[Résumé] Raphael ne pensait plus que Léo rentrerait. Après tout ce temps, il avait fais une croix dessus, et pourtant un beau jour, Fearless leader était réapparut, et Raph devait maintenant faire de son mieux pour lui cacher d'horribles vérités sur ce qu'il a vécu, et sur ce qu'il ressent.

[Rated] M, mon M que j'adule !

[Disclamer] Je ne possède aucunes de ces pauvres petites tortues

[Note de l'auteure] Hello tout le monde ! Ceci est mon premier Raph/Leo multi chapter et je vous avoue que je suis toute excitée :D Ce pairing à une dynamique de ouf et j'espère pouvoir vous accrocher avec cette histoire ^-^ ça commence en douceur, mais je promets plus d'action par la suite, voilà, sur ceux, bonne lecture !


- Sahara -


- Chapitre 1 -

The animals trapped in a cage


Raphael avait chaud. Pas juste là tout de suite, mais tout le temps. Sans cesse. Il était comme un volcan remplis de lave, constamment à la verge d'exploser. Il était bouillant, fulminant, et ce n'était pas pour rien qu'on le surnommait souvent « hot head », la tête chaude.

Raphael était chaud. C'était comme ça qu'il fonctionnait et qu'il avait toujours vécu, cependant...

Perché tout au bord de l'un des toits de New York, la tortue couleur émeraude se mordillait nerveusement l'ongle du pouce. Il n'arrivait pas à croire qu'il était toujours là, toujours en vie après la semaine épouvantable qu'il venait de passer. Et encore, c'était un euphémisme.

D'ailleurs... D'ailleurs non, ce n'était pas juste cette semaine qui avait été épouvantable. C'était toute sa vie !

Putain.

Raph porta une main à sa ceinture tout en reniflant bruyamment pour en retirer son T-Phone.

Un message non lu de Michelangelo : [T'es ou ? Don ne va pas bien]

Cela ne l'étonna pas le moins du monde. Aucun d'entre eux n'allaient bien. Sans déconner, avec tout ce qu'il s'était passé... Il se mordilla les lèvres en tapant sa réponse. C'était juste dingue que Mikey lui adresse encore la parole...

[Je suis dehors, je prends l'air. Je vais pas tarder à rentrer.]

Il y avait de cela encore quelques mois, Raph aurait tout donné pour rester le plus possible en dehors des égouts. Mais là, il se sentait coupable. La culpabilité avait toujours été l'une des plus grandes amies de Raph, seulement après ce qu'il venait de se passer, c'était encore pire que d'habitude.

Accroupis au sommet de cet immeuble, Raphael faisait de son mieux pour l'ignorer. Elle lui tordait le cou, l'empêchait de respirer, lui emplissait la tête de mots horribles.

Saute. Saute. Tu devrais sauter. Tu lances ton corps dans le vide et dans quelques minutes, tout est fini.

Il prit de grande inspiration et essaya de penser à autre chose. Il n'aimait pas le reconnaître, mais parfois, de très courte séance de méditation lui permettait d'aller mieux. Dans ces moments là, en générale, il s'imaginait un endroit chaud, accueillant, réconfortant... Quelque chose comme un désert. Il n'avait jamais connu que la ville et l'humidité, alors le désert... Ça lui paraissait bien.

[The animals, the animals, trap trap trap 'till the cage is full]

Raph grommela en entendant la musique du générique d'Orange is the new Black s'élever de son T-Phone. C'était la sonnerie qu'il avait programmé pour Mikey et son cœur se serra lorsqu'il se rémora les bons moments qu'il avait connu en regardant cette série avec son plus jeune frère... Tout ça, c'était derrière lui.

Il observa l'écran quelques secondes avant de décrocher. C'était étrange que Mike l'appel comme ça, sans prévenir, alors qu'ils s'étaient textés deux minutes auparavant.

« Ouais ? »

La voix de Mikey, déformée par le téléphone, lui arriva dans l'oreille comme un flot déchaîné.

