TITRE : Crossroads
GENRE : Humour, biatchitude - je suis sûre que ce sera un jour considéré comme un genre à part entière -, sexyness plus tard et Romance, bien entendu.
PLOT : Parce que si la Thérapie met à l'honneur la douce relation de Stiles et Derek, il y a en arrière plan un couple plus ou moins improbables : Peter Hale et Christopher Argent. Improbable parce que, quand on les connais, on se dit ' ... Non.' - Deux fortes tête, deux caractères bien trempés et surtout avec un passé tumultueux. Voire un poil malsain
RATING : MA, parce que Peter est un malandrin qui n'a pas sa langue dans sa poche, ni son organe reproducteur. Il ne sait pas se tenir.
NOTE : • TRES IMPORTANT : Alors ! Bonjour, bonsoir, qu'importe quand vous allez lire ceci. Sachez seulement que l'histoire qui suit est, comme indiqué dans le résumé, un bonus de mon Sterek " La thérapie Panda ". Je pense qu'on peut le lire sans avoir lu le Sterek, parce que l'histoire se passe avant et pendant le Panda - donc si je fais des références, elles seront plus ou moins expliquées.
• Cependant, je tiens à dire que c'est un petopher qui se passe dans un UA. Pas de loup-garous, pas de surnaturel, Laura est en vie et est la jumelle de Derek. Peter est un père gâteux qui n'en peu plus de pouponner sa fille, qui est toute sa vie. Et pour le reste, eh bien, vous verrez bien.
• Je poste cette histoire deux fois : Une fois ici, en tant que Petopher à part entière, et une autre fois, sur le Panda, comme le bonus qu'il est réellement.
• Ce qu'il y a sous le titre de l'histoire est le titre d'une chanson qui m'a inspiré pour écrire. Je vous invite à aller l'écouter si le cœur vous en dit :)
• JOYEUSE SAINT-VALENTIN, UKI ! TU L'ATTENDAIS, HEIN ?! HEIIIIIN ?!
DISCLAMER : Non non. Tout cela ne m'appartient pas – enfin si, l'histoire ! -. Les persos appartiennent aux gens qui les ont crée.
Bonne lecture ! ~
– CROSSROADS – PART 1 -
BASTILLE – Oblivion [ SLINGER Remix ]
La première fois que Peter avait vu Maureen, elle attendait patiemment son père sur le parvis du lycée. C'était au beau milieu de leur deuxième année de lycée et elle faisait beaucoup parler d'elle, toute jeune fille d'expat revenue aux États-Unis, après avoir passée le début de sa vie au Caire, entre les souks et les dunes de sables. Lui aussi faisait beaucoup parler de lui. Après tout, il était le Don Juan insatiable et émotionnellement inaccessible. Il draguait tout ce qui bougeait, ne faisant de distinction entre aucune fille ; et malgré ses frasques sexuelles qui avaient fait le tour du lycée, il n'en restait pas moins apprécié par la plupart des gens. La plupart, hein. N'oublions pas qu'il ne restait pas plus de deux mois avec une donzelle, avait la réputation de n'avoir aucune attache et surtout, il ne se privait pas pour relever les défis les plus corsés, soit ici comprendre séduire et conclure en toute impunité avec le plus de fille maquée que possible.
Mouais.
Entre les cœurs brisés de celles qui pensaient dur comme fer qu'elles pouvaient être celles avec qui il voulait rester ; les couples détruits par sa faute et la mauvaise foi des donzelles qui refusaient leurs parts de responsabilité dans cet adultère lycéen ; ainsi que la jalousie des autres garçons, il n'était véritablement apprécié que par une poignée de personne. Mais bon, c'était un bon fêtard et un bon bout-en-train, alors les célibataires aimaient bien l'avoir en soirée. Pas forcément les couples, c'est sur, mais qu'importe.
Alors, quand il avait vu Maureen, flottant dans son jeans blanc un poil trop grand et son chemisier bleu clair, sa peau halée et ses cheveux couleur chocolat que le soleil d'Égypte avait éclaircit et donné des reflets miel, il s'était mit en tête de la mettre dans son lit. Après tout, un peu de diversité et d'exotisme ne faisait pas d'mal, non ?
Si c'était elle qui était venue le trouver pour remettre le couvert à l'arrière de sa voiture, ce fut pourtant lui qui retourna la voir de nombreuses fois après cela, malgré le fait qu'il se lassait habituellement très rapidement. Oh, il ne l'aimait pas vraiment, pas au sens amoureux du terme en tout cas. L'amour ? Très peu pour lui, trop surfait. Mais il l'appréciait et elle lui convenait. Après trois ans à passer de jambes en jambes pour satisfaire des envies qui semblaient toujours inassouvies, elle avait été la seule à supporter ses humeurs, y répondant avec la même trempe, voire pire que lui, supportant aussi sa bestialité et son ardeur au lit, faisant même fit de son amertume à lui, qui suintait pourtant par tous les pores de sa peau pour en redemander ; non pas pour tenter de lui plaire ou de le satisfaire, mais y ayant prit goût. Elle était gourmande et lui avait toujours cette amère sensation de ne jamais pouvoir se contenter. Plus il essayait, plus il lui en donnait. Cet arrangement leur convenait et ils avaient pleins de points communs. Elle supportait ses humeurs et lui s'oubliait entre ses cuisses, cherchant quelque chose qu'il ne trouvera jamais.
