Hello voici le dernier chapitre de cette histoire super courte (qui n'est en fait qu'un OS coupé en trois pour faire genre j'écris des trucs...ahah) J'espère que ça vous a un peu fait passer le temps.

Serpenta: Merci beaucoup. J'espère que tu l'a trouvera intéressante. Bonne lecture ^^

Nerilkka: Oh ouah...je suis vraiment flattée dis donc. Et bien merci beaucoup huhu. Effectivement le meilleur pour la fin toujours XD. Un peu plus de poufsouffle, même pas. Je suis désolée, mais j'espère que la suite te plaira tout de même.

Phoenix Opendule: Je crois que tout le monde veux Draco XD. Voici la suite, bonne lecture.

Noona Poulpe: Ahah le voilà, le voilà. Merci beaucoup.

JBE: non mais ce n'est pas grave vue que tu en laisses une ici, merci beaucoup. Bonne lecture ^^

angemewmew: Arf oui j'en suis navrée mais regarde c'est finis !

Angie45310: Merci beaucoup et voici la suite.

Brigitte26 : Merci beaucoup, j'espère que la suite te plaira.

Yume resonnance: Oui il est chou hihi. Merci beaucoup.

SERPENTARD CŒUR DE PIERRE

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Harry se réveilla furieux, empli d'une colère qu'il n'avait plus ressentie depuis longtemps : le genre de colère qui pourrait le faire tourner comme un tigre en cage. Il se leva et se dirigea d'un pas ferme vers la salle de bains. Ses cheveux avaient repris leur aspect nid d'oiseau normal. Harry ne se formalisa pas une seule seconde de ces changements étranges. Il se doucha et s'habilla normalement. Il répara ses lunettes rondes, rangea les carrées et reposa les anciennes sur son nez.

Il était en colère mais ce qu'il y avait de bien avec ce sort, c'est que le lui lucide avait plus ou moins établi un plan d'attaque et avait en partie raison. Harry n'avait pas l'intention de réviser quoi que ce soit aujourd'hui.

Il allait se venger. Pour le lui d'hier qui avait dû avouer à demi-mot quelque chose qu'il gardait au fond d'eux depuis longtemps et pour le comportement révoltant de Malfoy, il allait se venger. On ne se moquait pas d'Harry Potter en le traitant de pute sans en payer le prix ! C'était parfait que ça soit lui le dernier, parce qu'il savait parfaitement ce qu'il devait faire.

- Harry ?

- Salut Ron !

- Oh, tes cheveux sont redevenus comme avant.

Harry afficha un air surpris.

- Qu'est ce que tu racontes ? Mes cheveux ont toujours été comme ça… Ron, tu dors encore ?

Ron ouvrit la bouche, surpris. Il détailla son meilleur ami et remarqua les lunettes rondes, les vêtements normaux.

- Tu es redevenu normal… Le sort est rompu !

- Ron, ce que tu dis n'a absolument aucun sens pour moi. De quel sort tu parles !? C'est quoi ces histoires ?

- Attends ?! Tu ne te rappelles de rien ? De ces trois derniers jours, de tout ce que tu as fait ?

Harry le regarda avec un air suspicieux sur le visage et Ron déglutit difficilement.

- Vieux, tu vas devoir t'asseoir.

Ron traîna Harry dans la salle commune et alla chercher Hermione. Harry écouta patiemment ses deux amis lui raconter ce qu'il avait fait et joua le jeu de la surprise jusqu'au bout.

- Donc… Si j'ai bien compris. J'ai rompu avec Ginny, j'ai dit ce que je pensais de Rogue, j'ai avoué que je voulais être batteur - il mit sa tête dans ses mains en grognant - j'ai couché avec Parkinson…Pourquoi personne ne m'a enfermé ?!

- Harry, dit Hermione, il n'y a que ton « toi » du premier jour qui a fait n'importe quoi. Après ça, tu as été facile à vivre.

- Vous voulez dire que vous préfériez les autres moi ?

- Ben celui d'hier était adorable, dit Ron.

- Et celui d'avant-hier vraiment chouette, tu devrais être comme lui plus souvent.

- Personne n'aime le vrai moi ?

- Mais si ! On t'adore tel que tu es !

- Ne change plus rien, surtout.

- Techniquement, Ron, c'est toi qui m'as changé apparemment. Et donc… Rien d'autre à signaler qui ne puisse me porter préjudice ? J'ai compris que je devais éviter Ginny pour ne pas souffrir mais, sinon, il n'y a rien d'autre ?