« Faut que tu rentres tout de suite, là, tout de suite, maintenant, main-... »

« Hou là, du calme, qu'est-ce qu'il se passe ? » demanda Raph, soudainement inquiet. « C'est par rapport à Don ? »

« Non, » répondit Mikey dont la voix semblait soudainement pleine d'émotion, « c'est Léo, on vient de recevoir une nouvelle lettre. »

Le souffle de Raphael se bloqua dans sa cage thoracique. Il n'avait pas entendu ce nom depuis des mois... Il resta sans voix tandis qu'un étaux assourdissant se refermait autour de lui. Il ne pouvait pas croire ce qu'il entendait, mais pourtant c'était bien ce que Mikey disait :

« Il a dit qu'il rentrait à la maison. »


La panique. C'était la complète panique.

Raphael avait couru jusqu'au repère comme un dératé, il n'avait jamais été aussi vite de toute sa vie. Son cœur battait à cent à l'heure maintenant qu'il tenait la lettre dans ses mains. Il la regardait sans la voir, comme s'il avait soudainement oublié comment lire, les doigts tremblants autour du papier.

« Léo va revenir, » murmura Mikey, l'une de ses mains vert océan pressées contre ses lèvres, l'autre sur sa poitrine.

« La lettre a été envoyée il y a deux semaines, » répondit froidement Donatello, « si il avait vraiment voulu rentrer, il serait déjà là. »

Raphael renonça à essayer de lire la lettre dans son intégralité. Il avait attrapé des mots par ici ou par là. L'écriture de Léo était concise de toute façon. Il releva des yeux pleins d'émotions vers Donnie. Ce dernier avait les bras croisés sur la poitrine et regardait par terre, comme un enfant qui boudait, l'air fatigué.

« C'est pas comme si il pouvait prendre l'avion, duh, » répliqua presque agressivement Michelangelo, « il doit être sur le chemin en ce moment même ! »

Don attrapa la lettre des mains de Raph et la jeta sur la table de la cuisine avec agacement, voyant que les mains de son grand frère tremblaient beaucoup trop.

« C'est... Merde, » bredouilla Raphael. Il n'osait pas y croire non plus.

Léo les avait quitté il y avait de ça au moins deux ans. Il était parti s'entraîner seul au japon, sur les conseils de maître Splinter. Ils n'avaient alors que 18 ans. Raph se souvenait à quel point il était naïf à l'époque. Il avait été tellement heureux lorsque son maître l'avait désigné lui pour être le leader pendant que Léo ne serait pas là... Il n'était pas censé partir aussi longtemps, cependant, et avec les récents événements, tout le monde avait presque oublié Léo.

Il n'avait pas envoyé de lettres depuis des mois. Depuis peut-être même une année entière !

Raphael avait perdu tout espoir de le revoir un jour et maintenant... Maintenant il réalisait que Fearless leader allait revenir.

Et merde, quel, quel...

« Quel connard ! »

Mikey et Donatello levèrent vers lui un regard quelque peu interrogateur et le silence s'installa dans la pièce avant que Raph ne s'exclame à nouveau : « Comment peut-il oser se pointer comme si de rien n'était après toute cette merde dans laquelle il nous a laissé ?! »

« C'était pas de sa faute ! » s'écria Mikey. « Ce qui est arrivé n'a rien avoir avec lui ! »

La dispute qui se profilait entre eux fut rompu par la voix monotone de Donatello qui trancha : « On devrait peut-être... Genre, retirer le cadavre de là où il est. Je suis pas sûre que Léo appréciera de tomber là-dessus. Enfin, si il revient vraiment. »

Le sang de Raphael ne fit qu'un tour. Merde, il avait oublié ça ! Une vague d'émotions contraires déchaînaient son corps. Il était fâché contre Léo, triste, paniqué, et une toute petite, infime partie de lui était heureuse, mais elle était noyée sous le reste.