Au final, il l'avait épousé à leur sortie du lycée. Il n'était pas obligé de faire ça bien sûr, mais il y a une chose qu'aucun d'eux n'avaient prévus : Que Maureen tombe enceinte. Non, ils ne l'avaient vraiment pas prévu. Pourtant, ils faisaient attention, mais comme les médecins le disent, les simples préservatifs n'étaient pas fiables à 100%. 99, oui, mais pas 100, et ils en faisaient les frais. Ce n'est pas vraiment qu'ils se voyaient parents aussi tôt dans leurs vies, mais ils avaient - pour une fois – discuter sérieusement de leur couple, de la situation. Et Maureen lui avait dit qu'elle ne se sentait pas assez forte pour avorter, ni pour mettre un bébé à terme et l'abandonner pour l'adoption. Elle lui avait dit qu'elle voulait le garder mais qu'il ne lui devait rien, que si il ne voulait pas cet enfant, ce n'était pas grave, qu'elle se débrouillerait seule. Après tout, c'était une femme forte. Mais Peter avait réfléchit, pensé à sa manière de se comporter avec les enfants de sa sœur et s'était dit que... Pourquoi pas ? Alors oui, il l'avait demandé en mariage, et ils s'étaient mariés dès leur diplôme en poche. Ils avaient officiellement prit leur responsabilités en main et, aussi étrange que cela puisse paraître, tout cela fonctionnait bien. Ils avaient trouvés un petit appartement dans le centre ville. Un simple salon, une petite salle de bain, une kitchenette et une seule chambre. Mais cela leur convenait. C'était une aventure un peu folle.
Ouais, ils étaient fous. Mais mine de rien, Peter commençait doucement mais sûrement à s'attacher à ce petit bout qui grandissait dans le ventre de Maureen. Et même si celui-ci n'avaient même pas commencé à grossir, il ne se privait pas pour la réveiller tous les matins en parlant à son nombril – OUI ! Il faisait vraiment ça ! C'était un oncle gâteux, alors en tant que père ? Il allait devenir démoniaque.
Avec un ami d'enfance, Peter avait monté une petite boite de sécurité, verrous en tout genre. Ça allait pendant un temps mais au bout de quelque mois, son partenaire avait cessé leur collaboration quand Peter avait voulut développer leur activités avec le développement d'internet. Il était plutôt bon avec un clavier en main, frôlant presque l'illégalité. Et les affaires avaient soudainement décollées. Il avait très vite trouvé de nombreux collaborateurs et les clients commençaient à se bousculer pour avoir des logiciels de sécurité sur un marché encore tout jeune. Il avait très bien joué sur ce coup-là, vraiment très bien joué. L'argent commençait doucement mais sûrement à arriver et Peter pu trouver un appartement en centre ville bien plus grand, qui pouvait désormais accueillir sa femme et son bébé à naître dans des conditions plus qu'agréables. Deux chambres, un bureau, une grande salle de bain et une cuisine décente. C'était parfait.
Puis la petite Malia était née au long terme de neuf mois dont les quatre derniers avait été un enfer monstre pour Peter. Maureen était une femme extraordinaire, mais les hormones ne lui réussissaient pas du tout. De plus... Eh bien, il avait du ronger son frein et retourner à sa plus vieille partenaire : Sa main gauche. Parce que quand il l'avait épousé, il s'était promis de ne toucher plus qu'elle tant qu'elle supportait ses humeurs et sa bestialité au lit. Et il s'était tenu à cet engagement, bien que difficilement. Maureen avait saluée son geste. Et ils avaient reprit leur vie sexuelle, bien que compromise par cette petite chose rose qui braillait nuits et jours. Sa fille avait commencée à grandir et son entreprise avait ouvert des pôles pour se développé dans tous les États-Unis et même l'Amérique Latine.
Et un jour, Maureen était venue le voir pour lui dire qu'elle l'aimait. Elle ne lui avait dit que deux fois, et là, elle lui disait qu'elle l'aimait mais qu'elle avait fautée avec un de ses collèges à la galerie d'art. Qu'elle aimerait regretter mais qu'elle n'y arrivait pas. Quant à Peter... Eh bien, il avait trouvé ça marrant. Elle l'avait regardée sans comprendre et il lui avait demandé si elle s'était lassée de lui et de ses pitreries. Elle avait sourit et déclarée qu'elle ne pouvait jamais se lassé de son meilleur ami, surtout quand il avait un sacré coup de reins. Ils en avaient rit et étaient passé à autre chose, juste... Comme ça. C'était bizarre hein, mais cette situation leur convenait. Ils avaient une relation libre et de la tendresse pour l'autre, ainsi que pour leur fille, et cela leur convenait parfaitement.
