Hey hey hey ! Voici ma première fic sur Durarara ! Et sur le thème de l'omegaverse, parce qu'il y a vraiment des thèmes hyper intéressant dedans mais malheureusement certain n'ont pas leur place ou d'importance dans mon histoire.

Je préviens directement pour que personne ne soit surpris : il y aura des scènes de viols , mais pas d'inquiétude je vous préviendrais avant chaque scènes ainsi qu'à la fin pour que vous puissiez reprendre tranquillement la lecture ^^ bien que ces scènes ne soient pas la pour faire jolies mais car elles ont un impact et une importance dans l'histoire. Je ne mets pas une scène juste pour mettre une scène en plus, ou alors je n'écris qu'un lemon à part. Au moins je vous ais prévenu.

Il y a un autre thème que j'aime beaucoup dans cette histoire : la famille. J'aime tellement ce thème! Est-ce parce que je suis fille unique? Hmm, peut-être mais bon on s'en fou! Donc voilà, la famille sera vraiment très (mais alors très) présente dans cette histoire (vous en aurez bientôt la preuve).

Bon, j'arrête mon blabla et je vous laisse avec la premier chapitre ^^, à plus bas!

Ps: Le titre et le résumé ne resteront pas tel-quel, je les modifierais surement dans quelques temps!


Chapitre 1

Saleté de Printemps

XxXxX

Shizuo n'aimait pas le printemps. Le temps n'était pas tout à fait chaud mais pas tout à fait froid non plus, c'était la rentrée des classes – bien que cela ne le concerne plus vraiment. Il y avait bien quelques avantages comme les cerisiers en fleurs mais il y avait bien une chose que Shizuo détestait plus que tout dans le printemps :

Les phéromones des omégas. La plupart d'entre eux avaient leurs chaleurs pendant cette période ce qui rendait fou la majorité des alphas et Shizuo n'échappait pas à la règle. Bien qu'il sache mieux se gérer que la plupart de ses semblables il n'en était pas moins sur les nerfs et plus facile à énervé que d'habitude. Il lui arrivait assez souvent d'envier les betas, étant bien moins sensibles aux phéromones des omégas, ils n'avaient pas les problèmes des sautes d'humeurs et autres excès d'agressivité chez des alphas vu qu'il en avait TOUTE l'année. Et tout le monde connait Shizuo Heiwajima et son calme légendaire. C'est donc avec toute la gentillesse du monde –et surtout sécurité- que Tom avait donné à notre blond quelques jours de congés pour calmer ses nerfs. Mais ces saletés de phéromones ne restent pas bien gentiment à l'extérieur des habitations, cela ne servait donc à rien de rester chez soi et ça, Shizuo l'avait bien compris, c'est surement pour ça qu'il avait passé la majeur partie de ses journées à errer dans les rues en observant les vitrines des différentes enseignes, l'œil vide. Cette journée n'avait pas dérobée à la règle.

Il arrivait à Shizuo de s'arrêter de temps à autre devant un magasin avec un semblant d'intérêt, mais il s'en détournait assez vite. Tout le monde le sait, si ça ne concerne pas Kasuka ça n'intéresse pas l'ex-barman plus que ça. Ce petit jeu durait depuis qu'il était sorti ce matin, il ne s'était arrêté que vers midi pour manger un morceau au sushi russe et depuis une autre odeur en plus des phéromones oméga avait trouvé sa place dans les narines du blond. Il était sur de connaitre cette odeur qui rendait tout immonde dans son esprit et il ne lui fallut pas beaucoup attendre pour savoir d'où venait cette odeur.

Shizuo vit cette saleté de puce accroupit devant un magasin, observant l'intérieur avec un petit sourire en coin, l'air tranquille et l'œil brillant. Le blond remarqua près de lui une grande brune, Namie, au regard vide qui passait un coup d'œil à travers la vitrine, semblant vouloir être ailleurs mais Shizuo ne se posa pas trop de questions, l'informateur ne l'avait pas vu et c'était le plus important. Un sourire mauvais naquit sur ses lèvres en même temps qu'il empoigna un lampadaire dont le manche craqua sous sa poigne, ne lâchant pas une seconde sa Némésis des yeux.