« Écoutez-moi, » lança-t-il autoritairement, « Si Léo doit bel et bien revenir, il faut qu'il retrouve le repère comme il l'a quitté. On ne peut pas lui dire ce qu'il s'est passé. »

Les deux autres tortues acquiescèrent silencieusement. C'était la première fois depuis très longtemps qu'ils étaient d'accord sur un point.

Ranger le repère et le remettre en ordre avait eu un côté très surréaliste. Raph avait volontairement choisi les tâches les plus difficiles, par pitié pour ses deux jeunes frères dont la santé mentale n'était pas au mieux. Après deux jours de travail acharné durant lesquels ils n'avaient toujours pas vu le moindre signe de Léo, leur foyer était à nouveau présentable.

Raphael se promenait dans un salon désert avec la désagréable impression d'avoir remonté le temps. Il se mordilla la lèvre inférieur en se demandant ce qu'ils auraient fait si Léo n'avait pas gratifié sa venue d'une lettre. Qu'est-ce que Fearless aurait bien pu penser de la façon dont ses frères vivaient maintenant ?

L'estomac de Raph se noua et il avait la désagréable impression qu'il allait vomir. Encore. Il fallait qu'il prenne l'air. Ça sentait encore la mort dans les égouts. Il prévint Don et sortit pour une petite escapade nocturne.

La ville n'avait pas tant changée que ça en deux ans. Léo n'avait pas pu possiblement se perdre, si ?

Machinalement, Raphael se rendit à l'un de ses endroits préférés. Auparavant, il y allait pour profiter de la vue, mais récemment, c'était là qu'il venait pour fumer. Il portait une veste en cuire dans laquelle étaient logés un paquet de cigarette et un briquet qu'il pris dans sa main droite, s'apprêtant à s'allumer une clope, lorsque quelque chose le perturba.

Il regarda autour de lui et utilisa tous ses sens. Il ressentait une présence mais pourtant, il ne détectait personne... Juste au moment où il commença à se dire qu'il devenait certainement paranoïaque, une voix se fit entendre...

« Tu fumes, maintenant ? »

Raph se figea. Il en laissa tomber son paquet de clope. Il connaissait cette voix.

« Léo ! »

Il se tourna et repéra une silhouette à quelque mètres de lui, encapuchonnée, et presque confondue dans le bleu de la nuit. Raph sentit ses tempes bourdonner et ses poings se crisper malgré lui. Alors c'était maintenant le moment que choisissait Léo pour enfin se montrer ?

La tortue à la peau de jade baissa sa capuche et fit quelques pas vers Raph, souriant doucement. Putain, il avait presque oublié à quel point Léo était... Beau. Il n'y avait pas d'autres mots. Ses yeux bleus amandés avait une lueur nouvelle cependant. Un peu plus adulte, peut-être. Mais sa peau était toujours aussi imberbe, du moins celle de son visage. Il avait les traits un peu plus vieux, mais aucunes nouvelles cicatrices.

« Raphael... »

Il s'approcha de lui, mais le dénommé eut un mouvement de recul, suivit d'une grimace.

« Oh, » fit Léo d'un ton amusé, « tu ne veux pas me prendre dans tes bras pour nos retrouvailles ? »

« J'ai jamais été très câlin, » répondit Raphael en grinçant des dents.

« Oui, je crois m'en souvenir, » fit Léo, son sourire le quittant.

Raph jura intérieurement. Merde, il avait l'impression d'avoir à nouveau 18 ans, d'être à nouveau cet adolescent qui ne pouvait pas échanger deux phrases avec son grand-frère sans les agrémenter d'insultes.

« Tu as l'air d'aller bien... Vous avez eu ma lettre ? »

« Laquelle ? Oh, tu veux dire là seule que tu nous as envoyée en l'espace d'une année ? Ouais, on te remercie pas d'ailleurs. »

Piquant.

Au moins, il n'avait pas besoin de se forcer pour être le même qu'auparavant. Ça venait naturellement... Non, en fait, c'était plus que naturel, Raph n'avait aucun contrôle là-dessus. Lui qui pensait avoir changé en ces deux ans... Peut-être pas tant que ça, après tout.

