Bonjour tout le monde, voici la suite et fin de cette fiction. Désolé pour le retard mais ma bêta est à fond dans les révisions donc je n'ai pas insisté pour la presser.
Que dire si ce n'est un grand merci à vous tous pour avoir suivi mon histoire et pour tout vos coms. Je vous souhaite une bonne lecture j'espère que vous aimerez.
Chapitre 4
POV DRAGO
Dès le lundi je peux déjà annoncer que la semaine va être longue, très longue. Avec les nuits qu'on passe, il est hors de question de se voir en semaine, je dois donc attendre le week-end pour pouvoir passer une nuit avec lui, dans l'hypothèse où il me le demanderait. Il possède toutes les cartes en main, c'est à lui de jouer maintenant et de montrer ce qu'il désire vraiment. Je crois qu'on a tous les deux senti qu'il s'était passé quelque chose la dernière fois, la frontière entre le jeu et la réalité est parfois trop mince et j'ai du mal à faire la part des choses. Décidément à croire que de toute façon quand il s'agit de lui rien ne peut être simple, alors je me dis que peut être, en comprenant ce que nous ne nommons pas, il risque d'avoir peur et de me fuir. Néanmoins, dès que je croise son regard le lundi matin, je suis déjà au moins sûr qu'il reviendra me voir, même si ce n'est que pour le sexe. Il a cette capacité étrange en me regardant à me donner l'impression qu'il me dévore sur place, c'est comme s'il m'aspirait et que je ne pouvais rien faire d'autre que de céder à cette attraction.
C'est étrange, quand je pense que j'ai passé des années à le haïr et que là j'en suis réduis à compter les heures qui me séparent du moment où je pourrais le prendre, à ce moment où il ne sera plus qu'à moi, même si ce n'est que pour une nuit. Ça devient une obsession, comme cette façon dont je l'ai marqué outrageusement, je n'avais pas besoin d'en faire autant, et surtout de prendre autant de plaisir à le voir les afficher avec fierté. Je n'avais jamais fait ça avant, du moins pas avec autant d'intensité et en même temps, à chaque fois que je le marque, il se tord de plaisir sous moi alors comment résister ? Je passe mes nuits à rêver de son corps suppliant sous moi, à le voir se soumettre à tous mes désirs et à les accepter avec joie. J'ai du mal à ne pas lui sauter dessus dans les couloirs bien que la dernière fois je n'ai pas vraiment réussi à me maîtriser mais bon ce n'était qu'un petit dérapage.
En cours, je peux voir les autres regarder les marques qui parsèment son cou, mais il l'air de n'en n'avoir rien à faire et je dirais même que les seuls moments où il semble vivant c'est quand il est en face de moi, avec moi, quand il s'offre à moi. Durant la journée, je l'allume volontairement, je veux qu'il sente que je suis pressé de le revoir et que je n'attends que ça, alors je le frôle en passant à ses côtés, le bouscule en faisant exprès de le toucher plus longtemps que nécessaire et quand je sais qu'il n'y a personne dans les environs, je l'attire à l'écart et le plaque ventre contre le mur pour me frotter à lui et lui montrer à quel point j'ai envie de lui Les jours passent et se ressemblent, notre petit quotidien s'installe et même si on donne très bien le change devant les autres, tous les deux nous savons qu'il se passe autre chose. Ce n'est que le jeudi, à la fin du dernier cours, que je sens dans ma poche une carte. Impatient, je m'éloigne rapidement pour en découvrir son message.
« Tu me donnes ma chance alors laisses-moi te montrer à quel point je te connais également. À travers nos divers jeux, j'ai découvert des sensations que je ne connaissais pas, mais j'ai surtout appris ce que tu aimais. Alors c'est très simple je ne serais pas ta secrétaire, pas plus que ta soubrette ou tout autre chose du genre, je serais plus que ça, ou tout ça réuni à la fois à toi de voir...et pour une nuit ou plus si tu en as envie, laisses-moi être ta chienne, ton esclave et assouvir ainsi tous tes plaisirs, tout ce que tu peux désirer, sans avoir aucune crainte pour me le demander. Il va de soi que je te serais entièrement soumis et que je ne pourrais rien faire d'autre qu'obéir à tes ordres quels qu'il soit. Le mot magique reste le même que d'habitude bien que je sais que je n'aurai aucune envie de l'utiliser. Je te propose de te retrouver dans ta chambre vendredi à 22h. Je te donne une liste moi aussi juste pour que tu puisses bien faire travailler ton imagination jusqu'à demain soir. À demain… »
Je retourne la carte et découvre la liste des objets que je dois apporter.
