Bonjour !

Alors voilà ma toute première fic sur Boku no hero, soyez indulgents...J'adore Katchan, je devais écrire sur lui ^^

Alors ce n'est pas mon premier yaoi, mais c'est le premier susceptible d'avoir un lemon et le premier pour lequel..je me donne à fond on va dire ^^'.

C'est ma toute première scène yaoi... alors si vous avez des avis constructifs n'hésitez surtout pas ^^'...il est possible qu'il y ait des fautes, je m'en excuse d'avance :(

EDIT: Fiction corriger par Driope et AzeliaB que je remercies vraiment ^^ (Les chapitres un et deux sont de Driope et de trois à treize sont d'AzeliaB)

Bonne lecture !


Un faible gémissement m'échappe alors que je tiens d'une main tremblante la tenue de mon assaillant qui me tenait fermement par le col.

Plaqué contre le mur dans une ruelle faiblement éclairée, mon ventre s'enflamme et un gémissement plus sonore m'échappe tandis qu'une langue caressait habilement la mienne.

C'est tremblant que j'ouvre faiblement les yeux avant de les refermer alors que je me faisais littéralement agresser.

C'était une sensation que je ne connaissais pas, que je découvrais pour la première fois et je n'aurais jamais pu imaginer que ce serait de sa main. À bout de souffle, mon assaillant libère mes lèvres et j'en profite pour prendre une bouffée d'air, les joues rougies et les yeux mi-clos.

-Ka-Katchan, dis-je essoufflé.

-La ferme, réplique t-il la respiration haletante, la voix rauque.

Je me fis plaquer plus durement contre le mur alors que Katchan penchait la tête sur le côté et posait le bras au dessus de ma tête contre le mur, son regard perçant sur moi. Le souffle court et le cœur battant, je tente de reprendre pied après ce baiser dur et surprenant, d'autant plus qu'il venait de la personne la moins susceptible sur Terre de m'en donner.

Pour résumer comment j'en étais arrivé là : j'avais quitté plus tard que prévu le lycée Yuei et m'étais fait agresser par Katchan sans que je ne m'y attende. Celui-ci me traîna alors jusqu'à ce couloir avant de me jeter contre un mur, et s'était attaqué à mes lèvres.

Perdu, je fixe un moment celui qui fut un jour mon meilleur ami fondre à nouveau sur mes lèvres, sa langue forçant le passage des miennes et tournant habilement contre ma langue. Je geignis incapable de résister.

Ce n'est pas que je ne le voulais pas, mais j'avais du mal à comprendre ce qui se passait ou ce qui poussait Katchan à se comporter comme ça, et j'avais encore moins les moyens nécessaires à l'heure actuelle pour y réfléchir.

Mon corps semblait se ramollir entre ces bras et c'est sans réfléchir que je m'agrippai fortement à ses épaules. Mais alors qu'inconsciemment je me mis à répondre doucement à ce baiser, Katchan se figea et se retira soudainement du baiser

-Ka-

Mais je reçus un coup de poing dans le ventre qui me coupa le souffle et m'écroulai sur mes genoux, serrant fortement mon ventre. Bon sang, qu'est ce qui lui prenait ?

Je relève alors la tête et le vois me toiser de haut, la mâchoire crispée et sourcils froncés, il serre le poing.

-Toi !, hurle t-il en me pointant du doigt, demain chez moi à dix heures tapantes, t'as pas intérêt à être en retard !

Il jure bruyamment comme à son habitude et s'éloigne d'un pas rageur et je l'observe complètement sous le choc. La douleur de son coup s'évapore rapidement à ma grande surprise et je me recroqueville choqué de la douce brûlure qui me parcourt les lèvres.

Katchan vient de m'embrasser, pensais-je les yeux exorbités, la bouche grande ouverte et sans doute le visage flamboyant.

Je ne sus que j'étais rentré chez moi que lorsque je laissai tomber mon sac dans ma chambre et m'assis sur mon lit.

-Katchan, dis-je en fixant le vide, le goût de ses lèvres encore présent

Sa chaleur était toujours aussi vivace et ce qu'il avait chamboulé en moi ne cessait de grandir. Pourtant, je n'arrivais toujours pas à y croire... pourquoi a-t-il fait ça ? Pour se moquer de moi ? Impossible, il n'y avait personne aux alentours alors ça n'aurait servi à rien.