« Je suppose que je l'ai mérité, » dit Léo en détournant les yeux. « Je suis désolé, je-... »

« Garde tes explications pour les autres, » le coupa Raph, « je suis sûr que Mikey et Don seront ravis de les entendre. Splinter est parti en pèlerinage la semaine dernière, mais si tu veux tu peux lui écrire une de tes fameuses lettres, je suis sûr que ça t'excusera. »

Il termina sa phrase par un grognement exaspéré. Il n'avait même pas la force de s'énerver plus. Raphael était émotionnellement drainé, au bout de sa vie.

Léonardo secoua la tête.

« En pèlerinage... ? »

« Nouvelle habitude de sa part. Tu le saurais si tu avait été là. »

Et sur ces mots, Raphael en eut assez de faire face à ce... Ce semblant de frère qu'il n'avait pas vu depuis si longtemps. Il se baissa pour ramasser ses cigarettes, puis tourna les talons et chercha à s'en aller, mais il sentit une main saisir avec force son biceps.

« Raph, » injecta Léo.

Il n'aimait pas ça. Cette voix, cette façon de l'appeler... Raphael avait l'impression de replonger directement dans son enfance.

« Laisse moi partir, cette discussion est terminée ! »

« Je savais que tu serais fâché mais écoute-... »

« Non ! J'ai aucune envie de t'écouter ! »

Il chercha à se défaire de la prise de Léo. Il le serrait beaucoup trop fort, et Raph pouvait sentir les bandes nouées autour de son bras commencer à s'effriter sous les doigts de son ancien leader.

« Pourquoi ?! »

« Tu oses me demander pourquoi ! Espèce d'abrutis ! »

« Je t'ai dis que j'étais désolé, mais tu ne veux pas m'écouter ! »

Léo avait légèrement haussé le ton, ce qui, auparavant en tous cas, été assez inhabituel pour lui. Raph tourna la tête vers lui et remarqua qu'ils étaient tous les deux assez proche. Léo le fixait avec un air déterminé, mais à priori également agacé. Ils n'avait jamais pu se supporter, tous les deux... Donc ce n'était pas si étonnant que ça.

Raphael soupira et décida de s'avouer vaincu.

« Peu importe, » lâcha-t-il, à la grande surprise de Léo.

Tu crois vraiment pouvoir te faire pardonner en m'ordonnant d'écouter tes excuses ? Tu es stupide.

« Raphael... Je sais que vous avoir laissé sans nouvelles était inadmissible... Mais beaucoup de choses sont arrivées quand j'étais au Japon. J'ai juste... J'ai été happé par ce qu'il se passait. »

Raph se contenta de hausser les épaules, rabrouant la petite voix à l'intérieur de sa tête qui s'exclamait : Et alors, tu crois qu'il ne s'est rien passé ici ?! Tu n'as pas idée de tout ce qu'on a dû traverser !

Un silence s'installa alors que Léo laissait doucement partir le bras de Raph. Son regard topaze ausculta la tortue couleur émeraude, chose qui ne plaisait pas énormément à cette dernière. Raphael sentait le regard de Léo le scanner comme si il avait été un mannequin dans une vitrine.

« Tu as de nouvelles cicatrices, » statua Léo.

« Ouais, quoi, j't'ai pas attendu pour continuer à vivre ma vie, » répondit Raph avec agacement, resserrant sa veste en cuire autour de lui. « Rentre... Rentre au repère maintenant. Y'a deux têtes de nigauds qui t'attendent. »

Il enfonça ses mains dans ses poches et ne put réprimer un frisson lorsqu'il entendit Léo sourire. Merde. Ça faisait tellement, tellement longtemps.

« J'y vais. »

Et avec ça, le leader disparut.

Raphael prit une grande inspiration et après quelques minutes, il s'alluma une cigarette et sortit son T-Phone. Il envoya deux messages, le premier à Mikey : [Je l'ai croisé, il arrive.]

