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La saint valentin était un jour très spécial à l'hôpital; En effet chaque année les infirmiers offraient des chocolats a leur docteur favoris et inversement. C'était quelque chose de convivial que Sakura affectionnait particulièrement. Comme chaque année, ses chocolats seraient destiné à la chirurgienne Tsunade. Contrairement à ce qu'il pouvait être dit dans les couloirs, ce n'était pas grâce à sa mère qu'elle était devenue infirmière, mais plutôt grâce à cette princesse qui abandonna son titre pour poursuivre son rêve. Cette femme avait tout son respect. Malheureusement, son planning ne correspondait pas au sien et elle dû se résigner à lui remettre en mains propres. C'est pourquoi elle avait chargé Ino de le lui donner, et en contre partie, elle devait donner ses chocolats au nouveau médecin, Saï. Elle n'avait pas hésité une seule seconde, et lui avait sauté dessus dès qu'il fit son apparition dans son service. Ses collègues ne l'avaient apparemment pas mis au courant de la tradition et Sakura pu se moquer gentiment de ce pauvre médecin venu d'Asie. D'habitude si pâle, il était devenu une véritable pivoine à la vue de la boîte en forme de cœur. Au moins, cet hôpital sera marqué à jamais dans son esprit.
- Alors, Alors! Il en a pensé quoi de mes chocolats?
- Oh Ino, si tu savais! Elle éclata de rire, il ne savait pas que l'on faisait ça ici, il est devenu aussi rouge que les tatouages de Kiba! Tu aurais dû voir ça, c'était vraiment spectaculaire!
Ino se mit à grommeler dans sa barbe et Sakura sourit face à ce spectacle. C'était rare de voir la jeune fille aussi déçue, il y avait visiblement anguille sous roche. Sa main à couper qu'elle craquait pour le médecin! Se retenant de rire une seconde fois, elle enfila sa veste, attrapa son sac et ferma son casier avant de dire au revoir au personnel présent dans les vestiaires. Sa journée était enfin terminée et elle en était ravie. Tout c'était déroulé sans encombres, elle avait réussit à être sur une intervention chirurgicale à la dernière minute et avait évité le service d'urgence. Un véritable miracle. En sortant de l'hôpital, elle croisa quelques patients qui faisaient connaissance durant leur pause cigarette et elle secoua légèrement la tête face à l'incroyable magie de Cupidon.
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En arrivant devant son immeuble, elle tomba nez-à-nez avec Naruto. Pour la première fois depuis qu'il était arrivé ici, elle le vit dans son habit de policier. C'était incroyable comment un simple uniforme pouvait changer une personne. Naruto semblait plus adulte, plus responsable. Il n'avait rien à voir avec le garçon turbulent qui laisse traîner ses bols de ramens sur le palier car «il n'y a pas assez de place dans [son] évier» et qui joue jusqu'à pas d'heure le soir.
- Et bien Naruto si je m'attendais à ça!
- C'est vrai que tu n'm'as jamais vu dans mon superbe uniforme! J'ai la classe hein? Hein que j'ai la classe?
- Ça te change c'est vrai!
- Super, alors est-ce que, il s'arrêta reprit son souffle et se lança, alors est-ce que tu accepterais de venir dîner chez moi ce soir?
- Pourquoi pas. Mais ça reste amical, on est bien d'accord?
- Reçu cinq sur cinq!
Chacun rentra chez lui, Naruto désirant préparer un dîner digne de ce nom pour épater sa voisine et Sakura envieuse d'une bonne douche bien chaude pour décontracter tous ses muscles; Sa journée, bien que plaisante, avait été longue et exténuante. A peine entrée, elle commença à se déshabiller, lançant ses vêtements à droite à gauche. En entrant dans sa salle d'eau, elle fut accueillie par la douce chaleur du chauffage qu'elle prit soin d'éteindre; La pièce sera suffisamment chaude avec l'eau. Désormais nue, elle alluma sa douche et ne pu s'empêcher de lâcher un soupir de bien être lorsqu'elle sentit le liquide bouillant ruisseler sur sa peau. C'était un véritable bonheur. Malgré tout elle se dépêcha de se laver pour ne pas gaspiller trop d'eau; Son bien être avait beau être important, la planète l'était d'autant plus! Elle attrapa une serviette dans laquelle elle enroula ses cheveux mi-longs puis une autre afin de se sécher. Comment allait-elle s'habiller? Elle ne voulait ni être chic ni être en jogging, et ce même si elle en mourrait d'envie. Elle se décida finalement pour son pull et sa petite salopette noire. Simple et efficace. Finalement prête, elle ramassa toutes ses affaires qu'elle avait mis un peu partout et les rangea dans le panier à linge sales. En regardant le tas de tissus elle soupira et mit le tout à la machine; Ce n'était pas étonnant qu'elle n'ait plus rien à se mettre...
