Résumer : Et si, pour une fois, ce n'était pas Toriel la nouvelle maman de l'humain tombé ?

Disclamer : Undertale ne m'appartient pas. C'est aussi dommage que tant mieux !


I come back ! Enfin, pour ceux qui me connaisse déjà avec mes fic HP...

Pour les autres... Vous venez de tombé sur un( e) cinglé( e) !

Sinon, ce texte n'en a pas vraiment besoin mais j'ai d'autres OS/fic sur le feu qui aurait besoin de correction/blagues Sans. Alors... Une proposition de bêta ?


Une nouvelle maman inhabituelle

Sans était, comme à son habitude, sur le chemin pour son rendez-vous non-officiel avec son amie. Même s'il ne l'avait jamais vue et qu'ils ne partageaient que des blagues qui, pour certaines personnes (*tousse* Papyrus *tousse*), ne volaient pas très hauts, il se sentait proche d'elle.

Sauf que, ce jour-là, il vit des traces de pas récentes dans la neige. Quand il toqua aux portes, il eut la réponse habituelle mais préoccupé par les mystérieuses traces, il coupa court à la rencontre, d'autant plus que son interlocutrice avait elle aussi cru voir les traces du passage d'un enfant chez elle.

Sans plus attendre, il s'élança sur le chemin, faisant craquer une branche qui était tombée sur le chemin. Un peu plus loin, il distingua une silhouette d'enfant. Celui-ci ne devait pas avoir plus de huit ans au vu de sa taille. Ce qui était ironique vis-à-vis de la sienne.

-Humain… Tu ne sais pas saluer un nouvel ami ?

Il n'avait pas fini son petit discours que l'enfant se tourna vers lui, serrant une vieille couverture qui avait dû être violette dans une autre vie.

-Maman ? S'éleva la voix enfantine.

Le squelette écarquilla les yeux et eut un mouvement de recul.

-MAMAN !

Le gosse lui sauta dessus et agrippa son T-shirt, pleurant une litanie de « maman » tous plus embarrassants que les précédents.

-Hey gamin, dit-il en essayant de le repousser, je ne suis pas ta mère.

L'humain leva des yeux larmoyants vers lui, serrant toujours son T-shirt entre ses petits poings. Il soupira et souleva l'enfant, qui se blottit immédiatement contre lui, amenant son pouce à sa bouche, sa couverture contre sa joue.


Sans était échoué dans le canapé familial, le gosse encore et toujours accroché à lui, cette fois endormi. Mais même là, impossible de lui faire lâcher prise. Il savait qu'il aurait dû l'amener à Asgore… Sauf que… Ce môme… Il n'y arrivait pas. Contrairement à son frère, il savait ce qui allait lui arriver s'il faisait une chose pareille. Le roi allait extraire son âme.

C'est sur ces pensées que Papyrus entra, prêt à lui passer un savon, quand il vit ce qui était agrippé à son aîné.

-Sans… Qu'est-ce que c'est ?

-Un osselet.

-Sans…

-Il me prend pour sa mère, répliqua le petit squelette.

Un silence s'installa avant que le plus grand n'éclate de rire, réveillant l'enfant par la même occasion.

-Maman ?

Par pur instinct, Sans se mit à caresser les cheveux du petit, le calmant par ce simple fait. Il posa son regard sur l'inconnu face à lui en penchant la tête sur le côté.

-Qui es-tu ? Demanda le sujet de son observation.

-Maman appeller Frisk !

Ce fut au tour du monstre de pencher la tête.

-C'est ton nom ?

-Vi ! Qui toi ?

-C'est mon frère, intervint Sans.

-Frère à maman ?

-Yep.

L'enfant fixa Papyrus en silence avant de se nicher de nouveau contre le petit squelette et de s'endormir aussitôt.


Le lendemain matin, Sans et Papyrus cuisinèrent l'enfant. A son âge, il fallait le vouloir pour escalader le mont Ebott.

-Papa méchant… Frisk dodo à cave… Papa pas donner manger… Pas parler à Frisk… Juste crier quand venir… Papa dire que maman morte cause Frisk… Mais maman là ! Pas abandonner Frisk !

-Mon dieu, murmura le petit squelette.

L'enfant le regarda avec incertitude, la tête penchée sur le côté. Le plus âgé secoua la sienne, pas besoin de parler de cette cruauté.

-Tu manges ?

-Frisk avoir droit ?

-Bien sûr, gamin.

Il lui fit un grand sourire édenté et se jeta sur les quelques tartines et la tasse de chocolat qu'avait fait Papyrus.

Les jours passaient et Sans s'attachait de plus en plus au petit humain qui s'était invité dans sa vie, le couvant presque plus que l'aurait fait la disparue reine envers ses enfants. Et pour une fois, c'était Papyrus le plus sensé des deux.

-On ne peut pas le garder ici !

-Il va mourir si on l'amène à Asgore ! Et il me prend pour sa mère.

Frisk jouait dans la chambre de l'aîné, dont il avait laissé la porte ouverte pour l'entendre si quelque chose arrivait.

-Ce n'est pas raisonnable de le garder ! Si le roi ou Undyne venait à apprendre son existence…

-Il n'y a pas de raison qu'ils l'apprennent, alors.

Le ton de Sans était dur, c'était la voix qu'il réservait à ceux qui menaçaient son frère. Celle qu'il lui cachait.

-C'est dangereux…

-Pas plus que de le renvoyé à la surface auprès de son père !

La sentinelle soupira. Son aîné était perdu pour cet humain.