Le deuxième, à Casey : [J'ai besoin d'une bière.]

Raph ne rentra pas chez lui ce soir là, mais il pouvait très bien s'imaginer la scène des retrouvailles. Donatello et Mike étaient bon comédiens. Meilleurs que lui. Mikey se jetterai dans les bras de son grand-frère sans aucunes hésitations. Donnie... Peut-être que Don aurait un peu plus de réticence, mais Léo ne remarquerait probablement rien. Don avait toujours été plus calme.

Tout en tirant sur sa cigarette, Raph se demanda s'ils arriveraient vraiment à retrouver leurs vies d'avant. Il le désirait plus que tous. Il voulait retrouver sa famille et ce sentiment de sécurité.

Merde.

Il écrasa sa cigarette sur la lame de son sai. Léo l'avait vu fumer, ça faisait déjà un point qu'il n'avait pas pu cacher. Un signe que les choses avaient changées. C'était dérisoire, mais ça comptait quand même aux yeux de Raphael.

Soupirant, il serra son bras, là où Léo l'avait tenu quelques instants plus tôt. La sensation ne voulait plus le quitter.

Merde.

Il n'arrivait pas non plus à se sortir de l'esprit les iris bleues de Léonardo. Sa voix suave qui n'avait presque pas changée en deux ans... Ça lui avait manqué. Il refusait de l'admettre, mais c'était vrai. Il fut presque soulagé de pouvoir penser à autre chose lorsque son T-Phone vibra.

[Vien chez moi, j'ai des bières et April est pas la]


« Hey, mec ! Ça fait un bail ! »

Raphael sourit en se voyant accueillir à l'entrée de la fenêtre par un Casey qui lui tendait une bière.

« Putain, toi tu sais comment me faire plaisir, » dit-il en acceptant la boisson, ne perdant pas une minute pour commencer à la boire, « t'imagine même pas la semaine de dingue que je viens de passer... »

Casey ferma la fenêtre derrière lui et alla se laisser tomber sur son canapé comme un sac de patate et Raph le suivit, se demandant comment il pourrait bien annoncer à son ami que Léo était finalement de retour.

« C'est dingue ce que t'étais occupé ces derniers temps, » dit Casey en commençant lui aussi à boire.

« Je te le fais pas dire, » répondit simplement Raph, son regard perdu dans le vide. Casey et April n'étaient pas au courant du quart de ce qui s'était vraiment passé ces derniers temps. Ce qui était une bonne chose, à vrai dire, au moins, ils ne pourraient rien dévoiler à Léo.

En plus de cela, toutes ces histoires étaient vraiment trop sombres pour qu'ils embêtent le petit couple avec ça. Casey était le meilleur ami de Raph, mais pour son propre bien, il fallait qu'il le maintienne en dehors de sa vie... Le minimum qu'il devait savoir était que Léo était de retour, point barre.

Pas la peine de lui dire à quel point cela le perturbait. Raphael ne pouvait toujours pas se sortir de l'esprit cette peau de jade et ses yeux bleus, ni cette main autour de son bras et il-...

« Alors, elle s'appelle comment ? »

Raphael sursauta, soudainement sortit de ses pensées par la voix de Casey, et il posa la question la plus stupide que l'on pouvait poser à ce moment là : « Qui ça ? »

« Si je le savais, je te le demanderais pas, duh, » fit Casey avec un air amusé.

« Je comprends pas, » répondit un peu bêtement Raph.

« On m'la fait pas à moi, » rétorqua l'humain, « t'es tout le temps occupé, et d'un seul coup tu me dis que tu veux de l'alcool et tu restes à fixer le vide pendant que tu bois. T'as un crush sur quelqu'un, pas vrai ? »

Raphael regarda son ami avec un air neutre pendant quelques secondes, avant de tirer la langue avec un regard blasé.

« Moi ? Nan mais tu plaisantes, et puis quoi encore. »

Et pourtant, un certain regard azuréen ne voulait pas quitter son esprit.