Un collier en cuir relié à une chaîne.
Un œuf vibrant.
Un fouet
Chapelet Thaïlandais
Je te laisse le choix de la tenue, t'es sexy en toutes circonstances.
Je regarde la liste et souris en relisant les derniers mots. Je me procure rapidement ce qu'il faut et peste en pensant que je dois encore attendre une journée entière avant que je puisse l'avoir. Le soir même, n'arrivant pas à dormir et à me le sortir de la tête, je me donne du plaisir en pensant à lui, à son corps et en l'imaginant avec les divers objets de sa liste. Le lendemain matin, dès que je le croise au petit déjeuner, je ne le quitte plus des yeux de la journée, j'ai attendu trop longtemps et je suis à deux doigts de le faire mien sur la table de la grande salle. La journée passe à une lenteur insoutenable et quand enfin le soir arrive, je me précipite dans ma chambre pour me préparer. Je tourne en rond jusqu'aux dernières minutes et quand enfin, j'entends qu'il frappe à la porte, je lui ouvre rapidement et me précipite sur lui pour capturer ces lèvres et les faire miennes. Rapidement je m'enflamme, je le sens trembler dans mes bras, s'agripper à moi et chacun de ses gémissements me donne encore plus envie de le faire mien. Puis je me sépare, je ne dois pas oublier le reste, aller trop vite, il faut juste que je retrouve mon souffle l'espace d'une seconde. Il est vraiment beau quand il est seul avec moi, loin de son rôle de héros et de sauveur du monde magique, quand il n'est qu'à moi, offert, plein d'attentes et de doutes. À chaque fois que nos regards se croisent, c'est comme si nous étions reliés, comme si un lien existait entre nous, puis les règles se mettent en place comme à chaque fois.
- Tu as su être patient Harry, tu as attendu presque une semaine entière pour savoir qu'elle était la nouvelle condition à nos petits jeux. Est-ce que tu y as souvent pensé ? T'es-tu demandé ce que c'était ?
- Oui, j'y ai pensé, tous les jours.
- Tous les jours dis-tu ?
- Tous les jours.
- Très bien, alors c'est très simple, je ne veux plus me réveiller le matin avec un morceau de papier ou il est écrit « on se revoit en cours » dessus.
- Quoi ? Tu veux plus que je laisse de mot c'est ça ?
- En effet, je veux plus que tu en laisses parce que j'aimerais que tu restes ici et que tu dormes ici. De toute façon généralement tu ressors pas de ta chambre avant la fin de la journée donc personne ne verra la différence. Quand on passe la nuit ensemble, je veux que tu dormes ici, avec moi.
- C'est d'accord.
- Parfait. Je t'avoue que j'ai été assez surprit par la carte que tu m'as laissé, agréablement surpris et ces deux derniers jours ont été vraiment très long alors j'espère que tu es prêt ?
- Je le suis Maître.
- Si tu savais comme j'aime quand tu me parles comme ça.
Je le vois prendre une attitude plus aguicheuse, son regard se fait plus langoureux et il s'approche de moi pour me souffler au creux de l'oreille.
- C'est normal que je sache ce genre de chose sur vous mon Maître, mon but est uniquement de vous donner un maximum de plaisir. Je vais aller me changer, je ne voudrais pas vous faire attendre trop longtemps.
Sa langue passe juste sur le lobe de mon oreille et il s'apprête à partir au moment où je le retiens pour l'embrasser sauvagement avant de le laisser m'échapper pour quelques minutes. Il connaît les lieux et se dirige de lui-même vers ma salle de bain en ondulant les hanches d'une manière suggestive. Je profite de ce laps de temps pour modifier la pièce d'un coup de baguette magique ainsi que pour changer mes vêtements. J'ai opté pour un jean sombre assez moulant et pour une chemise blanche que je ne prends pas la peine de fermer. Je rassemble les divers objets demandés et les pose sur une petite table qui se trouve à côté d'un large fauteuil. Je m'installe en l'attendant et rapidement, je le vois entrer dans la pièce. Il ne porte rien d'autre que mon tee-shirt de capitaine de l'équipe de Quidditch et je dois avouer et que le voir dans cette tenue me plaît vraiment. Il s'approche de moi et à mi-parcours se place à quatre pattes sur le sol avant de continuer à progresser, le dos cambré, tout en me fixant dans les yeux. Je lui ouvre le passage, écarte les cuisses pour le laisser s'installer et lorsqu'il se glisse entre mes jambes, je me penche pour venir happer ses lèvres. En me redressant, je prends le collier posé sur la table et lui passe autour du cou avant de saisir la chaîne entre mes doigts et d'un coup sec de le forcer à se rapprocher de mon entrejambe. Je saisis l'œuf à mes côtés et le regarde en souriant avant de lui dire.
