Fan-fiction inspiré par the 100. Autre Univers Modern Clexa Ratting M

En quelques mots : Lexa Wood est une riche héritière à la tête d'une multinationale. Clarke Griffin est une jeune diplômée en médecine dont l'avenir est tout tracé. Elles n'ont rien en commun, elles sont totalement différentes, elles n'habitent pas la même ville, et rien ne les prédestinaient à se rencontrer. Non, absolument rien et pourtant…

Nous n'avions pas le choix.

Chapitre premier.

Nous sommes à New York, dans l'un des plus grands bureaux, de l'une des plus grandes tours du quartier des affaires. Lexa Wood dirige d'une main de fer, hérité de son père, l'une des plus grosses entreprises d'imports exports de l'état, voir du pays. Elle a tout, absolument tout pour réussir. A 21 ans, après la mort tragique de son père, elle se voit placé à la tête de son entreprise. Hormis cette perte dont la peine ne s'atténue pas, elle a absolument tout ce dont on peut rêver. L'éducation, le savoir-vivre, la classe innée, le talent, la beauté, le pouvoir et l'intelligence de ne pas se perdre dans ses illusions. Elle a sous son autorité le conseil général de l'entreprise, elle détient les plus grosses parts, elle est le centre de toutes les décisions et la tête de tout le réseau. Elle est une femme des temps modernes qui ne cède devant rien. Elle est une femme que tout le monde respecte, jeune, extrêmement belle et portant en elle la trace indélébile laissée par l'éducation de son père, ami et mentor. Et pourtant…

Partons ensuite dans le Massachusetts, à Boston, au Mass Général Hospital. Clarke Griffin est une brillante étudiante en médecine. Tout lui sourit. Elle est brillante, elle n'a plus que quelques examens à passer et stages à valider et bientôt elle sera officiellement une blouse blanche diplômée libre d'exercer où bon lui semblera. Cette belle blonde aux yeux couleur saphir est pleine de vie et de compassion. Elle s'occupe de chaque patient avec individualité, exigence et respect. Elle cherche à les soulager de leurs maux par tous les moyens possibles, y compris une oreille attentive ou bien un geste de soutien. Elle n'est pas une mécanique de laboratoire, elle est bienveillante, charmante et toujours souriante. Et pourtant…

Et pourtant, ces deux vies bien rodées vont être totalement bouleversées. Au même instant, chacune de leur côté elles vont voire leurs rêves s'effondrer.

Chapitre 2. Destitution.

Lexa Wood, comme chaque matin sort de chez elle à 6h30 et monte dans sa berline avec chauffeur. Fred son fidèle employer lui tend son gobelet de café Starbucks qu'il est passé prendre juste avant de se garer devant son immeuble-résidence. Elle arrive avant 7h au bureau et s'installe devant écrans d'ordinateur et piles de paperasse. Comme chaque matin, elle relie les ordres du jour, elle prend des notes, elle vérifie le court du marché, elle travaille déjà à 100% alors que d'autre ne sont toujours pas arrivés voire pas encore levés. Sa vie c'est ça, le boulot, l'entreprise que papa lui a léguée, le pouvoir, les décisions, la main de fer et le gant de velours. Parfois, elle rêve d'une grasse matinée. Parfois elle rêve d'une semaine au soleil mais chaque matin, elle est présente au poste sans jamais accorder le moindre moment à autre chose qu'au travail. Même ses week-ends sont souvent prit par des galas de charité ou autres soirées dans la Haute.

Et pourtant ce matin-là allait être différent. A 9h, il y avait une réunion du conseil général, comme tous les vendredis et Lexa s'y rendit avec son habituel sourire glacé et son note book sous le bras. Elle était la plus jeune, elle était la seule femme aussi, à faire partie de ce conseil et comme son père lui avait laissé ses parts, c'est elle qui les tenait tous. Mais ce matin-là, elle sentit une ambiance étrange comme une vague de murmure qui envahissait l'air de mauvaises nouvelles. Elle prend place comme à son habitude en bout de table. Et autour de l'immense table en acajou, les autres membres baissent la tête comme s'ils avaient quelque chose à lui cacher. Elle sent ces choses-là alors elle va droit au but.

« Que ce passe-t-il ce matin ? Je devrais être mis au courant de quelque chose ? »

Des murmures mais pas de réponses franches. Elle entend un « moi je n'étais pas pour », puis un « on aurait pas dû » ou encore « maintenant on assume ». Elle les foudroie tous du regard et trouve vite l'instigateur.

