ENCORE merci à Hachka pour cette très belle relecture (surtout cette fois, vraiment, MERCI) J'espère que se chapitre vous plaira. C'est soit le dernier, soit l'avant-dernier, on verra. N'hésitez pas à laisser des reviews.

Bisous ! Je vous aime, bonne lecture


Chapitre 7

Scorpius observait la fête. Des ballons s'agitaient dans tous les sens et les invités rigolaient bruyamment. Le blond avait reconnu quelques invités comme le professeur Londubat qui discutait avec sa femme Hannah, Teddy qui parlait avec Drago, ou encore l'ensemble de la famille Weasley dont les plus jeunes jouaient entre eux.

Harry était en train de discuter avec sa femme quand celle-ci poussa un grand cri.

- Quoi ?! Et tu acceptes ça ? Ça va trop loin.

Scorpius avait directement compris que Harry avait parlé de lui à Ginny. Il remarqua qu'il tentait de calmer sa femme et de la raisonner. Ne souhaitant pas être le centre de l'attention, Scorpius s'éclipsa dans la chambre d'Albus où se trouvait encore ce dernier. Ils restèrent ensemble quelques instants sans parler. Scorpius avait pris la main de son amoureux et la caressait doucement du bout du pouce.

- J'ai entendu ma mère crier. Je suppose que ça se passera moins bien avec elle... Je ne comprends pas pourquoi elle en veut toujours à la famille Malefoy. Et surtout pourquoi elle garde de la rancœur contre toi. Nous n'étions même pas nés pendant la guerre. Et puis, ce n'est même pas ton père qui a tué son frère ou qui que ce soit ! Ton père n'a tué personne ! Cette situation est injuste et ridicule !

Scorpius ne savait pas quoi dire. Bien sûr que la situation était injuste, mais il en avait l'habitude, bien que cette fois-ci il soit plutôt en colère car son petit ami en souffrait.

Il sourit et embrassa joyeusement son amoureux avant de le forcer à se relever.

- Je sais que tu n'as pas envie d'y aller mais tentons quand même de profiter de la fête. On va aller parler avec mon père et tout ira bien.

Quand ils redescendirent à la fête, Ginny avait recommencé à parler aux invités. Elle jeta un œil au couple mais ne dit rien, bien que son regard se soit fait menaçant. Harry, lui, affichait un air plutôt maussade alors qu'il discutait avec Drago. Les deux jeunes se mêlèrent à la conversation. Rapidement, Harry suggéra qu'Albus dorme dans la demeure des Malefoy pour laisser le temps à Ginny de digérer la nouvelle.

En fin de soirée, celle-ci n'avait toujours pas adressé la parole à son fils. Drago avait pourtant tenté de lui parler mais Ginny avait sifflé entre ses dents qu'aucun Malfoy ne pourrait plus jamais poser un pied chez elle. Vers minuit, Albus, Scorpius et Drago transplanèrent donc jusqu'au manoir.

En arrivant chez lui, Drago, qui était exténué, se dirigea immédiatement vers sa chambre. Les deux amoureux, eux, se dirigèrent vers la terrasse du deuxième étage, là où ils pouvaient profiter de la fin de soirée. Les deux jeunes voyaient leurs visages sans aucune difficulté malgré la pénombre.

- Tu penses encore à ta mère ?

- Oui, ça me stresse beaucoup.

Ils soupirèrent tous les deux avant de s'embrasser tendrement.

- Al, n'y pense plus pour ce soir, nous en parlerons avec elle un autre jour.

Scorpius avait parlé doucement et ses lèvres avaient frôlé celles d'Albus alors que celui-ci observait son amoureux, ne se lassant pas du spectacle. La lumière des étoiles donnait à ses cheveux et à ses yeux une couleur si belle qu'Albus en avait le souffle coupé. Son regard était intense et profond. Il adorait vraiment regarder Scorpius.

