Bonjour, voici ma nouvelle fic, un UA mais dans lequel j'ai conservé les loups-garous même si j'ai totalement modifié l'histoire. J'espère qu'elle vous plaira. Si vous décidez de poursuivre je vous souhaite une bonne lecture. NB: Relations homosexuelles.

CLAIR OBSCURE

Chapitre 1

- Stiles ! S'il te plaît !

- Mais pourquoi tu n'y vas pas, toi ?

- Parce que j'ai rendez-vous avec Parrish et que je ne veux louper ce diner pour rien au monde.

Le jeune homme, impatient, leva les yeux au ciel puis posa son regard d'ambre sur Lydia. Il savait qu'il finirait par dire oui, c'était ainsi que les choses se passaient depuis qu'il la connaissait, depuis qu'ils courraient en couche culotte dans la cours de la maternelle. Mais il voulait au moins discuter un peu, pour la forme. Une sorte de baroude d'honneur avant de rendre les armes et de se plier comme toujours à sa volonté.

- Dis-lui que tu seras en retard…

- Tu veux que je fasse mauvaise impression, c'est ça ? C'est notre première sortie, je ne peux pas arriver en retard, insista-t-elle en scandant chaque mot de son ton impérieux.

- Dans ce cas, il fallait dire à votre locataire que tu ne pouvais pas lui remettre les clés ce soir. Où à ta mère d'y aller.

- Elle travaille ce soir, et on ne dit pas non à quelqu'un comme Peter Hale.

- Et pourquoi on ne lui dirait pas non ? Tu veux que je le fasse ? Passe-moi ton téléphone.

- Sûrement pas. Tu ne sais même pas qui c'est, n'est-ce pas ?

- Et pourquoi le saurais-je ? C'est qui ? Un de ces acteurs à la mode imbu de sa personne ? Un milliardaire qui ne supporte pas qu'on lui refuse quoi que ce soit ?

- Tu crois vraiment qu'un milliardaire louerait notre chalet ? Arrête de dire n'importe quoi ! Non, c'est un peintre, il vient de New-York. Pour être plus précise, c'est LE peintre de sa génération. Tout le monde s'arrache ses toiles.

- Moi aussi j'ai repeint la cuisine et j'en suis pas mieux traité pour autant, ricana Stiles avec son humour décalé que connaissait bien son amie.

- Ne te fais pas plus plouc que tu n'es.

- Bon d'accord, il peint quelques croûtes qui valent sans doute la peau des fesses, mais il peut bien aller à l'hôtel pour une nuit, il n'en mourra pas. Je n'ai pas envie d'aller jusque-là bas, en plus ma Roscoe a besoin de repos.

- Seigneur ! Ce n'est qu'une voiture, et bonne pour la casse en plus !

- Ne dit pas ça, malheureuse, elle t'entend là !

Le jeune homme passa une main affectueuse sur le capot de sa vieille jeep.

- Ne l'écoute pas ma chérie, c'est une harpie parce qu'elle n'a pas ce qu'elle veut.

Lydia, à bout de nerfs poussa un énorme soupir. Parfois elle se demandait pourquoi elle supportait le fils du shérif depuis tant d'années. Sans doute pour sa gentillesse et son intelligence… Oui, elle devait garder ça à l'esprit avant de lui arracher la peau du visage avec ses ongles.

- Je te le demande comme un service… Sinon je dis à ton père que tu ne dors pas chez Scott le samedi soir mais que tu vas dans une boite gay.

- Tu n'oserais pas ?!

- Tu veux parier ?

- Tu es horrible !

- Non, je veux passer la soirée avec Jordan et plus si affinités. Et je ne peux pas me permettre de contrarier monsieur Hale en l'envoyant à l'hôtel, nous avons besoin de cet argent. Vraiment besoin. Malheureusement, je n'ai pas encore le don d'ubiquité, alors tu dois y aller.

