Bonjour bonjour !

Ceci est donc ma première publication, bien entendu les personnages appartiennent uniquement à notre chère J.K Rowling .Sachez que le texte ne m'appartient pas non plus, ceci est une traduction d'une fiction de 'ffover0910', et vous pouvez retrouver la fiction originale ici : u/6554343/fflover0910

Je ne sais pas quoi vous dire de plus, donc je vous laisse à votre lecture !

CHAPITRE 1

Cela durait depuis des semaines maintenant. A chaque moment de la journée, il était forcé d'aller vider son estomac dans la salle de bains, sans raison. Il ne savait pas pourquoi, et il commençait à avoir peur, il ne voulait pas à aller voir un guérisseur, ni aller à Ste Mangouste. Hermione essayait de le convaincre d'y aller depuis quelques semaines, mais Harry refuse toujours. Le fait qu'il ait peur n'a pas d'importance, il ne veut toujours pas y aller.

« Harry, s'il te plaît. Tu as besoin d'aller voir quelqu'un ! Tu te sens mal depuis des semaines, s'il te plait nous sommes inquiets pour toi, s'il te plait ? » Hermione a tenté de le raisonner, et Harry commence à réaliser, qu'i avait peut-être besoin de faire quelque chose. Après un court débat interne avec lui-même, il dit :

« J'irai voir Mme Pomfresh demain, Hermione. » Elle le regarde avec un grand sourire, le prend dans ses bras et l'embrasse sur la joue et se dirigea vers la cheminée pour rejoindre sa maison.

Harry prend le temps de regarder autour de lui, il s'est passé 3 ans depuis la fin de la guerre et 2 ans depuis qu'il a acheté une petite maison dans le Londres moldu. C'est son refuge, sa maison de rêve, un petit couloir où sont tout ces trucs d'extérieur comme les chaussures. Le petit hall ouvre sur une large et unique pièce, avec la cuisine et la pièce à vivre, dans le prolongement l'une de l'autre. La pièce est remplie de couleurs riches et apaisantes, Harry avait décidé que quand il déménagerait, il ne voudrait aucune maison aux couleurs vives dans les alentours. Depuis la pièce à vivre, il peut accéder à la petite terrasse qui se trouve à l'arrière de la maison et qui complète le petit jardin. Malgré ses années de corvée chez les Dursley il a toujours aimé jardiner, cela l'aide à se relaxer quand il en a besoin.

Si vous allez à l'opposé de la cuisine, vous pouvez emprunter un couloir avec 2 portes menant à des chambres qu'il a aménagé, ainsi que deux salles de bains à l'extrémité de chaque chambre. Dans ce couloir, il y a également une porte menant à sa bibliothèque et son bureau, et si vous marchez jusqu'au bout du couloir, vous arrivez à la chambre principale. Sa chambre est la seule pièce où il n'y a aucune couleur frappante, il y a une chaise antique placée prés de la fenêtre, la chaise est d'un beau rouge bourgogne en mémoire de sa maison, Gryffondor. L'autre objet est son lit, avec des draps émeraude et des oreillers noirs. La bibliothèque et sa chambre sont, malgré le magnifique jardin, ses pièces préférées.

Il a besoin de sortir de sous les feux des projecteurs, de se mettre en retrait et c'est ce qu'il a avec cette petite maison, il sourit à cette idée, car même si elle est considérée comme une petite maison, elle est grande à ses yeux. Harry est sorti de ses pensées par un haut-le-cœur. Il se précipite vers la salle de bains la plus proche et vide son estomac pour Merlin seul sait le nombre de fois aujourd'hui. Quand les nausées cessent enfin, Harry revient dans la pièce à vivre, prend une poignée de poudre de cheminette et appelle l'infirmerie de Poudlard.


Pomfresh s'asseyait sur la chaise de son bureau quand sa cheminée s'enflamma et le jeune Harry Potter en sortit, l'air fatigué. « Mr. Potter, comment puis-je vous aider aujourd'hui ? » demande-t-elle. Harry la regarde sans expression, « Je ne me sentais pas très bien ces dernières semaines, et Hermione m'a finalement convaincu que j'ai besoin de voir quelqu'un, et je voulais savoir si vous aviez un peu de temps, madame ? ». « Bien sûr, Mr Potter. Quels symptômes avez-vous ? demande-t-elle en se levant de sa chaise et lui indiquant la porte ouverte de l'infirmerie. Harry s'assoit sur un des lits au fond de l'infirmerie, car il ne voulait pas être vu si quelqu'un choisissait d'entrer dans l'infirmerie.

