Titre : Marie-toi !

Epoque : Post Poudlard.

Résumé : Ronald Weasley était la fierté de ses parents. Ceux-ci ne cessaient de le mettre en avant et ne juraient que par lui. Mais Ron cachait un secret. Qu'adviendra-t-il lorsque tout sera dévoilé?

Couple : RW/BZ, HP/DM, et les autres… (Mais si, vous les connaissez à force !)

Disclamer : Bon, on le sait tous et je ne vais pas m'attarder dessus : La plupart des personnages de cette histoire appartiennent à Joanne K. Rowling. Mais je me suis permis de leur donner une autre destiné pour le bien de cette fic. Et je précise que je ne gagne pas d'argent sur mes écrits, et mon seul objectif est de vous faire plaisir !

Rating : M ! (Pourquoi me posez-vous encore la question ?)

Avertissement : À moins d'être maso, les homophobes n'ont rien à faire ici.

Note de l'auteur : Cette fiction n'a pas été corrigée par une béta, donc toutes les fautes que vous verrez sont de moi et je m'en excuse d'avance. Elle a été écrite en moins de deux semaines. Suite à l'absence de la présence de Blaise Zabini à ce jour dans ma fiction « Au Clair de lune », j'ai voulut écrire une fiction où il était… malmené et u final, je trouve qu'il s'en sort pas mal, le bourgue ! (Je me suis fais encore avoir par ce personnage, moi…)

Bref, il n'y a eu aucun relecture de la part de mes bêtas, et je ne sais pas si cela tient la route, mais je me lance !

Cette fiction est finit. (Pas de risque que je l'abandonne encours de route ou que je sois victime du syndrome de la page blanche) Elle très courte, ne comporte que 6 chapitres et elle fait environ 18 000 mots. Je vais poster un chapitre toutes les semaines, à savoir le samedi. (Aujourd'hui, c'est exceptionnelle)

C'est un Ron/Blaise en couple principal. Il y aura du Drarry, car je ne peux pas séparer Ron de son meilleur ami, mais bon, on y est habitué à force !

Les personnages sont OOC (Il faut le précisez, car je ne veux pas recevoir des tomates de votre part.)et pour moi la Famille Weasley est toujours entière à la fin de la guerre. (J'ai besoin d'eux, moi!)

Bonne lecture.


Chapitre 1 :

Molly Weasley était une femme heureuse. Il est vrai qu'elle n'avait pas eut la vie facile et qu'elle ne nageait pas dans l'or malgré son statut de Sang Pur, mais pour rien au monde elle ne changerait sa vie. Car à ses yeux elle était la femme la plus heureuse de la Terre.

Bon ce n'était pas tout à fait vrai... Il y avait encore une épine sous son pied, mais elle ne perdait pas espoir. Cette épine allait partir d'elle même et elle pourrait alors s'autoproclamer être la femme la plus heureuse de la planète. Elle regarda autour d'elle et sourit. Toute sa famille était présente autour de la table pour le baptême de la petite Zoé. Encore une Weasley dans ce bas monde !

Oui, elle savait que les autres Sang Pur l'avaient baptisé « Poule Pondeuse » car elle avait eut sept enfants. Elle le reconnaissait qu'elle n'en voulait pas autant, mais elle ne regrettait rien.

Il y avait Bill, son ainé. Il avait de longs cheveux qu'il aimait porter en catogant et cette affreuse boucle d'oreille en dent de serpent. Elle lui avait pourtant dit qu'un garçon ne portait pas ce genre de chose surtout si on travaillait à Gringott, mais son fils ne l'écoutait pas... Tant qu'il ne se faisait pas renvoyer, c'était déjà ça. Il avait épousé Fleur Delacour, une belle sorcière française qui avait du sang vélane en elle. Elle avait donné naissance à la petite Victoire, âgé de 7ans aujourd'hui, de Dominique âgé de 4 ans et du petit Louis qui allait sur ses 2 ans.

Ensuite venait Charlie. Ce bel homme lui avait donné de fil à retordre ! Elle avait eut peur qu'il ne se marie jamais, pour la bonne raison que qu'il était dragonnier et qu'il ne vivait que pour ses bestioles ! Par Merlin, heureusement qu'il avait croisé Abigaël, une sorcière italienne qui aimait aussi les dragons et qui avait fait fondre le cœur de son fils ! Molly avait enfin put organiser leur mariage. Et elle savait que son fils était heureux. Et même si Molly se plaignait toujours que le savoir en Bulgarie était trop loin d'elle et qu'il faisait un métier dangereux, elle savait que Charlie faisait attention à lui maintenant que sa femme et leur fils Eliot, âgé de 5 ans, étaient à ses côtés.

Il y avait ensuite Percy. Molly sourit en le regardant. « L'homme droit de la famille Weasley ». Percy ne l'avait jamais inquiété. Il faisait consciencieusement tout ce qu'il entreprenait et ne faisait jamais un pas de travers. Même lorsqu'il parlait, ses mots étaient réfléchit! Merci Merlin, Pénélope Deauclaire, une femme charmante qui avait été avec lui à Poudlard, avait été sous son charme et avait accepté de l'épouser. Elle lui avait donné deux petites filles, Molly – en son honneur – et Lucy, âgées respectivement 6 et 4 ans.