C'est justement parce qu'il le fixait qu'il stoppa subitement ses mouvements. Un petit garçon vient se coller à la vitrine près du brun, un regard émerveillé. Il semblait dire une chose à laquelle Izaya répondit en souriant, lui frottant les cheveux, le petit laissa échapper un rire cristallin qui arriva comme une baffe aux oreilles du collecteur de dettes. Shizuo n'avait jamais vu l'informateur sourire de cette manière, ni avoir une expression s'approchant autant de la gentillesse. Le petit garçon près d'Izaya détourna les yeux du magasin pour les lever vers lui, un sourire sur les lèvres mais celui-ci disparu bientôt quand il croisa par inadvertance le regard de Shizuo qui était en train de retourner son esprit dans tous les sens, cherchant à comprendre ce qu'il voyait. Izaya tourna les yeux dans la même direction que le petit garçon et tomba sur le blond, son expression resta impassible quelque secondes avant que son habituel sourire ne couvre ses lèvres.

« -Tien tien, qu'est-ce que tu fais là Shizu-chan ? Tu n'es pas censé travailler aujourd'hui ? Demanda-t-il d'une voix faussement enjouée en se mettant en position debout.

Shizuo secoua la tête en fronçant les sourcils avant de planter son regard dans celui du brun. Il put apercevoir du coin de l'œil le petit brun se cacher derrière Izaya pour se cramponner à son pantalon. La jeune femme qui les accompagnait observait la scène en silence, le regard blasé.

-Je me disais bien que ça sentait le pourri dans cette ville, grogna le blond sans répondre à la question de l'informateur. Les phéromones passent encore mais ton odeur m'est insupportable.

Izaya ricana.

-Ooh, c'est gentil de ta part de me donner tant d'importance mais c'est méchant de parler ainsi des omégas, ce n'est pas de leur faute tu sais et entre nous, tes phéromones d'alpha son bien moins supportable que les-leurs. Nan mais franchement Shizu-chan, comment fais-tu pour ne pas étouffer dans ta propre puanteur ?

-La ferme, c'est facile pour toi, les betas ressentent moins les phéromones.

-Et bien Shizu-chan ? Serais-tu en train d'affirmer que je te suis supérieur ? Il était temps que tu reconnaisses enfin ta place de protozoaire monstrueux en ce monde.

-Enfoiré. »

Shizuo avança d'un pas, serrant les poings près à frapper l'insolente puce mais s'arrêta à nouveau en voyant le regard du petit garçon près d'Izaya. Le faux-blond détailla un peu l'enfant : il avait les cheveux châtains foncé en bataille et de grands yeux marron chocolat, il était aussi habillé d'un sweat à capuche jaune avec de longues oreilles de lapin qui pendaient de la capuche et une fausse queue de forme triangulaire ainsi qu'un pantacourt en jean. Shizuo avait l'impression d'avoir déjà vu cet enfant quelque part mais même en cherchant dans ses souvenirs il ne parvint pas à savoir. L'appel d'une voix stridente et féminine venant de derrière lui coupa le fils de ses pensées.

« -Oniii-san ! »

Deux jeunes filles habillées de sweat à capuches et de jupes aux couleurs inversés arrivèrent en courant vers eux, il s'agissait de Kururi et Mairu Orihara, les petites sœurs jumelles d'Izaya. Shizuo écarquilla les yeux en voyant qu'elles étaient accompagnées de deux autres petits garçons, surement du même âge que le premier. L'un d'eux avait les cheveux ébène et des yeux chocolat brillant de curiosité, il devait être plein d'énergie car il gigotait dans tous les sens, bien qu'assit sur les épaules de Mairu. L'autre semblait plus calme et observait silencieusement les alentours en tenant la main de Kururi. Le petit groupe s'arrêta en apercevant le blond. Le regard du collecteur de dettes fit la navette entre les deux groupes. Il leva un sourcil.

