Sylfaen : Merci pour ton commentaire. Félicitation, tu as trouvé l'épilogue =) merci à toi et j'espère que tu aimeras cette fin.

lyvane : Merci encore pour ton soutien éternel. J'espère que cette fin te plairas tout autant que je l'ai écrite. Mille merci !

Et voilà, c'est la fin ! J'espère que vous apprécierez la fin d'Harry McDavies. Continuez à commentez et à me dire votre ressenti. Fin d'une première aventure. Peu de chance d'avoir une deuxième mais on se sait jamais. Mille merci et à bientôt peut être !

Chapitre 31

L'humour est la base de tout homme qui se respecte ainsi que la société dans laquelle il vit. Ce n'est pas du Nietsche, ni du Rousseau et encore moins du Albus Dumbledore. Quoique, dans le fond, Harry est sur qu'il pensait à peu près la même chose que lui, même si cela ne voulait quasiment rien dire quand on se penche légèrement sur la phrase. Mais il s'égarait. Attaché à un poteau sur la fameuse place du village, le voyageur temporel attendait tant bien que mal son exécution le plus dignement possible, c'est à dire debout, le visage tuméfié marqué par les coups et les maléfices, les ongles arrachés, les côtes brisées et autres douceurs concoctées pendant des semaines par ses geôliers. Disposés en arcs de cercle en face lui à une distance d'environ sept ou huit mètres , soit l'équivalent d'une scène théâtrale, les mangemorts occupaient le reste de la place, ne laissant qu'un chemin les séparant en deux d'où arriverait probablement le grand chef suprême. Harry était presque flatté de ce grand comité s'il ne s'était pas rappelé qu'il s'agissait de son comité mortuaire. Pendant dix sept ans, le jeune homme avait vécu dans la peur du mage noir mais l'avait aussi empêché de réaliser ses grands desseins. Et voilà qu'un peu moins de dix ans plus tard mais plusieurs années plus tôt, enfin plus tard... Non plus tôt... Bref, Que ce se soit dans le passé ou le futur, Harry continuait à être le principal poux sur le crâne de Voldemort. Même dans le passé, le jeune auror luttait contre lui. D'un poux dans le passé, il allait devenir l'instrument qui lui arracherait ses âmes. Insaisissable, inarrêtable, immortel. Immortel ! Ce dont Voldemort avait rêvé toutes sa vie, Harry l'avez obtenue en le vivant à travers le seigneur des ténèbres. Un sourire passa sur son visage puis un rire se fit entendre du fond de sa gorge pour atteindre progressivement l'ensemble des oreilles mangemortes. Un rire démoniaque, quasi irrationnel face à la situation de mort imminente. Les encagoulés noirs se regardèrent et reculèrent instinctivement d'un pas devant les yeux de fou, de colère sur le visage du démon McDavies qui faisait fi de ses blessures et se penchait en avant en fixant un à un ses tortionnaires.

" Allons allons mon cher Harry, demanda posément le mage noir qui franchissait les derniers mètres le séparant de la « scène ». Que nous vaut ce fou rire si agréable à entendre ?

Le seigneur des ténèbres ressemblant toujours à une fesse de serpent avait choisi une belle robe de sorcier vert sombre montrant ainsi sa supériorité sur ses hommes tout de noir vêtus. Sans lui laisser le temps de répondre, il lui lança un sort. Harry suffoqua instantanément, l'air chassée de ses poumons. Alors qu'il s'agitait pour capter la moindre bouffée d'air, Voldemort poursuivit en faisant de lents aller-retours face à lui, le dos à ses hommes.

- Voyons je pense te connaître assez maintenant, fit semblant de réfléchir le Lord en se grattant le menton puis la tête avec sa baguette.

Après des secondes interminables, alors qu'Harry était à la limite de l'asphyxie, le chef des mangemorts claqua des doigts et le voyageur sentit de nouveau l'air pénétrer ses poumons douloureux.

- Mhm je sèche, conclut-il en haussant les épaules. Mais je suppose que tu ne t'en souviens pas non plus .

Harry ne put répondre, essoufflé et tentant de remettre ses pensées en ordre après un si gros choc.

- Cela fait mal n'est ce pas ? Lui demanda le seigneur des ténèbres comme un lion cage. Savoir que...