« Bien, je ne me sens pas bien depuis quelque temps maintenant, j'ai des maux de tête, des nausées et des haut-le-cœur à tout moment de la journée ». Harry la regarde attentivement. « Bien, Mr Potter, j'ai une idée, mais laissez-moi d'abord jeter les sorts standard et je reviendrai à ce que j'ai à l'esprit. ». Harry lui fait un signe de tête et la regarde brandir sa baguette et la bouger tout en récitant des incantations.

Différents sorts atteignent Harry, il ne sens rien mais les petits picotements de magie traversent son corps quand les sorts s'arrêtent, Harry lève le regard sur Madame Pomfresh qui regarde d'un œil attentif le parchemin dans sa main. « Mr Potter, je vais vous lancer un dernier sort, celui que j'avais en tête, cela pourrait vous picoter un peu ». Harry laisse échapper de ses lèvres un petit gloussement quand la magie l'atteint. Il regarde avec fascination la magie toucher son estomac et créer ce qui ressemble à un bouclier, comme une couverture autour de son ventre. La couleur de la couverture change entre le blanc, le vert, le rose et le bleu, jusqu'à ce qu'il reste finalement sur une lumière de couleur bleue. Pomfresh lance à Harry un regard sympathisant et un sourire triste lorsqu'elle dit d'un air penaud « Il apparait Mr Potter que vous êtes enceint, de la première ou deuxième semaine du troisième mois, selon le scanner, félicitations. »

Aux mots de Mme Pomfresh, Harry la regarde les yeux ouverts sous le choc. « En.. enceint », dit-il en bégayant. Il pose sa main sur le haut de son ventre et regarde tour à tour la médicomage et son ventre. « Mais.. mais comment ? Les hommes ne peuvent pas être enceint », Pomfresh regarde à travers l'une des fenêtres depuis le lit d'Harry, s'assoit et commence à expliquer comment il est possible pour un sorcier d'être enceint.

« Voyez-vous Harry, dans le monde des sorciers, si un sorcier puissant couche avec un autre sorcier d'une puissance supérieure ou égale, il est possible pour le sorcier dominé que sa magie crée un utérus qui va recevoir la semence d'un autre sorcier et créer la vie. L'enfant grandit en vous, protégé par l'utérus que votre magie a crée. Si vous décidez de garder l'enfant, certaines potions pourront vous aider, des potions prénatales, il y a aussi des potions qui peuvent aider avec les nausées, mais si vous choisissez d'avorter, tout ce dont vous avez besoin c'est une incantation, aller dormir et l'utérus disparaîtra de lui-même. Elle regarde Harry dans les yeux et y voit la réponse à la question qu'elle lui a posée, elle reste assise tandis qu'elle prépare la liste de potions prénatale qu'Harry a besoin de prendre.


Harry retourne finalement chez lui après une longue après-midi à Poudlard avec Pomfresh lui expliquant ce qu'il va se passer. Avec les potions, il a reçu une petite note avec le nom de quelques livres sur la grossesse, qui évidemment parle aussi de la grossesse mâle.

Il a également prévu d'aller sur le chemin de Traverse le jour suivant, pour se procurer les dernières potions et les livres. Dans son enthousiasme après être revenu il a préparé un diner pour un et demi, Pomfresh lui a dit de manger plus que ce dont il a l'habitude, c'est meilleur pour le bébé, il a oublié qu'il ne fallait pas un mais deux sorciers pour faire un bébé. Donc quand la nuit est tombée, après son passage habituel à la salle de bain incluant une douche brûlante, il s'assoit sur son lit avec un magazine de potion sur les genoux et se rappelle qu'il doit aller voir une certaine personne pour lui annoncer la nouvelle.

Harry ne sait pas comment l'homme va réagir, même s'il est lui-même profondément enthousiaste, il a peur de ce qu'il va se passer, il ne sait pas si l'autre père va vouloir reconnaitre l'enfant ou s'il aura une réaction violente. Harry décide que lui et le bébé ont besoin de dormir donc il pose le magazine, pose une main sur son oreiller et tombe dans un sommeil profond, empli d'images d'un bambin courant autour d'un carré d'herbe, riant comme s'il n'y avait pas d'enfer sur terre. Harry est assis sur une couverture, regardant l'enfant lui sourire tout en posant une main sur son ventre arrondi. Avec un petit sourire regarde celui-ci quand il sent le bébé bouger. Quand Harry lève le regard à nouveau il voit un homme avec le jeune enfant dans les bras, venant vers Harry. La dernière chose dont Harry se souvient avant de se réveiller et le regard de l'homme qu'il aime depuis sa cinquième année à Poudlard, les yeux sans lesquels il serait perdu. Un sombre abysse.