« -Y'a une réunion de famille ou quoi ? Il tourna les yeux vers Izaya qui gardait son sourire de façade. Je savais que tu avais deux sœurs mais depuis quand tu as des petits frères ?

-Ce ne sont pas mes petits frères et puis de toute façon, ma vie privée ne te regarde pas ! » Lança le brun avec un œil mauvais.

L'un des nouveau venu, le garçon aux cheveux ébènes et habillé d'un sweat à capuche vert avec des oreilles et une queue de renard pendante descendit rapidement du dos de la jeune brune aux cheveux court, et couru droit vers Izaya en criant un mot que Shizuo n'aurait jamais imaginé attribué à l'informateur.

« -Papa ! »

Izaya émit un « Ouf ! » en attrapant le noiraud sous les aisselles avant de le soulever, le petit attrapa immédiatement son… père par le cou pour frotter sa tête contre sa joue, laissant apparaitre un sourire joyeux sur son visage. Le jeune homme aux cheveux ébène laissa échapper le même sourire que Shizuo avait vu un peu plus tôt, l'ex-barman était d'ailleurs en train de lutter contre l'explosion quasi imminente des quelques neurones encore en état de marche en fixant Izaya, les yeux ronds et les sourcils froncés.

Depuis quand Izaya avait-il des enfants ? Non, non, avant ça… Quand est-ce qu'Izaya avait rencontré quelqu'un ? Ne disait-il pas sans cesse qu'il n'avait pas le temps pour ce genre de choses ? A quel moment avait-il bien pu procréer ? Les trois petit ne semblaient pas très vieux mais ils avaient l'air d'avoir plus de 5ans, ils devaient surement avoir entre 6 et 7 ans. Mais s'ils avaient à peu près cet âge-là, cela voulait dire qu'Izaya s'étaient retrouvé avec, un, deux, trois, trois enfants au lycée ?!

Izaya senti que le petit poids qui servait de cerveau à Shizuo était sur le point d'exploser et décida qu'il était mieux pour lui et sa petite famille de partir. Il fit un signe de tête à ses sœurs et au petit dernier, resté calme et impassible depuis leur arrivée, et prit la main du garçonnet toujours caché derrière lui avant de démarrer la marche. Le groupe le suivi, laissant le blond se triturer le cerveau en plein milieu de la rue ou les passants commençaient à affluer.

L'instinct de Shizuo lui disait que quelque chose n'allait pas, qu'il y avait un truc pas net dans cette histoire. Il avait beau détester Izaya, il savait quand même pas mal de chose à son sujet, peut-être un peu trop à son gout mais c'était quand même mieux de connaitre son ennemi. Il décida d'arrêter de faire du mal à ses trois pauvres neurones et de faire ce qu'il savait faire de mieux, c'est-à-dire frapper et envoyer valser des objets. Il arracha un panneau avant de grogner.

« -I-za-ya ! »

L'informateur avait beau être déjà assez loin du blond, il reconnut très clairement son prénom dit de cette manière si particulière. Il tourna rapidement la tête, prêt à esquiver l'attaque de sa Némésis qui approchait dangereusement vite armé d'un panneau de signalisation. Les passants autour d'eux s'éloignèrent assez rapidement, la plupart avaient compris ce qui allait se passez et aucun n'avaient envie d'être là quand les deux se taperaient dessus. Le sourire fourbe d'Izaya était en parfaite opposition avec l'agacement de son regard carmin, mais ce n'était pas une bonne idée de se battre contre le protozoaire avec le petit dans ses bras et les autres autour. Il allait pour poser l'ébène au sol mais une boîte aux lettres atterrie sur le coin du visage du collecteur de dettes qui resta quelque instant sans bouger, interloqué. Un petit gémissement de douleur se fit entendre derrière le noiraud qui tourna immédiatement la tête vers l'un des garçonnets. C'était le châtain qui était resté calme tout le long qui se tenait l'avant-bras droit, sa peau était rouge et cela semblait douloureux. Izaya oublia complètement Shizuo et confia l'ébène qu'il tenait à Mairu avant de s'accroupir devant son fils.