Je pose les doigts sur mes lèvres et mon ventre se tord. Le simple fait d'y repenser me met dans tous mes états.

-Izuku ! Ton bain est prêt !

-D'accord ! Merci je descends, hurlé-je.

Je me prends la tête entre les mains, le corps tremblant et passe inlassablement la langue sur mes lèvres.

C'était sucré.

Ce ne fut que quelques heures plus tard, après avoir pris mon bain et mangé, qu'assis sur mon bureau devant mes exercices, qu'une certaine tension s'abattit sur mes épaules.

Maintenant que j'y pense, pourquoi voulait-il que j'aille chez lui ? Je n'y avais plus mis les pieds depuis notre enfance.

Quand on était encore ami.

Qu'est ce qu'il me voulait ? Me demandai-je en crispant mes doigts contre mon stylo.

Katchan...

Je ferme les yeux en tremblant et me lève soudainement, je délaisse mon short et enfile un pantalon ainsi qu'un sweet et sors précipitamment de ma chambre

Pas le temps d'attendre demain, je veux des réponses.

Et maintenant !

Je terminerais mes exercices en rentrant.

-Maman ! Je sors un moment.

-Quoi ? À cette heure ci ? réplique maman en sortant de la cuisine, s'essuyant les mains. Où vas-tu si tard ?

-Je dois voir Katchan, répondis-je en portant mes chaussures, je ne serais pas long !

Je n'attends pas sa réponse et sors rapidement de la maison. Je cours à en perdre haleine vers la maison de Katchan. Elle n'est pas très éloignée de chez moi et j'y arrive en un rien de temps.

Devant la porte, je repris un peu mon souffle et sonne, c'est nerveux que j'attends un moment sur le pallier.

Je sursaute quand la porte s'ouvre sur la mère de Katchan, le soulagement qui me prend me rend encore plus nerveux.

Je suis venu ici sur un coup de tête alors sur le coup, je viens à peine de me rendre compte que je ne savais pas comment réagir face à lui.

Il va me tuer ! Pensai-je avec effroi alors que sa mère me fixait d'un air perplexe

-Ah c'est toi Izuku ?, elle fronce les sourcils, j'ai failli ne pas te reconnaître.

-Bonsoir madame, dis-je en m'inclinant, Katchan est la ?

-Oui, entre.

Elle ouvre grandement la porte et je fais un petit pas à l'intérieur. Les souvenirs m'assaillent sans que je ne m'y attende.

Katchan et moi jouant joyeusement dans un coin de la maison, nous deux dévalant rapidement les escaliers et dessinant contre le mur.

Tout ça semblait si lointain…

-Ça dois faire un moment que tu n'es pas venu n'est ce pas ?, commence sa mère et je sursaute en me tournant vers elle. Je ne me rappelle même plus de ta dernière visite.

-Je suis désolé, dis-je en serrant les poings.

Je souris un peu gêné, Katchan m'avait interdit de revenir chez lui.

-Ne t'en fais pas ce n'est rien. Je suppose qu'en grandissant tout change n'est ce pas ?

J'acquiesce et baisse la tête.

-Katsuki est là haut, tu reconnaîtras le chemin ?

Je relève la tête si vivement que je l'entends craquer et acquiesce à nouveau la gorge trop nouée pour parler. Je me tourne alors vers les marches alors qu'elle s'éloigne. Je prends mon courage à deux mains et monte les escaliers. J'hésite un instant face aux trois portes mais un flash de nous, enfants entrants dans l'une d'elle me fit me décider.

Je me plante alors devant la porte de sa chambre, et ferme les yeux pour reprendre courage. Je n'étais plus le petit Deku qu'il connaissait, j'étais celui qui donnait du courage maintenant !

Décidé, j'ouvre soudainement la porte ne prenant pas la peine de frapper et tombe directement sur lui. De dos, un casque sur les oreilles, il écrit frénétiquement et n'a toujours pas perçu ma présence. Je déglutis et calme mes légers tremblements en refermant la porte, faisant le moins de bruit possible.

Je me rapproche alors de lui, la musique s'échappait de son casque et je me demandais comment est ce qu'il pouvait faire ses devoirs avec cette musique assourdissante dans les oreilles.

-Katchan... murmurais-je.

Il ne réagit pas et tourne la page de son cahier.

-Bam ! Crie t-il.