Stiles commit à ce moment crucial de la bataille une erreur fatale, il plongea son regard dans les yeux suppliants de Lydia. La colère de la jeune femme, il pouvait faire avec, il en avait l'habitude, mais il était rare qu'elle manifeste un semblant de fragilité. Une part de lui tenta de le prévenir que ce n'était qu'un jeu d'actrice savamment étudié, néanmoins il savait aussi qu'elle craquait vraiment pour l'adjoint de son père et réciproquement. Ce serait vraiment salaud de sa part de lui gâcher sa soirée, d'autant plus que la sienne était prévu comme aussi animé que la vallée de la mort. Il lui tendit la main, paume ouverte vers le haut en agitant ses doigts.

- Allez, donne-moi les clés de la maison et aussi le numéro de ce mec si jamais je tombe en panne. Préviens-le que j'arrive. Je serais là-bas dans 30 minutes.

Elle lui sauta au cou puis lui tendis les petits bouts de métal.

- Je t'adore !

- Bah, moi je n'avais rendez-vous qu'avec mon PC et Geralt[1], alors…

- Tu ne devais pas voir Scott ?

- Si, mais il a annulé pour emmener Alison au cinéma. J'en ai marre d'être tout seul.

La jeune femme passa une main affectueuse sur sa joue.

- Toi aussi tu trouveras quelqu'un de bien. Tu es un mec formidable et tôt ou tard un homme s'en rendra compte.

- Si tu le dis.

Elle déposa un baiser sur sa joue toujours aussi imberbe à cette heure avancée de l'après-midi.

- Merci, Stiles.

Il leva le poing tout en se dirigeant du côté conducteur pour s'installer derrière le volant.

- Tu me revaudra ça.

- Sans faute, déclara la jeune femme avec un sourire de ses lèvres brillantes et pulpeuses qui semblaient faites pour les baisers.

Stiles se fit la réflexion que Jordan était un petit chanceux d'avoir capté l'attention d'une personne comme Lydia. C'était bien la seule femme qui lui faisait regretter de préférer la gente masculine. Sans s'attarder sur cette pensée, il mit le contact, et dans un tressautement maladif la jeep se fit une place dans la grande rue avec ses consœurs. Très vite, le jeune homme réalisa que le trajet lui prendrait plus de temps que prévu. Il lui fallait en effet affronter les embouteillages d'un vendredi soir qu'il avait omis lors de son savant calcule. Les pouces battant nerveusement sur le volant, il tenta de prendre son mal en patience, mais c'est avec un réel soulagement qu'il s'engagea sur un chemin plus isolé longeant les bois.

Les arbres droits et fiers de Beacon Hills gardaient mille secrets dans les profondeurs de la forêt depuis des centaines d'années et parfois, Stiles avait la sensation de les entendre les lui murmurer à l'oreille. Il lui arrivait de parcourir les bois, seul, et il éprouvait alors un mélange d'anxiété et de plénitude. Il se ressourçait auprès des troncs centenaires tout en ayant une conscience aigüe d'être sur un lieu qui ne lui appartenait pas. Sous cette canopée, il se sentait étranger certes, mais également invité, et il en découlait une émotion particulière, comme s'il attendait le maître de ces terres.

Il roulait, lentement, la vitre grande ouverte, le bras appuyé sur la portière dans une position détendue. La route affichait peu de tournants ou de croisements, donc peu de pièges. Il pouvait profiter de ce moment sans devoir être totalement concentré sur la conduite. Monsieur Hale patienterait bien quelques minutes supplémentaires.