« -Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demanda-t-il avec une mine sombre.

-Kh, gémit le garçonnet en levant ses yeux carmin vers ceux de son père, de la même couleur. Je croyais que le monsieur allait te frapper, j'ai attrapé la boîte aux lettres et je lui ai lancé dessus pour pas qu'il te tape.

La douleur se ressentait dans la voix du châtain et Izaya fronça les sourcils, l'une de ses craintes se concrétisait. Il souleva son fils dans ses bras et ordonna aux autres de rentrer avant de lancer un regard noir à Shizuo qui venait enfin de ce remettre de l'attaque surprise. Le blond fut très surpris de l'expression qui couvrait le visage de l'informateur, aucun sourire, aucun regard fourbe ou moqueur, juste les yeux remplis de colère et les sourcils froncés.

-C'est de ta faute. »

Shizuo devina sans mal que sa Némésis emmenait le petit chez Shinra pendant que Namie ramenait les autres à la maison.

Les passants reprirent leur chemin habituel comme si de rien était, le blond fini par faire de même, gardant le visage fixé vers le béton, se replaçant la dernière scène en boucle. L'un des fils d'Izaya avait une force surhumaine ? Comment était-ce possible ? Mais surtout… Bon sang mais avec qui la puce avait bien pu avoir trois enfants ?

XxXxX

Shinra grogna en venant ouvrir la porte au grossier personnage qui l'avait coupé en pleine séance de mamours avec sa Celty adorée. Son visage se referma encore plus en découvrant Izaya sur le pas de sa porte, un grand sourire aux lèvres. Un pique nerveux pris possession du coin gauche de sa lèvre supérieur qui se mit à frémir toute seule.

« -Bonjour Shinra ~ ! Lança l'informateur d'un air amical. Je ne te dérange pas j'espère ?

-Comme si tu t'en inquiétais, grogna le médecin illégal en croisant les bras sur son torse. Qu'est-ce que tu veux ? »

Le noiraud baissa les yeux, Shinra suivi son regard et découvrit le garçonnet, les yeux rougis à retenir les larmes et se tenant le bras. Le lunetteux ouvrit de grands yeux et fit rapidement rentrer les deux, criant presque à Izaya, je cite « Tu aurais tout de suite du me dire que c'était pour lui ! » en faisant prestement s'assoir le petit sur l'un des canapés du salon, surprenant Celty au passage qui vient directement prendre des nouvelles du petit. Shinra disparu dans une pièce pour revenir aussi vite dans le salon armés de son matériel et s'agenouilla devant l'enfant avant de commencer à le soigner.

« -Que s'est-il passé ? demanda la dullahan en montrant son écran à Izaya resté debout.

-Demande à Shizu-chan, dit-il simplement en souriant non sans laisser paraitre la haine dans sa voix.

Le médecin leva un instant les yeux de son patient, un sourcil relevé.

-C'est impossible que Shizuo est blessé un enfant, même toi tu le sais Izaya, Shinra continua son travail. Même s'il s'agit du tien.

Izaya fronça légèrement les sourcils.

-C'est de sa faute, il a indirectement blessé Kamui, expliqua-t-il. Je n'ai jamais dit que c'était lui qui l'avait blessé.

-C'est vrais que tu été très clair dans tes dires, Se moqua Celty sur son téléphone. Mais c'est bien toi qui l'as cherché, non ?

Le noiraud ricana d'un air mauvais en se posant contre la table à manger. Il croisa les bras et tourna la tête avec dédain.

-Et bien désolé de te décevoir Celty, mais pour une fois je n'ai rien fais. Je passais en ville avec les petits et mes sœurs, j'avais aussi prévu de venir vous saluer avec eux vu qu'ils vous apprécient assez, mais malheureusement, ce protozoaire de Shizuo m'est tombé dessus.

-Tu es en train de nous dire que Shizuo est arrivé et Paf ! Kamui c'est retrouvé avec le bras cassé ? Ironisa presque Shinra en finissant de plâtrer le bras du garçonnet.

