreinte rassurante, son corps se détendit et ses pensées se calmèrent, bercée par les murmures doux de la présence dans sa tête elle sombra dans le premier repos pacifique qu'elle avait eu depuis des années.


Petit lexique des termes vulcains utilisés (je ne suis pas une spécialiste de la langue vulcaine j'ai utilisé un dictionnaire de vulcain, n'hésitez pas à me dire si j'ai écris n'importe quoi) : Nam'uh hayal : calme-toi
Ko-mekh : mère
Sa-mekh : père
T'Khasi : Un autre nom de la planète vulcain
Nam'uh hizhuk : restez tranquille