Hello everybody :)

Ca faisait un petit moment que je n'avais pas posté, voilà donc un petit cadeau de Noël avant l'heure !

Bonne lecture sur ce dernier chapitre de Crescendo ^^

Rien ne m'appartient. Tout est à JK Rowling;


Chapitre dix-huit

OoOoOo

« Mesdames et Messieurs, votre attention s'il vous plaît. L'Eurostar va bientôt entrer en gare Paris-Nord. Merci de ne rien oublier dans le train. »

Harry attrapa ses affaires en-dessous de son siège et se coula dans le couloir, bousculant quelques voyageurs au passage. Trop pressé de sortir du train, il ne prêta pas attention aux exclamations indignées qui fusèrent derrière lui. Il sauta sur le quai bondé de travailleurs qui se frayaient un chemin dans la foule, scrutant leurs montre dans la crainte d'arriver en retard. Des touristes, reconnaissables à leur plan de ville et à leurs appareils photos, s'amassaient dans les boutiques de la gare.

Harry aussi aurait bien voulu profiter de cette escapade pour visiter Paris, goûter des croissants et des pains au chocolat, chiner de librairie en librairie dans le quartier Latin, déambuler sur les Champs-Élysées, se perdre dans les multiples ruelles de Montparnasse, mais il n'avait pas les temps. Il avait peur que Tom s'éclipse, en même temps que la lueur d'espoir qui brillait en lui. Il savait que c'était un paradoxe. Son ressenti entier était un kaléidoscope de paradoxes. Il se sentait en colère, triste, perdu, en proie au doute et au questionnement, avec malgré tout l'espérance que tout cela serait bientôt terminé.

Il repéra les logos clignotants des taxis et fonça dans leur direction. Là, il attendit quelques minutes dans la file d'attente et grimpa dans une voiture qui se libérait.

« Hôtel Bristol s'il vous plaît » demanda-t-il dans un français approximatif.

« Ça marche » répondit le chauffeur en faisant démarrer sa voiture. Il s'engagea dans des ruelles un peu douteuses, bordées de sex-shop, de magasins couverts de crasses, et de bars miteux, puis déboucha dans une avenue à l'allure nettement plus avantageuse. Harry leva les yeux, observant des barres d'immeubles qui disparaissaient à l'horizon, accrochant son regard sur la pointe de la tour Eiffel. Toute en finesse et en majesté, cette grande dame perçait le ciel, attirant l'œil, le sourire et les envies.

« Vous êtes déjà venu à Paris ? » s'enquit le chauffeur, levant les yeux vers son rétroviseur.

« Non, c'est ma première fois. »

« Vous venez pour visiter ?»

« J'aurais bien aimé » avoua Harry dans un soupir. Au fur et à mesure que le taxi progressait dans la cité, la boule d'angoisse nichée dans son ventre grossissait, lui donnant des haut-le-cœur. Il ne savait même pas comment il allait faire pour rentrer dans cet hôtel prestigieux, il n'avait pas les moyens de se payer une chambre. Il y allait au culot et à l'audace, comptant sur sa bonne étoile pour lui dire quoi faire. Mais, une fois sur place, est-ce que ce serait suffisant ? Le personnel de l'hôtel pouvait très bien le mettre dehors ou appeler la police s'il jugeait son activité suspecte. Et alors là, s'en était fini de ses retrouvailles avec Tom.

« On est bientôt arrivé » annonça le chauffeur comme la voiture s'engageait sur l'avenue des Champs-Élysées. Contournant l'Arc de triomphe, elle fut momentanément bloquée dans un bouchon. Enfin, au bout de quinze minutes, la circulation se désengorgea, et le taxi put continuer sa route. Il tourna à droite, passant devant le Palais de l'Élysée, bifurqua à gauche et s'immobilisa devant un grand hôtel à la façade élégante et raffinée. Des balcons délicatement sculptées ornaient les murs d'un blanc de nacre.

« 48 euros s'il vous plaît » demanda le chauffeur en se tournant vers Harry.

Celui-ci, qui était passé dans un bureau de change avant son départ, sortit un billet de cinquante. Le chauffeur lui rendit sa monnaie, et s'éclipsa, laissant Harry, seul, sur le trottoir.