- Soulèves un peu ton tee-shirt que je vois ce que tu portes en dessous.
Il s'exécute et je constate qu'en effet il a apprit ce qui me plaisait au fur et à mesure de nos précédentes unions, il a opté pour une petite culotte type collégienne qui moule à la perfection ces fesses bombées, le tout aux couleurs de ma maison.
- Bien joué Harry, lui dis-je en souriant un peu plus, prends l'œuf, humidifie-le et place-le toi-même. Ensuite tu vas t'occuper de moi pendant que je vais jouer un peu avec la télécommande.
- Avec plaisir Maître.
Il s'approche de ma main qui lui tend l'œuf et vient le lécher entre mes doigts. Sa salive coule sur moi et à chaque fois, il vient la laper pour m'en nettoyer. Une fois que l'objet semble assez lubrifié, il le saisit, relève son tee-shirt qu'il maintient avec son menton et place sa main dans sa culotte afin d'insérer l'œuf en lui. Je scrute chacun de ses mouvements, de ses gestes, décrypte chaque expression quand l'objet est enfin en place. J'aime le voir ainsi, quand le plaisir monte en lui, quand il se lit sur son visage et je ne résiste pas à l'envie d'activer en position la plus faible, ce petit objet. Aussitôt, son regard s'illumine, ses yeux me crient son envie d'en avoir plus, mais il se ressaisit rapidement et détache mon jean avant de le faire glisser et de s'occuper du membre douloureux qui n'attend que lui depuis des jours. Il laisse ses lèvres vagabonder à travers le dernier vêtement qu'il me reste, me torture presque en me faisant languir de ce contact que je désire à tout prix et quand je trouve que la pression devient trop forte, j'augmente les vibrations de l'œuf. Je vois ses mains se crisper contre le fauteuil, alors qu'il tend un peu plus son fessier mais il ne dit rien, gémit à peine et fait descendre mon sous-vêtement pour libérer enfin ma virilité. Dès que sa langue se pose sur mon gland, je retrouve avec plaisir ces sensations qu'il est le seul à me faire connaître. Il est doux, contraste complètement avec l'envie qui le tenaille mais quand j'augmente un peu plus la puissance de l'objet, il s'active avec plus d'ardeur et je me laisse aller entre ses lèvres expertes. Je le guide avec la chaîne qui nous relie, n'hésite pas à l'utiliser quand je veux qu'il me prenne plus profondément en bouche et plus je suis directif, plus je le sens trembler contre moi.
Dans cette position, je peux voir les marques que je lui ai laissées de chaque côté de la nuque, ces traces de morsures qui s'estompent avec le temps même si une partie est toujours cachée par mon tee-shirt. J'ai une furieuse envie de recommencer, de laisser à nouveau ma trace sur lui, un peu comme un besoin primitif de marquer au fer rouge ce qui m'appartient. Je réalise alors à quel point je deviens possessif avec lui, à quel point je veux que tous sachent qu'il n'est libre pour personne d'autre que pour moi et mon plaisir. J'ai du mal à me reconnaître dans ce comportement, un peu comme cette histoire de dormir dans ma chambre. Ça m'est venu comme une évidence, après la frustration de ces petits mots laissé à mes côtés, après ce sentiment de vide en me réveillant et en constatant qu'il n'est plus là, je devais m'assurer que ça ne se reproduirait pas, que je ne ressentirais plus ça et que demain matin, il serait avec moi, dans mon lit, nu, contre moi. Cette perspective fait monter un peu plus le désir en moi et j'active la dernière vitesse de l'œuf, cette fois, il ne peut retenir un gémissement dont je me délecte avec délice. Je saisis alors le fouet posé à mes côtés, et laisse les lanières claquer légèrement sur la peau de son dos. Le but n'est pas de le faire souffrir, loin de là, je veux juste qu'il sache qu'il a perdu le contrôle en gémissant et qu'il doit être puni pour ça. Je répète mon geste encore et encore et j'avoue que j'aime la façon dont il se tortille sous l'effet de cette douce torture. Puis c'est moi qui ai du mal à tenir, sa langue s'enroule autour de ma verge, en redessine chaque centimètre et m'aspire si goulûment que je suis à deux doigts de jouir entre ses lèvres, mais je ne veux pas que ça s'arrête, pas encore, pas maintenant et je tire sur sa chaîne pour le stopper dans ses mouvements et le rapprocher de mon visage pour l'embrasser rapidement avant de lui dire.
