Bonjour à toutes !
Voilà une nouvelle petite histoire que je trouvais intéressante ! Je ne sais pas encore combien de chapitre elle contiendra, ni la longueur des chapitres à suivr. Et je n'ai pas encore décidé comment je posterais non plus. J'hésite encore à une ou deux fois par semaine. Je pense que ça dépendra de mes envies selon les semaines et de la manière dont j'avancerais dans l'écriture des chapitres.
Je m'excuse d'avance pour les fautes qui se sont glissées !
Disclaimer : Les personnages appartiennent à S. Meyer, je ne fais que jouer avec eux !
J'avais cru qu'en déménageant chez mon père, ma vie serait aussi paisible et calme que la ville de Forks le laissait présager. Qui aurait pensé que ma petite vie tranquille et bien rangée serait chamboulée de cette manière ? J'avais réellement imaginé que j'y resterais jusqu'à la fin du lycée et en partirais aussi vite pour aller à l'université. J'espérais y vivre de manière aussi saine et reposante que possible, me laissant la fin de mon année 11th grade et ma 12th pour conclure ma vie d'adolescente. Lorsque j'avais pris ma décision de venir dans un coin reculé de Washington, j'avais cru bêtement que tout se passerait de manière simple et efficace, et que ces quelques mois ne serviraient qu'à préparer ma futur vie d'étudiante et de jeune femme accomplie.
Foutaise.
Tout avait volé en éclat à ma rentrée, en milieu d'année scolaire. Forks étant une petite ville, je n'avais été qu'une nouvelle attraction pour la population entière : élèves, parents, professeurs … même pour le paster Weber ! Diable ! Ils s'ennuyaient tous tellement ici, que ma venue avait apporté une nouvelle étincelle de vie. J'avais appris que deux ans auparavant, c'était l'arrivée d'une famille, les Cullen, qui avait fait du grabuge. Mais les gens se lassent vite et j'étais la nouvelle « intrigue » à résoudre.
Les élèves de mon établissement m'avaient bien accueillie. Tu parles ! Une nouvelle fille à disposition pour les gars. Une nouvelle copine avec qui commérer pour les filles. J'avais préféré tout rejeter en bloc. Je ne voulais pas d'hypocrite en manque d'attention et d'amour propre autour de moi. Il n'y avait que cette fille, Angela, qui avait attiré ma sympathie. C'est une fille plutôt sereine, gentille et normale. Elle ne s'intéressait pas à moi comme « la fille du chef Swan qui revient aux bercail » mais comme Bella Swan, une nouvelle élève à aider et guider dans les couloirs du petit lycée. C'est également elle, et son copain Ben, qui étaient mes piliers depuis le départ des Cullen.
Étrangement, je m'étais liée d'amitié avec Edward durant nos cours de biologie. Au point de poursuivre notre relation plus loin. Nous avions commencé à sortir ensemble. J'avais alors eu l'occasion de découvrir le secret qui l'entourait, lui et sa famille. Je ne m'étais pas dégonflée, et je n'avais pas pris la poudre d'escampette. J'avais assumé mes recherches et mes trouvailles. J'avais rencontré ses parents adoptifs, Carlisle et Esmée. Je m'étais rapprochée d'Alice et Emmett, de vrais bout en train ! Ils me faisaient rire avec leur pitrerie … Mais c'était avant. Avant leur départ précipité après la catastrophe qu'avait été mon anniversaire. Edward qui me promettait mont et merveille, qui me parlait d'âme sœur, de compagnon d'éternité … Il m'y avait fait croire. Éperdument. J'avais cru que notre couple était comme celui de ses parents, ou encore comme Emmett et Rosalie. J'avais cessé d'y croire au moment même où il m'avait avouée ne pas m'aimer et s'être lasser de son jouet. Je n'avais pas compris le pourquoi du comment de sa rupture soudaine. Et bien … pas tout à fait. Cependant je ne comprenais pas pourquoi il ne l'avait pas fait lorsque les trois nomades m'avaient pris en chasse et que les Cullen avaient du me protéger. Edward m'avait même évitée une transformation après tout … Je me questionnais beaucoup à ce sujet, sans réponses ni personnes pour m'expliquer. Ils m'avaient tous abandonnée comme on laisse un chien. Sans un regard en arrière. Sans un mot.