D'un pas résolu, il marcha vers l'entrée où un portier vêtu d'un uniforme bleu-marine, lui ouvrit la porte, le saluant avec politesse.

Harry pénétra à l'intérieur, étonné que le portier n'ait fait aucun commentaire sur sa tenue. Il avait eu juste le temps de mettre un jean et une chemise propre. Des vêtements bas de gamme par rapport à la clientèle de luxe du Bristol. Ceci dit, le portier n'était pas payé pour juger les gens qui dormaient ici.

Foulant le tapis rouge qu'on avait minutieusement aligné le long d'un parquet rutilant, Harry s'arrêta devant la loge de l'hôtel. Une femme impeccablement habillée, les cheveux relevés en un chignon stricte, l'accueillit d'un sourire poli.

« Bienvenue à l'hôtel Bristol, Monsieur. De quelle nationalité êtes-vous ? »

« Je suis Anglais »

« Alors nous vous souhaitons la bienvenue à Paris » fit la femme dans un anglais impeccable. « Avez-vous réservé une chambre ? »

« Non, non...en fait, je... » commença Harry en déglutissant. La nervosité le faisait bafouiller. Il se força à se reprendre. Ce n'était pas le moment de perdre ses moyens. La femme le regardait à présent d'un œil interrogateur. « Je voudrais parler à Tom Jedusor. Je sais qu'il est ici. C'est très important » précisa-t-il.

Il se maudit intérieurement pour se ridiculiser de cette façon. Il aurait peut-être dû opter pour une autre méthode. Attendre que Tom sorte et le suivre. Mais il ne savait même pas s'il était ici.

La réaction de la femme lui prouva néanmoins le contraire. Elle le toisait en fronçant les sourcils, désapprobatrice.

« Est-ce que Monsieur Jedusor vous attend ? »

« Non, mais il me connaît. Mon nom est Harry Potter. Pouvez-vous le prévenir ? C'est vraiment urgent. »

Elle sembla hésiter, regardant de temps en temps en direction d'un employé de la sécurité. Celui-ci s'était approché et surveillait Harry attentivement. Prêt à entrer en action au moindre mouvement suspect. « S'il vous plaît » pria Harry. « Je suis un ami de Tom. On joue du piano ensemble »

« Très bien » céda la femme d'un ton sec, décrochant son téléphone. « Mais si Monsieur Jedusor refuse, vous partez. »

Harry opina de la tête, attendant avec impatience que la femme compose le numéro de la chambre de Tom. Quelques minutes passèrent, puis Tom sembla répondre à l'autre bout de l'appareil puisque la femme demanda :

« Monsieur Jedusor ? Excusez-moi de vous déranger. Il y a ici un certain Harry Potter qui désire vous voir...Oui... » Elle se mit à détailler Harry. »C'est un jeune homme brun aux yeux verts, portant des lunettes rondes...Très bien monsieur...Oui, je vais lui transmettre le message...Au revoir, monsieur. »

Elle raccrocha et leva vers Harry des yeux un peu plus aimables. « Monsieur Jedusor vous attend. Il se trouve au troisième étage, suite royale. »

« Merci beaucoup » fit Harry en la saluant et en prenant la direction de l'ascenseur. Un groom lui demanda l'étage où il allait et l'ascenseur grimpa vers le troisième étage.

Maintenant que Harry avait plus ou moins atteint son objectif, il sentit sa nervosité disparaître au profit d'une détermination froide. Tom lui devait des réponses. Et si jamais il refusait ou se moquait de lui, il les lui arracherait de gré ou de force. Harry était prêt à en découdre avec lui. Tant pis s'il ameutait tout l'hôtel.

Le tintement d'une cloche lui indiqua qu'il était arrivé à destination. Le groom lui souhaita un bon séjour et les portes se refermèrent sur lui.

Harry s'enfonça dans le couloir, lisant les inscriptions sur les portes et s'arrêtant devant celle qui portait la mention « Suite royale »

C'est l'heure de régler nos comptes, Tom, se dit-il en s'apprêtant à toquer contre le battant.

Une voix familière résonna tout à coup de l'autre côté, stoppant son geste.