Elle reçut le SMS de Naruto une bonne heure plus tard. En descendant les paliers, une odeur de brûlé vînt lui chatouiller les narines. En arrivant au premier, elle pouvait entendre Naruto hurler de chez lui. Se retenant de sourire, elle sonna deux fois et attendit sagement sur le petit tapis de bienvenue. Elle entendit un vague «Entres, la porte est ouverte!» et elle pénétra dans l'antre de son hôte. Une immense fumée noire vînt l'accueillir et elle se précipita vers la cuisine.
- Bon sang, Naruto ouvres la fenêtre!
Il s'exécuta et l'air froid de l'hiver se fit ressentir aussitôt. La soirée commençait bien. Une fois l'appartement revenu à la normal, ils refermèrent les fenêtres et rirent de la situation. Naruto ne savait pas cuisiner mais avait quand même tenté de faire quelque chose d'époustouflant. La jeune fille fut touchée par cette attention et décida de préparer un petit quelque chose malgré l'heure déjà tardive. Elle leur concocta une salade avec des frites et steaks hachés. Elle prit soin de bien présenter les assiettes et les ramena au salon, là où Naruto attendait impatiemment.
- Je suis désolée si tu trouves ça basique... A vrai dire je n'ai plus trop l'habitude de cuisiner depuis que je travaille à l'hôpital...
- Oh ne t'excuses pas! Ça à l'air super bon! Bon appétit Sakura!
- Bon appétit Naruto!
Le restant du repas se passa sans encombre. Elle apprit beaucoup de choses sur le garçon au cours de ce dîner. Comme elle, il avait étudié au lycée de campagne non loin de là. Elle avait été étonnée de l'apprendre; Jamais elle ne l'avait vu au cours de ses années d'études. Ensuite, il avait étudié d'arrache pieds afin de rejoindre son oncle Hiruka à la police de Konoha. Désormais il était commandant, et apparemment il serait le plus jeune du commissariat. Malheureusement, elle apprit aussi qu'à ses onze ans il avait perdu sa mère et son père dans un carambolage.. Tragique accident dont ils n'étaient même pas responsables. Des cas comme celui-ci, elle en avait connus pas mal à l'hôpital...
- Au fait, tu as trouvé le créateur de tes marionnettes?
- Non... Enfin, il faut dire que je n'ai pas vraiment eu le temps de chercher, elle soupira, c'est vraiment dommage.
- Tu veux qu'on poste une annonce sur internet? Il y a bien quelqu'un qui doit s'y connaître en poupées!
Les yeux de la jeune fille s'éclairèrent et elle fit un sourire digne d'une petite fille devant ses cadeaux de Noël. C'était une excellente idée!
- D'ailleurs tu ne les as jamais vu! Ça te dit d'y jeter un coup d'œil?
- Ce serait avec plaisir! On débarrasse et on monte?
- Ça marche! Par contre je te préviens, je veux de la délicatesse!
Ils débarrassèrent assez vite et quelques minutes plus tard ils se retrouvèrent chez la jeune femme. Elle déposa la poupée aux cheveux rouges sur la petite table basse du salon et sortit les autres de leurs cartons. Naruto en resta sans voix. Il ne savait dire si il les trouvait jolies ou malsaines. Certes, elles étaient parfaitement réalisées mais... Faire d'une marionnette un être humain ne l'enchantait pas vraiment.
- Ne fais pas cette tête enfin! Qu'est-ce que vous avez à ne pas les aimer... Kiba aussi à réagit de la même manière, il en a carrément fait un cauchemar...
- Il faut dire que ce n'est pas banal des êtres humains miniatures!