Dix ans passèrent ainsi. Peter batifola très exactement deux fois hors de son mariage, pour revenir très rapidement auprès de Maureen. Les autres femmes ne lui convenaient vraiment pas, elle était la seule capable de lui offrir ce qui se rapprochait le plus du plaisir. Mais il n'était jamais totalement satisfait.
Et un jour, ce fut le drame.
Sa nièce Laura était tombée malade et il l'avait accueillit le temps d'un week-end durant lequel Talia, Alterio, Cora et Derek iraient à Disney land. Ils n'avaient même pas eu le temps de faire la moitié de la route qu'on lui prenait sa sœur, son beau-frère et sa nièce. Trio gagnant, comme on dit.
Derek à l'hôpital, Laura inconsolable dans son bureau transformé en chambre pour l'occasion – et désormais pour les années à venir -, Peter n'avait pas tenu le choc. Pendant une semaine complète, il s'était perdu aux comptoirs de tous les bars les plus près de chez lui, puis était passé aux bars plus éloignés de chez lui.
Comment avait-il terminé dans un bar gay restait un sacré mystère. Mais deux semaines après la mort de sa sœur, il se réveillait un beau matin dans une chambre qui n'était pas la sienne, aux côtés d'un homme nu dont il ne gardait que le simple souvenir d'un sourire éblouissant autour d'un verre de cognac la veille.
Il avait fuit le plus vite possible. Il refusait d'accepter ce qui c'était passé ce soir là. Étrangement, il avait plus eu l'impression de trahir sa femme avec un homme qu'avec une autre femme. Et pourtant. Il s'était réfugié dans ses bras la nuit suivante, sa jeune femme le berçant comme un enfant... Mais celle d'après, il n'avait pu résister à l'appel de la nuit, et était repartit à l'assaut des bars, comme le gamin jeune qu'il n'était plus tant que ça. Il était retombé dans un bar gay, et cette fois-ci, il n'avait pas eu de pertes de mémoire, il avait contrôlé son débit d'alcool pour être présent à ce qui se passait. Et bordel que ça avait été bon. Très bon. Trop bon. Jamais il n'avait ressentit un tel plaisir et au fil des soirées qu'il cumulait, il se redécouvrait comme jamais.
Oh, comment trouver du plaisir avec une femme après ça ? Après avoir eu le contrôle le plus total, après ces luttes entre les draps pour s'abandonner quelques fois aux bras d'un autre homme... Quittes à expérimenter quelque chose, autant le faire à fond, non ? Alors oui, ce n'était peut être pas la meilleure idée du monde, mais il oubliait son chagrin entre les cuisses d'autres hommes, et pleurait quelques fois dans les bras de sa femme.
D'ailleurs, si cette dernière n'avait pas été là, Peter n'aurait sûrement pas remonté la pente, et Laura et Derek auraient sûrement été mis en foyer ou que savait-il encore. Mais Maureen était là, ombre rassurante, rocher sauf au milieu de la tempête qu'était sa vie.
Alors il avait fait son deuil, le plus rapidement possible, aidé par les coups de pieds au cul de Maureen pour qu'il se relève et soit là pour Derek et Laura. Les deux petits tenaient bons, étrangement. Ou, tout du moins, faisaient face aux commérages avec brio. Alors qu'on aurait pu s'attendre d'eux qu'ils dégringolent une pente plus que glissante, au contraire, ils faisaient face la tête haute, sauvant les apparences, le nez levé vers les hauteurs pour rendre fier leurs parents et avoir les meilleurs bulletins afin de s'ouvrir le plus de portes possibles. Même Derek, obligé de se déplacer en béquille pendant un temps suite à la chirurgie reconstructrice de son genoux, s'était mit un point d'honneur à balancer la rééducation au plus vite, la terminant en deux fois moins de temps que les autres, et réussissant à être tout de même en tête de sa promo.
Tout ça pour rendre fier des parents qui ne pouvaient plus l'être.
La disparition soudaine et brutale de leurs parents et de leur jeune sœur avait creusé un fossé entre Derek et Laura. Et durant deux ans, l'ambiance n'était pas au beau fixe, tous réunit sous le même toit. Entre les jumeaux qui ne s'entendaient plus, et Malia - dont la différence d'âge avec eux pouvait sembler minimum mais pour une pré-ado comme elle, pouvait sembler être l'amazone à faire à la nage - la moindre étincelle aurait pu provoquer la troisième guerre mondiale dans le salon.
