Note : Bonjour à toutes et tous !
Afin de fêter comme il se doit l'anniversaire de la merveilleuse Flo'w Tralala, voici un OS tout chaud et plein de fluff ! Je comptais le publier cette semaine et l'occasion était trop belle. Ma Flo'w, un très joyeux anniversaire, j'espère que ça te plaira *pluie de coeurs*
Cet OS est le premier d'une petite série de Chank déjà écrits et assez variés dans les thèmes (mais toujours rated M paskon change pas). N'hésitez pas à laisser une review, c'est la seule rétribution des auteurs et un moyen de motivation agréable et important ;)
Rating : M. Et si eux ne le font pas parce que le contexte historique et tout ça, nous, on n'oublie pas de sortir protéger : 3
Bêta : SomeCoolName, mon Capitaine, qui me lance des défis toujours plus fous. Merci pour absolument tout.
Merci et une bonne lecture :) !
Ce qu'il y a de bien avec les vacances d'été, c'est que les élèves sont moins nombreux à arpenter les couloirs de l'école ou à traîner dans chaque recoin pour un rien. Il en reste, évidemment car Charles refuse catégoriquement de renvoyer ses étudiants dans leur famille s'ils ne le souhaitent pas, mais il doit avouer apprécier les moments de silence et de solitude que lui confèrent les beaux jours.
Il pousse la porte de la cuisine et ne la retient pas lorsqu'elle se referme dans un claquement sonore. Des rires se font entendre au loin, par la fenêtre ouverte. Un groupe semble profiter de la fraîcheur qu'offre le lac et l'ombre des arbres. Dans le garde-manger, troisième étagère en partant de la gauche, derrière les flocons d'avoine que personne n'ose toucher, il récupère le pot de beurre de cacahuètes et qu'il est obligé de cacher pour des raisons évidentes, tandis que le pain frais de ce matin, coupé en tartine, chauffe dans le grille-pain. L'odeur qui s'en dégage le fait saliver. Il trempe le bout de son index dans le pot et le porte à sa bouche, fermant les yeux de bonheur. Un vrai orgasme gustatif.
"Qu'est-ce que tu fais ?"
Charles se retourne vivement, les yeux écarquillés, pris en faute, son doigt encore entre ses lèvres. Le coin de sa bouche se relève légèrement en voyant que Hank est plus amusé que réprobateur.
"J'avais faim."
"On ne mange pas de tartines de beurre de cacahuètes à 14h lorsqu'on est un adulte responsable." réplique le scientifique en s'avançant vers le placard qui contient les verres. "Encore plus quand le conseiller financier et ton courtier se trouvent dans ton bureau à t'attendre."
Pour toute réponse, Charles plonge à nouveau son doigt dans le pot, ses yeux bleus ne quittant pas ceux de Hank qui soupire et se détourne. Il remplit son verre d'eau du robinet et le boit rapidement, les joues rougies contrastant avec le brun de ses cheveux, coiffés soigneusement. Charles a envie de passer sa main et de rendre à son compagnon cet air qu'il aborde au saut du lit et qu'il lui donne un air sauvage. Bestial.
"Je sais à quoi tu penses. Arrête de suite."
"Oh. C'est toi le télépathe maintenant ?"
"Non, mais je te connais, Charles. Je sais ce que veut dire ce regard. Il en est hors de question."
Le professeur s'avance, souriant encore plus. Son allure est féline, sensuelle. Les mots de Hank se veulent peut-être catégoriques mais Charles sait très bien comment arriver à ses fins. Surtout quand son amant est impliqué dans l'équation. Comme la pâte à tartiner aux cacahuètes si onctueuse qu'elle fond dans sa bouche, Hank est sa faiblesse. Une faiblesse à laquelle il aime succomber.
"Il n'y a que toi qui pense que je suis un adulte responsable."
"Moi et les parents qui te confient leurs enfants ainsi que les investisseurs et les personnes qui sont en train de s'impatienter dans ton bureau pour discuter de ton système de financement annuel."
Charles pousse un long soupir exaspéré, à deux doigts de bouder. Vraiment, Hank n'est pas drôle quand il s'y met. Il le regarde rincer son verre, les yeux focalisés sur sa tâche. Le télépathe retrouve son sourire et glisse sa main sur sa hanche avant de venir poser son nez dans son cou, respirant son odeur. Charles adore l'odeur de Hank : c'est un mélange de produits chimiques, de savon et de musc. Douce et virile à la fois, représentant parfaitement le jeune homme, dans toutes ses contradictions.