- Et bien… Tu as accepté d'être ami avec Malfoy.

Harry écarquilla les yeux puis explosa de rire.

- Maintenant je sais que vous racontez n'importe quoi !

- Non, Harry, ce n'est pas une blague. Tu as dit que tu aurais aimé lui pardonner depuis longtemps et vous avez beaucoup discuté. Il a passé une journée entière avec toi et hier, il t'a protégé de Ginny sur le terrain de Quidditch. Je ne sais pas ce qui s'est passé mais il t'a à la bonne…

- On se réveille, les amis… On parle de Malfoy…

Harry joua l'incertitude et remercia Hermione de tomber dans le panneau. Il s'en voulait un peu de se comporter comme ça mais tant qu'il n'aurait pas eu satisfaction, il ne pouvait pas se permettre un écart de conduite.

- Harry, ton « toi » rationnel a sous-entendu que tout ce que tu disais était vrai.

- Et mec… Tu nous as avoué être gay.

- Qui l'a entendu !? s'exclama Harry.

- Hum, dit Ron gêné. Hermione, Pansy, Fred, George et… Malfoy.

- Donc tout le monde le sait…, Harry gémit piteusement.

- Alors c'est vrai ? Tu es vraiment gay ?!

Harry fit mine de comprendre qu'il aurait pu mentir.

- Mec, ça me dérange pas tu sais. Je suis cool avec ça !

Harry fit un mince sourire.

- Je crois que je vais éviter de sortir de la tour aujourd'hui.

- Ne dis pas de bêtise, tu es redevenu toi-même ! On a frôlé la catastrophe, en plus.

- Pourquoi ?

- Parce que ton toi rationnel craignait ton toi Serpentard. Mais il semblerait qu'on l'ait évité.

- Hermione, j'ai l'impression que mon moi rationnel te plaisait beaucoup.

Hermione piqua un fard.

- C'était vraiment chouette de discuter avec lui.

- Mais lui c'est moi !

- Toi en plus concentré et plus soigneux.

- Dis tout de suite que je suis sauvage.

- Tu l'étais, sauvage, le premier jour.

- J'ai compris… Ron, à l'avenir, évite de me lancer des sorts qui sortent de la boite à farces de Fred et George.

- Compris. Bon, si on allait manger maintenant ?

Personne ne protesta.

Draco Malfoy surveillait la porte de la grande salle, le cœur battant. Il avait passé une nuit affreuse. Une nuit remplie d'Harry qui lui lançait une ribambelle d'Endoloris. En pleurant. Vraiment terrible. C'était déprimé et avec les idées noires qu'il s'était rendu dans la grande salle et son humeur tuait l'ambiance.

Puis il apparut. Riant avec Ron et Hermione. Avec ses typiques cheveux noirs en bataille, ses lunettes rondes. Sa chemise blanche et son pantalon noir pas repassés et sa cravate nouée à l'envers. Le fameux Harry Potter, le classique Harry Potter. Draco souffla, soulagé. Au moins, il pouvait faire face à celui-là. Peut-être que le Potter intelligent s'était un peu trompé.

Draco n'avait à présent qu'une hâte : lui parler. Cependant, il dut attendre un petit moment. Harry avait pris Ginny à part, puis Seamus. Ensuite, il avait longuement discuté avec Severus Rogue qui avait pleuré contre son épaule. Enfin, Harry sembla le voir et se dirigea vers lui.

Le cœur de Draco fit un bond. Harry ne lui en voulait peut-être plus.

- Malfoy ? On peut discuter ?

Ce n'était plus « Draco » mais « Malfoy ». Le Serpentard déchanta.

- Oui Potter, on peut discuter.

Draco suivit Harry pendant que ce dernier l'emmenait dans une salle de classe.

- Pour hier…

- Il parait…

Ils avaient parlé en même temps. Harry haussa un sourcil mais Draco secoua doucement la tête.

- Je t'écoute, Potter.

Harry s'adossa à une table.

- Il parait qu'on s'est pardonné. Selon Hermione, on a même réussi à tenir une journée sans se jeter de sort ou d'insulte.

Tout l'intérieur de Draco se consuma.

- Tu… Ne te souviens de rien ?!

- Malheureusement ou heureusement, c'est au choix, c'est le trou noir complet. Je sais juste qu'on a passé une journée complète à la bibliothèque, que tu m'as sauvé des griffes de Ginny et que…

Harry fit un effort incroyable pour donner l'impression qu'il rougissait. Il baissa les yeux et passa sa main dans ses cheveux.