Alors que Derek exprimait ses démons comme il l'avait toujours fait, dans le silence et le dessin, Laura détruisait toutes ses possessions pour mieux les reconstruire et se les réapproprier. Et ce fut Maureen qui trouva comment calmer ces esprits adolescents pleins d'hormones et près au débordement. Sans en avoir l'air, elle laissait traîner des brochures sur les prochaines expositions de la petite galerie d'art où elle travaillait. Et quelques fois, les livres d'art qu'elle empruntait à la bibliothèque terminaient sur la table de nuit de l'un des jumeaux. Et petit à petit, les tensions s'apaisèrent, jusqu'à ce que Peter ne retrouve son neveu et sa nièce en pleurs dans les bras l'un de l'autre, devant un croquis de sa défunte sœur et de leur famille désormais tronquée.
Ce soir là, peut-être que Peter avait été un poil brutal avec Mickael - Ou était-ce Morgan ? - mais celui-ci n'en avait rien dit, ne s'était pas plaint, avait même peut-être apprécié ça.
Beacon Hills n'était peut-être pas une ville excessivement grande, mais étant de ces villes qui s'étaient créée en quelques semaines au temps de l'industrialisation, pour décharger les abords de Sacramento, la ville possédait des vestiges des grandes scieries mais aussi ces grandes usines où l'ont travaillaient à la chaîne qui étaient désormais toutes désaffectées et pour la plupart, réhabilitées. Banques, grandes surfaces, tribunaux ou encore grands appartements, la ville possédait même son propre musée - minuscule, d'accord - ainsi que sa petite galerie d'Art, où travaillait Maureen. Avec sa grossesse prématurée, elle n'avait pas pu faire d'études supérieures, mais avait fait quelques cours du soir et faisait aujourd'hui des recherches et des cours par correspondances pour une maîtrise en histoire de l'art.
Une fois par semaine, elle faisait le chemin jusqu'à Sacramento pour travailler avec un historien spécialisé dans l'Égypte ancienne, lui permettant de retrouver quelques bribes de vestiges du pays où elle avait grandit avant de venir ici, aux États-Unis.
En parlant de Sacramento, Peter avait plusieurs fois été contacté pour vendre son entreprise, ou délocaliser sa boite qui prenait toujours de plus en plus d'importance. Mais Peter refusait toujours, s'accrochant à ses racines comme une moule à son rocher. Oh oui, sa boite fonctionnait comme jamais, les revenus et les demandes augmentant, ainsi que le personnel, de telle sorte qu'à a peine trente ans, il assistait à l'introduction de son entreprise en bourse. Et ce fut trois mois plus tard que des flics se pointaient pour le prévenir d'une plainte provenant de Sacramento.
- Viol ? On m'accuse de viol ? Mais c'est du foutage de gueule, Rick ?
L'avocat de la boite, que Peter avait engagé pour surveiller ses arrières depuis près de cinq ans sans avoir à solliciter ses services jusqu'à aujourd'hui, leva les yeux au ciel en soupirant.
- Ce genre d'accusation n'est pas à prendre à la légère, Peter.
- Non mais vraiment, c'est du grand n'importe quoi !
Peter se leva et commença à faire les cents pas en maugréant qu'il n'était jamais allé à Sacramento plus d'une journée et que c'était peu probable qu'un de ses anciens amants ne lui fasse ce coup là, puisque les seuls qui connaissaient son nom avaient autant à perdre que lui d'une telle démarche, puisqu'elle était fausse. Oui, Peter avait un certain kink pour les hommes de pouvoir. Quelques CIOs, d'autres PDG, quelques avocats et même un procureur une fois.
- Bon, déjà, comment ce petit rigolo s'appelle-t-il ?
Rick Statter le fixa quelques instants en clignant des yeux.
- Eh bien, ELLE s'appelle Cindy Reagan.
Peter se stoppa et le dévisagea avant de rire, croyant à une farce de son avocat. Sauf que celui-ci n'avait semble-t-il aucune envie de sourire. Peter s'étrangla dans son rire.
- Attends, tu es sérieux ?
Rick ne dit rien mais n'en pensait pas moins, et ses yeux parlaient pour lui.
- Donc, tu es en train de me dire que ... Quoi ? Je serais allé à Sacramento et aurait trouvé, entre deux rendez-vous d'affaires, le temps d'aller chercher une nénette à mettre dans mon lit, quitte à la forcer ?
Son avocat hocha lentement la tête, attendant qu'il assimile l'information avant de lui donner les détails.
- Ah non mais là, on atteint le SUMMUM de la farce. Non mais vraiment.
Excédé, il se laissa tomber sur un des petits fauteuils dans son bureau.
- Ça va avoir de sales répercutions sur mon image, j'ai tort ?
- Écoute Peter. Pour le moment, il n'y a pas de procès de prévus, tu n'es même pas encore mit en accusation. Il n'y a qu'une plainte pour le moment. Il va y avoir des investigations, des enquêtes, des témoignages, ils vont fouiller ta vie de fond en comble pour trouver des preuves. Est-ce qu'ils risquent de trouver quelque chose de compromettant ?
- ... Mise à part mes mœurs fragiles et ma tendance à tromper ma femme avec des hommes rencontrés dans les bars classes des hôtels ? Non.