Hank essaye de se dégager mais la poigne du professeur sur sa taille se fait plus forte et il le retourne afin de trouver ses lèvres et de l'embrasser. Si les lèvres de Hank restent hermétiquement closes au départ, il suffit à Charles d'effleurer un téton par dessus sa chemise en lin pour que celui-ci accepte d'accueillir sa langue. L'échange est langoureux. Les dents attrapent la chair tendre, mordent et conquièrent la bouche de l'autre. La bataille se fait à armes égales mais la victoire doit être celle de Charles..
'On a pas le temps, Charles.' projette Hank, les mains sur le torse de l'autre homme qui augmente la pression de sa bouche et commence à mordiller la lèvre inférieure de son amant. Il attrape les lunettes de Hank et les dépose plus loin.
'Donne-moi une seule bonne raison, une vraie bonne raison et j'arrête.'
La respiration du scientifique se fait plus saccadée, la main de Charles ayant trouvé le chemin de son érection. Il le caresse à travers son jean, passant et repassant le long de son membre. Il suce la peau fine de la gorge déployée de Hank pendant que son amant cherche à rassembler ses pensées.
"Kramer et Loke t'attendent… Bordel, Charles."
Sa ceinture est ouverte. Les ongles du télépathe griffent la bordure du pantalon, faisant couvrir la peau de Hank de frissons.
'Ce n'était pas un argument avant, ça ne l'est toujours pas maintenant.'
Il tire un peu plus sur le pantalon, éraflant l'os iliaque de Hank qui se dévoile alors qu'il le débraille. Il sent le combat que mène Hank pour conserver son sérieux et résister à ses avances, il ressent chaque pore de sa peau qui approuve ses caresses alors que sa tête refuse encore de se laisser aller. Ces contradictions sont une des raisons pour lesquelles Charles aime Hank : il sait être innocent et sombre, d'une volonté inébranlable tout en succombant à ses faiblesses. Il est un être complexe, fait de nuances de blanc et bleu.
"Quelqu'un pourrait entrer." Il souffle d'un coup, son regard presque aveugle s'arrêtant sur la porte, laissant plus de place à Charles pour sucer sa gorge. "Si quelqu'un arrive alors que nous sommes en train de… Ce n'est pas bien Charles."
'Je l'entendrais avant même qu'il tourne dans le couloir. Cherche encore.'
Un premier bouton est enlevé puis un second, rapidement suivi du boxer, jusqu'à ce que la verge d'Hank se retrouve à l'air libre. Au loin, une cloche avertit que le pain est prêt mais Charles a trouvé autre chose à déguster. Il tombe à genoux, sa langue pointe vers le méat de son amant, déjà luisant. Charles ne peut s'empêcher de sourire. Il prend la main qui tient fermement le rebord du plan de travail et l'enfonce dans ses propres cheveux. Hank rejette la tête en arrière en grognant et replace ses doigts où ils étaient, cherchant encore à se dégager.
"On… on ne fait pas l'amour en plein milieu de l'après-midi."
Charles rit et prend entre ses lèvres le sexe d'Hank. Ses narines se gonflent, ses joues se creusent alors qu'il le fait entrer plus profondément, la pointe touchant le fond de son palet. Sa langue trace des arabesques le long de la hampe alors qu'il se recule pour le prendre à nouveau.
'Il ne s'agit pas de faire l'amour, Hank. Juste de baiser. De moi en train de te baiser.'
Un cri résonne à l'extérieur, camouflant le long gémissement du plus jeune.
'La fenêtre est ouverte ?'
Et c'est parce que ça sonne plus comme une interrogation que comme une affirmation franche que Charles s'autorise à afficher un air triomphant lorsqu'il relève les yeux vers Hank, la bouche pleine, les poils bouclés chatouillant ses narines. Des tâches bleues commence à apparaître sur le cou de son amant, signe visible qu'il perd le contrôle de son désir. Charles aime ça. Plus encore lorsqu'enfin, Hank s'autorise à apprécier pleinement le moment. D'un geste qui réussit l'exploit d'être tendre et puissant, Hank tire sur les cheveux de Charles pour le relever et s'emparer de sa bouche.
