Hey ! Bien le bonjour à toutes et à tous. Vous avez pensé quoi de la saison 4 ? Perso' je crois que c'est ma préférée (mon dieu l'épisode 3...) J'aime Steven Moffat et Mark Gatiss. En parlant d'eux, comme ce sont les détenteurs des droits de la série, je m'engage à retirer mon histoire s'ils m'en font la demande (mais je doute que ça arrive ^^). Mais bref, parlons de la fiction. Il s'agit du "pilote" d'une fiction que j'avais en tête. Le système est simple : Si elle vous plaît, faites-le moi savoir et j'écrirai la suite. Sinon, je tablerai sur un autre projet ! Sur ce, je vous retrouve en bas.
Irène Adler. La Femme. La Dominatrice. Celle qui aurait pu mettre la Grande Bretagne à genoux s'il n'avait pas existé. Si elle ne l'avait pas aimé. Mais le fait est que son cœur, tout comme son téléphone, était SHERlocké. Alors elle lui envoyait des textos. Il ne répondait que rarement, mais La Femme savait que c'était une autre faille. Car après tout, il répondait parfois, le cœur du détective prenant le dessus sur sa raison. Depuis leur rencontre, La Femme savait que ce n'était qu'une question de temps avant que Sherlock ne cède à ses avances. Et ce moment était enfin venu.
Encore une fois, Irène avait envoyé son texto fétiche :
"Dînons ensemble."
Ce à quoi le détective avait répondu.
"Je n'ai pas faim.
- Moi non plus. C'est d'accord ?
- C'est d'accord."
En lisant le message du détective, le visage d'Irène s'était éclairé en un sourire triomphant.
Deux heures plus tard, elle marchait dans les rues londoniennes en tenue de soirée et maquillage discret.
Sherlock attendait, raide, devant un restaurant, ses boucles brunes se mouvant au rythme du vent. Il entendit le son bien connu de talons aiguilles contre le béton, il aurait pu le reconnaître entre mille. Apparût devant lui la femme qu'il rêvait malgré lui de revoir depuis quatre ans. Quatre longues années de textos, sans qu'ils ne se voient.
- Bonsoir, Monsieur Holmes.
- Bonsoir, Mademoiselle Adler.
- Vous avez changé.
- Vous n'imaginez pas à quel point.
Le détective esquissa un sourire, puis tira la porte devant laquelle ils se tenaient. Irène entra, d'un pas cadencé qui se rapprochait plus d'une chorégraphie que d'une simple marche. Sherlock l'observa, puis la suivit. Ils arrivèrent devant un comptoir, derrière lequel se tenait un employé qui les accueillit.
- Bonsoir, vous avez réservé ?
- Oui. Sherlock Holmes.
Pour une fois, Sherlock n'avait pas détaillé l'individu qui se tenait devant lui, pour la simple et bonne raison qu'il n'avait d'yeux que pour elle. Irène l'avait bien remarqué, elle s'en amusait même beaucoup. Elle jouait à éviter le regard du détective, pourtant extrêmement persistant. Le monde autours d'eux semblait ne pas exister. Il n'y avait que la Femme et le détective...du moins jusqu'à ce que l'employé du restaurant les rappelle tous deux au monde réel.
- Monsieur ?
Sherlock avait toujours le regard rivé sur sa compagne.
- Hum... Monsieur...
Irène dû faire un geste discret du menton pour suggérer à son observateur de prêter attention au jeune homme qui lui parlait.
- Monsieur, permettez-moi de vous montrer votre table.
Sherlock emboîta machinalement le pas au jeune homme, tandis qu'Irène empruntait une démarche recherchée et distinguée. Le jeune homme les laissa pour retourner à son poste, et Sherlock, en parfait gentleman, tira la chaise de son rendez-vous pour enfin prendre place. Après une bonne minute de face à face silencieux entre l'homme embarrassé et la femme amusée, cette dernière daigna enfin parler.
- Pourquoi avoir accepté mon invitation, Monsieur Holmes ? Ce n'est pas dans vos habitudes.
- Je tenais à vous parler.
Irène sembla perturbée.
- Me...parler ? De quoi donc ?
- Nous avons tout notre temps pour cela.