L'avocat sourit - Oui, il était au courant de la situation, ce n'est pas comme si Peter se cachait beaucoup. Et Maureen appréciait beaucoup Rick, mais ça, c'est une autre histoire - et le PDG grogna avant de se redresser, une étincelle d'intérêt dans les yeux.
- Est-ce que ça va se passer comme dans les séries et les films ? Genre, une séance d'identification en règle ?
Rick roula des yeux un instant, Peter était un vrai môme.
- Non, puisque tu la connais et qu'elle te connaît.
Peter serra la mâchoire à faire gémir l'émail de ses dents.
- Non, je la connais pas, non.
- En bien, tu devrais. Parce que la plainte exacte, c'est Harcèlement sexuel, abus de pouvoirs et viol.
Peter cligna des yeux, la compréhension faisant son chemin dans son esprit.
- Elle... A travaillée pour moi ?
- Exact. Elle a affirmée qu'elle travaillait pour toi en tant que Stagiaire avec deux autres personnes, que tu l'aurais lourdement draguée, réclamer des faveurs sexuelles pour lui permettre d'accéder à un poste plus avantageux que les deux autres, puis que tu l'aurais forcée à rester un soir au bureau pour la forcer à coucher avec toi, avant de la virer sans aucune explication une fois ton envie assouvie.
Peter soupira et se frotta les tempes. Bon, déjà, c'était un bon gros mensonge. Mais comme oui, comme il était du genre à draguer ses employés, ça ne pouvait que le pénaliser.
- Eh bien sûr, même si c'est du chiqué, ça va avoir des répercussions lourdes sur l'entreprise ?
- Il y a des risques, oui. Et si ça va jusqu'au procès, il sera difficile de le cacher aux investisseurs et on pourrait perdre beaucoup, beaucoup d'argent.
Le PDG réfléchit un instant avant de s'installer à son bureau pour prendre le téléphone.
- Gabrielle, mon cœur, est-ce que tu peux venir ?
En quelques minutes, la dénommée Gabrielle-mon-coeur entra dans le bureau d'un air blasé alors que Peter l'accueillait avec un sourire qui faisait presque trois fois le tour de sa tête.
- Ah Gabrielle. Mon ange, ma déesse de ma paperasse, mon cœur de l'entreprise, ma...
- Secrétaire, Peter. Qu'est ce que tu veux ?
Peter bouda un instant, faisant sourire Rick. Ces deux là, c'était quelque chose. Mais jamais en publique, lui les connaissait, ils pouvaient se permettre de se comporter comme les amis qu'ils étaient et non pas simuler une relation patron/secrétaire sérieuse.
- Rick, comment vas-tu ? La salua amicalement Gabrielle avec un sourire.
- Personnellement, je vais bien. Mais Peter...
Intriguée, la secrétaire se tourna vers le dénommé Peter qui cessa ses gamineries le temps de parler.
- Est ce que tu te souviens d'une certaine... Euh...
- Cindy Reagan, il y a deux ans.
- Oui, Cindy Reagan qui aurait travaillé ici et que j'aurais viré il y a deux ans ?
Gabrielle fixa Peter sous sa frange couleur bourgogne en haussant un sourcil.
- Vraiment ? Tu t'attends vraiment à ce que je me souvienne de tous les employés qui ont travaillés ou qui travaillent encore ici ? Quoi, je suis un ordinateur peut-être ?
Peter eu la décence de paraître gêné.
Gabrielle soupira théâtralement en le regardant avant de faire un signe de la main et quitter le bureau. Elle revint quelques minutes après avec classeur "R à U" et l'ouvrit en s'asseyant sur le coin du bureau.
- Reagan, c'est ça ?
Rick hocha la tête en la regardant croiser ses longues jambes drapées de ce magnifique tissu qu'était son tailleur, les pans de son pantalon tombant magnifiquement sur ses chaussures à petits talons. L'avocat se secoua un peu la tête.
- Ah, la voilà. Alors... Elle était en stage à la comptabilité... Avec deux autres personnes, Tony Ellys et Jordan Smitdch. Smitdch est resté, il bosse depuis deux ans à la compta.
Et en même temps, Gabrielle et Peter s'exclamèrent.
- Eh ! Mais je m'en souviens !
Rick les regarda tour à tour en ricanant.
- C'est un bon début.
Peter roula des yeux et se laissa aller dans son siège de bureau, croisant les bras sur son torse.
- Nan, la nana me revient pas. Mais le petit Tony...
Rick soupira, amusé, en voyant le regard perdu et le petit sourire salace qui étirait ses traits.
- On revient sur terre~ Chantonna l'avocat pour le sortir de ses pensées.
Et en effet, Peter secoua la tête en se redressant.
- Il me semble que quand son stage est arrivé à sa fin, il m'a dit qu'il ne voulait pas rester. Je l'ai conseillé à Bockart et je crois qu'il y bosse toujours depuis, dit-il d'une voix concernée.
- Moi par contre, elle me revient, la Cindy. Tu ne t'en souviens vraiment pas, Peter ?