- Retires l'œuf maintenant, et viens sur moi.
Je le regarde s'exécuter, retirer cet objet en serrant les dents pour ne pas trop se laisser aller, puis se redresser et venir se placer à califourchon sur mes cuisses partiellement dénudées. Mes mains se posent sur ses hanches pour le rapprocher un peu plus de moi et malgré les vêtements qu'il porte encore, nos sexes frottent l'un contre l'autre, et s'il fait tout pour se maîtriser, moi je n'en fais rien. Je tire rapidement sur la chaîne pour l'obliger à se rapprocher de mon cou et lui fait comprendre que je veux sentir sa langue sur ma peau. Alors que je lui laisse la possibilité de me marquer à son tour, je passe ma main dans sa culotte et caresse cet orifice enfin libre. Ses lèvres chaudes et douces passent et repassent sur ma peau alors que ses mains s'accrochent à mon torse et que d'un habile mouvement je fais rentrer mon sexe dans son sous-vêtement. Je le sens gémir contre moi sous l'effet de ce toucher et je lui tape gentiment les fesses pour le rappeler à l'ordre avant de me glisser en lui tout en douceur. J'y vais lentement, très lentement, je compte le torturer encore de longues minutes, il rejette sa tête en arrière et c'est à mon tour de m'emparer de son cou avant de le mordre suffisamment pour lui laisser une belle marque qui ne partira que dans quelques jours. Aussitôt je le sens fondre dans mes bras, se cambrer sous l'effet du plaisir, m'appeler en murmurant jusqu'à en perdre la raison. Je n'arrive pas à retenir mes mots et lui dis :
.
- T'es tellement beau comme ça Harry.
Et l'espace d'une seconde, il s'arrête, se fige en me regardant et finalement reprend son rôle.
- Merci Maître, vous aussi vous êtes très beau, vraiment très beau.
Je sais que malgré cette phrase il a comprit que ça ne faisait pas partie du jeu et pour lui confirmer, je lui répète et lui tenant le visage pour qu'il ne fuit pas mon regard.
- Tu es vraiment très beau quand tu t'abandonnes à moi Harry.
Ses joues deviennent légèrement rouges, je le sens un peu mal à l'aise mais finalement il me répond à son tour :
- Vous...toi aussi Drago tu es très beau quand tu es avec moi.
Alors je l'attire à moi pour l'embrasser avant d'accentuer mes mouvements et de lui souffler « cries ton plaisir pour moi. Je veux t'entendre comme je ne t'ai encore jamais entendu » Le jeu a reprit et aussitôt, il ne se retient plus et gémit, crie, m'appelle sans vergogne jusqu'à s'en casser la voix alors que je le pilonne avec de plus en plus de force et qu'à chaque fois je heurte sa prostate de plein fouet. Il n'est plus que suppliques entre mes mains et pour son plus grand soulagement, je le prends en main pour lui appliquer les mêmes mouvements que ceux de nos hanches. Je le sens trembler de plus en plus fort, avoir de plus en plus de peine à se retenir et finalement, il se repend entre mes doigts, je le sens se contracter autour de moi, et à mon tour, je me déverse en lui en criant son prénom. Il s'affale sur moi alors que je le prends dans mes bras et durant de longues minutes, nous laissons nos respirations se calmer petit à petit.
