Samedi 23 Janvier 2016 :

Le réveil est doux ce matin. Ce n'est pas la première fois que nous dormons dans le même lit, mais c'est la première fois que nous le faisons après qu'Edward m'ai fait jouir deux fois avec ses doigts et je suis parfaitement relaxée.

Il n'a pas voulu que je le touche hier soir, me promettant que cela viendrait. Il voulait que ce soit « tout pour moi » pour cette première exploration de notre sexualité ensemble. Et je ne peux rien lui refuser.

J'aimerais bien profiter de cette matinée pour continuer notre découverte l'un de l'autre mais Charlie doit passer tôt pour discuter de cette histoire avec Tyler.

Quand je me tourne vers mon réveil, je remarque qu'il est à peine 7h00. Nous avons quand même quelques minutes. Je me tourne vers Edward qui dort sur le dos, un bras replié sous sa tête et l'autre, qui reposait sur mes fesses il y a quelques instants, tranquillement posé sur le matelas. Il dort encore profondément, je le remarque à la façon lente et profonde qu'il a de respirer. J'aime l'observer dormir, je sais que cela peut paraitre un peu tordu, mais il est vraiment beau dans toute sa vulnérabilité. La couette couvre le bas de son corps mais son torse nu est totalement visible. Même dans cet état de relaxation totale, ses muscles restent bien définis. Ses épaules, ses pectoraux et ses abdominaux dessinent une silhouette que beaucoup d'hommes doivent lui envier. Mes yeux s'attardent ensuite sur la fine couette qui masque mal la bosse qui doit être formée par son érection matinale. Pour la première fois, je suis curieuse. Enfin pas pour la première fois si l'on compte hier soir. Mais c'est la première fois que j'ai volontairement envie de voir, de toucher, de sentir cette partie de l'anatomie d'un homme. Je n'en fais rien. Je sais à quel point être touché sans permission est intolérable, et même si Edward est mon petit ami je ne franchirais pas ce cap s'il n'est pas conscient et consentant. Mais n'empêche que la curiosité est forte.

Je m'approche doucement de lui et lui caresse les cheveux. Ils ont bien repoussés depuis son accident et ils sont vraiment doux. Ma main s'attarde ensuite sur sa pommette puis sa mâchoire, que j'ai terriblement envie d'embrasser. Je le sens qui bouge sous mes caresses et bientôt ses beau yeux ambrés, encore embués par le sommeil s'ouvrent et un large sourire apparait sur son visage.

« Bonjour ma chérie. Bien dormi ? »

Je lui souris à mon tour. Comment résister à un homme pareil.

« Très bien mon amour »

Son sourire semble s'élargir si c'est encore possible et il m'attire contre lui pour m'embrasser.

Je détourne la tête en faisant la grimace.

« Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? »

« Haleine matinale »

Il rit doucement et m'attire quand même contre lui.

« Qui s'en soucie ? » Répond-il en plaçant un léger baisé bouche fermé sur mes lèvres.

«Moi ! Et tu devrais aussi ! » Je lui réponds en faisant la grimace.

Loin de se vexer, il rit et s'assoit sur le rebord du lit.

« Ton père arrive à quelle heure déjà ? »

« Il passe vers 8h30 »

Contrairement à ce que l'on aurait pu croire, Charlie a bien pris la nouvelle de ma relation avec Edward. En fait, malgré l'inquiétude qu'il a pu avoir en remarquant la longueur de non échanges téléphonique je crois que ce qui l'ennuyait le plus c'est que je m'attache trop et qu'Edward me rejette. Où un truc comme cela. Et que je souffre encore une fois à cause d'un homme contre lequel il ne m'aurait pas protégé. Maintenant, il est plutôt fier comme un paon que sa fille fréquente la star de l'équipe de football locale, malgré l'incertitude concernant son avenir professionnel.

Le temps de se doucher, chacun à notre tour, de s'habiller et de prendre un bon petit déjeuner, on entend frapper à la porte. Charlie et là, il est temps de débriefer cette histoire avec Tyler.