Je sursaute alors qu'il fredonne les morceaux de la musique en levant le bout de son stylo, il hurle à nouveau en agitant les bras et je l'observe un moment, de sa chevelure désordonnée à la serviette pendante sur son cou et son casque orange pétant. Il n'a pas changé depuis que l'on était enfant. à part le fait qu'il se soit un peu remis en doute après notre premier entrainement au terrain B mais il était toujours resté le même. C'est quelqu'un que j'admire énormément, quelqu'un que je veux battre. Quelqu'un par qui je souhaite être reconnu.

Et ce quelqu'un m'a embrassé.

Un baiser fort, imposant... dominant, comme son donneur.

À ces souvenirs je sens mes joues rougir, une chaleur se répand dans mon ventre.

Je tends alors une main tremblante vers lui et la plonge dans ses cheveux, leur douceur m'étonne alors que je le sens se raidir, il tourne alors lentement la tête vers moi en baissant son casque et l'étonnement que je lus sur son visage contrastait avec ma propre nervosité.

-Deku ?...

L'étonnement passé, il se lève d'un coup et me saisis pas le sweet.

-Qu'est ce que tu fous là ?, hurle t-il.

-Je voulais te parler !

-Hein ? Et c'est ce qui te donne le droit de rentrer dans ma chambre sans permi-

-Tu m'as embrassé !, le coupai-je.

Il m'observe alors sans mot dire, son visage en colère quelques secondes plus tôt céda à de la consternation.

-Oui et alors ?, rugit-il toujours sur les nerfs.

-Com-comment ça, bégayai-je.

-Je t'ai embrassé et alors ? , répète t-il furieux.

-Tu-tu n'en avais pas le droit ! Répliquai-je vexé malgré moi.

-Le droit ? Répète t-il en arquant un sourcil.

Il lâche alors mon sweet mais me fit un croche pied. Je tombe sur les fesses, mais le temps de m'en rendre compte il était à califourchon sur moi et me fixait droit dans les yeux et c'est sans comprendre que mon cœur fit une embardé.

Il battit plus vite, une chaleur se fit sentir sur mon visage et sans m'en empêcher mes yeux dérivèrent vers ses lèvres alors qu'encore une fois de plus les sensations ressenties dans cette ruelle me revenaient, je ferme alors les yeux et sursaute en sentant quelques chose me frôler la joue. J'ouvre les yeux, incertain et mon souffle se bloque dans ma poitrine alors que je tombe dans son regard, plus profond qu'avant.

Plus troublé aussi.

Plus sombre.

Il passe l'index sur ma joue, remonte à ma tempe et fourrage dans mes cheveux.

Il appuie fermement contre mon cuir chevelu et j'halète.

Sa présence m'est devenue toxique ! Pensai-je en le voyant se rapprocher encore plus, envahissant mon espace personnel, sa main saisis alors mes cheveux, je gémis sous la douleur alors qu'il rejette ma tête vers l'arrière.

Un frisson me saisis alors qu'il pose ses lèvres sur ma gorge avant de la mordre lentement, je serre les dents et les poings me fustigeant moi-même pour mon inactivité.

Dire que j'étais venu pour trouver des réponses !

-Hey Deku, tu le sais pas vrai, murmure-t-il d'une voix rauque.

Il relève alors la tête vers moi et son regard furieux me prend de court.

-Tu le sais que tu m'appartiens ! dit il d'un ton autoritaire et furieux.

Il resserre sa prise sur mes cheveux et frôle ses lèvres des miennes.

-Alors tu diras à cette traînée...

Il saisit alors ma lèvre inférieure entre ces dents et mon ventre se tord, mon souffle s'accélère alors que mes mains s'accrochent finalement à ses bras finement musclés.

-Tu lui diras qu'elle n'a pas le droit de t'appeler comme ça, lâche t-il en m'embrassant avec fureur.

J'y réponds sans hésiter même si je ne voyais toujours pas où il voulait en venir, ces lèvres contre les miennes, son baiser rageur, sa langue contre la mienne me firent pousser des gémissements à répétition en m'accrochant fermement à lui. Mon ventre se réchauffe et sa main caresse alors lentement ma chevelure

J'en tremble et quelques larmes firent leur apparition.

Je crois que c'est le premier geste de tendresse que je reçois de lui.

Et bon sang c'était trop bon...

Je m'accroche alors nerveusement à lui voulant profiter au maximum de ce baiser, un faible grognement lui échappe et se répercute dans chaque parcelle de mon corps.

