Bonjour, Bonsoir ! Alors pas quoi commencer… Je suis une grande fan de la saga Harry Potter et dévore depuis longtemps les fanfictions de ce site. Alors après des mois de lecture et des centaines de fics plus tard, je me lance moi-même dans l'écriture.

Je suis une inconditionnelle du couple Severus Rogue/Hermione Granger et par conséquent cette histoire en sera une. C'est une histoire remarquable et une écrivaine talentueuse qui m'ont donné cette envie et m'ont motivé à écrire. Alors si elle me lit un jour, j'en serai très honorée.

Je vous laisse mon premier chapitre de cette histoire Le Cœur d'Emeraudes et de Rubis !

Bien entendu, le monde d'Harry Potter et ses personnages ne sont pas à moi (et ce n'est pas faute de l'avoir souhaité) : ils appartiennent à ma magicienne JK Rowling.

Chapitre 1 : Au cœur de la bataillle

2 mai 1998, collège de sorcellerie Poudlard. Ce serait sûrement plus tard une date fatidique de l'histoire de la magie, une date que tout prétendant aux ASPICS se devrait de connaitre. Mais aujourd'hui, aucun être ne prête attention à la date, l'heure ou même le lieu dans lequel se déroulent les combats. Des combats, en plein cœur de Poudlard. Même s'il est vrai que pour tous créatures magiques comme sorciers, élèves comme professeurs, membres de l'Ordre du Phoenix comme du Ministère de la Magie l'amas fumant de décombres de pierres antiques ne ressemble plus en rien au château élégant qui de ses murs infranchissables assurait paix et sécurité. Il n'a fallut que quelques heures de combats violents et meurtriers pour transformer ce lopin de terre accueillant et magique en une fosse de désolation et de mort.

Dans un ciel de velours noir aussi obscur que les ailes d'un corbeau flottent bravement l'astre lunaire dans toute sa splendeur, accompagnée de ses fidèles suivantes stellaires. Peut être mènent-elles bataille pour que la lumière triomphe sur les ténèbres ? Qui sait ? Cette bataille est menée depuis tellement longtemps… Et pourtant l'heure du dénouement final est peut être advenue… L'affrontement éternel des Ténèbres et des Lumières va se finir. Quelle qu'en soit l'issue, ce combat sera le dernier. Car ici bas, comme présagés par les augures stellaires, deux forces s'affrontent : le Bien contre le Mal. La Paix contre la Terreur. L'Amour contre la Haine.

Tous s'agitent en un désordre indescriptible, une foule hétéroclite de naufragés au destin scellé qui recherchent la reddition de l'ennemi. Les arbres centenaires de la Forêt interdite brûlent en brasiers infernaux, tendant leur rameaux vers le ciel dans une ultime imploration de clémence et de miséricorde. Les flammes éclairent un paysage de dévastation, tristes lampions solitaires dans la nuit noire. Les créatures réchappées du rideau de feu car pour bon nombre il a été un linceul s'échappent en trombe comme poursuivies par des démons fantasmagoriques. Mais c'est le cas, après tout.

Les hommes et femmes se précipitent et se jettent dans les affrontements telles des fauves assoiffés de sang, recherchant coûte que coûte à rester en vie. Des adolescents aux traits prématurément assagis se battent aux côtés d'adultes sorciers dont les regards sont aussi effilés et tranchants que des poignards. Quelques figures familières peuvent être reconnues dans ce carnage humain : le professeur Minerva McGonagall manie sa baguette de peuplier avec tant d'élégance et d'efficacité qu'on ne peut que penser que le combat lui va à ravir. Rubeus Hagrid, plus loin, brandie un parapluie rose contre d'immenses araignées acromentules qui s'apprêtent à mordre Justin Fin Fletchey. Sa déception et sa tristesse sont visibles sur son visage alors qu'il lance un énième aragna exime contre les descendantes de son défunt ami Aragog. Peut être plus loin, est ce le professeur Filius Flitwik qui conjure un sortilège ayant touché le jeune Dennis Crivey, mais il est impossible de le dire avec certitude car déjà, ils sont entraînés par la foule.

Mais l'ennemi est nombreux, fort et furieux. Mais qui sont-ils ? Il faut chercher les hommes et femmes démoniaques, tout habillés de noir et drapés dans les ténèbres. Mais pas seulement humains. Les loups garous, comme Fenrir Greyback, dévoilent leurs crocs interminables et leurs griffes acérées, rougis de trop de sang répandu. Face à eux, parfois se trouvent leurs anciennes victimes, transformées en créatures de la nuit : c'est le cas de Rémus Lupin qui puise dans les yeux de sa femme Tonks le courage d'affronter son cauchemar d'enfance. Les Ténèbres comptent également dans leur rangs les géants venus de lointaines contrées nordiques, qui manient divers instruments de carnage : haches, masses, faux. Les pauvres personnes proches des gigantesques créatures ne peuvent que se protéger en se cachant derrière les cloches déchues de Poudlard, celles qui plus jamais ne retentiront pour marquer les heures. Tous s'unissent pour lutter : les centaures décochent de puissantes flèches, les élèves les plus habiles enfourchent leur balai…

Mais le plus marquant, c'est indéniablement les nombreux sorts qui s'échangent de tous côtés, fendant la nuit noire de puissants et d'éblouissants jets de couleur, souvent verts, souvent mortels. Les alliés, les amis, les familles tombent peu à peu et l'herbe tendre devient le tombeau de beaucoup…

Les Ombres gagnent du terrain, font plus de dégâts, font plus de morts. Et dans l'esprit de tous, la mort devient un événement inévitable. Ils vont tous mourir ici, alors qu'ils défendaient un monde de paix. Le Seigneur des Ténèbres va gagner, Celui dont on ne doit pas prononcer va étendre son joug sur le monde entier. Mais contre toute attente, c'est le Seigneur funeste lui-même qui, en donnant l'ordre de la cessation des combat en un long sifflement inquiétant, redonne l'espoir à tous les serviteurs de la Lumière que le destin n'est pas encore joué.

J'espère qu'après ce début assez chaotique (c'est la bataille de Poudlard tout de même) mon style vous aura plu. J'espère avoir vos commentaires, bons ou mauvais tant qu'ils sont constructifs : je suis toute nouvelle dans l'écriture de fanfictions bien que l'écriture en général soit une de mes passions.

En espérant avoir attisé votre curiosité,

A.S