Sakura se vexa quelque peu face à sa réaction. Avait-elle mauvais goût pour que personne n'apprécie ces marionnettes à leur juste valeur?! Non...Chacun avait sa vision de l'Art après tout. Pour elle, l'Art se devait d'être éternel. Comment découvrir tous ses secrets si le temps ne nous permettait pas de les élucider? C'est pourquoi elle trouvait ces pièces aussi jolies. Emplie de secrets, elles ne pouvaient que la charmer.
- Bon, tu veux qu'on mette laquelle sur internet?
- La personne âgée. A mon avis, c'est celle qui a le plus d'histoires.
- Yosh, c'est parti pour lui faire un petit shooting photo alors!
Ils placèrent la marionnette sur le sol, le dos contre le mur et Naruto fit quelques photos. Sakura modifia la luminosité et autres aspects superflus du cliché et ils le mirent en ligne. C'était relativement excitant. Néanmoins, elle ne pouvait s'empêcher de penser à ce qu'elle dirait à l'artiste qui à créer ces pantins; «Bonjour, j'ai trouvé vos œuvres chez ma mère, à son décès, et je les trouve vraiment magnifiques.» Non, c'était définitivement ridicule. Elle secoua la tête pour se changer les idées et elle surprit Naruto entrain de défigurer les marionnettes. Elle s'approcha de lui et ne voyant aucunes réactions de la part du jeune homme, elle le frappa à l'épaule.
- Qu'est-ce qu'il t'arrive Naruto?
- Elles n'ont pas les traits typiques d'ici. Je veux dire, on dirait des personnes venant d'un pays chaud. Tu ne trouves pas?
Elle ne s'était jamais réellement penchée sur les origines de ces pantins. Elle regarda de plus près la vieille dame et il était vrai que sa peau semblait légèrement plus foncé que la leur, plus habituée au soleil. Naruto avait l'œil, son métier lui collait parfaitement à la peau.
- Je vais rentrer, demain je dois me lever tôt
- Ça marche. Encore merci Naruto.
Le lendemain matin, Sakura arriva à son travail en retard de vingt minutes. Elle n'avait pas entendu son réveil et à son plus grand regret elle s'était retrouvée coincée dans les bouchons. Sa journée avait très mal commencée. Par chance, sa collègue avait réussit à cacher son absence du mieux qu'elle ait pu. Ainsi, elle n'avait pas hésité une seule seconde a échanger son planning avec elle. Ça la faisait finir aux alentours de minuit mais ça ne la dérangeait pas. Contrairement à sa collègue, elle n'avait pas de famille qui attendait patiemment son retour.
- Mademoiselle Haruno, vous pouvez aller dans la chambre 202? La patiente n'aurait pas eu ses médicaments selon sa fille.
Sans rechigner, elle se dirigea vers la chambre. La patiente souffrait de la maladie d'Alzheimer et par conséquent oubliait les choses les plus importantes, mettant sa vie en danger. Elle n'était pas agressive et ne confondait pas encore le passé et le présent. Quand elle ouvrit la porte, une femme, surement la fille, vînt l'agresser verbalement sur le fait qu'ils n'étaient que des incompétents dans cet hôpital et qu'ils laissaient mourir leurs patients. Ce genre de choses arrivaient, heureusement pour eux ce n'était bien souvent que des exceptions, mais ça leur en mettait un coup au moral. Ils passaient leur temps à s'occuper d'autrui quitte a mettre leur propre vie de côté pour leur bien être. Forcément, ça ne faisait pas plaisir, mais ils devaient toujours répondre de manière calme, ne jamais céder à la colère. Ce n'était pas facile tous les jours.
- Bonjour Madame. Votre mère n'aurait pas eu ses médicaments du matin, c'est bien ça?
- Oui! Vous n'êtes que des fainéants! C'est inadmissible!
- Bien, laissez moi regarder la feuille de passage s'il vous plaît.
Elle essaya de passer, la femme ne souhaitant pas bouger d'un pousse. En attrapant le bout de papier, elle distingua une écriture a l'emplacement du jour. En y regardant de plus près, elle pu lire que les médicaments avaient bien été donné au petit matin par l'infirmier qui était en charge de ce service. Elle garda la feuille en mains et se tourna vers sa patiente, un sourire rassurant collé sur le visage.