Ils s'embrassèrent encore tendrement quelques minutes, puis avec plus de vivacité. La langue de Scorpius se fraya un chemin jusqu'à celle du garçon qu'il aimait ce qui fit descendre un frisson le long de son dos. Une vague de chaleur s'empara de lui. Il plaça ses deux mains au creux du dos d'Albus et respira cette odeur qu'il aimait tant. La chaleur ne cessait de se répandre dans le bas de son ventre et il rapprocha le corps de son ami contre lui. Albus, assis sur les genoux du blond, sentit la main de son amoureux se poser sur le bas de son ventre. Elle était douce mais froide et ses doigts, longs et fins, bougeaient avec une certaine agitation. Son t-shirt fut alors soulevé pendant que Scorpius commençait à embrasser et mordiller son cou. Albus bascula la tête, offrant plus d'espace à son amoureux pour que celui-ci puisse profiter de sa gorge. Chaque parcelle de peau en contact avec son amoureux paraissait électrisée. Par moment, sans s'en rendre compte, au contact de la verge dressée de son ami, il bougeait les hanches, amplifiant l'envie de Scorpius.

Scorpius ne se sentait plus capable de se contrôler et, de toute façon, il n'en avait pas l'envie. Il déboutonna le pantalon d'Albus, laissant sortir son sexe qu'il caressa, un sourire coquin sur le visage. Les lèvres de son amoureux, rosies par leurs baisers répétés, laissèrent échapper un gémissement sonore.

- Al, quel son obscène fais-tu donc ? railla Scopius.

Il s'amusait tellement de voir son ami réagir au moindre de ses gestes qu'il en amorça un suivant; posant sa main sur la base du sexe d'Albus, il remonta jusqu'au bout de son gland dans un doux mouvement. Le brun serra les dents pour ne plus faire de bruit, le regardant avec force pour le défier de continuer.

- Ha ! C'est comme ça que tu le prends ? Tu sais aussi bien que moi , Al, que je pourrais te faire hurler de plaisir alors ne résiste pas... Ça ne sert à rien.

- Je crois surtout que tu es trop présomptueux Scorpy... chantonna Albus, le visage rouge de plaisir.

Le blond haussa un sourcil et se mit à genoux.

- On va voir alors...

Il s'appliqua dès lors à faire le plus de bien possible à son amoureux, mais aucun bruit ne se faisait entendre.

Les gémissements du brun attirèrent l'attention de Scorpius qui le regarda droit dans les yeux, satisfait de lui. Le contact visuel les électrocuta et, à se moment, son corps bougea de lui même.

Il attrapa la tête de Scorpius l'incitant à continuer, donna des coups de rein et jouit dans sa bouche. Albus prit une grande goulée d'air et, la respiration rauque, articula quelques mots:

- Malefoy comment...

Albus chercha quelques instants ses mots avant de compléter un peu n'importe comment sa phrase.

- Comment oses-tu me faire ça ! C'était... Bien plus fort que d'habitude.

Les deux garçons étaient rouges.

- Comment j'ose quoi ? N'essaie pas de te trouver des excuses, j'ai gagné.

Il l'embrassa rapidement avant de rouler à côté de lui. Il attira alors sa baguette qui traînait non loin et récita le sortilège d'aguamentis pour se rincer la bouche. Une fois fait, il se serra contre Albus en se plaignant.

- Baaah... C'est pas bon... dit-il.

- Tu n'avais qu'à pas avaler...

Le blond s'offusqua de cette réponse et sauta sur Albus.

- Ce n'est pas comme si j'avais eu le choix ! Dans ton "sursaut de plaisir" dit-il d'une voix maniérée. tu as oublié de lâcher ma tête.

Scorpuis le chatouilla ensuite pour le punir de ces paroles mais, très vite, leur jeu se transforma en caresses.

- Al... Tu viens à peine de jouir et tu es encore excité.

Albus rit, continuant ses baisers.

- Il faut croire que tu me plais !