« Tu peux rentrer. C'est ouvert. »

Brièvement surpris, Harry se composa un visage neutre et entra. Une chambre au décor riche et somptueux se dévoila devant lui alors qu'il refermait la porte. Tout avait été préparé, arrangé, aménagé, au millimètre près, par le personnel de l'hôtel. Il y aurait davantage prêté attention s'il n'y avait pas eu cette silhouette qui l'attendait, adossée au mur et le visage impénétrable.

Les deux hommes se dévisagèrent en silence. Puis Tom prit la parole d'une voix aussi douce que le velours qui ornait les rideaux.

« Bonjour, Harry. Je ne m'attendais pas à te voir ici. »

« Et moi je ne m'attendais pas à ce que tu fuis Londres avec une telle lâcheté ! »

La voix de Harry suintait d'amertume. Toute la bile qu'il avait accumulée depuis l'agression de Ron se déversait sur sa langue. Il ne pouvait plus se contenir désormais.

Tom arqua un sourcil étonné. « Fuir ? Et pourquoi aurais-je fui ? »

« Ne fais pas l'innocent ! » s'emporta Harry, gagné par la colère. « Tu n'as pas supporté que je puisse passer un après-midi avec Ron, au lieu d'être avec moi ! Tu ne supporte pas que je sois avec quelqu'un d'autre ! Tu es possessif, autoritaire et tordu ! Tu es un malade, Tom. C'est pour cette raison que tu as agressé Ron cette nuit et qu'ensuite tu as rejoint Paris. Comme de rien n'était. Parce que rien ne t'atteint ! Je ne comprends pas comment j'ai pu te laisser m'embobiner comme ça. J'ai sans doute voulu y croire jusqu'au bout, t'accorder une seconde chance, malgré le doute. Mais là, j'en aie assez. J'arrête de jouer, tu m'entends ?»

Harry reprit sa respiration. Il avait lâché tout ça d'une traite. Sa rancœur s'était déchaînée sur Tom avec la vitesse et la puissance d'une tornade. Il fixa le pianiste avec une pointe d'appréhension, s'attendant à ce qu'il devienne fou furieux. Mais celui-ci resta très calme, parfaitement maître de la situation. Un rictus moqueur se formait petit à petit sur les traits de son visage.

Cela énerva Harry qui vit rouge. Il serra les poings.

« Tu te moques de moi ? Cela t'amuse de me voir ainsi ? Si tu cherches la bagarre, je suis prêt ! »

Tom secoua la tête, une lueur amusée brillant dans ses yeux.« Bien que cette hypothèse me plaise au plus haut point, je te prierais de regarder d'abord ceci. »

Il marcha vers une sacoche noire posée sur une chaise, l'ouvrit et en sortit deux billets qu'il tendit à Harry.

« Qu'est-ce que c'est ? » demanda-t-il, perplexe. Il prit les billets, se demandant quel mauvais tour lui jouait encore le pianiste.

« Juge par toi-même. »

C'était des billets de train. Des billets d'avion plus précisément. Londres-Paris.

« A quelle heure à eu lieu l'agression de ton ami ? »

« Entre minuit et deux heures du matin environ. »

« Et quelles horaires indiquent les billets ? »

Harry lut l'horaire en question et en eut le souffle coupé. « Deux heures quinze- trois heures trente-cinq » articula-t-il en blêmissant.

« Au moment où ton ami se faisait attaquer, j'étais à l'aéroport. Désires-tu des témoins, Harry ? J'en aie à la pelle. »

La colère de Harry retomba d'un coup et il contempla Tom avec ahurissement. Ce n'était pas lui...Ce n'était pas lui qui avait attaqué Ron. Ce n'était pas lui qui lui avait joué un mauvais tour, mais son imagination.

Quel imbécile !

« Mais pourquoi...pourquoi es-tu venu à Paris ? Tu ne m'as même pas prévenu... »

« J'avais un concert privé à l'Élysée » répondit calmement Tom. « C'était très bien payé. Même un pianiste comme moi a besoin de revenus de temps en temps. Je ne te rien dit hier car tu étais bien trop occupé avec ton ami Ron. »

Il avait lâché ça d'un ton froid et Harry se sentit rétrécir sur lui-même. Il se mordilla les lèvres, se reprochant encore de s'être emporté si violemment. Il était trop impulsif.