- Je suis très sincèrement déçu de mon séjour dans votre institution Monsieur le Lord, coupa sans crier gare un Harry de nouveau calme. Sachez que je vais en parler autour de moi et que je vais vous faire très mauvaise réputation, c'est moi qui vous le dit.

De nouveau, les hommes du mages noirs se regardèrent et murmurèrent dans leurs barbes entre autres. L'adolescent doit être devenu fou. Leurs réflexions furent coupés par le rire du seigneur des ténèbres.

- Harry, Harry, rigola le mage. Toujours une petite pirouette, toujours la bonne blague. Mais que se passera-t'il lorsque mon sort t'atteindra en pleine tête, nous éclaboussant de toute ta bonne humeur. Nous pourrons voir plus facilement cette belle langue dont tu te sers si bien.

Joignant le geste à la parole, il stoppa ses aller-retours incessants et le mit en joue de sa baguette magique. Retenant son souffle, Harry fixait la baguette magique de son ennemi éternel prêt à voir cet éclat vert si reconnaissable et si effrayant. L'ensemble des mangemorts cessèrent de bouger eux aussi. Le jeune sorcier aurait juré que le temps s'était arrêté, suspendu à la baguette magique du descendant de Serpentard.

- Nous le verrons bien assez tôt, ironisa le Lord en baissant sa baguette et se tournant vers ses hommes. N'allons pas trop vite mes amis. Nous n'allons pas bâcler une si belle histoire commencé des mois plus tôt, n'est ce pas ?

De nombreux hochements de têtes et de rires se firent entendre parmi les mangemorts pouvant qu'Harry n'était pas au bout de ses peines.

- Vous ne m'aurez jamais Jedusor, c'est bien trop tard maintenant, murmura le jeune homme.

- Qu'as tu dit ? S'indigna le concerné en faisant volte face. Où crois-tu aller ? Où crois tu pouvoir aller ? Tu es à moi Harry ! A moi depuis la seconde où tu es rentré dans cette clairière !

- NON ! Cria Harry en relevant la tête et en embrasant du regard les personnes pré êtes à moi ! Ne pensez pas être des hommes, il n'y a rien d'humain dans ce que vous faites. Regardez vous et mémorisez ce moment où un jeune homme de 17 ans vous a fait trembler. Ce moment où il vous aura fallu plusieurs dizaines d'hommes pour s'occuper d'un misérable étudiant. Ce moment où vous avez eu besoin d'attacher pour exécuter un adolescent sang mêlé comme votre chef !

La rage qu'éprouvait Voldemort en ce moment précis se transcrivait dans le crépitement de l'air autour de lui. Aucun de ses hommes n'osait le regarder ni échanger le moindre mots. Humiliés devant ses hommes, l'adolescent moralisateur espérait que la face serpent piquerait une colère telle qu'il en finirait plus tôt avec lui. Car les mois de tortures physiques et psychiques lui permettaient à peine d'être debout et le poids de son corps était appuyé sur les cordes qui le maintenait contre le poteau, lui coupant la circulation sanguine. D'un coup, les cordes disparurent sans qu'Harry puissent anticiper la chute en avant. Face contre terre, le souffle coupé, son nez cassé depuis plusieurs jours déjà lui fit monter les larmes au fur et à mesure que son visage s'ankylosait. Un état d'hébétude le prit pendant plusieurs minutes alors que les graviers de la cour étaient tout sauf agréable comme oreiller.

- - Toujours ce venin, petite vipère, lui répondit le plus grand meurtrier magique de tous les temps d'un ton vibrant de colère contenue. Tu as raison, tu nous as marqué vermine !

Harry se releva tant bien que mal en s'appuyant sur ses membres douloureux, il tenta de faire face à son ennemi, toujours l'arme à la main, qui l'attendait les bras légèrement ouverts.

- Alors me voilà ! Le défia face de serpent. Qu'attends tu ?

- Une bag...

D'un geste de Voldemort, il se trouva de nouveau au sol, le souffle encore coupé. Une masse vint le frapper dans ses côtes si douloureuses.

- Je n'ai pas entendu, pardonne moi, ironisa t-il. Tu peux répéter ?

- Vous... Vous chaussez petit en fait, lui répliqua Harry du même ton mais avec des sifflements dans la respiration.