En guise de réponse, il reçut un petit coup dans l'épaule suivit d'un «boulet». Scorpius attrapa les hanches de son amoureux et le souleva, le plaçant à califourchon sur lui, et remua le bassin en tenant fermement ses fesses. Albus étouffa un gémissement alors qu'une vague de plaisir montait en lui.

Même si ça faisait plus d'un an que les deux Serpentard sortaient ensemble, leurs relations intimes n'avaient jamais dépassé ce stade et, même si à première vue cette scène ressemblait à beaucoup d'autres, Albus sentait que l'atmosphère était différente. Scorpius voulait plus que d'habitude.

- Tu... tu es sûr ?

- J'ai envie, pas toi ?

Albus ferma les yeux. Non, il n'était pas sûr. Même s'il aimait de tout son cœur son petit ami, il avait toujours redouté ce moment. Pourtant, quand il ouvrit les yeux, son hésitation s'envola. Scorpius attendait, patiemment, face à lui. Son excitation et son envie étaient visibles mais surtout sa tendresse. Albus savait que s'il disait non tout s'arrêterait, car l'homme face à lui le respectait et l'aimait réellement.

Le blond emprisonna les lèvres d'Albus avant de poser à nouveau sa question.

- Alors ? Tu veux ?

Albus accepta d'un mouvement de tête tout en marmonnant :

- Mais pas ici ! Dans ta chambre.

Un sourire immense fendit le visage de Scorpius. Son amoureux était rouge vif, bien qu'il tente de le cacher.

- Où tu veux ! Albus, j'irais où tu veux !

Les deux garçons s'embrassèrent encore. Scorpius, qui portait toujours Albus, se leva et le plaqua contre le mur le plus proche, profitant du contact pour lui faire sentir son désir.

- Scorpius... Je t'ai dit... pas ici...

Le blond fit quelques pas vers l'intérieur, les emmenant plus près de sa chambre, avant de recommencer ses baisers. Les mains d'Albus étaient plongées dans les cheveux fins de Scorpius et, même s'il réclamait que sa moitié s'arrête pour qu'ils aillent dans une chambre, son corps disait tout le contraire. Ils rentrèrent dans la véranda [-et] en tournant en rond. Leur avancée ressemblait à une valse désordonnée et chaotique guidée par leur baiser passionné. Un fois au fond de la pièce, il tâtonnèrent [-la porte] pour trouver la poignée de la porte, trop occupés pour baisser les yeux. Ils zigzaguèrent entre les pièces se dirigeant petit à petit vers la chambre dans laquelle ils dormaient. Scorpius trébucha[-,] à quelques pas seulement de ladite pièce, ne prêtant plus du tout attention au décor. Albus avait alors stoppé leur étreinte pour franchir les derniers mètres et entra dans la chambre.

Il scruta la pièce quelques instants, tentant de reprendre le contrôle de son corps et de sa respiration. Scorpius, lui, en avait décidé autrement. Après avoir fermé la porte à clé, il plaqua tout son corps dans le dos d'Albus et mordit sans ménagement dans la chair tendre de son épaule. La réaction fut immédiate. Albus cria d'une voix étranglée. La sensation était étrange pour lui, elle était agréable et douloureuse en même temps. Une main se glissa dans son pantalon, caressant son intimité à travers le tissu de son boxer, le faisant gémir à nouveau. Sa tête lui tournait et ses jambes ne semblaient plus vouloir le soutenir. Scorpius l'empêcha de tomber puis le bascula sur le lit. Il se glissa au dessus de lui. Leurs lèvres se rencontrèrent encore en un baiser précipité et gourmand. La bouche de Scorpius glissa ensuite le long du cou de son amoureux, s'arrêtera à la légère marque qu'il venait de faire et la lécha. Albus, qui s'était relevé sur ses coudes, perdit de nouveau l'équilibre lorsque Scorpius lui retira son t-shirt d'un mouvement maladroit et un peu brusque. Son pantalon suivit presque immédiatement, laissant la place aux mains de son amoureux qui caressait chaque parcelle de peau à sa disposition. Ils finirent donc tous les deux complètement nus après quelque baisers.