XoX


Sans était sur ses gardes. Il sentait au plus profond de son âme que quelque chose allait arrivée. Et ce ne serait pas bon. Il sursauta à peine quand la porte sortit de ses gonds, dévoilant Undyne, avec dans son ombre un Papyrus gêné.

-Où est-il ? Gronda la chef de la Garde Royale.

-Je n'ai pas la moindre idée de quoi tu parles.

Il pria silencieusement pour que le petit reste sagement dans la chambre mais la chance n'était pas de son côté ce jour-ci.

-Maman ?

-Reste là-haut, ordonna gentiment le squelette dont le regard ne quittait pas la dangereuse ondine.

Il entendit l'enfant faire demi-tour et fermer la porte.

-Donne-moi l'humain.

-Non.

Son œil s'illumina et il empala la Garde Royale de ses os bleus, l'empêchant ainsi de bouger. Il jeta à peine un regard à son frère avant de grimper les escaliers, d'entrer dans sa chambre, de prendre le gamin et de se téléporter.

Ils atterrirent un peu brusquement dans la neige, juste devant les portes de son amie. Il n'avait pas beaucoup d'autres choix. Il toqua et attendit impatiemment qu'elle lui réponde.

-Ça faisait longtemps, dit-elle.

Il entendit une certaine lassitude dans sa voix et il se sentit mal de l'avoir négligé.

-Je sais. Je suis désolé. J'ai besoin de ton aide… Est-ce que… Je peux rentrer ?

L'absence de blague l'inquiéta et après quelques secondes, un des battants s'ouvrit lentement et il s'engouffra à l'intérieur, comme s'il avait la Mort à ses trousses.

-Merci.

-C'est…

-Oui.

Frisk pleurait à chaude larmes, retenue par Toriel, alors que Sans allait se téléporter sans lui. Il ferma douloureusement les yeux mais il devait faire ça, rapidement, sans le mettre en danger.

-Je reviens vite, gamin.

-Ma… Maman !

Il commença à tendre la main pour lui caresser les cheveux mais il savait qu'il serait perdu s'il le faisait. Laissant retombé son bras, il disparut, les pleurs déchirants de son gamin résonnant en lui.


Il était fourbu. Ses os lui faisaient mal, de la sueur coulait sur son crâne. Mais il avait réussi. Là où son créateur avait perdu pied sur ce monde, il avait réussi. Là où Alphys se cassait les dents depuis des années. Il avait créé une âme artificielle pour briser la barrière. Elle serait normalement juste assez forte pour cela, avant de disparaître. Il se téléporta dans le château d'Asgore, là où il entreposait les six âmes qu'il avait déjà, et déposa délicatement la nouvellement crée dans le dernier tube. Il disparut aussitôt après, en entendant des bruits approchants.

Il apparut dans le salon de Toriel, tombant à genoux. Il eut à peine le temps de relever la tête qu'un poids se jeta sur lui.

-MAMAN !

-Je suis là, gamin…
Il lui caressa les cheveux en le berçant contre lui, soulagé et heureux de le retrouver. Il vit la chèvre les regarder avec tendresse depuis le seuil de la pièce et il sut qu'il avait pris la bonne décision.

Il portait Frisk caché dans son sweat, traversant Snowdin tranquillement, écoutant les murmures des monstres sur le fait qu'une dernière âme était apparu chez le roi, permettant enfin de brisé la barrière qui les enfermait ici depuis tant de temps. Il sourit discrètement dans les cheveux de l'enfant en entrant chez Grillby.

-Hey Sans ! Tu as entendu la nouvelle ?

-Pas moyen de la rater en même temps !

La joie exultait des monstres et seul Grillby lui fit un signe à peine perceptible qu'il savait. Il s'installa au contoir, Frisk sur les genoux, et commanda.

-Frites ou burger, gamin ?

-Frites !

Il rit doucement et la commande arriva quand le silence se fit dans le bar. Il se tourna vers la porte et vit l'ombre de son frère.

-SANS ! S'écria-t-il avec joie et soulagement.

Le petit sursauta dans ses bras mais une caresse l'apaisa.

-Paps.

-Je suis heureux de te retrouver ! J'étais mort d'inquiétude ! Même Undyne a arrêté de rechercher l'humain quand elle a vu ce qu'elle a causé !

-Ce n'est rien, frérot.

Il ne pouvait en vouloir à son cadet. C'était, jusqu'à l'arrivé de Frisk, sa seule faiblesse.


XoX


Les monstres étaient retournés à la surface. Ils n'avaient pas vraiment cherché à s'intégrer avec les humains, cherchant juste à cohabiter sur terre. Ils s'étaient installé dans une zone à l'égard, à quelques kilomètres des humains, assez proche pour pouvoir y faire des achats s'ils ne pouvaient produire certaines choses. Certains humains n'avaient pas apprécié l'apparition des monstres, dont le géniteur de Frisk. Il y avait eu quelques batailles, où des pertes avaient été constaté, des deux côtés. L'homme qui avait donné son ADN pour concevoir l'enfant adoptif du petit squelette en faisait malheureusement partit. Pas que l'enfant l'ait pleuré.

Les années passèrent et rien n'avait vraiment changé dans le monde de vie des monstres. Et chaque soir, il entendait cette phrase :

-Maman ! Je suis rentré !

Sans sourit. Il ne pouvait pas être plus heureux.


Message de fin

Merci d'avoir lu !

C'est vrai cours en faite...

Bref... Vous connaissez la chanson, review, et tout et tout.
Si quelqu'un se propose pour le rôle de bêta et bien... Merci !

A la prochaine, les cacahuètes en chaussettes !