Son patron fit une petite moue en la regardant, secouant doucement la tête.
- Je devrais ?
- Elle te faisait du gringe bien lourd quand elle te voyait, et elle venait tous les jours pour essayer d'avoir un rendez-vous avec toi, et tous les jours je la renvoyais gentiment à son poste. Je l'ai surprise en train de se faire sauter à la photocopieuse un soir et je l'ai virée.
- J'ai pas été mit au courant de ça ! Et puis... Eh, mais on vire personne pour les coucheries au bureau nous !
- Et pourquoi te l'aurais-je dit ? Ce n'était qu'une stagiaire. Il me semble qu'on était en plein contrat super important, et puis bon, les histoires de coucheries de bureau ne t'intéresse pas si ce ne sont pas les tiennes, dit-elle avec un sourire amusé. Mais plus sérieusement, je m'en souviens très bien, parce que ce n'était pas un collège de travail, c'était un futur client. qui venait de prendre rendez-vous avec moi. Je ne sais pas comment elle a réussit à lui mettre le grappin dessus, mais on était d'accord pour cette politique zéro : on appâte les clients avec nos produits, pas en ouvrant les cuisses et en présentant sa croupe. C'est toi qui a voulut cette politique, et c'est toi qui a viré... Je sais plus son nom, celui qui a couché avec Mariano et qui a fait sauter le contrat.
Peter réfléchit un instant puis hocha la tête.
- Ouais, je vois.
Rick soupira en refermant sa pochette en cuir et se leva, refermant le bouton de sa veste de costard.
- Bien. Tu es convoqué au tribunal de Sacramento dans trois semaines, pour parler au procureur et à la plaignante. Si d'ici là ils ne trouvent pas plus de preuves que ce qu'ils ont déjà, il y aura deux choix je pense : vous trouverez un arrangement, ou il y à décision de tenter le tribunal. Pour le moment, et comme les charges ne tiennent pas debout et qu'ils n'ont que son témoignage comme preuve, je t'accompagnerais. Mais si ça va jusqu'au tribunal, je confierais ton dossier à un bon avocat spécialisé pour ce genre d'affaire. Je te rappelle que je suis un avocat d'entreprise, sourit-il.
Peter hocha la tête et le laissa quitter son bureau.
Ça, pour une emmerde, s'en était une sacrée grosse.
.*.
Peter soupira en s'installant à une petite table au bar de son hôtel, son ballon de brandy à la main.
Quand il avait raconté cette histoire de plainte à Maureen, cette dernière avait éclaté de rire, et n'avait su se stopper avant plusieurs minutes, ce qui avait PROFONDEMENT vexé son époux. Mais elle avait tout de même prit quelques jours de repos pour l'accompagner à Sacramento, laissant Malia aux bons soins de Laura et Derek. Ce n'était que pour quelques jours, les enfants allaient sans aucun doute s'en sortir sans eux. Les mômes de dix-sept ans pouvaient bien surveillés leur fille de treize ans.
Et comme tout bon couple qu'ils étaient... Ils étaient descendus à deux hôtels différents.
Parce que oui, ils avaient eu envie d'un peu d'intimité. Peter savait que Maureen voulait prendre un peu de temps pour elle, se prélasser au spa, peut-être lire un bouquin, bien installée sous sa couette avec son livre et un bon verre de vin. Et elle lui avait clairement dit d'aller se détendre en trouvant quelqu'un au bar de son propre hôtel.
Hm. Sa femme le connaissait vraiment sur le bout des ongles.
Peter inspira doucement en se laissant aller dans sa chaise, sirotant son brandy avec délice, le regard survolant les corps épars tirés à quatre épingles qui se mouvaient doucement, alors que le pianiste noir faisait danser les blanches et les noirs sous un air de jazz plutôt doux.
Il n'était pas forcément friand de ce genre d'ambiance pompeuse et pet-sec comme ça, mais cela ferait l'affaire pour ce soir, s'il trouvait une queue de pie intéressante à glisser dans son lit.
- Je peux m'asseoir ?
Peter se redressa doucement et un sourire étira ses traits.
- Robert Tunny, salua-t-il en se tournant vers l'homme qui s'était approché en silence.
Son vis-à-vis haussa un sourcil avec un sourire concupiscent alors que Peter l'invitait à s'asseoir d'un geste de la main.
- Je ne savais pas que tu étais à Sacramento, Peter.
Robert Tunny. Architecte de métier, paysagiste et adepte de la fessée. Bon, le dernier point n'était pas de notoriété public, c'était leur petit secret à eux deux. Des cheveux bruns aux reflets roux, des yeux marron chocolat clair, une courte barbe piquante... Peter appréciait beaucoup cet homme, ils passaient toujours du bon temps ensemble.
L'informaticien haussa les épaules.
- Une sombre histoire de diffamation.
- Diffamation, vraiment Hale ? Retentit une troisième voix.
- Oui, diffamation, quand j'en aurais finit avec cette demoiselle qui répand des mensonges sur ma pers- Argent ?