- Tu sais que je suis gay…

Draco se figea. Harry ne se souvenait vraiment de rien. Alors c'était le moment pour lui de reprendre l'affaire plus proprement. De recommencer comme il convenait.

- Donc tu ne te souviens pas de ce dont nous avons parlé avant-hier.

Harry secoua la tête.

- Est-ce que j'ai dit des choses bizarre ?

- Bizarres comme quoi ?

Harry émit un petit rire.

- Si tu ne me le craches pas au visage, je ne vais pas faire l'erreur d'en dire plus.

Draco reconnut le Harry rationnel dans cette phrase. Le blond croisa les bras.

- Tu veux parler de la possibilité que je sois ton genre ?

Le visage choqué d'Harry plut à Draco. Il leva la main et observa ses ongles d'un air nonchalant.

- Je n'ai pas dit ça, fit Harry durement.

- Non…

Draco se leva et s'approcha d'Harry. Il posa ses mains sur le bureau de part et d'autre du corps du brun.

-Tu as dit, si je dois reprendre tes termes, que tu me trouvais « baisable ».

Harry secoua la tête mais il était rouge de honte.

- Malfoy…

- Tu m'as appelé Draco et je t'appelais Harry. Tu ne te souviens pas de ça ?

- Tu te moques de moi ! Tu t'es rapproché de moi pour te foutre de ma gueule.

Draco hésita quelques secondes puis se redressa et approcha son visage de celui d'Harry.

- Je ne me moque pas de toi…

Il prouva ses dires en l'embrassant délicatement.

- Malfoy…

- Draco, dit-il en embrassant ses lèvres de nouveau, appelle-moi Draco.

- Draco, répéta Harry.

Puis de nouveau, leurs lèvres se scellèrent. Harry se força à ne pas apprécier comme il devait ce baiser. Il était furieux, toujours en colère. Et il tenait sa revanche. Il appuya le baiser avec force et Draco gémit contre lui. Il rompit le baiser et attaqua le cou de Draco avec ses dents et sa langue tout en répétant le prénom du blond. Une des mains de Draco vint se perdre dans ses cheveux. Et ils s'embrassèrent encore. Draco avait la tête qui tournait. Il y avait plus de passion dans ce baiser, plus de ferveur et d'adresse. Comme si Harry l'attendait depuis longtemps, et peut-être que c'était ça.

Harry rompit le baiser et observa Draco avec crainte.

- C'était bon ? demanda-t-il gêné.

Draco lui fit un doux sourire.

- Oui.

Harry redéposa ses lèvres sur les siennes. En doux baiser, tendre et affectueux. Il descendit sur son menton, contre son cou, sur ses clavicules. Puis posa un genou à terre.

- Harry ?!

Le brun frotta sa tête contre l'entrejambe de Draco et le blond gémit.

- S'il te plaît, Draco…

Le blond passa une main dans les cheveux d'Harry et ses yeux se posèrent dans ce regard vert, légèrement humide. Il ne pouvait pas dire non. Il ne pouvait dire non à rien de ce que lui ferait Harry.

Le brun n'attendit pas plus longtemps de réponse. Il déboutonna le pantalon de Draco et dès que le boxer de ce dernier se dévoila sous ses yeux, il lécha le tissu. Harry s'enivra immédiatement de son odeur et de son goût. Une fois sa langue posée, il n'avait plus qu'une envie : lécher sans s'arrêter.

Il passa ses doigts à travers le tissu et sentit le tremblement parcourir le corps de Draco dès que son sexe fut hors de sa protection de coton. Harry se sentait durcir. Il prit délicatement la queue de Draco entre ses doigts et approcha sa bouche contre son gland rouge de désir. Du bout de langue, il lapa les premières perles et le gémissement que poussa Draco fit s'écrouler toutes ses barrières.

Il avala son sexe. Avidement. Il ne prit pas le temps de lécher sur la longueur ou promener sa langue et ses lèvres. Non. Il le suça immédiatement.

La main du blond se perdait dans ses cheveux, appuyait sur sa tête. Harry faisait de rapides vas et viens et, de sa main libre, le branlait en même temps. Il ne fallait pas qu'il s'attarde, parce que s'il commençait à prendre son temps, il finirait par aller plus loin, beaucoup plus loin. Et il n'avait aucune envie de faire ce cadeau à Draco.

Il aspira goulûment la queue du Serpentard et le garçon dut se tenir contre la table.

- Ohh…Harry….