Je finis par m'extirper de son corps et le laisse se relever. Je peux voir ma semence couler le long de ses cuisses et cette simple vision éveille en moi de nouveaux désirs. Je lui demande alors de se retourner et de retirer son sous-vêtement et de se pencher alors que je prends le chapelet en main et que j'écarte ses fesses pour le placer en lui. Le son qu'il produit me fait frissonner et me donne aussitôt envie de plus, de fondre en lui mais je fais durer le plaisir, lentement, je retire les perles une à une puis les replace avec plus de rapidité et quand le chapelet est à nouveau entièrement en lui, je le fais se retourner et le tire par la chaîne pour le guider jusqu'à mon lit. Je sais que chaque pas fait bouger le chapelet et que les boules doivent frotter délicieusement en lui, je peux lire sur son visage tout le plaisir qu'il ressent avec ce simple objet et je suis presque jaloux de voir que ce n'est pas moi qui lui procure ces sensations mais je sais aussi que ce n'est qu'une question de temps avant qu'il n'ondule de nouveau sous moi, avant que je ne fonde en lui et que je le vois lutter contre ce que son corps réclame jusqu'à ce que je lui en donne l'autorisation. Et c'est exactement ce qui se passe, je le positionne à quatre pattes et observe son fessier ainsi offert, mon sperme qui s'est écoulé le long de ses cuisses et son dos qui se cambre en se préparant déjà à ce qui va suivre. Je prends le temps d'embrasser ses fesses, de les mordiller par endroit mais je ne l'autorise pas pour autant à se déhancher et dès qu'il remue un peu trop, je retire d'un coup sec le chapelet de perles. Je sens qu'il a de plus en plus de mal à se contrôler surtout quand je laisse ma langue s'aventurer autour de la tige du chapelet. Au moment où il gémit, je retire l'objet en entier et d'une poussée le pénètre sans attendre. Je repends la chaîne que j'ai délaissée quelques minutes et tire légèrement dessus en commençant à onduler. J'alterne entre des poussées lentes et profondes et d'autres beaucoup plus puissantes et je me délecte de le sentir trembler un peu plus contre moi à chaque fois que je touche cette zone si sensible en lui. Je sais qu'il aimerait gémir, crier même son plaisir alors je l'y autorise et lui permet de se laisser aller et rapidement, ses cris retentissent dans la chambre, se mêlent au miens jusqu'à ce que nous finissions par jouir tous les deux, l'un après l'autre. Il s'affale sur le lit et je le suis à mon tour. Après quelques minutes à essayer de calmer le rythme de mon cœur et les tremblements de mon corps, je détache le collier qu'il porte encore et le lance au sol avant de le prendre délicatement dans mes bras et d'embrasser en douceur les marques qui ornent sa nuque. Il frissonne sous ce contact inattendu, mais se laisse faire et se colle un peu plus à moi. Nous restons ainsi, longtemps, jusqu'à ce qu'il se retourne, qu'il plonge son regard dans le mien et qu'il me demande.
- T'es vraiment sûr que tu veux que je reste dormir ici ?
- Je l'embrasse du bout des lèvres avant de lui répondre.
- Je te l'ai dit, c'est ma nouvelle condition, et puis t'en as pas marre de te sauver sur la pointe des pieds en me laissant un petit mot ?
- Ouais mais...
- Mais quoi ? Déjà je te rappelle que si ce qui te dérange c'est le fait qu'on te voit sortir d'ici, tu as ta cape c'est comme ça que tu viens et que tu repars en générale.
- Ça me gêne pas qu'on sache que je sors d'ici, je pensais plus à toi.
- C'est moi qui te le demande, j'en ai donc rien à foutre qu'on sache que tu sors de ma chambre. Je suis même à deux doigts de te séquestrer pour le week-end en entier. Bien sûr après tu ne pourras plus retourner en cours avant au moins trois jours mais bon c'est pas si grave que ça.
Il rigole doucement et j'aime particulièrement ce son, cet éclat de rire qui n'est que pour moi et son sourire qui me chamboule plus que je n'aurai voulu l'admettre. Je passe ma main dans ses cheveux et remets quelques mèches en place avant de prendre mon temps pour l'embrasser, sans précipitation, sans que mes hormones ne me poussent à en vouloir plus tout de suite. Je laisse ma langue caresser la sienne, mes lèvres couvrir les siennes et j'essaye par ce baiser de lui faire comprendre ce qu'il nous est si difficile de définir à haute voix. Lorsque nous nous séparons, je peux voir dans ses yeux qu'il en est de même pour lui, qu'il a compris et qu'il ressent la même chose et il finit par se lover contre mon torse avant de s'endormir paisiblement.