« Franchement, je ne comprends pas ce type » Edward à l'air vraiment contrarié par le comportement du père biologique de ma fille. « C'est vrai quoi ! A 18 ans, ça peut se comprendre, vous lui avez offert une porte de sortie ou il pouvait, sans passer pour le dernier des goujats, penser à sa vie et à ses études sans vraiment prendre ses responsabilités. Mais là, je veux dire, il à bientôt 30 ans. Il fait la démarche de reprendre contact avec toi. Et pourquoi ? Pour une histoire de fric ? Parce qu'il a beau essayer d'enjoliver son histoire, ça reste bien là le fond du problème non ? »

Charlie et moi acquiesçons. Oui, car c'est probablement de cela qu'il s'agit. Tyler ne m'a contacté la première fois il y a quelques mois seulement après avoir vu ma photo auprès d'Edward parce qu'il a senti une opportunité pour lui. Il a tenté de m'amadouer avec son histoire mais le fond du problème reste le même. Il n'a pas pensé à sa fille en premier. Ça j'aurais pu lui pardonner et tenter de trouver un terrain d'entente. Elle a sans doute pesé dans la balance comme un argument en sa faveur. Mais elle n'est pas son principal souci. Et franchement, comment pourrait-elle l'être vu qu'il ne la connait pratiquement pas, n'ayant pratiquement pas pris ni donné de nouvelle depuis des années. S'il n'y avait pas sa mère qui voit ponctuellement Alice lors de ses quelques séjours à Forks, on aurait pu croire qu'il l'avait complétement oubliée.

« Oui, je suis d'accord. Je ne comprends toujours pas sa démarche. Franchement qu'espérait-il ? »

Charlie prend une grande inspiration et se cale dans son fauteuil.

« Donc, si on résume les faits. Tyler a vu votre photo sur internet le jour de sa publication. Quelques semaines auparavant il a perdu son job de publiciste dans l'agence pour laquelle il travaillait depuis quelques mois seulement à Portland suite à la perte d'un contrat avec un équipementier sportif. Sa fiancé l'a quitté suite à son licenciement et de te croire en couple avec un athlète de haut niveau réputé à fait tilt dans son petit crâne et il s'est dit : tiens, si j'appelais Bella à la rescousse pour qu'elle me trouve un job et remette ma vie sur des rails ? »

« En gros, c'est ce qu'il nous a dit hier. Oui. Il a avoué n'avoir pas vraiment osé mettre son plan à exécution et s'être défilé à chaque appel, expliquant comme cela pourquoi il ne m'a jamais parlé ni laissé de message. Il pensait que je savais que c'était lui qui appelait et que, si je ne rappelais pas, c'est que je ne devais pas vouloir lui parler. Que je devais toujours lui en vouloir pour m'avoir laissé affronter ma maternité toute seule.

« Ses mots exact ont été » reprend Edward : « Pour l'avoir engrossée à 17 ans et m'être défilé à la première occasion » Il a même ajouté qu'il avait été tellement surpris de ne pas s'être retrouvé en prison ou avec une balle dans le dos qu'il avait préféré s'éclipser le plus loin possible tant qu'il était encore entier. » Ajoute Edward la mine sombre. « Un vrai gentleman ».

« Pour sa défense, il avait 18 ans à l'époque. » je rajoute ne sachant pas vraiment pourquoi je prends le parti du Tyler adolescent.

« J'aurais peut-être dû le secouer un peu plus » lâche Charlie, un éclair presque sadique dans le regard. « Une balle de petit calibre dans le derrière n'a jamais tué personne. »

« Papa ! » Je cris indignée. « Tu aurais pu aller en prison ! »

« Ne t'inquiète pas pour moi, ma petite. J'ai mes méthodes ! »

Impossible de ne pas éclater de rire en voyant le visage assuré de mon père en déclarant cela, comme s'il était un véritable parrain de la mafia.

« Bon, trêve de plaisanterie. Le garçon se fait clairement des illusions s'il a pu croire un instant que tu allais l'aider. Je me trompe ? »

J'acquiesce. « Bien évidement que je ne vais pas l'aider. D'un parce que je n'en ai pas les moyens et de deux je n'en ai pas envie ! »

« Vous auriez dû la voir » Déclare Edward l'air fier comme un paon. « Elle a été magistrale quand elle lui a rabattu son caquet ! Même moi je me suis senti mal pour lui. Enfin, pendant quelques secondes ! »

« Qu'est-ce que tu lui as dit ? » Me demande Charlie.