A cette heure de la journée, il faisait encore chaud, mais la fraîcheur qu'apportait la nuit dans son sillage commençait déjà à faire sentir sa douce caresse bienfaisante. Les lumières orangées de ce crépuscule de juillet n'étaient plus que de pâles reflets de la puissance solaire. L'astre lumineux s'effaçait tendrement au profit de sa voluptueuse compagne nocturne. Stiles avait toujours préféré la nuit et le froid à la chaleur et à la lumière de la journée. Il aimait la voute sombre, précieux écrin de la lune et des étoiles qu'il ne se lassait jamais d'admirer. Il était à sa place dans ce calme ambiant. Il n'en ressentait pas l'insécurité. Contrairement à ses amis, il aimait à se glisser dans les bras consolateurs de l'obscurité qui le dissimulaient aux yeux de tous. Là, il pouvait être lui-même. Il pouvait se montrer faible et pleurer s'il en avait envie. Il n'était pas obligé de toujours sourire, de jouer au type drôle, au bon copain marrant. Nul regard pour le juger. Nulle question embarrassante. La solitude était une ennemie mais il avait appris à aimer cette ennemie, à la chérir. Il attendait juste une étreinte humaine qui saurait la remplacer et lui apporter le même amour et le même réconfort. Il ne s'inquiétait pas vraiment de son absence pour l'instant, il n'avait que dix-huit ans après tout, alors il musardait dans la pénombre consolatrice, le cœur en bandoulière, en attendant cet homme qui viendrait forcément. Lydia le lui avait toujours affirmé, et Lydia avait toujours raison.

Rouler la nuit était un plaisir contrairement à ce qu'il avait laissé entendre à la jeune femme, mais il la soupçonnait de ne pas être dupe. Eelle le connaissait plus que quiconque, même plus que Scott, ce frère adorable, enfin la plupart du temps, qu'il s'était choisi. Stiles adorait le calme de la forêt environnante que seul le bruit du vent ou de petits animaux venait troubler, si l'on omettait celui du moteur de sa fidèle Roscoe. L'air ambiant sentait l'humus et l'humidité des averses d'hier. Le soleil depuis le matin tentait une percée, mais les Altocumulus étaient comme une armée regroupée par leur général, qui suivant une stratégie bien précise, avait permis aux Altostratus de prendre peu à peu le pouvoir. Sous peu, ils recouvriraient entièrement la région. Stiles espérait cela avec impatience. Il appréciait la pluie. Et les orages plus encore. On sentait déjà une électricité dans l'air qui supposait qu'il serait bientôt comblé. Evidemment, il préférerait être déjà rentré lorsque le déluge se déchaînerait. Ses essuie-glaces n'étaient plus que deux vieux bouts de caoutchoucs pendouillant, ce qui ne serait guère prudent en cas pluie diluvienne. Son père l'avait menacé pas plus tôt que ce matin de lui interdire de conduire tant qu'il ne les aurait pas changés. Il s'était promis de le faire aujourd'hui même, mais son esprit avait abandonné cette pensée, comme il en délaissait des milliers qui allaient et venaient dans son cerveau bien souvent hors de contrôle.

Il accéléra un peu pour s'assurer de respecter les ordres paternels en ne roulant pas sous des trombes d'eau. Stiles savait par expérience que le shérif n'hésiterait pas à mettre une contravention à son propre fils s'il le fallait pour veiller à sa sécurité. Ce père attentif avait bien tenté d'économiser pour offrir une nouvelle voiture plus sûre à son fils mais les frais médicaux de Claudia qu'il continuait à régler ne lui permettait pas de le faire. De plus, celle que Stiles appelait sa Roscoe avait été la voiture de feue sa mère et il n'y renoncerait pour rien au monde, fusse-t-elle un scotch géant. L'adhésif lui revenait presque plus cher que l'essence avait-il tendance à plaisanter. Mais derrière son rire, on sentait chez le jeune homme la peine qu'il ressentait face à son incapacité à la faire réparer avec sérieux. Il avait bien essayé de trouver un petit boulot, mais ses difficultés de concentration et sa maladresse décourageaient bien souvent ses employeurs. Il était connu comme le loup blanc en ville, elle n'était pas très grande, et bien souvent on lui préférait un autre jeune, moins étrange, moins agité, moins bavard, moins franc, moins tout. Lydia lui avait répété cent fois de ne rien changer, qu'il était parfait comme ça, Scott aussi, mais ils ne se rendaient pas compte de ses difficultés. Lui, il voulait changer. Devenir quelqu'un de posé et de raisonnable. Il prenait régulièrement son traitement dans ce but, mais cela ne suffisait jamais, quel que soit le sérieux qu'il y mettait.