Nous ne nous réveillons qu'en fin de matinée, et déjà la gêne s'installe. Je vois clairement qu'il ne sait pas trop comment réagir vis-à-vis de cette situation et j'avoue que je suis aussi légèrement perdu, pourtant, j'essaye de détendre l'atmosphère, et profite des quelques minutes avant qu'il ne se lève pour le couvrir de baisers et pour le caresser. Finalement, il va dans la salle de bain et se rhabille rapidement avant de me dire qu'il repart dans sa chambre. Avant de le laisser faire, je l'embrasse et le laisse s'éclipser.
Je passe alors la majeure partie de mon samedi dans ma chambre, à penser à toute cette histoire, à lui, à moi, à nous deux et à ce que ça pourrait donner. Je ne ressors que le soir et le croise au dîner. Aussitôt, je suis attiré par les marques qu'il laisse clairement visibles, j'aime sa manière de les afficher, bien entendu, ça n'échappe pas à certains, et Dean se permet de se rapprocher de lui pour lui parler. Je peux voir son sourire enjôleur, sa façon qu'il a de regarder Harry en faisant mine de rien mais moi je ne suis pas dupe et je sais qu'il ne lui faudrait pas grand-chose pour lui sauter dessus. Cette fois, c'est plus fort que moi, mon sang ne fait qu'un tour et incapable de me retenir, je me lève et traverse la grande salle à la vue de tous. Harry me remarque, semble surprit, mais ne dit rien et quand j'arrive à sa hauteur, je me place à sa hauteur, l'attire par-dessus la table et l'embrasse à pleine bouche à la vue de tous. En l'espace d'une seconde le silence règne dans la pièce et lorsque nous nous séparons, je me retourne vers Dean et lui dit :
- Harry est à moi alors tu arrêtes de lui tourner autour ou je te jure qu'on retrouvera pas ton corps. J'espère que j'ai été très clair sur le sujet.
Il ne répond pas, de toute façon je ne lui en laisse pas le temps et j'attrape la main d'Harry pour l'attirer à ma suite dans le couloir. Je vois dans son regard qu'il est partagé mais là encore, il ne se dérobe pas, ne me fuit pas et au contraire se rapproche de moi pour passer ses bras autour de mon cou et pour venir m'embrasser langoureusement. Puis lorsqu'il se recule, le sourire aux lèvres, il me dit.
- Tu serais pas légèrement impulsif et possessif comme mec ?
- Oui, bon Ok, j'avoue que j'ai peut-être été légèrement impulsif mais bon au moins maintenant ce qui est sûr c'est que personne t'approchera.
- Et inversement.
- Et inversement, tu es à moi et à personne d'autre, alors je veux plus voir personne te tourner autour.
- T'en fais pas, personne d'autre ne m'intéresse.
D'un commun accord et sans véritablement le nommer, on vient juste de décider qu'on est ensemble, qu'on forme une sorte de couple et qu'on a largement le temps de voir plus tard pour les détails. Et comme pour sceller cet état de fait, je lui propose de passer la nuit avec moi, dans ma chambre et il accepte pour mon plus grand plaisir. Je passe alors ma nuit à lui donner un maximum de plaisir et à en recevoir autant de sa part.
FIN POV DRAGO
Dès le lundi matin, tout Poudlard est au courant pour nous deux et si certains s'amusent de cette situation, il y aura toujours les autres. Je pense que tout ce qu'on a pu vivre jusqu'à maintenant a forgé notre caractère et c'est probablement pour ça qu'on se fout largement de l'avis des autres. On passe la majorité de notre temps ensemble et tous mes week-end lui sont consacrés. Si à la face du monde, je reste fidèle à moi-même, lorsque la porte de sa chambre se ferme, je ne suis plus qu'un objet de plaisir, un être prêt à tout pour satisfaire son partenaire et qui en échange en reçoit plus que je n'aurais pu l'espérer. Je ne suis pas encore sûr de ce qui se passera en dehors de ces murs, mais ce que je sais c'est que j'aime ce que ressens avec lui. J'aime cette façon qu'il a de me rendre plus vivant que je ne l'ai été depuis des mois et des mois et que je n'ai pas envie que ça s'arrête pas aujourd'hui, ni peut-être demain, mais pour ça on a le temps, tout le temps et pour le moment j'attends juste le week-end avec de plus en plus d'impatience et à chaque fois je passe ma semaine à me demander quelle douces tortures il aura prévu pour moi.
FIN