« Je lui ai simplement dit que je ne pouvais ni ne voulais l'aider. Qu'avec ses coups de téléphones idiots il avait m'avait inquiété moi mais aussi mon père, toujours en service actif dans la police et mon petit ami ici présent. Et que la prochaine fois qu'il me contacte il laisse un message et que ce soit en rapport avec sa fille ou jamais. Ensuite je lui ai demandé de partir. »

« Il a demandé à voir Alice ? »

« Pas vraiment. Il m'a félicité pour mon travail de maman et m'a dit que sa mère lui transmettait toujours des photos régulièrement et lui donnait des nouvelles. Il m'a dit qu'il accepterait toujours de la rencontrer quand et si elle le souhaite dans le futur mais qu'il n'avait pas vraiment l'impression d'être son père. »

« Au moins il est lucide. »

« Oui. Alice aussi l'est. Enfin, ça fait un moment que nous n'avons pas abordé le sujet mais je sais qu'un jour, si elle en ressent le besoin, elle saura faire la démarche pour lui parler, soit en passant par moi soit par sa grand-mère. »

« Comment il a expliqué la fréquence des appels des derniers temps ? »

« Pas vraiment de façon convaincante. Il a dit qu'il pensait vraiment que je savais que c'était lui et que je ne décrochais ni ne rappelais pas de façon délibérée et puis je crois qu'avec l'accident il s'est dit qu'il fallait qu'il se dépêche avant qu'Edward ne soit mis à l'écart. »

C'est mon sentiment et celui d'Edward aussi. Nous en avons discuté un peu tous les deux.

« Charmant ! »

Nous restons silencieux un moment puis Charlie se racle la gorge.

« Bon, apriori, il ne posera plus de problème ? »

« Je ne pense pas papa. »

« Alors je vais vous laisser. A bientôt les jeunes et tenez moi au courant s'il y a quoique ce soit de nouveau. » Dit-il avant de se lever pour partir.

Après le départ de Charlie nous avons juste le temps de nous préparer pour aller chercher les filles avant de nous rendre au stade ou l'équipe au complet, accompagnée des familles et amis va fêter la fin de sa saison en regardant le match des équipes encore en lice pour le Superbowl. Une tradition pour l'équipe qui sera aussi notre première sortie officielle en tant que couple.

Je suis nerveuse, j'appréhende un peu l'accueil que je vais recevoir. Edward a beau me rassurer, je sais qu'il va y avoir beaucoup de monde (il y a 53 joueurs dans l'équipe, sans compter le staff et les familles) et je ne suis toujours pas une adepte des foules.

Après avoir récupéré une Alice excité et impatiente, nous mettons le cap vers Seattle. Alice n'arrête pas de parler, elle nous raconte sa soirée cinéma avec Renée, son coup de téléphone avec Jasper, son envie d'aller habiter à Seattle pour être plus prêt d'Edward et de Kate et aussi de Jasper et de Hope.

« Alice ! » Je suis écarlate, gênée de la voir aborder un sujet aussi sensible d'une façon aussi désinvolte, comme si c'était aussi simple.

« Oh arrête maman, si tu crois que je ne sais pas ce que tu fais le soir, à chercher un travail à Seattle. »

Je suis mortifiée et n'ose pas me tourner vers Edward. Il doit me trouver bien présomptueuse à vouloir déjà me rapprocher de lui.

« C'est vrai ? » Le ton n'est pas celui auquel je m'attendais, paniqué et anxieux, mais plutôt curieux et j'ose même croire, heureux !

Je me tourne vers Edward doucement, il regarde la route avec concentration mais je vois sur son profil qu'il sourit à pleine dent.

« Tu veux t'installer à Seattle ? »

Je prends une grande inspiration rassuré par réaction.

« Oui, je veux dire, oui, enfin, je pense que se serais quand même plus pratique. »

« Pratique ? » j'entends le sourire dans sa voix et je sais qu'il me taquine.

« Oui pratique. Je veux dire que ce serait bon pour ma carrière tu vois. Seattle propose beaucoup de bonnes opportunités pour quelqu'un comme moi. »

Il éclate de rire.

« Bella. »

« Oui ? »

« J'adorerais que toi et Alice soyez plus près de moi et de Kate. Je n'osais pas t'en parler tout de suite mais les trajets jusqu'à Lakewood me tuent. »

« Ne soit pas si dramatique ! Ce n'est quand même pas si loin. »

Alice nous interromps en chantant :

« On va habiter à Seattle, On va habiter à Seattle ! »

« Et, on se calme les gars, je n'ai pas encore trouvé de boulot hein ! »

Je n'ai pas encore trouvé mais je sais que ça ne va pas tarder. J'ai contacté l'autre soir le directeur d'une clinique de premier recours qui va bientôt ouvrir dans le quartier de Queen Ann à moins d'une demi-heure de chez Edward et j'ai un rendez-vous prévu la semaine prochaine.