Il s'était enflammé - parce que mine de rien, même s'il ne s'en faisait pas trop quant aux accusations de la pimbêche dont il n'avait strictement aucun souvenir, cette situation surréaliste le faisait bien chier - et s'était retourné vers la troisième personne qui s'était approché, pour tomber nez à nez avec une personne qu'il ne pensait jamais revoir.
Christopher Argent.
Christopher Argent ! Fils du Juge Argent de Beacon Hills, il ne pensait vraiment pas le revoir un jour, surtout pas à Sacramento. Il avait encore le souvenir de cette crevette un peu introverti qui sortait si facilement de ses gongs quand Peter le cherchait un peu trop.
...
...
Ok, qui le cherchait beaucoup.
OUI, bon, Argent avait toujours été sa tête de turc préféré. Après tout, à chaque fois qu'il le voyait, il n'avait qu'une seule envie : Le rendre chèvre, et enfoncer sa tête dans la cuvette des toilettes. Peter le reconnaissait sans peine, il avait fait de sa vie de lycée un enfer. Il savait même que Argent avait fait exprès de foiré sa deuxième année de Lycée pour ne plus avoir à être dans sa classe. Il l'avait tellement titillé sur ça, d'ailleurs...
Peter se laissa aller dans son fauteuil en jugeant du regard son ancien camarade de classe. Il avait tellement été un petit con à l'époque. Cela dit, il l'était toujours.
- Tu t'es arrangé avec le temps, dis-moi.
Oui, peut-être que son ton et son regard étaient gourmands.
Quelle idée de changer autant, aussi ! Tout comme lui, Argent n'avait qu'une trentaine d'année, mais ses tempes étaient déjà clairsemées de blancheur précoces, de petites touches clairs dans cette coupe strict brune foncée. Ses yeux clairs le transperçaient de part en part, faisant remonter un frisson grisant le long de sa colonne vertébrale. Son costard parfaitement coupé le saillait à merveille et, oui, Peter était fin connaisseur et c'était définitivement un costard sur mesure. De la grande qualité. Il se dégageait de lui une assurance qui lui avait de nombreuses fois fait défaut au lycée, sauf quand il lui faisait face, et Peter le reconnaissait, il respirait la sensualité glaciale, sûrement dû à leur passé tumultueux.
Définitivement appétissant.
- Oh non. Des retrouvailles étudiantes, très peu pour moi.
Robert soupira en se redressant, reboutonnant et lissant sa veste de costard avant de prendre son verre et de le vider en une gorgée.
- Peter, je te laisse. Mais au cas où, tu as mon numéro.
Peter se tourna un instant vers lui pour lui offrir un sourire entendu ainsi qu'un clin d'œil, le rassurant ainsi que oui, s'il avait envie de compagnie, il serait la première personne à appeler. Sauf que voilà, il y avait Argent qui s'installait juste en face de lui et... Peter voulait voir pourquoi il s'était approché en premier lieu.
Quand Robert s'éloigna, non sans avoir pressé significativement l'épaule de Peter, celui-ci poussa un petit soupire discret en le regardant s'éloigner, son regard braqué sur sa chute de reins tentante. Puis il inspira doucement en sirotant une lampée de Brandy, prenant une gorgée de courage liquide et ambrée pour faire face à son ancienne victime. Ancienne victime dont le regard plein de jugement le faisait saliver.
Peter avait vraiment un penchant pour les rapports de force, d'accord ?
Il reposa son verre sur la table, fixant à son tour son regard sur Argent.
- Alors, que fais-tu ici ? S'enquit-il avec un sourire malicieux.
Argent haussa un sourcil en le voyant faire.
- À ce que je vois, tu n'as pas changé, Hale.
Ce dernier frissonna en entendant son nom être ainsi prononcé. Oh, une puberté tardive avait fait le plus grand bien à Argent. Une voix sombre et posée.
- Alors ? Répéta Peter, faisant fit de sa constatation incongrue.
Bien sûr qu'il avait changé. Beaucoup, même ! Il était riche, papa, tonton gâteux et heureux en ménage.
- C'est une drôle de coïncidence de te croiser ici, constata Peter. Après tout, il me semble que tu habites à Beacon Hills, se croiser à Sacramento, c'est...
- Prémédité, termina Argent en remerciant d'un signe de tête le serveur qui déposait devant lui un verre de whisky noyé dans plusieurs glaçons.
Peter cessa de jouer avec son brandy et haussa un sourcil. Ah oui ? Prémédité ... ? Argent le regarda en se laissant aller dans sa chaise.
- J'ai demandé à ton avocat dans quel hôtel tu étais descendu.
Peter haussa un sourcil surpris, avant que la lumière ne se fasse. Fils de juge, qui suivait les traces de son père, présent à Sacramento en même temps que lui, qui savait visiblement pourquoi il était présent en ville...
- Tu es l'avocat de la plaignante, constata-t-il plus qu'il ne questionna.