« Je t'ai quand même laissé un message sur ton portable avant que je m'en aille. Ne l'as-tu pas regardé ? »

« Non » avoua Harry. « Je ne le regarde pas toujours, j'étais crevé hier soir. Et je l'ai...cassé il y a quelques heures de ça. »

Il lui avait donné un coup de pied dedans quand il avait craqué. Il fronça les sourcils. Qui avait attaqué Ron dans ce cas ? Était-ce un fou comme la police l'avait pensé ?

La sonnerie du portable de Hermione retentit tout à coup dans sa poche, le sortant de ses pensées. Conscient que ce devait être important, il prit l'appel, tout en regardant Tom d'un œil gêné.

« Oui, Hermione ? » dit-il au téléphone. « Quelles sont les nouvelles ? »

« Ron s'est réveillé ! » s'exclama la voix joyeuse de son amie. Harry se sentit aussitôt le cœur plus léger.

« Il va bien ? Est-ce qu'il a parlé ? »

« Pas encore. Il s'est à nouveau endormi. Il est très fatigué, tu sais. Mais il va bien... » Il y eut une brève pause avant que Hermione ne reprenne la parole. « Harry, son agresseur s'est rendu à la police ce matin. »

« C'est vrai ?! Qui était-ce alors ? » demanda Harry avec impatience.

« C'était Drago Malfoy. »

« QUOI ! Mais quel connard ! Comment est-ce qu'il a pu- »

« Attends Harry, laisse-moi finir » l'interrompit son amie. « Drago a plaidé la légitime défense... »

« Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ! C'est vraiment n'importe quoi ! » s'indigna Harry alors que ses doigts étaient crispés sur le téléphone.

« Selon lui, il aurait croisé Ron alors qu'il revenait d'une soirée chez des amis. Ron l'aurait apostrophé violemment et se serait jeté sur lui. Ils se seraient d'abord battus, puis dans la bagarre, Drago l'aurait repoussé dans le but de se défendre et Ron se serait alors cogné la tête sur le rebord du trottoir."

« Il ment ! » s'exclama Harry. Il n'en croyait pas une miette. Drago était un fourbe et un sournois. Peut-être qu'il se comportait un peu mieux avec Hermione, mais il avait toujours détesté son meilleur ami.

« Ils ont trouvé un témoin qui confirme les faits. Un junkie aurait assisté à la scène. Il confirme que « c'est le roux qui a attaqué le blond » ».

« C'est un mensonge ! Le père de Malfoy a sûrement dû le payer pour dire ça ! On sait tous que cette famille est pourrie jusqu'à la moelle et qu'ils inventeraient n'importe quoi pour se sortir du pétrin. »

« Je ne crois pas Harry." répondit calmement Hermione." Je pense que c'était un accident, juste un accident. Drago a poussé Ron, et en le voyant inconscient il a pris peur et s'est enfui. Je ne prends pas sa défense. J'essaye simplement de rester objective...Et le plus important c'est que Ron aille bien, non ? »

« Oui » admit Harry avec amertume. S'il rencontrait Drago, il ne donnerait pas cher de sa peau.

« Je pense que je vais oublier cette histoire de mariage » poursuivit Hermione au téléphone. «Je me suis fait trop de tracas là dessus. Je me rends compte à présent qu'il y a des choses plus graves et qu'il faut prendre la vie comme elle vient. Mais au fait, Harry, où est-ce que tu es ? »

« Je..euh... » Harry regarda Tom qui commençait à s'impatienter. « C'est une longue histoire. Je n'ai pas le temps pour t'expliquer, mais un jour, je te raconterais. A bientôt, Hermione. »

« A bientôt, Harry. On se recontacte. »

Harry éteignit le portable, poussant un énorme soupir. Il s'était trompé du tout au tout. Mais il n'était pas entièrement responsable dans cette histoire.

N'osant pas trop regarder Tom, il leva malgré tout la tête, rencontrant son regard insondable. « Je suis désolé » souffla-t-il. « Je me suis un peu emporté »

Le pianiste avança vers lui, jusqu'à ce qu'ils soient face à face.« Tu mériterais que je t'attache au lit et que je te punisse. »

Le commentaire plein de sous-entendu fit grogner Harry.