C'est dans la joie et la bonne humeur que nous arrivons chez Esmé et Carlisle pour récupérer une Kate elle aussi surexcitée avant de nous rendre au stade.

La journée au stade s'est bien passée. Quand je n'étais pas auprès d'Edward et des autres joueurs, Rosalie, Emily et même Jessica m'ont tenue compagnie. Les enfants en ont tous bien profité : entre parties de football improvisées dans l'enceinte même du Centurylink field, grignotages, jeux vidéo et partie de cache-cache géant, les organisateurs avaient pensés à tout ! Les joueurs sont tellement nombreux, entre les attaquants, les défenseurs, les titulaires et les remplaçants, impossible de me souvenir du nom de tout le monde à cela ajoutez les membres du staff sportif, technique, publicitaire et les familles, nous devions être pas loin de trois cents. Je n'ai pas croisé Newton, je crois qu'il m'a évité tout l'après-midi. Et tant mieux. Je n'avais vraiment pas envie de le voir. Même pour des excuses.

Edward a pu discuter quelques minutes avec son coach et le directeur de l'équipe. Il a un gros rendez-vous dans quelques jours avec ses médecins et son staff pour discuter de son avenir. Je sais qu'il met tout son cœur dans sa rééducation, mais il va mettre du temps à récupérer. Il reste quelques mois avant la saison suivante et son kinésithérapeute est plutôt optimiste, j'espère que son équipe le soutiendra. Je sais que c'est aussi une histoire de gros sous, mais Edward est un joueur très populaire, il a quand même amené son équipe à gagner le Superbowl i ans, il est donc dans leur intérêt de le garder non ?

Il semble confiant pour la saison prochaine alors je n'ai pas de raison de m'inquiéter.

Nous ne rentrons pas trop tard chez Edward, je suis de garde demain matin et vais devoir me lever très tôt pour arriver à temps à l'hôpital. Alice reste chez lui ce Dimanche et Charlie la récupère le soir pour la ramener à Lakewood. Oui, vivement que l'on soit plus proche l'un de l'autre !

Après avoir bordé une Kate exténuée et laissé Alice dans la chambre qui est maintenant devenue la sienne nous nous installons dans sa chambre et je prends soin de verrouiller la porte.

Edward m'attire contre lui et je me love dans ses bras. Mes pieds me font un peu mal après avoir piétiné tout l'après-midi.

« A quelle heure tu dois te réveiller demain ? »

« Cinq heures. » Il fait la grimace et je souris.

« Tu sais, j'ai l'habitude de fonctionner avec très peu de sommeil » Au ton de ma voix et aux mouvements suggestifs de mes sourcils, je pense qu'il comprend où je veux en venir et il se penche vers moi pour m'embrasser.

« Qu'est-ce que tu as en tête mon amour » murmure-t-il dans ma bouche quelques secondes avant de poser ses lèvres sur les miennes.

La bouche occupée, je ne peux que lui montrer. Je me place à califourchon sur lui et je descends doucement ma main droite de sa tête vers son dos, puis ses hanches. J'agrippe le tissu de son haut et le tire vers le haut. Il s'écarte de moi quelques instants pour l'enlever et j'admire sa musculature avant de recommencer mon exploration tactile. Je passe lentement mes deux mains sur ses clavicules puis ses pectoraux. Je trace un cercle du bout des doigts autour de ses mamelons et le sent frémir. Doucement, je passe un doigt sur chaque petite pointe curieuse de voir s'ils sont aussi sensibles que les miens. Je les sens durcir imperceptiblement et Edward pousse un léger gémissement. Je les pince un peu plus fort et sent les hanches d'Edward pousser contre moi. Fière de l'effet que j'ai sur lui, je continu mes caresses vers son abdomen qui se contracte sous mes doigts. Je trace le V de ses grands obliques et le voit à nouveau frémir.

« Tu aimes ? »

« Bella… Tu ne sais pas à quel point tu me tortures… » Sa voix semble tendue. Peut-être que je fais quelque chose de mal !