Il ferma les yeux en soupirant, se pinçant l'arrête du nez.
- Je suis l'avocat qui a le plus de condamnation dans tout l'état, acquiesça Argent.
- Je suis dans la merde.
- Pardon ?
Peter lança un regard blasé à l'avocat qui en voulait à sa peau.
- Tu es venu pavaner et je suis sûr que tu jubiles de pouvoir me faire payer mon comportement passé. Tu vas te venger ?
Le regard d'Argent passa de glacial à brûlant de fureur et de rancœur.
- Ne t'avise même pas de mettre mon impartialité et mon professionnalisme en doute.
Peter leva les mains devant lui en signe d'apaisement.
- Alors pourquoi tu es là ? Ne devrais-je pas appeler mon propre avocat avant de te parler ?
- Ce n'est qu'une conversation cordiale, dit lentement Argent en croisant les bras sur son torse.
- Oui... Tout à fait...
Peter se passa la langue sur ses lèvres. Cet Argent là était véritablement intéressant... Il lissa sa manche avant de fixer Peter, un sourcil haussé.
- Je suis là parce que j'ai raison, tu n'as pas changé d'un poil. Tu es un toujours un con vaniteux, suffisant, qui transpire l'arrogance et l'amour de soi. Coureur de jupons invétéré, sans aucune attache.
Peter eu un rire en secouant doucement la tête.
- Pas mal, pas mal du tout.
Il prit une lampée de brandy avant de faire une moue amusée.
- Mise à part peut-être que je suis marié et père d'une pré-adolescente bourrée aux hormones qui s'activent pour un rien.
La surprise rapide sur le visage d'Argent était délectable, arrachant un nouveau sourire, concupiscent cette fois-ci, à Peter.
- Toi ? Casé ? S'étonna Christopher en tentant de reprendre contenance.
- Et heureux en ménage, conclue Peter, qui fanfaronnait comme un paon, bien heureux d'avoir bluffé l'avocat.
Argent se racla la gorge et eu lui-même un léger sourire.
- Heureux en ménage, vraiment ? Je sais pourtant de source sûre que tu n'es pas contre quelques écarts au bureau.
Peter sourit un peu plus.
- Au bureau, en dehors, je prends ce qui me tombe sous la main.
Son vis-à-vis sembla encore plus surprit, grisant Peter.
- Tu ne nie donc pas la possibilité d'avoir couché avec ma cliente. J'avais raison, tu n'as pas changé.
Peter ricana un instant avant de finir son ballon de Brandy. Il se leva ensuite, reboutonnant sa veste de costard et hocha la tête vers Argent.
- Cette accusation, vois-tu, aurait en effet pu tenir la route.
Il passa à côté de l'avocat, posant sa main sur son épaule et se penchant à son oreille pour lui souffler dans le cou, arrachant un frisson visible d'aussi près.
- Si, et seulement si elle avait eu le bon sexe.
Il pressa doucement l'épaule avant de se redresser.
- À demain, Chris.
Et il partit comme un conquérant. Un conquérant excité par cet échange et qui avait grand besoin de se soulager.
Oui. Les rapports de force étaient définitivement son point faible, et il allait sans aucun doute passer la soirée à se masturber comme un adolescent boutonneux en repensant à la mâchoire taillée à la truelle et à la silhouette longiligne et juste magnifique de Christopher Argent.
Eeeet merde.
J'espère que cela vous plait pour l'instant ;) Je n'ai aucune idée de combien de chapitres cette histoire va comporter, pour le moment je dirais 5. Et je posterais à des dates.. Hm, "importantes". Eh oui, joyeuse Saint-Valentin à tous et à toutes, je fais dans le cliché, j'adore ça ;D
Je vous embrasse et vous dit à la prochaine,
Licorne, paillettes et panda - c'que c'est bon d'être de retour ! -
xoxo, 'Win
EDIT IMPORTANTE : ( Ouais, je sais, deux minutes après l'avoir posté, je sais je sais ) mais je suis allé trop vite en besogne, j'avais oublié de dire quelque chose de très important : Je ne dépanalise à AUCUN moment le viol. ATTENTION ! N'allez pas me faire dire quelque chose que je n'ai pas dit. Mais j'ai écrit cette histoire du point de vue de Peter, qui prend tout à la légère, et qui sait surtout que ce n'est pas vrai. Alors le ton est léger, voire moqueur. Ce n'est pas pour ça que c'est ce que je pense, mais c'est ce que Peter pense. De plus, dans la deuxième partie, je vais parler d'une sorte de fléau aux états-unis : Les procéduriers.
Je vous laisse imaginer ce que j'entends par là xD ( DE PLUS ! Tout ce que je sais de la loi des états-unis, je l'ai apprit dans les séries, j'avoue ne pas avoir fait beaucoup de recherches pour cette histoire. Alors s'il y a des choses qui vous font grincer des dents, soyez indulgents et dites-vous que ce n'est qu'une histoire et que l'auteure est juste très feignante xD )