-Non, Kamui lui a lancé une boite aux lettres au visage, l'informateur vis ses deux amis tourner la tête vers lui, l'interrogeant du regard. Et elle était censée être fixée au béton. »

Les deux amoureux échangèrent un regard, la motarde semblait choquée, elle avait porté sa main vers l'endroit où devait se trouver sa bouche. Une légère lueur d'excitation vient apparaitre dans le regard du médecin illégal avant d'être ramené à l'ordre par sa compagne d'un coup de pied dans le genou.

Le petit Kamui senti le malaise dans la pièce et tourna la tête vers son père, cherchant à comprendre la raison du silence. Izaya prit une expression plus douce et vient prendre son fils dans ses bras, faisant bien attention à ne pas toucher son bras blessé. Le petit cala sa tête dans le cou de son père.

« -Dis papa, c'est de ma faute si vous êtes pas contents ? Demanda-t-il de sa petite voix.

L'informateur se senti légèrement coupable et serra un peu son fils contre lui.

-Mais non voyons, tu n'as rien fait de mal, je suis même content que tu es envoyé cette boîte aux lettres dans la tête de ce protozoaire de Shizu-chan ! Le rassura-t-il en riant. C'est bien fait pour lui !

-Ne dis pas des choses comme ça devant lui Izaya ! écrivait rapidement Celty. Tu risques de lui donner une mauvaise habitude ! »

Le noiraud gonfla les joues de manière enfantine à la remarque de la motarde mais laissa échapper un petit rire suivi d'un « Pourquoi pas ? » qui fit se hérisser la femme avant de se tourner vers Shinra.

« -Je te dois combien ?

Le médecin organisa son matériel dans une mallette destinée à cet effet avant de se tourner vers son ami, un sourire pas très rassurant sur le visage.

-Pour les petits c'est gratuit ! Izaya senti qu'il avait une idée derrière la tête mais ne fit aucune remarque, se contentant de profiter d'une économie. Par contre j'ai reçu tes cachets si ça t'intéresse.

-C'est pas trop tôt »

Le lunetteux disparu en ricanant vers une autre pièce avec son matériel, laissant les autres seuls quelques instants.

« -Comment vont les autres ? demanda la dullahan.

Izaya lu l'écran et fit remonter de quelques centimètre son fils qui commencer à glisser.

-Ils se portent bien, ils vont tous bientôt entrer à l'école primaire.

-C'est passé tellement vite, j'ai l'impression que c'était hier que… »

Elle n'écrit pas la suite de la phrase, l'informateur en face d'elle comprenait très bien pourquoi et lui non plus n'avait pas forcément envie de discuter de ce sujet délicat. Il senti son fils gigoter et le posa au sol, celui-ci se dirigea presque tout de suite la bibliothèque de l'appartement. Les épaules de Celty furent prises de légers soubresauts, elle riait.

« -Aah, c'est bien ton fils !

-Encore heureux ! » Lança le noiraud, un sourire en coin.

Un bruit de chute se fit entendre dans l'appartement suivit de près d'un « Je vais bien ! » étouffé provenant sans doute de Shinra qui avait dû se prendre les pieds dans son foutoir. Le médecin illégal revient quelques instants plus tard dans le salon, les cheveux plus en bataille que d'habitude, une petite boîte de médicaments dans la main qu'il remit à son ami.

« -Voilà les cachets anti-phéromones hyper fort de monsieur ! S'exclama-t-il en souriant.

-Ouais ouais ça va, pas la peine de le crier sur tous les toits ! Marmonna l'informateur en rangeant la boîte dans sa poche.

Shinra haussa un sourcil, croisant les bras sur son tors. Celty quant à elle alla rejoindre Kamui qui avait semble-t-il trouvé un livre plutôt intéressant.