Harry laisse échapper un bâillement avant de frotter avec excès ses yeux endormis. Il prend une des potions que Pomfresh lui a laissé la veille, et il est soulagé de constater qu'elles marchent, ses nausées sont minimes, mais il doit quand même aller aux toilettes. Après avoir fini ses affaires à la salle de bains, Harry s'habille pour la journée et sort de sa chambre, passe devant son bureau / bibliothèque et continue jusqu'à la cuisine pour le petit-déjeuner. Après avoir consulté ses mails et jeter un œil à la Gazette des sorciers, Harry prend la décision d'aller d'abord chercher les potions manquantes avant d'aller voir l'autre père.

Posant sa main gauche sur la petite protubérance de son ventre, il se regarde dans le miroir, tourne sur lui-même et voit une petite bosse, la vision lui tire un sourire. Harry frotte la petite bosse en marchant à travers le Chemin de traverse, et il se dirige vers l'apothicaire pour se procurer ses potions.

« Passez une bonne journée Mr Potter. » Harry salue l'homme d'un mouvement de tête, sort du magasin et poursuit son chemin dans la rue. Marchand en direction de Gringotts, Harry s'arrête devant le magasin de Fred et George et les regarde à travers la fenêtre en train d'aider les clients à trouver ce qui leur faut, la vue lui tire un nouveau petit sourire aux lèvres. Fred a presque perdu la vie lors de la dernière bataille, mais ils ont réussi à le sauver, tout ce qu'il a eu c'est une jambe cassée et des bleus de partout. Mme Weasley était aux anges quand tous ces enfants sont revenus au Terrier après la bataille finale. Harry et Hermione ont bien entendu été invités pour marquer le coup, mais ils ont tous deux décidés que les Weasley avaient besoin d'un moment en famille. Sans les Weasley honoraires, ce qu'ils sont.

Harry continue son chemin en direction de Gringotts, où il doit retirer une petite somme de galions qu'il pourra échanger contre des livres.

Harry entre dans sa pièce à vivre, c'est la fin de l'après-midi et le bébé et lui ont faim, donc il s'assoit avec un sandwich datant d'hier, il réfléchit à comment approcher l'autre père, il peut y avoir beaucoup de moyens, mais ce qu'il craint le plus c'est le rejet. Qu'il nie avoir couché avec Harry après qu'il se soit rencontré au bal « souvenir » du ministère en mai dernier. Il était là car tout le monde attendait qu'il y soit pour faire un discours, en mémoire de ceux qui ont perdu la vie pendant les deux guerres contre Voldemort. Après son discours il a marché dans les couloirs du ministère quand le bal a été lancé. Il est passé devant le bar, quand il a sentit les effluves d'une odeur familière. Quelque chose de doux, de salé, quelque chose qui était entièrement lui.

Secouant sa tête et sortant de ses souvenirs, Harry se lève de table, saisi son manteau, l'enfile et prend de la poudre de cheminée avant de dire, de manière forte et claire, « Spinner's end ».


Severus Rogue était assis sur sa chaise antique préférée, une couleur émeraude profonde lui donnant un style presque noir, et lisait le dernier magazine de potions auquel il s'est abonné. Il en était au quart de sa lecture quand sa cheminée s'enflamme et laisse passer Harry Potter en personne. « Potter ? Pour quelle raison cette visite soudaine ? ». C'était dit sur un ton curieux et manquant de son mordant habituel.

« Je voulais euh… parler ? Avec vous. ». Harry lui dit cela avec un peu de timidité et d'incertitude. Severus le regarde, doucement, car si Potter est soudainement timide et incertain ce n'est pas bon pour Severus. « Voudriez-vous une tasse de thé ? ». Il admet volontiers qu'il est curieux de savoir de ce que veut Potter. Harry se contente d'acquiescer d'un signe de la tête, comme un « oui s'il vous plait », et s'assoit sur la chaise à côté de Severus.

Ils sont assis dans un silence inhabituel, bien que les sentiments pour l'autre soient venus quand Harry était étudiant, ils avaient mis cela au point après la guerre et ils étaient tous les deux à l'aise en la compagnie de l'autre. La compagnie qu'ils ont eu ses trois dernières n'était pas éparse, ils se sont souvent vus, et ils ont tenus de bonnes conversations sur tout et rien. Sans parler du bal « souvenir » de mai dernier, où leur conversation a mené à plus que ce que Severus n'osait espérait. Severus le regarde au dessus de son magazine de potions et étudie le visage d'Harry, il semble mieux que la dernière fois qu'ils se sont vus, les cernes sous ses yeux sont moins imposantes, ses joues ont pris des couleurs et Severus ne regarde pas Harry directement dans les yeux, craignant de se perdre dans ses brillants yeux émeraude. Malgré son propre avertissement Severus le regarde dans les yeux et surprend le plus jeune à faire de même.