Harry accéléra le mouvement de sa bouche et de sa main. Il s'appliqua correctement à faire monter la sève et à délester Draco de sa semence. Il se força à prendre le membre en entier dans sa bouche, résistant à l'envie de se branler lui-même.

Enfin, dans un cri rauque, Draco se libéra en lui. Harry avala tout ce qu'il lui donnait et sa colère se nourrit avec le peu de tact que Draco avait mis à le prévenir de sa jouissance.

Après que toute trace de sperme ait disparu, Harry réajusta le boxer de Draco et se redressa. Le blond s'approcha pour l'embrasser et Harry recula.

- Ça fait tout de suite moins prude, hein ? dit-il d'un ton froid.

Draco écarquilla les yeux.

- Quoi ?!

- Tu avais la chance de dire la vérité mais tu t'es jeté tête la première dans la solution de facilité. Je n'ai rien oublié, Draco. Tu me traites de pute mais ça te convient de te faire sucer facilement. J'espère que tu as aimé parce que c'est tout ce que tu auras de moi.

Le blond fit un mouvement pour attraper le poignet d'Harry mais le brun l'esquiva.

- Oublie ce que j'ai dit. Toi et moi, on ne sera jamais amis, ni autre chose.

Il sortit de la classe laissant un Draco Malfoy choqué et dégoûté de lui-même.

- Merde…. Merde, merde… PUTAIN !

Il était stupide. Comment avait-il pu croire que ça serait aussi facile ? Le Harry d'hier avait refusé d'être touché, il aurait dû se douter que c'était trop facile. Mais il avait cédé parce qu'il attendait ça depuis tellement longtemps... Il s'était foiré sur toute la ligne. Il avait perdu contre un Serpentard et le pire d'entre tous.

Il n'en revenait pas. Pourquoi ne lui avait-il pas tout avoué ? Pourquoi ? Juste pour profiter de quelque chose qu'il n'avait jamais été sûr d'avoir... Et maintenant, il n'aurait plus droit à rien.

Draco se laissa tomber par terre.

Il avait été lamentable. Il était lamentable.

ON NE CHATOUILLE PAS LE DRAGON QUI DORT

Deux semaines. Deux semaines qu'il se traînait comme une loque. Deux semaines à évaluer l'intérêt de rester à Poudlard pour cette ultime année quand la seule personne pour laquelle il était là ne le regardait même pas. Il avait été un ennemi, il avait failli être un amant et maintenant, il était un fantôme.

Harry, lui, était redevenu normal. Il rigolait, souriait, faisait du Quidditch avec joie et reparlait normalement avec Ginny. Pire que tout : il discutait même avec Blaise, Pansy et Gregory. Mais lui restait invariablement derrière, tel un zombie au cœur brisé. Parce que c'est ce qu'il avait : le cœur brisé.

D'un pas las, il se dirigea vers l'infirmerie pour se laisser mourir loin de tous quand un bras s'abattit sur son épaule.

- Oh, ça n'a vraiment pas l'air d'aller, gamin !

- On a failli te prendre pour un tapis tellement tu as l'air de te traîner au sol !

Draco releva les yeux et croisa les deux têtes rousses. Il grogna et s'échappa de leurs mains et leurs sourires.

- Qu'est ce que vous faites ici ?

- Livraison d'échantillons.

- C'est illégal.

- Si personne ne le dit…

- Personne ne le sait.

Draco grogna de plus belle.

- En plus, grâce à notre cobaye favori, on a pu mettre au point quelque chose de formidable !

- Votre cobaye ?

- Mais oui ! Ce cher Harry, toujours prêt à tester nos sorts et nos potions !

- C'est ça, et ça lui a apportait quoi…

- Beaucoup de choses…

- La sérénité de l'esprit…

- La paix intérieure…

- Le pardon…

- La possibilité de vivre sa vie comme il l'entend…

- C'est bon, j'ai compris : il nage dans le bonheur, râla Draco.

- Si on veut. Mais on en a conclu qu'un sort était peut-être trop. Du coup, on a revu notre projet.

Draco leva le nez et renifla dédaigneusement mais les rouquins l'ignorèrent.

- On a ciblé la solution Forkomkatrom et on en a fait des potions Poulalard.

- Des quoi ?! C'est ridicule !

Fred ouvrit son sac et présenta quatre flacons.

- Mais non ! Nos potions Poulalard vous donne l'âme d'un des fondateurs. On a appris de nos erreurs grâce au bilan d'Harry.

Draco fit les yeux ronds.