- Un infirmier est venue vous voir très tôt ce matin, vous vous en souvenez?
- Personne n'est venue me voir si ce n'est ma fille présente dans la pièce! C'est inacceptable d'affirmer de pareils propos!
- Chut, restez calme, ce n'est pas bon pour vous de vous énerver. Tenez regardez, elle mit la feuille de passage devant la dame, l'infirmier est venu vous voir ce matin à cinq heure trente.
- Maintenant que vous le dîtes... Il y a eu ce jeune homme plutôt mignon qui est passé...
Sakura sourit à la vieille dame et reposa le papier à sa place initiale. Elle se tourna vers la fille, l'air sévère, et lui demanda de la suivre dans le couloir. Elle pouvait comprendre l'énervement de celle-ci mais certainement pas les insultes.
- Ecoutez-moi bien, et surtout ne me coupez pas. Vous n'êtes pas sans savoir que votre Maman a la maladie d'Alzheimer. Alors oui, les médecins vous ont dit que son stade n'était pas très avancé, mais gardez bien à l'esprit qu'elle est bel et bien malade. Elle ne peut se souvenir de choses importantes et c'est bien le pourquoi elle est ici. A son arrivée, vous étiez présente si je me souviens bien. On vous a précisé qu'il était plus que probable qu'elle oublie la prise de ses médicaments et c'est pourquoi on a mis à votre disposition la feuille de passage dont vous n'avez visiblement même pas pris la peine d'y jeter un œil. Vous venez d'insulter un service entier, un hôpital, les professionnels de la santé sans connaître notre quotidien. Je n'attends certainement pas de vous des excuses car j'ai bien vu que vous pensiez tout ce que vous venez de me dire. Si vous trouvez que mon comportement actuel est inapproprié, ce que je peux comprendre, il vous est possible de trouver mon chef de service au secrétariat qui se trouve sur votre gauche. J'aime mon métier et ça ne me dérange pas de prendre sa défense. Je suis désolée, je dois aller m'occuper d'autres patients. J'espère que vous passerez une bonne journée, et n'hésitez pas à sonner si jamais il y a un problème avec votre Maman.
Le biper de Sakura se fit entendre et elle salua une dernière fois la fille de sa patiente. Chambre 228. Elle se dirigea vers la chambre et prit soin de lire la petite feuille de présentation accrochée à la porte. Homme de 67 ans, a fait un AVC et souffre de migraine. Bon, c'est partit. Elle entra dans la chambre et trouva son patient dans son lit entrain de dormir paisiblement. Elle chercha sans faire de bruit la manette d'appel et se rendit compte que son coude tapait dessus. Elle la prit délicatement et la posa sur la table de chevet. Une fausse alerte. Elle préférait cela. Elle nota son passage sur la feuille ainsi que la cause et sortit pour s'occuper de quelqu'un d'autre.
Lorsque minuit arriva , Sakura était exténuée et avait faim. Pour éviter de perdre du temps, elle avait volontaire omis de manger. Un de ses collègues lui avait conseillé un drive non loin de l'hôpital qui proposait de la nourriture saine. Cela avait étonné la jeune fille mais c'est sans hésitation qu'elle décida de s'y rendre. Sur la route, elle se rendit compte que la nourriture saine n'était autre que des hamburgers ainsi que des frites. Il était vrai que concernant son ami, elle aurait dû se méfier. Néanmoins, elle n'avait pas suffisamment de courage pour cuisiner, ni même chercher un autre drive. Par chance, lorsqu'elle arriva au lieu voulu, il n'y avait aucune voiture en attente et elle passa donc sans trop de problèmes.
- Bonjour, un menu enfant s'il vous plaît.
- Frites ou potatoes?
- Frites
- Sauce?
- Non merci... Oh quoique, mettez-moi du ketchup s'il vous plaît.
- L'hamburger du jour est «L'étoile de la Mort» Vous pouvez payer par carte. Le montant sera un inscrit sur l'écran bonne soirée.