« Te souviens-tu du bal en mai dernier ? » La voix d'Harry tremble et Severus ne peut rien faire d'autre qu'acquiescer positivement. « Te souviens-tu que nous avons parlé jusque tard cette nuit ? ». Harry reçoit un nouvel acquiescement. « De ce que nous avons fait après le bal ? ». Severus commence à se demander où Harry veut en venir avec ceci, mais il donne un autre signe de tête positif au jeune homme. Harry commence à trembler un peu plus, il regarde Severus dans les yeux avant de regarder à nouveau ses genoux. « Est… Est-ce que… ». Severus n'en pouvait plus et il a bougé sa chaise devant Harry, posé sa main gauche sur le genou d'Harry et sa main droite commence à caresser la joue d'Harry, « Tout va bien Harry, arrêtes de trembler, c'est inutile. » Ses mots tirent un petit sourire à Harry. « Tu sais que je ne te jugerai jamais Harry, et si je peux t'aider pour quoique ce soit je le ferai ! ». Severus est confiant et Harry sait que l'homme ne reviendra jamais sur sa promesse.

« Je suis enceint ». Les mots furent soufflés si bas que même les oreilles extensibles des jumeaux Weasley aurait pu les louper, mais à cause de leur proximité, Severus l'a attendu, c'était clair comme de l'eau de roche. Il regarde Harry encore une fois, pour la première fois avec une lueur choquée dans les yeux. « Presque trois mois, je suis allé voir Poppy hier, je ne me sentais pas bien depuis plusieurs semaines et Hermione m'a finalement convaincu d'y aller. Je ne mens pas quand je dis que ce n'était pas prévu Severus, tu dois me croire, je n'ai pas prévu que ça arrive, je ne savais même pas qu'un sorcier pouvait être enceint et… » son discours décousu fut interrompu par une fine paire de lèvres sur les siennes, la main qui caressait sa joue gauche est vite rejoint par l'autre main de l'homme sur sa joue droite.

Au début les yeux d'Harry se sont ouverts sous le choc quand les lèvres de Severus ont touché les siennes, mais il les as fermés aussitôt et a commencé à rendre son baiser, avec vigueur, tentant de faire passer tous ses sentiments. Severus sens ce qu'Harry essaye de faire et commence à mordiller la lèvre inférieure d'Harry, tout en y passant sa langue pour l'apaiser, rendant le plus jeune haletant sous le mouvement. Il crée un petit espace entre ses lèvres, suffisamment grand pour que Severus glisse sa langue dans la bouche d'Harry.

Harry se noit dans ces sensations, il est dans une sorte de paradis, ou peut-être qu'il s'est endormi sur la table de sa cuisine, mais en sentant les traitements de l'autre homme Harry réalise rapidement qu'il est bel et bien réveillé et qu'il embrasse réellement Severus Rogue, et qu'il aime ça.

Quand la langue de Severus l'a touché la première fois, il était incertain de ce qu'il devait faire, mais tout a rapidement été clair quand son corps a bougé de lui-même et commencé un combat de dominance contre la langue de Severus, il a perdu mais il ne s'en préoccupe pas le moins du monde. Il est dans les bras de l'homme qu'il aime depuis des années et qu'il aimera encore.

Severus, après avoir établi sa domination sur le plus jeune, commence à s'éloigner et quand Harry est forcé de le suivre, il laisse échapper un petit gloussement. Harry le regarde avec une petite moue et Severus doit lutter contre la tentation de mordre ses lèvres. « Je suppose que ton tremblement excessif est du au fait que l'enfant est le mien ? » Severus ne savait pas de quelle autre façon il pouvait poser la question, il n'est pas sûr de savoir comment procéder si l'enfant ne l'est pas, mais il a promis Harry de l'aider quelque soit la situation. Harry voit l'insécurité et l'incertitude dans le regard de Severus, il acquiesce et souffle un petit «oui, l'enfant est de toi ».

De toutes les réactions auxquelles Harry avaient pensé, être soulevé de sa chaise et se faire tourner en rond par un Severus Snape souriant et riant – riant ! – n'étaient pas l'une d'entre elle. Quand Harry sent ses pieds regagner la terre ferme il ouvre la bouche pour demander à Severus ce qu'il en pense, seulement ses mots meurent sur ses lèvres quand Severus commence à l'embrasser soigneusement et profondément.

Les deux se sont seulement lâchés quand l'air commençait à manquer, Harry regarde les yeux de Severus, il sent que l'espoir comprime sa poitrine, les yeux de l'homme étaient remplis d'émotion, quelque chose de vraiment rare, et les émotions qu'Harry pouvait reconnaître était le bonheur, la joie, l'espoir et l'amour. « Je vous aime, Severus Snape, et ce depuis ma cinquième année ». Sa confession est venue comme , mais Harry sens que ses yeux commencent à s'embuer et ses lèvres forment un sourire quand il entend les mots de Severus glissés à son oreille.

« Je vous aime, Harry James Potter ! Plus que tu ne pourrais imaginer ! »