« Johnson, un problème ? »

« Non madame. En réalité, c'est vous qui en avait un… ou peut être que non. Voilà, il se trouve que certains de ces estimé membres du conseil pensent comme moi que vous avez beaucoup trop de pouvoir et trop peu d'expérience »

« Je vous demande pardon Johnson ? Je dirige ce département depuis plus d'un an et tous les indicateurs sont en hausse. Vous n'avez strictement rien à me reprocher. »

« J'en suis conscient. Cela étant dit, nous avions gardé une marge de manœuvre pour pouvoir rétablir un équilibre au sein de cette société »

« L'équilibre est toujours le même, j'ai les parts de marché de mon père. »

« Plus maintenant mademoiselle. »

Lexa Wood perd quelques secondes pied. Elle s'adosse à son fauteuil en cuir et tente de respirer.

« Vous avez manigancé entre vous la vente et le rachat de vos parts pour m'éjecter ? »

« Je suis navré mademoiselle Wood, j'aimais beaucoup votre père, mais ce sont les affaires. »

« Je n'y croit pas ! Et c'est vous Johnson qui aller prendre la responsabilité du plus haut poste de cette entreprise ? mon poste ? »

« J'en ai bien peur. »

La boite mail de mademoiselle Wood retentit, elle jette un œil à son note book et lit entre les lignes la dépêche de son avocat qui lui annonce le rachat des parts qui la diminue.

« Okay je vois. Et vous autres, bande de lâches, quelque chose à dire pour votre défense ? Mon père a fondé et tout donné à cette boite, et j'en faisais de même. Johnson, très bien, démmerdez-vous ! »

Lexa Wood lui balance son note book avec l'agenda et les tâches du jour. Elle claque la porte et ses talons aiguilles frappent le sol d'une colère noire. Elle retourne à son bureau, elle récupère des papiers personnels qu'elle glisse dans sa mallette, elle récupère son ordinateur et téléphone portable, deux cadres photos qui trônent sur son bureau, ses clefs, son sac à main, manteau et elle est prête à partir. Elle se retourne une dernière fois vers ce bureau qu'elle connait depuis son plus jeune âge. Elle retient une larme. Elle a très envie d'éteindre son unité centrale pour que Johnson mette une demie heure à faire redémarre tous les systèmes mais elle renonce par professionnalisme. Elle s'enfuit de l'étage et pénètre dans l'ascenseur.

Au pied de la tour, son chauffeur l'attend. Elle part direction Central Park. Elle veut marcher, elle veut se perdre et réfléchir. On vient de lui enlever sa seule occupation, la seule chose qu'elle sache faire, travailler, alors elle part au travers des allées boisées en enrageant contre ses estimés collègues.

Chapitre 3. Doute viscéral.

De bon matin, Clarke Griffin prend sa garde avec un café à la main. Elle prend connaissance des dernières analyses des patients qu'elle suit. Elle fait le tour des chambres et laisse derrière elle un doux parfum de vanille. Et son bipper sonne. On l'appel aux urgences. Elle descend en quatrième vitesse et plonge au milieu du chaos des urgences sous le coup d'arrivées simultanées. Une bagarre à dégénérée. Des gangs se sont effrontés en pleine ville. Le sang coule et les cris d'agonie et de défis retentissent.

Clarke prend en charge un premier patient, puis un deuxième, puis un troisième et ainsi de suite. Et puis celui de trop. Celui qu'elle n'aurait pas dû prendre en charge. Celui qu'elle ne reconnait pas tout de suite à cause des blessures. Ce n'est que quand une jeune et jolie jeune femme l'appel par son nom que Clarke reconnait son voisin Finn. Celui qui l'avait dragué, celui qui l'avait finalement séduite, celui avait qui elle avait passée quelques mois, celui qui était en fait déjà fiancé à cette femme, Raven présente aux urgences et en pleurs.

Quand Clarke comprend, elle fait un faux mouvement sous le coup de la surprise, la sonde qu'elle tient dans la plaie s'enfonce un peu plus dans les chairs et les moniteurs s'emballent. Elle lâche tout, le sang gicle, elle s'enfuit. Elle quitte les urgences, elle se fait remplacer. Le jeune homme meurt sur la table d'opération suite à ses blessures. Clarke ne s'en remet pas. Elle réalise que pour la première fois elle n'a pas fait attention à l'individu sur la table et cela change tout. Elle voulait être humaine, ne pas être un chirurgien robotisé mais là elle avait échoué et une énorme faille s'ouvrit dans son cœur. Elle est traumatisée et pause des congés qui sont refusés. Elle part quand même. Elle a besoin de partir seule, elle ne peut plus exercer. Elle ne veut plus toucher un seul patient. Du moins pas pour l'instant.

Clarke Griffin prend la route dans son vieux pick-up, direction le Maine, un chalet de famille perdu au milieu des bois dont elle est la seule à avoir encore la clef. Avec bagages, provisions et son chien Rival, un Airedale qui appartenait à son père, elle part dans les profondes forêts noires de Baxter State Parc, au bord du Lobster Lake.