Un gémissement beaucoup plus sonore m'échappe.

Il sourit en coin et change d'angle avant de rompre le baiser.

Il murmure alors tout contre mes lèvres.

-"Deku" est à moi. Je te l'ai donné, il me revient de droit, elle n'a pas ce droit, lâche-t-il la mâchoire crispée.

Le souffle court, je ne tiens assis que par sa poigne dans mes cheveux et je cligne des paupières alors que ces derniers mots me parviennent enfin au cerveau et que je réalise.

L'esprit embrumé je dis la première chose qui me vint en tête

-Katchan...tu es jaloux ?

Je le vis écarquiller les yeux d''étonnement, froncer méchamment des sourcils et serrer le poing qu'il avait dans mon dos. Je réalise alors qu'il ne l'avait sans doute pas encore réalisé.

Je n'aurais sans doute pas du dire ça.

-Jaloux tu dis ? Moi ? , grogne t-il.

Sentant la vague de fureur qui allait s'abattre sur moi, je fis la seule chose qui me passa par la tête, qui me donnait vraiment envie en ce moment.

Et c'étaient ses lèvres

Alors je l'embrasse d'un coup, passant les bras autour de son cou appuyant ferment mes lèvres contre les siennes. Il ne dit rien alors que je sens lentement mon corps s'échauffer à nouveau.

Je n'avais jamais ressenti ça.

Je ne connaissais pas ça i peine quelques heures ! Comment Katchan pouvait il..?

Impulsivement j'ouvris les lèvres, espérant qu'il en fasse de même, nos regards s'accrochent et j'y vis toute sa colère, un regard furieux.

-N'essaye pas de détourner la conversation, dit il froid.

Je resserre ma prise sur lui alors qu'il pose son front contre le mien et écarte lentement les lèvres.

Perdu, je tremble un peu contre lui et il resserre sa poigne. Son regard n'avait pas changé et pourtant...

Mon cœur fit une nouvelle embardée alors que je prends ses lèvres, nos langues se retrouvent et se cajolent et je ne peux résister au besoin de fermer les yeux alors qu'il se redresse m'entraînant avec lui. Nous finissons assis, ses bras passe lentement sur mon dos et agrippent mon sweet. Un gémissement impatient m'échappe alors qu'il suçote ma lèvre.

-Katchan, gémis-je et il grogna contre mes lèvres.

Un frisson incontrôlable m'étreint et je rapproche encore plus mon corps du sien, mon bas ventre était en feu et je me mis à gesticuler. Il m'enlace alors fermement d'un bras et l'autre fourrage rageusement dans mes cheveux alors que nous reprenions le baiser.

Un baiser beaucoup plus urgent et quémandeur et c'est à bout de souffle qu'on se sépara.

-Tu es à moi Deku, et a personne d'autre, murmure t-il tout contre mes lèvres.

Le ton sans équivoque de Katchan me fit hoqueter et le regarder avec les yeux ronds et sans doute, le visage rougi.

C'est haletant que je l'observe reprendre calmement son souffle

-C'est pour ça que tu n'avais pas le droit de me mentir.

-Te mentir ? Demandai-je en clignant des yeux.

-Ton alter, réplique t-il en fronçant les sourcils.

-Ah, dis-je en détournant le regard, Mais... Je t'ai tout dit. Tu ne m'as pas cru.

-Quoi, ça ? Cette histoire de don d'alter ?

Son ton cynique me fit relever la tête vers lui. On se toisa un bon moment alors que sous l'impulsion et sans quitter son regard, je passe mes jambes autour de lui et m'assieds sur ses cuisses, il ne scille pas, il semble maître de lui alors que ma propre audace me rends passablement nerveux.

Je me penche alors vers lui et murmure tout contre ses lèvres.

-Je ne t'ai pas menti Katchan… Je t'ai dis la vérité, on me la donné. On m'a dit que je pouvais être un super héros, que j'en avais les qualités.

Ma gorge se serre et je le sens crisper les doigts sur mon sweet.

-J'ai enfin un moyen de te surpasser, d'être ton égal. Je veux être avec toi.

Et ces paroles me choquèrent plus que le concerné, alors que je réalisais moi même ce fait. Je baisse les yeux gêné, alors qu'il ne répond pas.

Les secondes s'écoulent et mes mains sur ses épaules tremblent avant que d'un geste de la tête, il ne me force à relever le visage.