- Vous voulez dire que ça donnera le même effet que le sort jeté sur Harry ?

- Et bien oui, mais l'effet est séparé. Avec celle là, tu peux avoir plus de courage…

- Avec celle-ci, plus d'ingéniosité…

- Avec elle, tu peux laisser parler tes sentiments les plus troublés… Pour avoir le contrôle et mettre le doigt sur ce qui te chagrine…

- Et avec la dernière, tu peux établir des plans diaboliques.

Draco attrapa la première fiole rapidement.

- Hey, attends ! Sais-tu au moins ce que tu viens de prendre !?

Draco rebroussa chemin et déboucha la fiole puis se tourna vers les jumeaux.

- J'ai besoin de courage !

Puis il en avala le contenu et disparut du couloir.

- Et bien mon cher frère, un cobaye encourageant !

- Un testeur hors-pair, en effet !

Draco avait fini toute la fiole et avant de se dire que ça ne faisait aucun effet, il sentit son cerveau danser la samba. Il était à présent sûr de ce qu'il devait faire. Il se sentait administré d'une mission de révélation importante.

Il ouvrit en grand les portes de la grande salle.

- POTTER !

D'un pas rapide, il se dirigea vers la table des Gryffondor. Il ignora son regard de fureur et se précipita sur lui.

- Qu'est ce que tu veux, Malfoy ?

- Qu'on discute.

- Bien… Il n'y a rien à dire que tu ne puisses dire devant mes amis, j'espère ?

Draco tourna la tête. Quelque chose lui disait que ce n'était pas une bonne idée de s'afficher mais le lion en lui se fichait de tout ça. Il ne voulait qu'une chose. Harry se leva en soupirant et ce fut suffisant pour faire bouger Draco.

Il attrapa la cravate d'Harry et approcha rapidement son visage du sien.

- Tu vas m'écouter, Potter, parce que je ne prendrai pas deux fois de cette foutue potion créée par les Weasley !

Le regard d'Harry fut incertain.

- Je t'aime ! Tu es content !? Je t'aime depuis… Merde ! J'ai cessé de compter les années, d'accord !? J'ai agi comme un con et je le regrette énormément ! Potter, j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes lèvres, de ta langue. J'ai envie de te sauter dans toutes les pièces de ce foutu château ! J'ai envie de revoir ta langue autour de ma qu…

Ron se leva d'un bond et plaqua violemment sa main sur la bouche de Draco.

- QUOIQUE TU AIES L'INTENTION DE DIRE ! PAS ICI, PAS MAINTENANT !

Draco repoussa la main de Ron mais ce fut autour d'Harry de lui couper la parole.

- D'accord, Malfoy… En privé.

Draco attrapa la main d'Harry et le tira vers la sortie puis s'arrêta à mi-chemin. Il grogna, serra l'arrête de son nez entre ses doigts et releva la tête.

- Granger !

Hermione se leva.

- Oui ?

- Tu es une fille géniale ! Intelligente, brillante, extraordinaire et tu vaux mieux que beaucoup de sorciers ! Weasley, tu es un type bien ! Luna… Ta couleur de cheveux est parfaite.

Harry pouvait voir le visage de Draco se tordre de douleur à mesure que les mots sortaient de sa bouche.

- Zabini ! Tu es mon meilleur pote et Goyle... Je suis désolé.

Maintenant, Harry avait un sourire immense sur les lèvres.

- Ah et une dernière chose ! cria Draco. Celui qui touche à Harry Potter, intimement parlant j'entends, à part moi…. Je trouverai quelque chose pour lui faire regretter amèrement d'y avoir songé, ou de l'avoir fait. Potter est à moi !

Il le tira hors de la salle avant de dire plus de choses qu'il n'était censé dire et se tourna brusquement vers Harry dont le visage idiot brillait d'un sourire goguenard.

- Alors, ça fait du bien ? dit-il

- Non ! C'était douloureux… Douloureux mais nécessaire. Harry…

Draco approcha ses lèvres de celle du brun.

- Tu as vraiment bu une potion de Fred et George ?

- Puisque je te le dis.

- Tu m'aimes vraiment ?

- Bon sang, Potter, ne me fais pas répéter !

- Moi aussi je t'aime.

- Enfin…

Harry combla la distance entre leurs bouches.

FIN

Et voilà c'est fini, je vous dis à lundi pour le prochain chapitre de Retour et pour les autres qui n'attendent que du Drarry, j'en ai un bientôt prêt tout chaud dans le four. Koeur sur vous.