« Ce n'est pas de ma faute. »

Tom leva un sourcil.

« Ah non ? »

« Bien sûr que non ! » rétorqua Harry avec un sans-gène qui l'étonna. « Tu attires les intrigues comme un aimant. A croire que tu es maudit ou que tu portes la poisse. D'ailleurs, je ne sais toujours pas ce qui est arrivé à Grindelwald ou à Amy Benson. Tu pourrais m'éclairer à ce sujet ?»

« Ainsi, tu es aussi au courant de ça ? Je suppose que cela m'apprendra à sortir avec un journaliste fouineur, têtu et casse-pied » persifla Tom. « Concernant l'accident de Grindelwald, je n'y suis pour rien. Il est vrai qu'à trois ou quatre reprises j'aurais aimé l'écorcher, l'étrangler ou l'écarteler. Mais quelqu'un s'est apparemment chargé de le faire à ma place. De façon plus classique, certes, je le reconnais. »

« Et Amy ? »

« Elle par contre, c'était bien moi » déclara Tom avec calme.

« Tu l'as poussée ? » lâcha Harry d'un ton choqué.

« Je vivais dans un foyer, Harry. Je n'étais pas un ange. Aucun des pensionnaires ne l'était de toute façon. Contrairement à ce que croyait le personnel de l'établissement. On ne se faisait pas de cadeau. Amy était une peste. Elle aimait me pousser à bout. Un jour, j'ai décidé d'y mettre un terme. C'est aussi simple que cela. Quand on s'amuse à me provoquer, tôt ou tard on en paye le prix fort. Comptes-tu me dénoncer pour cela ? »

Harry le fixa de longues secondes. Puis il soupira en passant une main fatiguée dans ses cheveux.

"Non, je ne dirais rien..."

D'une part parce que Tom était jeune à l'époque, il y avait prescription, d'autre part parce qu'il ignorait ce qui s'était réellement tramé entre les deux enfants. Judy lui avait fait part de sa version. Tom lui en avait donné une autre. Il n'y avait pas de témoin. Pas de preuves. Rien. L'existence dans un foyer était difficile, nourrie par la colère et l'abandon. Harry se rendit compte qu'il ne pouvait pas juger cet acte, aussi terrible soit-il, parce qu'il n'avait pas connu la vie de Tom.

Et puis, surtout, il comptait bien mener la mission de Judy à son terme.

A savoir, « réparer » Tom.

Harry ancra des yeux pleins d'incertitude dans ceux du pianiste.« Et maintenant, on fait quoi ? »

« Je ne suis pas un enfant de chœur. Tu te doutes bien qu'avec moi, tu vas en baver. » Tom avait levé la main vers lui, écartant quelques mèches de ses cheveux.

« C'est réciproque. » rétorqua Harry avec un sourire.

« Notre relation sera loin d'être rose. Ne t'attends pas à des papillons et des fleurs au bout du chemin. Elle sera plutôt sinueuse, tumultueuse et jonchée d'épines. »

« Je pense que je survivrais. » fit Harry en se penchant et en l'embrassant.

Après tout, il n'y a que les contes de fée qui se terminent par « Ils vécurent heureux jusqu'à la fin de leurs jours. »

Pas vrai ?

FIN


Et voilà, c'est la fin de "Crescendo" ^^ Je sais que vous restez sur votre faim, mais il y aura une suite. Une suite qui devrait s'appeler: "Pianissimo" où Grindelwald jouera un rôle clé et où pleins de personnages anciens ou nouveaux auront aussi un rôle à jouer. Je ne sais pas encore quand je pourrais l'écrire.

Il y a également un autre Tom/Harry qui me trotte dans la tête. Celles qui ont regardé mon profil savent de quoi je parle, il s'agit d'Inferno", une fic qui se déroulera dans le milieu psychiatrique. J'ai mis le résumé sur mon profil, histoire de vous donner un avant-goût.

Merci à toutes celles qui m'ont suivi et encouragé.

Bisous et sans doute à bientôt !