Il arque un sourcil.

-Je serais toujours plus fort que toi, dit-il d'une voix grave.

Il pose alors un faible baiser sur mes lèvres.

-Jure-le, murmure t-il.

-Je le jure. Il n'y a que toi qui sois au courant… Ma mère elle-même l'ignore

Il me fixe profondément et finis par se retirer.

Je compris qu'il acceptait ma déclaration. Il me force alors me lever et se redresse à son tour, l'on se fait alors face.

En l'observant ainsi, le besoin de le toucher me saisis mais je me fais violence pour ne pas y céder.

Tout ça était pourtant si soudain, mais tout d'un coup, l'embrasser, le toucher semblait être si normal, un besoin.

Ou une évidence qu'on venait à peine de réaliser.

-Et sinon qu'es-tu venu foutre chez moi à une heure pareille ?

-Ah ! Euh... Je voulais savoir ce que tu me voulais ... ton rendez-vous de demain...

-Ah, ça, dit il exaspéré. Tu ne pouvais pas attendre ?

-Non. Je voulais savoir. Je voulais comprendre pourquoi tu m'as... pourquoi tu m'as embrassé.

-Et tu l'as ta réponse alors bon.

Il se laisse tomber sur la chaise.

Il avait raison, je l'avais, mais qu'en était le sens ? Juste sur un coup de tête ? Un besoin ou…M'aimait-il juste un peu ?

Je rougis à ces pensées et je le vois encore plus perplexe, gêné, je me gratte l'arrière de la tête et décide de m'en aller.

-J'y vais, dis je en me détournant.

-Attends.

Je me retourne, juste à temps pour le voir saisir le pan de mon sweet et me tirer vers lui, sur le coup je me penche vers lui et il pose un léger baiser sur mes lèvres, plus que les autres, ce geste me parut beaucoup plus tendre et mon visage s'enflamma. Je détourne alors les yeux avant de faire de même, je frôle ses lèvres mais ne peut m'empêcher de tenter d'approfondir le baiser.

C'est avec un sourire en coin qu'il recule la tête en arrière. Je le suivis aussitôt et il laissa échapper un petit rire qui me fit frissonner.

Juste un peu plus, pensai-je alors que mon corps enjambait déjà ses cuisses. C'est sans m'en rendre compte que je me retrouvai à nouveau sur celles-ci, la chaise tangua un peu alors que je l'enlaçais avec force. Le sourire en coin, je sentis son corps trembler comme pris d'un rire alors que nos langues bataillaient lentement. Mon corps se liquéfia et je me laissai aller sur lui, gémissant sans retenue alors que son sourire ne le quittait pas. C'est à bout de souffle que je cesse le baiser, j'ouvre alors les yeux, un regard un peu flou et sans doute les joues rougies.

Un grognement me fait cligner des yeux alors que je sens le corps de Katchan se tendre contre le mien.

-Tu devrais rentrer Deku. Maintenant., m'ordonne t-il d'un ton lourd et rauque.

J'en tremble d'envie, chose qu'il dut remarquer. Je le vis faiblement se lécher impatiemment les lèvres et faire un léger coup de reins frôlant son anatomie contre la mienne. J'hoquète et resserre ma prise sur ses épaules le corps pris de violent frisson et un gémissement me quitte. Son corps tremble à nouveau et c'est toujours les yeux embués que je le vois se pencher vers moi, les muscles tendus et me mordre l'oreille.

-Deku, tire-toi de là, souffle-t-il impatient et tendu.

La douce brûlure à mon oreille me ramena quelque peu sur terre et c'est à ce moment que je réalise qu'il est torse nu, mon regard glisse sur son corps ferme, sur ses abdos finement dessinés et je manque soudainement d'air. C'est sans réfléchir que je quitte ses cuisses en manquant de tomber. M'incline stupidement et sors précipitamment de sa chambre en fuyant son regard.

Dans la précipitation, je ne pris pas la peine de saluer sa mère et ne vis que son père en coup de vent alors que j'ouvrais la porte. L'air frais m'agressa le visage, le rougissant encore plus, mais je ne ralentis pas.

J'accélère juste jusque chez moi.


Voila !

alors il devrait avoir une suite... Normalement :)

J'espère qu'elle a plus. Si oui je me mettrais à écrire le chapitre suivant, elle est écrit. Dans ma tête. Reste plus qu'à la mettre sur papier ^^'

Reviews please :)