Scorpius fouilla dans le tiroir de sa table de nuit avant d'en sortir un flacon huileux. Il versa la substance sur ses doigts et introduisit délicatement son index dans l'anus d'Albus qui se raidit instantanément.

- Ha ! Nnn... Pourquoi ce serait moi le dominé ?

Le blond rit mais ne dit rien.

- Malefoy ! Arrête de rire ! Je vois pas pourquoi ce serait à moi de m'y coller.

Scorpuis s'arrêta et le regarda comme si la réponse était évidente.

- Bah, parce que tu es le plus petit...

- De deux centimètres !

- Trois. Et puis tu réagis si bien, grogna Scorpius en enfonçant son majeur, ce qui tira un nouveau petit cri à Albus.

Scorpius inspira alors profondément pour se calmer, se rendant compte qu'Albus n'avait, peut-être, vraiment pas envie.

- Tu veux qu'on arrête ?

Un court silence suspendit la conversation avant qu'Albus ne reprenne, étonné.

- Quoi ? Non ! Je me plains juste pour la forme !

Scorpius soupira en secouant la tête légèrement désespéré.

- Il me semblait bien qu'on avait plus ou moins convenu ça.

Il l'embrassa rapidement avant de sourire avec ce sourire qu'il offrait si souvent à son meilleur ami, sa moitié, quand ils se chamaillaient comme maintenant.

- Crétin, va.

Scorpius plongea son visage dans les cheveux du brun et posa un petit baiser dans son cou.

- Si ça te va, je continue.

Albus confirma d'un mouvement de tête et embrassa à son tour Scorpius.

- Vas-y doucement...

Le blond introduisit alors son annulaire dans le derrière du brun pour finir de le préparer. Quand Albus sembla prêt, Scorpius le souleva, l'installant sur lui à califourchon. Il posa ses mains sur les cuisses de son vis-à-vis et l'encouragea à commencer. Albus retint sa voix quand le sexe de Scorpius s'enfonça en lui. Aucun des deux ne bougea pendant quelques secondes, permettant au brun de s'habituer à la sensation, puis celui-ci entama de longs mouvements. Très vite, la gêne des premiers instants disparut, laissant place à une sensation plus agréable et les deux amoureux ne purent retenir les longs gémissements qui s'échappaient de leurs gorge.

Très vite, Scorpius voulut guider le rythme et bascula Albus sur le lit. Il s'introduit en lui avec plus de vigueur et dans un sursaut de plaisir, le brun s'accrocha au cou de son amoureux et dans le même sursaut, gémit : « encore ».

Une boule de chaleur se propagea dans tout le corps d'Albus et celui-ci n'avait pas pu retenir ses mots. Il lança un regard gêné vers le blond qui était, lui aussi, plutôt surpris de la réaction.

Les mouvements gagnèrent alors rapidement en intensité alors que Scorpius se laissait emporter par le plaisir. Il agrippa les épaules de son petit ami et le redressa, s'enfonçant plus encore en lui. Les lèvres des deux amoureux se rencontrèrent à nouveau et se caressèrent comme s'il en dépendaient. Les deux hommes gémissaient entre chaque coup de rein et Albus se sentit à nouveau jouir. La chair autour du sexe de Scorpius se serra au rythme des spasmes de plaisir du brun et il s'enflamma. D'une main, il attrapa les cheveux du brun, de l'autre il serra le corps de son meilleur ami , le rapprochant le plus près de lui possible. Il grognait et se retint de mordre une nouvelle fois dans la peau d'Albus. Il aurait voulu faire l'amour encore mille ans mais ne put s'empêcher d'éjaculer avant de se laisser tomber sur les draps, sans lâcher une seule seconde Albus.

- Wouuuaw ! Pourquoi on a jamais fait ça avant ?

Le brun ne répondit rien, il était exténué et comblé. Scorpius tira alors une couverture pour les couvrir et les deux s'endormirent, lovés l'un contre l'autre.