Trois mois après, j'étais toujours dans un état de dépression avancée. Mon père ne m'avait pas forcée à lui parler, ni à retourner chez ma mère. Il se montrait extrêmement compréhensif. Il m'avait tendue la main, que j'avais prise. Il m'aidait quotidiennement. Il m'avait amenée voir un psychologue à Port Angeles. Pour essayer. J'avais pris goût à parler à quelqu'un de ma relation passée. Évidemment, je n'évoquais pas le monde vampirique, mais j'y laissais libre cours à ma souffrance, à ma perte, à ce sentiment de trahison et d'abandon que je ressentais. J'essayais vivement de ne pas me renfermer sur moi-même, de garder un minimum de vivacité. Je n'avais plus le goût de vivre, mais je tentais vraiment de reprendre ma vie en main. Edward m'avait quittée il y a de ça trois mois, et je voulais réellement avancer. Ne pas rester sur l'échec de cette relation. Continuer ma vie comme s'il n'avait jamais existé. Tels étaient ces mots.
Le psy m'avait recommandée de faire de nouvelles choses. De découvrir de nouveaux paysages. De changer d'air. J'avais donc commencé à travailler dans la boutique des Newton le week-end et le mercredi après-midi. Cela me permettait de mettre de l'argent de côté tous les mois et de subvenir aux besoins liés à mon véhicule. L'argent sur mon copte en banque me servait pour mes dépenses en livre mais j'espérais secrètement pouvoir voyager cet été. Je voulais aussi avoir une avance lors de ma rentrée à l'université. J'avais décidé d'aller à la fac de Seattle afin de rester au plus près de Charlie. Sa présence et son réconfort avaient été d'une telle aide … nous avions appris à communiquer et à nous connaître ces derniers mois et il était vraiment un bon père pour moi. Je l'aimais et j'espérais pouvoir garder contact avec lui de cette manière.
Le mois de décembre était bien avancé. Les vacances de Noël approchaient de plus en plus, emmenant avec elles l'excitation de mes camarades. Tous parlaient de décorations, de sapins, de boules de neige, de bonhomme de neige … les mots « neige », « Noël » et « vacance » étaient dans toutes les bouches. Et bien malgré moi, dans la mienne aussi. Ils étaient tous si pressés et nerveux, que j'avais commencé à l'être. J'avais déjà les cadeaux pour mes parents et j'avais hâte de les voir les déballer. Phil et Renée avaient prévu de venir nous rendre visite pour le réveillon. J'étais plus qu'heureuse de les avoir tous les deux auprès de moi à cette occasion.
« Hey Bella ! » me héla Angela.
Je me détournais de ma voiture et l'observais arriver au loin.
« Oui Angela ? Qu'y-a-t-il ? »
« Avec Ben, on se demandait si tu accepterais de venir avec nous au bal de l'hiver ? » me demanda-t-elle.
J'en avais entendu parler par les autres. En plus d'avoir vu les affiches placardés dans tout le lycée. Autant dire que ça ne me faisait pas du tout envie. Le dernier bal où j'avais été, était celui de la fin de la 11th et c'était aux bras d'Edward que j'y avais été présente. Je n'aimais pas dansé et je ne me sentais franchement pas capable de tenir la chandelle aux deux amoureux.
« Allez ! Promis tu t'amuseras bien avec nous ! » me supplia-t-elle.
« Je suis désolée mais non, Angela. » dis-je en secouant la tête.