'Je t'interdis de te vanter.'
Hank s'attaque à la ceinture de Charles, faisant glisser les tissus de ses cuisses le plus rapidement du monde. Charles l'imite et l'attrape, sa tâche accomplie, pour le faire grimper sur le plan de travail, ses fesses au bord. Hank se penche afin de récupérer le savon qu'il fait mousser avec un peu d'eau alors que son amant embrasse à nouveau sa gorge en gémissant.
'Je te préviens, Charles. Si qui que ce soit nous entend, je te le ferais payer.'
'Je me demande comment les gens peuvent penser que tu es innocent.'
Hank fait une moue et glisse ses mains savonneuses sur la main de l'autre homme. Ils ne sont clairement plus là pour débattre et Charles trouve ça très bien. Encore mieux lorsqu'il fait pénétrer une première phalange entre les fesses d'Hank qui rejette sa tête en arrière. Augmentant la pression, Charles enfonce encore plus son doigt, puis un deuxième. Son but secret est de faire évidemment crier Hank, sinon, comment pourrait-il se faire baiser à son tour aussi durement et fortement que son amant vient de lui promettre en punition ? Il aime quand Hank le rend faible à son tour et le pousse à le supplier. C'est lorsque son majeur trouve la prostate de son amant qui gémit, vite retenu par ses dents contre sa lèvre que Charles sait qu'il a tout gagné.
Il ôte ses doigts et récupère le pain de savon. La respiration du scientifique est courte, les parties de son torse visibles recouvertes de cette teinte bleutée qu'aime voir Charles. Il enduit de savon son membre, plus que nécessaire pour éviter de devoir s'interrompre puis se raccroche à Hank, le faisant glisser jusqu'à ce qu'il s'empale sur son érection. Un gémissement à nouveau étouffé s'échappe de la gorge du plus jeune qui enroule ses jambes autour de la taille du professeur. Les mouvements sont d'abord lents, Charles voulant profiter de la chaleur moite de son amant autour de son sexe. Calant Hank sur le plan de travail, il déboutonne les deux derniers boutons fermés de la chemise légère. La clavicule saillante entièrement dévoilée, il la mord, la suce, laissant sa marque. Se retenant de ne pas en laisser une deuxième - une marque est déjà une putain de preuve qu'il lui appartient - il commence à accélérer le rythme.
Charles aime prendre Hank, le sentir, le respirer, tellement qu'il pourrait s'évanouir, étourdi et incapable de faire entrer suffisamment d'air dans ses poumons car il n'en aura jamais assez. Ses hanches tressautent et il pénètre son amant plus fort, plus vite. Le bord en céramique doit lui rentrer dans les reins pour ce n'est pas de la douleur qu'il voit sur le visage de son amant alors il ne s'inquiète de rien d'autre que du lui donner du plaisir. Il ne retient aucun de ses gémissements qui se confondent avec ceux de Hank. Il va le payer et l'idée même le mène loin, très loin. Il s'accroche encore plus aux hanches de son amant, laissant de nouvelles traces de son passage. Des doigts s'enroulent dans ses cheveux, griffent son cuir chevelu alors que le sexe de Hank se fait plus luisant. Le plus jeune se cambre, la bouche ouverte dans un cri sourd et il jouit, sans prévenir, dans un grognement sourd, se répendant sur leurs chemises trempées de sueur. La soudaineté de l'orgasme du scientifique emporte Charles et c'est en quelques mouvements supplémentaires qu'il trouve sa jouissance.
Son front tombe sur la poitrine de Hank qui se soulève erratiquement. Son sourire semble collé à son visage et ne jamais pouvoir partir. Lorsque des ricanements se font entendre à l'extérieur, Hank pousse une plainte.
"Je te déteste. À la moindre remarque, je les envoie dans ton bureau pour que tu leur effaces la mémoire, je te préviens."
Charles hoche la tête et se retire. Il récupère un torchon qui traîne sur une chaise et s'essuie, ne souciant de rien d'autre que de l'air contrarié et extatique qu'aborde son amant. Hank repose ses lunettes sur son nez, son grand corps de nouveau debout, essayant de se rhabiller. Charles revient vers lui, se plaque dans son dos et l'enlace, déposant un baiser léger dans son cou.
'Il n'y a que toi qui peux me rendre aussi faible, Charles.'
'Je sais. Moi aussi je t'aime.'