Tous deux passèrent la soirée sans le moindre mot, Holmes la dévisageant, Adler lui souriant. Tous deux sortis du restaurant, ils s'étaient mis à marcher tranquillement dans les rues londoniennes, comme deux vieux amis. Mais cette question taraudait toujours Irène.
- Alors ?
Sherlock n'eut pas à demander de quoi elle parlait. Il l'invita à s'assoir sur un banc, et lui fit un résumer détaillé de la saison 4.
- Vous voyez, Mademoiselle Adler, ces épisodes ont changé ma vie.
La personnes susnommée était restée sans voix.
Il y eut un moment de silence avant qu'elle ne se résolve à réagir.
- Je...ne vous imaginais pas comme cela, Monsieur Holmes. dit-elle d'un ton détaché.
Sherlock esquissa un sourire.
- Au contraire, vous êtes sûrement la seule qui m'ai jamais imaginé comme cela.
Il la regarda intensément, et Irène eut l'air perdu. Il ne l'avait jamais regardé comme cela. Elle avait l'habitude d'un regard froid, distant, mais pas de ce regard bleu profond...
A ce moment, elle eut envie de se jeter sur lui dans un baiser passionné, avant de passer la nuit dans son lit, sans aucune intention de dormir. Mais elle savait qu'elle ne pouvait pas y avoir droit. Il ne s'agissait pas de n'importe qui. Il s'agissait de Sherlock, le sociopathe de haut niveau. Pourtant...au vu de son récit, il avait changé du tout au tout. Alors, peut-être que...
- Je suis désolé, Mademoiselle Adler.
Elle lui lança un regard interloqué.
Sherlock soupira avant de continuer.
- Je vous ai donné de faux espoirs. Je vous ai dit avoir changé, et c'est la vérité. Mais même si je ne rejette plus les sentiments comme je l'ai fait avant... Je ne suis toujours pas à l'aise avec ce domaine.
Le détective sentit une douce chaleur se répandre sur sa main. Il vit des doigts fins enlacer les siens.
- Je sais, et je n'attendais pas cela de vous, Monsieur Holmes.
Ces paroles rassurèrent au plus haut point le londonien, qui serra la main de sin rendez-vous dans la sienne.
- Maintenant que nous avons passé le moment larmoyant, que faisons-nous Monsieur Holmes ?
- Commencez par me tutoyer, Mademoiselle Adler.
- Alors, toi aussi...Sherlock.
A ce mot, une incroyable sensation de chaleur se répandit dans le cœur de la dominatrice.
Après un court silence, le détective lui répondit.
- Bien.
Après un regard appuyé de sa compagne, il continua.
- Irène.
Il avait prononcé ce mot dans un souffle, comme s'il délivrait les codes nucléaires, ou l'ordre de détruire la planète.
- Au fait, je ne crois pas t'avoir jamais remercié, Sherlock.
- À propos de quoi ?
- Du fait que tu m'ai sauvé la vie.
- C'est mon quotidien, ce pourquoi je gagne ma vie... Sauver des vies.
- Merci quand même.
Le détective sourit. Ce "merci" était bien plus précieux que tous les cadeaux qu'on avait pu lui faire en échange de ses services.
- Comment as-tu fais pour venir à Londres ?
- J'ai des contacts.
- Tu as usé de tes contacts...pour un dîner ?
- Avec toi.
Sortie de la bouche d'Irène, cette raison était la meilleure du monde, la seule réellement valable.
- On va rester sur ce banc toute la soirée ? reprit-elle.
Le téléphone de Sherlock se mit à sonner.
- Apparemment pas.
Il décrocha.
- Lestrade ? Peut-être.
Irène avait deviné qu'il s'agissait d'une enquête, mais elle se demandait pourquoi Sherlock n'avait pas directement accepté.
- Ne te déranges pas pour moi. Je ne suis pas venu à Londres qu'en vue de ce dîner, j'ai des affaires à régler ici.
- Ah... Bien.
Ils se levèrent du banc.
- Bonne nuit, Sherlock Holmes.
La femme s'éloigna d'un pas sûr.
Sherlock la suivit des yeux, et murmura : "Bonne nuit, Mademoiselle Adler..." Puis, après un temps. "…Irène."
Il appela un taxi et se rendit sur la scène de crime.
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