Sakura paya et sa commande arriva quelques instants plus tard. Elle posa le tout sur le siège passager et partit se garer un peu plus loin pour manger tranquillement. Ça faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas mangé dans sa voiture, en pleine nuit. Elle attrapa le sac presque fumant à côté d'elle et en sortit l'hamburger qu'elle croqua, le sourire aux lèvres. Que ça faisait du bien de manger de la malbouffe! Alors qu'elle dégustait cette délicieuse nourriture, elle remarqua à travers son rétro qu'une voiture roulait très doucement. Elle n'y prêta pas plus attention et attrapa son téléphone pour répondre à un message qu'elle avait reçu un peu plus tôt dans la journée. Il ne fallait jamais être réellement pressé quand on lui parlait par SMS. Soudain, la voiture qui roulait s'arrêta à sa hauteur et alluma ses gyrophares ; La Police. Sakura soupira et ouvrit sa fenêtre, téléphone en main.
- Bonsoir Mademoiselle.
- Bonsoir. Vous avez besoin d'aide?
- Connaissez-vous le code de la route?
- Si je le connais? Elle rit à cette question et sortit de sa boîte à gants son permis, bien sûr!
- Alors pourquoi êtes vous sur votre téléphone, moteur allumé?
La boulette. Elle avait vraiment mal choisis son moment. Elle soupira devant sa bêtise et éteignit son moteur. Elle jeta un regard aux policiers, vraiment gênée par cette situation, et celui qui se trouvait côté vitre lui fit un petit signe pour lui signaler que ce n'était plus la peine.
- On va vous laisser tranquille pour cette fois, mais soyez plus prudente. On ne sait jamais ce qui peut nous arriver à cause d"une petite faute d'inattention.
Oh ça elle le savait bien avec son métier. Elle salua les policiers et mit son téléphone dans son sac. Ça l'avait calmé. En rallumant son moteur, elle se rendit compte de l'heure et elle se remit en route, ne souhaitant pas rentrer à une heure trop tardive.
Lorsqu'elle ouvrit sa porte d'entrée, elle sentit ses nerfs se relâcher. "Enfin à la maison..." Elle déposa ses affaires, enleva son manteau et en se retournant elle se prit le petit meuble de l'entrée. Elle vit la poupée aux cheveux rouge sang glisser avant de chuter dans le vide ; Grâce à ses réflexes hors du commun elle la rattrapa et la repositionna du mieux qu'elle pu. Heureusement qu'elle n'était pas tombée, elle se serait surement abîmée ou voire pire, elle aurait pu se briser.
- Tiens, quelqu'un a essayé de me joindre?
Elle prit son téléphone fixe qui clignotait et le porta à son oreille; Un message vocal. Lorsque le bip s'enclencha, elle entendit une respiration au bout du fil mais personne ne parlait. Cette petite mascarade dura quelques longues secondes puis une voix rauque se fit entendre. Sans en comprendre la raison, elle se sentit frissonner, mal à l'aise.
- L'annonce. Contactez Yura. C'est un marchand ambulant à Suna.
Vous n'avez pas de nouveaux mess-
A Suna? Mais Suna se trouvait tellement loin! Cette ville, ce village même, ne se trouvait même pas sur ce continent alors qu'est-ce que ce Yura pouvait bien lui apporter comme renseignements? Les paroles de son ami lui revînt soudain en mémoire; Les poupées ne semblaient pas provenir de chez eux. Viendraient-elles d'aussi loin? Mais alors, comment sa mère avait pu acquérir de tels objets? Elle reposa le combiné sur son support et décida d'aller se coucher, les idées encore plus embrouillées qu'elles ne l'étaient auparavant. Elle chercherait des informations sur ce Yura plus tard.
Réponse(s) au(x) Review(s) :
Andrea Tallez: Bonsoir! Merci d'avoir pris le temps de commenter ! Merci beaucoup, alors oui effectivement la marionnette c'est Sasori. Je suis désolée pour les dialogues... Pour ce chapitre je me permets de les laisser centrés mais je vais essayer de trouver une solution rapidement! Etant sur mon téléphone, c'est plus simple pour moi de faire ainsi mais je peux comprendre que cela puisse gêner! Merci de m'en avoir fait part ! ;)
989 : Merci pour ton commentaire! J'espère que la suite te plaira tout autant! Je suis tout à fait d'accord avec toi et c'est pourquoi j'avais l'envie d'écrire sur eux. J'espère simplement que ce sera à la hauteur...!
Sandrine ; Merci pour la review! J'espère que la suite te conviendra! :)