Un revers de baguette le punit d'une gifle invisible le forçant à mettre genou à terre. Son arme fit le sens inverse et ses bras furent écartés et bloqués. Puis le jeune homme se mit à décoller du sol pieds et bras bloqués sans pouvoir bouger. Arrivé à deux mètres de hauteur, il se stabilisa et se rapprocha lentement du seigneur des ténèbres.

- Rien n'y personne ne peut s'opposer à moi, mon cher Harry, murmura son tortionnaire. Et rien n'y personne ne peut m'insulter sans en payer les conséquences. Nous commençons à te connaître tu ne dira rien de plus intelligent aujourd'hui. Oui tu nous as marqué. Mais dans le sens de l'abomination. Voilà le modèle à éviter dans le monde dans lequel nous allons façonner la société à notre image, selon mes règles. Il n'y aura plus de libertés, ni d'égalités entre les hommes. Un comportement dans ton genre ne sera plus d'actualités sous peine de terribles représailles.

Tout le long du monologue de Lord Voldemort, le corps entravé d'Harry s'approchait inexorablement de lui. Ils étaient quasiment arrivé tête contre tête.

- Le plus malheureux, mon cher, c'est que tu ne verras pas ce beau monde que je nous prépare.

- Passez moi une baguette et peut être que j'aurai une chance de me faire une idée.

Les propos d'Harry firent chuchoter les hommes de Voldemort. Ce dernier tiqua sur la demande de son prisonnier. Décidément, Harry arrivait toujours à le surprendre et il appréciait tellement cela qu'il aurait pu continuer pendant des heures si son corps ne lui demandait pas de s'adoucir avec la mangemorie. De nouveau, il fut relâché et tomba en avant mais cette fois ci, il réussit à se réceptionner tant bien que mal et se redressa.

- Que veux tu dire par là ? Aurions nous le droit au plus grand retournement de l'histoire chers mangemorts ?

- Grand dieu non ! S'offusqua le futur Gryffondor. Pourquoi aurais je autant souffert si c'est pour vous rejoindre au dernier moment ? Ah non hein, nous avons trop joué ensemble et il ne faut jamais consommé avant le mariage.

Une nouvelle fois, les mangemorts échangèrent des regards et Voldemort le fixa interdit puis lui envoya un regard désespéré.

- Encore une parade, rien de concret mon cher Harry, soupira le Lord.

- Assez parlé alors.

Harry leva son bras droit et crispa ses doigts ensanglantés. Sa baguette jaillit du groupe de mangemorts pour venir se loger dans sa main. Instantanément, une cinquantaine de bras se levèrent pour mettre en joue le jeune vert et argent. Cependant, ils furent stoppés par leur chef qui leva lui aussi sa main. Harry qui était arrivé à se mettre en position de combat ne bougea plus attendant la suite. Sans aucune angoisse...Peut être un tout petit peu.

- Alors comme cela tu veux te mesurer à moi, petit insecte, déclara Tom Jedusor en détachant les dernières syllabes de sa phrase. Je savais que tu possédait un culot monstre mais, là, cela dépasse l'entendement.

- Bon après, avoua Harry en jouant des bras, je suis bien conscient que c'est un niveau au dessus des moldus et des mangemorts consanguins. Cela peut faire peur. Mais attention ! Je sais être magnanime !

Un maléfice fusa en direction de sa joue et lui brûla plusieurs centimètres de peau. La main gauche pour soulager la douleur cuisante, le jeune homme se tourna vers son adversaire, enrageant d'avoir été surpris si facilement. Cela n'était guère étonnant vu les mois passés à endurer mille souffrance. Il fallait se rendre à l'évidence, il ne tenait pas debout, il avait à peine assez de force pour marcher. Comment pourrait il faire jeu égal avec un Voldemort parfaitement reposé ? Quand bien même il aurait été au summum de sa santé, il n'était pas sûr de pouvoir rivaliser avec lui. C'était donc un Harry sûr de l'issue qui se préparait au combat.

- Pourquoi je m'embête avec toi ? Se demanda le seigneur des ténèbres face à lui, toujours immobile et désespéré. MacHood !

Un des mangemorts derrière son chef s'avança et plia le genoux devant lui. Voldemort ne prit même pas la peine de se retourner.

- Occupe toi de lui.

- Oui mon maître, croassa t-il.