Il aperçut enfin l'embranchement qui marquait l'entrée de la petite propriété des Martin, et s'y engouffra avec souplesse. Ses phares éclairèrent aussitôt un coupé sport magnifique. Un bolide tape à l'œil comme celui de Jackson. Etrangement, ou pas d'ailleurs, cette ressemblance mit immédiatement Stiles sur ses gardes. Il détestait ce genre de personnes m'a-tu-vu et généralement désagréables. Il se gara juste derrière la Jaguar bleu métallisé et ne put s'empêcher d'admirer le corps athlétique appuyer avec décontraction sur le côté du véhicule, les bras et jambes croisés dans une position d'attente flagrante. Les cheveux noirs coupés courts, les vêtements en cuir moulants, les épaules larges, les cuisses musclés, cet homme avait tout pour plaire. Il aurait fallu que Stiles se crève les yeux pour ne pas s'en rendre compte dans la seconde. On sentait le tombeur à cent lieues à la ronde, une odeur de luxure et de souffre accrochée à ses talons. La seule chose encore indistincte de là où il se trouvait était la couleur des yeux de monsieur perfection. Par contre, le visage renfrogné, ça Stiles le voyait bien. Il détesta d'emblée cet homme autant qu'il eut envie de lui. Avec un soupir résigné, il quitta sa propre voiture en s'emmêlant un peu les pieds mais en s'évitant tout de même une chute humiliante.

- Monsieur Stilinski, je présume ?

Le jeune homme frissonna instinctivement face à cette voix chaude et sensuelle, pourtant sertit dans un étau de glace. De toute évidence, le célèbre peintre new-yorkais, songea le jeune homme avec humour, n'appréciait guère d'avoir attendu. Si Lydia ne souhaitait pas le contrarier c'était un peu raté.

- Lui-même. Comme vous le constatez je ne suis ni rousse, ni une femme.

Les yeux bleus incisifs longèrent la silhouette de Stiles avec une attention soutenue dont le jeune homme n'avait pas l'habitude. A présent qu'il pouvait les voir de près, ils le mettaient très mal à l'aise. Il y avait un je ne sais quoi dans ces prunelles de franchement impudique. Ce n'était pas seulement votre corps qu'elles déshabillaient mais votre âme, et le jeune homme eut horreur de cela. Il n'appréciait pas l'idée que l'on puisse voir au-delà de ce qu'il souhaitait montrer au monde. Son propre visage se durcit et il récupéra les clés de la maison dans la poche de son pantalon d'un geste rageur pour les tendre au nouveau venu. Celui-ci se décolla de la luxueuse carrosserie pour les saisir, laissant ses doigts contre ceux de Stiles bien plus longtemps que nécessaire. Mal à l'aise, ce dernier se racla la gorge.

- Lydia s'excuse de ne pas être venue en personne, elle avait une urgence.

La phrase fut dite avec la rapidité d'une salve de mitraillette et à peine articulée. Il avait juste besoin de combler le silence et de contrer cette langueur qui s'infiltrait en lui comme une voleuse de haut vol.

- Oui c'est ce qu'elle m'a expliqué. Mais je ne perds pas au change.

Stiles, surpris devant un compliment inattendu, écarquilla les yeux tandis que l'homme haussait les épaules avant de sourire de manière tout à fait narquoise.

- Vous allez pouvoir m'aider à porter mes bagages, je n'aurais pu demander cela à une jeune femme.

Stiles se frappa mentalement le front du plat de sa main. Evidemment, quel crétin ! Qu'est-ce qu'il avait cru pendant une seconde ? Que ce type pouvait le trouver attirant ? Bien sûr que non ! Cette gravure de mode devait collectionner les maîtresses au point que Stiles craignait d'en trouver une planquer dans le coffre de la jaguar s'il consentait à l'ouvrir. Le pire, c'est que ce monsieur Hale avait été parfaitement conscient de ses pensées, de son espoir… Seigneur ce qu'il avait envie d'effacer de son visage ce rictus moqueur de gros fat avec un coup de poing bien senti.