« Tu… Tu veux que j'arrête ? »

Sa tête se redresse un instant.

« Quoi, non… N'arrête pas. C'est une douce torture, crois-moi… »

Sa tête retombe sur le coussin du canapé et enhardi par sa réponse, je continue.

Je descends ma main jusqu'au bouton de son jean que je défais ainsi que sa braguette. Se faisant, j'effleure pour la première fois avec ma main son érection. Le son qu'il produit alors et le mélange d'un sifflement et d'un gémissement. Je suis très excité d'être capable de produire un tel effet sur lui. On m'aurai dit il y a quelques mois seulement que je serais là à délibérément toucher le sexe d'un homme en dehors de mon exercice professionnel je ne l'aurai pas cru. Mais maintenant je suis là, à défaire le pantalon de l'homme que j'aime, impatiente de découvrir cette partie caché de son anatomie. Il m'aide à descendre son pantalon et son boxer en soulevant ses hanches et son sexe dur, droit et massif m'apparait.

Le fait d'être encore habillée me sécurise, je suis au-dessus de lui, je contrôle totalement la situation. Je sais que c'est probablement délibéré de la part d'Edward et je lui en suis profondément reconnaissante car en cet instant, je suis intimidée. Son sexe est de taille normale je pense, une vingtaine de centimètre de chair gonflée par le désir que je lui procure. Il n'est pas circoncis et la peau de son prépuce ne recouvre plus totalement son gland engorgé. Des veines saillent sur chaque côté. Je le vois qui bouge. Mon regard se détourne alors pour croiser celui de mon amant. Son visage semble un peu tendu, par l'appréhension plus que par le désir je crois. Il a peur de ma réaction.

Je lui souris me penche vers lui et l'embrasse.

« Je t'aime Edward. Tu es tellement beau. » Au dehors et à l'intérieur j'ajoute pour moi-même.

Tout en approfondissant mon baisé, je glisse ma main droite à la base de son sexe et remonte doucement vers le haut. Sa peau est douce à cet endroit-là. Pas un poil ne vient gêner ma progression.

Il relâche ma bouche en gémissant. Je m'approche de son oreille tout en continuant me lents mouvement sur sa verge.

« Montre-moi comment te faire du bien. S'il te plait. »

Il place sa main contre la mienne et me montre comment enrouler mes doigts autour de lui. Il me montre les mouvements à faire, la pression à exercer. Il me montre comment lubrifier mes doigts avec le liquide séminal qui commence à s'écouler sur son gland. Bientôt, il me laisse en charge et pose ses bras sur le matelas, sa tête est rejetée en arrière et sa respiration se fait saccadée. Il me demande si je peux accélérer un peu et je m'exécute. Le voir perdre pied comme cela sous mes doigts est exaltant. Je me sens puissante. Presque magicienne.

Ses yeux se ferment et il me prévient qu'il va jouir. Je continu les mouvements de va et vient en ajoutant une petite flexion de mon poignet à chaque fois que j'arrive en haut et je sens son sexe grossir encore entre mes doigts. D'un coup, tout l'air semble quitter ses poumons d'un seul coup et dans un râle et son sperme jailli en plusieurs jets qui atterrissent sur ma main et sur son ventre. Je ralenti mes mouvement mais n'arrête pas complètement jusqu'à ce qu'il place sa main sur la mienne et que son membre soit à nouveau flasque.

« Putain Bella. Merci… »

Je me penche et l'embrasse.

« Merci à toi mon amour. Tu sais que sans toi, tout cela ne serait même pas envisageable pour moi. Juste toi.»

Mes mots semblent l'électriser car déjà je sens son sexe bouger contre mes doigts immobiles et il me fait subitement basculer contre le matelas pour m'embrasser à pleine bouche. C'est à mon tour d'être mise à nue et de découvrir à quel point la bouche de mon Edward est talentueuse.


J'espère que ce chapitre vous a plut! Que pensez-vous de l'implication de Tyler! Rien de dramatique, seulement des désillusions de sa part!

INFORMATION: Avec les vacances scolaire qui approchent, je ne suis pas sur d'avoir le temps d'écrire et de poster la suite avant un bon moment. L'histoire n'est pas tout à fait finie et je vous assure qu'elle le sera avant fin 2017 (je me laisse de la marge!)

BON ÉTÉ A TOUTES