Je montais dans ma camion et rentrais directement chez moi. Je ne comprenais pas comment ils avait pu croire que je les chaperonnerais. Je m'occupais de mes devoirs et partis lorsque ce fut l'heure pour mon rendez-vous à Port Angeles. Je passais une heure dans le bureau de mon psy, à évoquer ce qu'Angela m'avait réclamée et mon souvenir du bal de fin d'année. Mon médecin me posait quelques questions, me faisait prendre du recul sur le comportement qu'Edward aurait pu avoir ce soir-là, sur ce que j'avais ressenti ou même, sur ce que j'aurais pu attendre de cette soirée-là. Je rentrais lentement chez noir, profitant d'être seul dans mon véhicule pour poursuivre mes réflexions et les pousser plus loin. Je manquais malheureusement d'attention sur la route et je dus piler lorsqu'un homme surgit sur la goudron. J'haletais, effrayée de ce qui aurait pu se passer. Complètement paniquée et sous le choc, je sortis du camion.
« Est-ce que vous allez bien monsieur ? Je suis désolée je ne vous avais pas vu ! » fis-je, terrorisée.
Un ricanement me répondit, et la seconde plus tard, l'homme me plaquait contre ma portière de voiture. L'une de ses mains m'enserrait la gorge à travers mon écharpe tandis que l'autre appuyait sur mon abdomen pour me faire tenir en place.
« Bella, Bella, Bella ... » s'amusa-t-il. « Que vais-je faire de toi ? »
Sa tête se glissa dans mon cou, son nez frôlant ma peau. Je l'entendis inspirer profondément et recommencer plusieurs fois. J'essayais vaguement d'apercevoir quelque chose qui pourrait l'identifier dans la pénombre de la nuit, mais rien ne me venait. Il recula et ses yeux fixèrent les miens. Je fus prise de spasmes en observant leur couleur rougeâtre. Il avait bu récemment. Il semblait pourtant intéressé à l'idée de me vider sur l'instant.
« Que fais-tu là ? Toute seule ? Dans la nuit ? Hum ? » me demanda-t-il. « Vois-tu, Victoria te cherche. » continua-t-il sans attendre de réponse de ma part. « Je suis censé la renseigner sur ta petite personne. Elle voulait savoir si tu étais toujours à Forks. Mais … Peut-être que je devrais abréger les souffrances que tu subirais d'elle tout de suite ? Tu ne crois pas ? »
J'essayais de laisser ma terreur de côté afin d'assimiler les informations qu'il me donnait. Je ne comprenais pas très bien la situation, mais visiblement, j'allais mourir. Par les mains de Laurent, ou celles de Victoria. Maintenant, ou bientôt. J'avais un faible espoir que ce soit simple et moins douloureux avec Laurent. Victoria semblait simplement sadique au plus au haut point. Elle m'avait déjà fait tellement peur l'année dernière … qu'avait-elle imaginé m'infliger au juste ? Et pourquoi lui importais-je autant ? Incapable de parler, je ne faisais qu'écouter ce que le vampire mâle laisser filtrer. C'est-à-dire plus grand chose. Il m'attrapa comme un jouet et vola au dessus de la voiture. Il nous propulsa dans la forêt environnante et courut à toute vitesse. Il s'éloigna de la route, suffisamment sans doute pour que mes cris futurs n'alertent personne. Toute fois, la peur que je ressentais me paralysait entièrement. Je ne parvenais à faire le moindre son. J'étouffais doucement dans l'effroi qui parcourait mes veines. Soudain, le corps du vampire se tendit. Je le sentis s'accroupir en position d'attaque. Ma vision était toujours affaiblit par l'obscurité de la nuit et ne me permettait de voir quoique ce soit. Des grognements retentirent alors dans la pénombre, tous plus effrayant les uns que les autres. Je sentais la sueur perler sur mon front et mon cœur battre la chamade. Mes mains se mirent à trembler face à l'inconnu et la peur qui ne me quittait plus. Laurent se propulsa dans les airs, me gardant contre son épaule. Je sentit des poils contre mon visage et paniquais. Que se passait-il bon sang ? Les feulements se mêlèrent aux grognements, puis j'entendis clairement des claquement de mâchoire. Des animaux semblaient se battre contre le vampire qui me maintenait en place. Je le sentis attraper rudement quelques chose et le lancer plus loin avant qu'il ne me lance moi-même. Je sentis mon corps buter contre un tronc d'arbre, puis la douleur occulta le reste. Je sombrais dans l'inconscience dans le même temps.