Auteur : alana chantelune ([email protected])

Spoilers : Tout ce que vous avez lu sur Harry Potter, soit les quatre premiers tomes et les deux petits suppléments.

Résumé général : Imaginez-vous regardant dans une boule de cristal. Vous apercevez la couverture d'un livre : « Harry Potter et l'ordre du phénix ». Le livre s'ouvre, et les pages se tournent d'elles-mêmes... Parfois elles restent immobiles assez longtemps pour que vous lisiez plusieurs paragraphes, d'autre fois seulement quelques lignes… En fait, voici de faux extraits du futur tome cinq.


Disclaimer : Harry n'est pas à moi ! Ni Ron, ni Hermione, ni Dumbledore, ni Sirius, ni Rogue, ni… Bon, je ne vais pas faire la liste, d'ailleurs personne ne me croirai si j'affirmais le contraire. Et je ne gagne rien avec, qu'on se le dise !

Nouveaux extraits : Disputes et régime de chien

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Avec les Kneazles, puis les Crups, d'adorables versions magiques des chats et des chiens, cela changeait agréablement des monstres habituels du professeur de Soins au Créatures Magiques. Mais les élèves déchantèrent quelques semaines après la rentrée quand Hagrid leur présenta, enthousiaste, des griffons.

"Mais il ne se souviens pas de ce qui s'est passé avec les hippogriffes ? "marmonna Ron.

"Mais je te répète que c'est un préfet, c'est tout !" s'époumona Hermione.

"C'est ça, personne ne va te croire, vous étiez collés l'un à l'autre !"

"La vérité c'est que tu es jaloux, c'est comme avec Viktor !"

"Pas du tout ! Je ne suis pas jaloux !" hurla Ron en devenant un peu plus rouge.

"Alors pourquoi tu en fais tout une histoire et que tu brailles comme un abruti ? " cria t-elle, furieuse, avant de monter dans son dortoir sous les yeux amusés de l'assistance.

"Parce que je trouve ça indigne de ta part, moi qui croyais que l'amitié voulait dire quelque chose pour toi !" continua Ron pour qu'elle l'entende.

Il y eut un silence. Ron sembla se rendre compte qu'une bonne vingtaine d'élèves avaient les yeux fixés sur lui.

"Quoi, vous voulez ma photo ?" s'exclama t-il, le regard mauvais.

"Ron, tu sais, je crois que tu a un peu forcé là-dessus… " commença Harry

"Ha, non, Harry, tu ne va pas t'y mettre, toi aussi ?"

"Ben, elle n'avait quand même pas tord, vous disputer pour ça…"

"Alors là, je suis choqué, Harry, moi qui pensais que notre amitié valait plus que cela, mais prendre son partie, non mais tu débloque, ce type est à Serdaigle et il a deux ans de plus qu'elle !"

"Ron" essaya encore Harry "là, ça ne va plus du tout…"

"Ho ! Très bien, j'ai compris, on ne peut rien te dire !" renifla Ron avec mépris, et il monta dans le dortoir sans plus jeter un regard à personne.

Harry prit une grande inspiration. C'était Poudlard qui se moquait de la magie ! (Variante sorcière de "c'est l'hôpital qui se moque de la charité")

"Il sont complètement amoureux." dit Lavande avec un sourire amusé.

Elle et Parvati étaient à une table, leur jeu de tarot étalé devant elles.

"Ho, non, vous n'allez pas me dire que vous avez interrogé les cartes !"

Elles pouffèrent avec un groupe de filles de sixième année assises avec elles.

"Mon pauvre Harry !" fit Lavande "Pas besoin de cartes pour ça !"

"Ca crève les yeux ! " ajouta Parvati avec commisération.

Harry leur jeta un œil. Toute les filles le regardait avec un même air amusé et moqueur, genre "Vous les garçons, vous ne comprenez rien !"

"Mais si tu veux on peut te prédire quand ils se mettront ensemble" dit Parvati

"Ou si ça durera."

"Combien d'enfants ils auront."

"Stop, stop, j'y crois pas à ces salades !" s'exclama Harry.

Aussitôt, Lavande et Parvati abandonnèrent leur sourire, vexées. Lavande se leva et lui passa devant le nez.

"Ben, tu devrais !"

Seamus la suivit et lança à Harry, avec un regard persuasif :

"Elle a raison sur ce point!"

Harry n'en revenait pas. Depuis quand la Divination intéressait Seamus ?

"Tout ce que j'ai prédis sur leur relation s'est révélé rigoureusement exact." déclara Parvati qui s'était levée elle aussi, en désignant du menton Lavande et Seamus qui se disaient bonsoir.

Elle eut une petite moue méprisante et se dirigea vers les escaliers à son tour.

Harry resta muet, et les filles de sixième année pouffèrent dans leur coin.

Sirius devint vite ma mascotte des Gryffondors, et même les autres élèves l'aimaient bien, surtout les plus jeunes. On le caressait, lui donnait du "gentil chien-chien", du "il est beau le Sniffle !" ou du "donnes la papatte !". Il se supportait avec philosophie, entre rire et apitoiement, mais les trois amis ne le plaignait pas trop. Et Harry était très heureux de l'avoir à ses côtés. Sa présence le rassurait, même s'il se sentait un peu coupable de faire dormir son parrain dans la salle commune.

Au début il avait dormi au pied du lit de Harry, mais Ron avait fait remarqué que non seulement il ronflait, mais il couinait et jappait dans son sommeil. Il avait avoué être encore sujet aux cauchemars et avait donc élu domicile près du feu de la salle commune. Bien vite, certains élèves avaient imaginé un panier pour Sniffle, et celui-ci dormait désormais sur un moelleux édredon et non plus sur le tapis.

Surtout, il se faisait affreusement gâter. Patacitrouilles, Fizbizz, Chocogrenouilles, il avait vite montré ses préférences. Il se voyait offrir de beaux morceaux de viande sous les tables aux repas, mais réussissait à éviter tous les pièges, dragées de Bertie Crochue ou tartes ensorcelées des jumeaux Weasley : il avait vraiment un flair exceptionnel pour ça. Tous les élèves l'adorait et lui offraient des douceurs. Et pas seulement par les élèves. Même certains professeurs comme Chourave, Flitwick et bien sûr Hagrid lui offrait des gâteaux ou des bonbons.

Le seul problème était les os pleins de viande qu'Hagrid amenait régulièrement. Harry, Ron et Hermione avaient toutes les peines du monde à s'en débarrasser sans éveiller les soupons de leur ami. Le plus souvent, ils les refilaient à Crockdur, qui était véritablement en adoration devant Sirius, mais celui-ci ne semblait pas très enthousiasmé pour jouer avec le gros chien du garde-chasse.

Ron disait en riant que bientôt Sirius aurait tellement repris du poids qu'il devrait faire un régime amaigrissant. On n'en était pas encore là, mais il avait bien meilleure mine, tant sous forme humaine que canine.

Même le professeur McGonagall ne cacha pas longtemps son affection pour lui. Seul Rogue ne supportait pas l'intérêt de chacun pour le chien noir et refusait toujours de le laisser entrer dans sa classe.

"Ca vaut mieux," confia Hermione aux deux garçons "j'aurai peur qu'il se jette sur Rogue au moindre prétexte, quand il est si odieux avec nous, par exemple."

"Peur ?" s'exclama Ron. "Mais ce serait le plus beau jour de ma vie !"