- Alors, qu'est-ce que vous attendez, prenez les valises dans le coffre, je vais ouvrir.

Le ton de commandement, un rien condescendant, déplut à Stiles presque autant que les démangeaisons de sa varicelle d'il y a deux ans. Qu'est-ce qu'il s'imaginait ce prétentieux ? Avoir affaire à un domestique ? Qu'il retourne donc d'où il venait cet imbécile ! Là-bas, on lui cirerait probablement les bottes, ce qui ne serait jamais son cas. Le jeune homme sentit son sang s'échauffer d'un coup, mais cela n'avait plus rien à voir avec la plastique parfaite de cet infame connard.

- Hé ! On n'est pas dans un hôtel 5 étoiles ici et je ne suis ni bagagiste, ni majordome, si vous voulez vos valises, portez les vous-même ! Ce n'est pas New-York, vous allez devoir vous débrouiller sans serviteurs et sans groupies ! Comprendo ?

Peter se retourna lentement, sa première impression se confirma lorsqu'il aperçut les prunelles dorées bruler de colère. Indiscipline, rébellion, provocation… Tout cela trouvait un écho en lui. Il se cachait derrière ce jeune homme maladroit, à l'allure que l'on aurait presque pu penser quelconque, une lumière incandescente qui ne demandait qu'à s'épanouir. Un diamant au cœur du charbon. Même son physique était plaisant, son œil exercé d'artiste le devinait aisément derrière les vêtements informes dont le gamin se couvrait comme d'une armure. Ses lèvres tendres, à présent serré en une fine ligne blanche sous la contrariété, donnaient seulement envie qu'on les taquine pour leur rendre leur plénitude habituelle. Et Peter avait très envie de faire cela… Mais pas tout de suite. Il allait d'abord apprivoiser et dresser ce petit animal sauvage. Défit intéressant pour un loup-garou Alpha.

- Pourtant, mademoiselle Martin a dit que vous feriez tout pour m'être agréable et m'aider à m'installer.

Stiles eut envie de hurler le nom de Lydia si fort qu'elle aurait pu l'entendre même du restaurent où elle devait se trouver tranquillement en train de minauder à l'heure actuelle.

- Vous n'êtes vraiment pas aimable à la campagne, poursuivit Peter. Mais bon, puisque c'est ainsi, je vais bien trouver un hôtel digne de ce nom, même dans ce trou. Là, au moins, je peux espérer rencontrer quelqu'un de serviable.

Stiles sentit des sueurs froides lui glacer le dos. Lydia serait furieuse si Hale renonçait à louer leur chalet, et surtout ce serait financièrement très ennuyeux pour les Martin, il ne pouvait pas leur faire cela. Ses épaules s'affaissèrent en signe de défaite, il refusait de faire passer son orgueil avant le bien-être de sa meilleure amie. Il était bien conscient que l'argent rapporté par cette transaction était pour elle une nécessité. Elle ne s'en était pas caché. Néanmoins, malgré son renoncement apparent, ses yeux demeurèrent deux tourbillons d'émotions intenses qu'il ne parvint pas à contrôler. On perdait des batailles certes, mais pas pour autant la guerre.

- Très bien, déclara-t-il en grinçant des dents. Je vais vous aider. Je vous prie de m'excuser pour mon manque de courtoisie. La journée a été longue.

Il aurait aimé se rincer la bouche au désinfectant pour avoir été obligé de prononcer ces mots. Le peintre ne fut pas dupe mais s'en contenta. Pour le moment.

- Merci bien, monsieur Stilinski.

Et Peter Hale pénétra dans le chalet pendant que Stiles, sous les premières gouttes de pluies, transportait à l'intérieur le barda énorme de ce type. Mais combien de temps avait-il prévu de rester au juste ?

A suivre…


[1] Personnage de jeu vidéo.