Le dénommé MacHood se redressa, passa devant son seigneur tant aimé et leva sa baguette dans la direction du jeune élève de Poudlard. Harry aussi savait se servir d'une baguette. Il dévia le sortilège et propulsa le mangemort contre la façade de la maison où il était détenu depuis sa capture. Là où tout avait commencé, là où tout allait se terminer. Un bruit de mur de bois qui se brise lui fit tourner la tête, lui permettant de voir l'intérieur de la maison. Un sourire flotta sur le visage torturé du prénommé Harry McDavies. Un coup d'œil sur sa droite et un froncement de sourcils de Voldemort lui permit de se rendre compte qu' il allait encore surprendre l'assistance.

- Accio armoire, énonça le plus distinctement possible Harry.

Aussitôt des bruits se firent entendre, comme des coups portés contre un mur. Toujours le sourire aux lèvres, le jeune sorcier continuait à fixer le mage noir dans les yeux.

- Que vas tu faire d'une armoire ? Le questionna Voldemort en souriant, le prenant visiblement pour un fou.

Harry n'eut point besoin de répondre. Le mur céda et un gros trou laissa apparaître l'armoire qui fila vers le jeune homme.

- Je pense que cela va nous faire mal à tous les deux, mais pas pour les mêmes raisons, put enfin répondre ironiquement enfin le voyageur.

Toujours le sourire aux lèvres, sous les regards médusés des mangemorts, l'armoire le percuta de plein fouet, l'emportant avec grand fracas dans les ténèbres.


La grande salle était toujours pleine le jour des grandes vacances. La totalité des élèves présents se retrouvait une dernière fois afin de partager le traditionnel repas de fin d'année. L'ensemble du corps professoral était bien sûr présent afin de distribuer ses adieux aux septièmes années ou ses au revoir pour le reste des élèves. Comme chaque année depuis des siècles, le directeur remerciait les élèves pour l'année écoulée ainsi que les professeurs et tout le personnel pour le travail effectué, remettait le trophée des quatre maisons et leur souhaitait de bonne et agréable vacances. Cela paraissait interminable.

- Bon, on y va maintenant, murmura en trépignant Lukas, élève de sixième année de Poufsouffle.

- Chut ! lui répondirent ses amis en se tournant vers lui, offusqués que l'on puisse troubler la directrice qu'il allait prendre la parole.

En effet, cette dernière venait de se lever et fusilla du regard le pauvre Lukas qui baissa les yeux. Aussitôt, les bavardages se stoppèrent et l'ensemble des élèves se tournèrent vers elle afin d'écouter ce fameux discours. Elle prit alors son inspiration mais au lieu d'entendre le son de sa voix, un vacarme assourdissant se fit entendre à l'extérieur.

- Quoi ? Demanda Lukas honteux que tous le monde ce soit tourner vers lui. J'y suis pour rien !

Rusard partit en courant en direction de la porte et le silence se fit dans la grande salle après de nombreux chuchotements parmi les élèves et les professeurs. D'un haussement d'épaules, la directrice balaya le problème et ouvrit de nouveau la bouche pour parler. Les portes de la grande salle s'ouvrirent en claquant dans un grand bruit pour laisser passer un Rusard propulsé comme une fusée et qui alla s'écraser sur la table des poufsouffles dérapant ainsi sur plusieurs mètres, renversant assiettes, couverts et carafes. Son corps ne s'arrêta que devant Lukas, face vers l'élève.

- Bonjour, réussit à articuler le pauvre jeune homme.

L'ensemble de la grande salle était choquée par la scène qui se présentait devant eux. Alors que les professeurs s'étaient levés, un homme franchit le pas de la porte et avança en titubant. Vêtu de haillons crasseux, ensanglanté de la tête aux pieds, il passa entre les deux tables centrales en laissant des traces de sang dans ses empreintes de pieds, coulant de ses doigts et chacun put apercevoir l'étendue des dégâts. Une grosse balafre sur la joue, un nez cassé et encore d'autres sévices. Le pauvre homme, de taille moyenne, les cheveux noirs de jais, tenait ses vêtements trop grand pour lui et ne semblait pas distinguer parfaitement ce qu'il l'entourait. Murmurant des propos inaudibles, il avançait en chassant de temps en temps de son bras libre un être que lui seul pouvait voir. Faisant le tour de la table, quelques professeurs rejoignirent la directrice et avancèrent d'un pas en direction de l'inconnu aux haillons. L'ensemble de la grande salle semblait comme s'être arrêté de respirer tant elle attendait la suite des événements, à la fois choqué et offusquée.