-Va falloir que tu assumes un jour ta situation d'oméga tu sais ? »

Izaya fronça les sourcils avant de lancer un regard vers son fils. Le petit avait déjà oublié sa blessure et avait des yeux émerveillés devant un livre sur la médecine, pointant de temps à autre des lignes ou images à Celty. Un sourire discret apparu au coin de ses lèvres jusqu'à ce qu'il croise celui de Shinra qui l'observait sérieusement. Le médecin compris la question silencieuse de son ami et laissa un regard compatissant lui échapper.

« -T'inquiète pas pour Kamui, il n'a que 6 ans, tes premières chaleurs ne sont arrivées que vers 11ans, il a encore de la marge.

-C'est pas pour ça que je m'inquiète. »

Et détourna les yeux de son ami et approcha son fils, toujours plongé dans son livre. Le petit leva les yeux vers son père, un large sourire aux lèvres.

« -On peut emprunter le livre à tonton Shinra ? Demanda-t-il en tendant l'encyclopédie au noiraud.

Izaya sourit et frotta les cheveux du petit brun.

-Ça, c'est à l'intéressé que tu dois le demander Kamui, dit-il en faisant un mouvement de tête en direction du médecin.

Le garçonnet tourna la tête vers le lunetteux, les yeux implorants. Shinra détourna les yeux, impossible de résister aux yeux de chien battu du fils Orihara.

-Vas-y prends le…

-Ouais !

-Mais n'oublie pas de me le rendre », précisa-t-il avec un air faussement sévère.

Kamui gonfla les joues avant d'acquiescer, marmonnant un « D'accord » qui prouvait son envie du contraire. Les trois adultes rirent à la réaction du plus jeune et son père le prit par la main. Izaya fit un signe de mains aux deux autres avant de quitter l'appartement.

En chemin, Izaya et Kamui passèrent au sushi russe pour acheter le repas du soir. Le petit ne manqua pas d'essayer d'imiter l'accent russe de Simon, amusant tout le monde. Le retour se fit assez vite, Kamui resta sur les épaules de son père durant toute la durée du trajet, blablatant sur tout et n'importe quoi, mais la question qui devait arriver arriva.

« -Dis papa… commença le petit brun.

-Hm ?

-C'était qui le monsieur qui a voulu te lancer un panneau toute à l'heure ?

Izaya posa un temps, réfléchissant à ce qu'il pouvait dire à son fils.

-C'est un imbécile à la force surhumaine avec trois neurones grillés dans le crane, expliqua-t-il le doigt en l'air.

-Moi aussi j'ai une force surhumaine nan ? Questionna l'enfant. Normalement on peut pas lancer une boîte aux lettres accrochée par-terre, non ?

-C'est vrais Kamui, Izaya leva les yeux vers son fils. Normalement on ne peut pas lancer une boîte aux lettres. »

Kamui inclina la tête de côté avant de poser son menton sur les cheveux du noiraud, ne cherchant pas plus loin. L'informateur continua la marche en silence avant de ressentir une chaleur au creux de son ventre. Il fronça les sourcils, les lèvres pincées. Comme les autres omégas, le printemps était synonyme de chaleur pour lui mais pour rien au monde il ne laisserait un alpha ou qui que ce soit d'autre le monter. Plus jamais il ne revivrait la même chose.

Le jeune homme inspira profondément et grimaça en sentant des centaines de phéromones diffèrent.

Bon dieu, le printemps était vraiment une saison pourrie !


Voilà un chapitre de fini, je ne vous promet pas que le chapitre 2 arrivera tout de suite mais je me mets une deadline vu que ça m'oblige à bosser x) (merci les rédactions et argumentations du cours de français), mais vous inquiétez pas vous n'aurez pas à attendre six mois pour avoir la suite (héhé).

Donc, je dois avouer qu'Izaya m'a donner (et continuera de me donner) du fil à retordre car il à un caractère assez complexe, il sera sans doute un peut OOC et je m'en excuse, mais je voulais voir quel serait son comportement s'il avait des enfants, donc voilà, c'est fait :)

J'espère que ça vous a plus, je vous invite à me faire part de votre ressenti en review et je vous fais une bise en espèrent vous retrouver au prochain chapitre!

Thea-San