- Restez à vos places et du calme, leur intima la voix bourrue de leur professeur de soins aux créatures magiques tout en s'avançant vers le blessé, faisant rempart de son corps auprès de la directrice qui le suivait de peu.

L'homme stoppa sa marche et s'arrêta à une dizaine de pas de l'estrade. Il leva la main en direction des personnes venant à sa rencontre.

- Hagrid ?

La voix de l'homme était plus que déformée par la douleur, à peine plus audible que la respiration sifflante qu'il avait, cependant elle fut entendue par toute la salle. D'un corps commun, plusieurs personne se tournèrent vers le demi-géant. Si le blessé le connaissait, la réciproque ne semblait pas pour autant le cas. A l'entente de son nom, Rubeus Hagrid avait stoppé sa marche et fut percuté par la Directrice, arrachant quelques sourires au passage aux élèves dans ce moment de tensions.

- Hagrid ? Demanda à nouveau l'intrus d'une voix paniquée. C'est moi.

- On se connaît ? Le questionnant en retour le demi-géant qui fut réprimandé d'une tape dans le dos par sa supérieur hiérarchique pour son manque de diplomatie.

- Mais Hagrid …

L'inconnu vacilla et mit un genoux à terre. Sa respiration sifflante envahit de nouveau la grande salle arrachant quelques grimaces au passage. Le jeune homme devait beaucoup souffrir et c'est dans un effort incroyable et remarquable qu'il réussit tant bien que mal à se remettre debout.

- C'est moi … Harry.

L'atmosphère était déjà irrespirable mais elle le devint encore plus. Le silence régnait déjà en maître dans la pièce mais le temps sembla figer tous les déplacements toutes les respirations, la moindre nuisance sonore.

- Harry ? S'interloqua le professeur de soins aux créatures magiques

- Oui, c'est moi, poursuivit toujours de la même voix le jeune homme dont le sang tapissait le sol de la salle. Dis moi que tu me reconnais s'il te plait ! Je t'en supplie...

Toute la détresse et la souffrance du prénommé Harry s'empara de la grande salle. Il semblait au bord du gouffre.

- C'est toi Harry ? Harry Potter ? Lui demanda à nouveau Rubeus Hagrid tout tremblant de corps et de voix.

A la réponse du demi-géant, Harry tomba à genoux épuisée la tête reposant sur sa poitrine. De nombreux chuchotements se firent entendre. Harry Potter ?

- Bordel ! S'exclama Lukas à un camarade du nom de Victor. LE Harry Potter ? Celui qui a disparu il y a quasi un an ?


Le silence se fit à nouveau en entendant les sanglots d'Harry Potter. De grosse larmes gouttaient au sol en même temps que les gouttes de sang quittaient sa tête pour rejoindre le sol. Soudain, il laissa aller sa joie, sa colère, sa peine et son soulagement s'évader. Un cri immense sembla comme le traverser et il ramena sa tête en arrière devant tant d'énergie déversé. Il était de retour. DE RETOUR ! Dans son époque ! Il avait réussit. C'était fini. Tout était fini. Il pouvait se laisser aller...

La surprise passée, Hagrid courut vers l'élu, Minerva McGonagall sur ses talons, et l'attrapa avant qu'il ne bascule au sol.

- Allez y doucement Rubeus ! L'invectiva la directrice dont l'émotion était palpable.

- HARRY ! Cria le demi-géant en le secouant légèrement.

- Ce n'est pas un rêve, vous êtes bien réels ! S'exclama le voyageur.

- Rubeus s'il vous plaît ! Harry dites moi ce qu'il s'est passé ? Que vous est-il arrivé ?

Dans les bras de son ami de toujours, son tout premier ami indéfectible, Harry se laissa aller. Il était de retour chez lui, dans son époque. Plus rien n'avait d'importance alors qu'ils quittaient la grande salle et que les ténèbres s'emparaient pour la énième fois de lui, il réussit quand même à répondre à son ancienne directrice de maison.

- J'me suis pris une armoire.

FIN