Puis il avait les jumeaux Fred et Gorges. Avec eux, elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait frôlé la crise cardiaque ! C'était les seuls de tous ses enfants qui n'avaient pas leur ASPICS ! Ils avaient préféré quitter l'école avant la fin de leur sixième année pour ouvrir un magasin de Farce et Attrape ! Et même si elle admettait qu'ils s'en sortaient très bien aujourd'hui, elle espérait de tout son cœur qu'aucuns de leurs enfants ne feront comme eux ! Car ces deux clowns était mariés à deux camarade qu'ils avaient rencontré à Poudlard, Katie Bells et Angelina Jhonson qui avait chacune donné naissance à une paire de jumeaux à leur tour qui avaient 4 ans aujourd'hui. On avait Roxane et Maxence pour George et Angelina, et Rose et Maxime pour Fred et Katie.

Son regard se posa sur Ginny. La seule fille qu'elle avait eut. Elle était belle avec ses yeux marron et son beau sourire. Et même si aujourd'hui, elle semblait heureuse, Molly avait eut peur pour elle. Sa rupture avec Harry l'avait effondré. Tout le monde avait cru qu'elle ne se relèverait pas d'ailleurs. C'était la raison pour laquelle – à son grand regret – que le brun ne participait plus à aucune réunion de la famille. Mais Ginny s'était relevé et avait finit par tourner la page pour se marier avec Michael Corner. Elle avait mis au monde un beau petit Hugo, âgé de 3 ans et la petite Zoé âgé de quelques mois et que l'on venait de baptisé aujourd'hui.

Et pour finir, Il y avait Ron. Son épine dans le pied. Non qu'elle ne l'aimait pas, au contraire ! Même si elle ne le criait pas sur les toits, Ron était celui qu'elle préférait de tous ses enfants. Pas parce qu'il était le dernier né, Ginny était plus jeune que lui, mais c'était son dernier garçon. Et même si elle essayait d'être sévère avec lui, elle était fière de lui. Malgré sa place de « sixième garçon » de la famille, il avait sut se démarquer et aujourd'hui, il était un architecte très connu. Alors pourquoi, son préféré était son épine dans son pied ? Cette même épine qui l'empêchait d'être la femme la plus heureuse du monde ?

Parce Ron était le seul de tous ses enfants qui n'était pas marié.

Et Molly ne comprenait pas pourquoi. Elle observa son fils rire à une blague de George. Il avait un visage assez fin parsemé de tache de rousseur qui lui donnait de loin un aspect bronzé, de merveilleux yeux bleu qu'elle adorait et qui étaient caché par quelques mèches rousse, un petit nez et de belles lèvres qu'il aimait mordiller. Sa chevelure rousse était mi long et lui arrivait à la nuque. Molly espérait qu'il n'allait pas les laisser pousser comme Bill. Et pour terminer, Ron avait un très beau corps. Il n'était pas fin comme Percy et les jumeaux, ni musclé comme Charlie, mais il était bien dessiné et elle avait vue plusieurs sorcières se retourner sur son passage !

Alors comment se faisait-il qu'il était toujours célibataire ? Il faisait partie du Top 5 des hommes les plus convoité de l'Angleterre d'après Sorcière Hebdo, alors qu'on lui donne une explication pourquoi elle ne l'avait toujours pas marié !

— Arrête de le regarder comme ça.

Molly soupira et murmura à son mari qui était assis à ses côtés :

— Mais Arthur, ce n'est pas normal. Regarde-le, il est beau comme un dieu, alors pourquoi il n'a personne ?

— Laisse-lui le temps, Molly. Rien ne presse. Il est encore jeune.

— Mais il a 27 ans ! Tous ses frères étaient mariés à son âge ! Même Ginny s'est marié avant lui !

— Molly, arrête. C'est un grand garçon. Laisse le faire sa vie.

— Ce n'est pas sain qu'un homme de son âge soit toujours célibataire, et tu le sais. Je ne veux pas qu'il finisse vieux garçon ! Il est beau, il a un bon travail…

— Et si c'est son choix ?... Peut-être qu'il n'a pas oublié Hermione.

— Je ne pense pas... Tu crois ?

— C'est la dernière petite amie qu'il nous a présenté.

— Mais leur rupture date d'il ya presque 8 ans !

— Peut-être qu'il l'aime encore ?... Il n'en parle jamais.

— Oh Merlin, jamais j'aurai pensé en vouloir à Harry et Hermione pour ce qu'ils ont fait à nos enfants, même si j'ai pardonné à Harry !

— Molly...

— Oh je sais ! Je vais lui présenter des filles ! Peut-être que l'une d'elle...

— C'est ce que font Fred et Bill à chaque fois que l'on se réunit, chérie. Ne soit pas pressé. Laisse faire le temps.

Molly soupira alors que son mari s'intéressa à la discussion qui avait lieu à sa gauche. Laisser faire le temps ? Chacun de ses enfant avait au moins deux enfants, était marié et avait une maison à eux, alors que Ron était célibataire, sans enfants et vivait en cohabitation avec Harry dans le monde moldus !

Comment voulez-vous qu'elle ne fasse rien ? Elle irait voir Ponoma. Elle qui était professeur à Poudlard, elle devait connaître une bonne petite pour Ron. Foi de Molly, son fils allait se marier !

OoooOoooO

Ron soupira en regardant le ciel noir remplie d'étoile. La nuit était belle. Il ne sursauta pas quand la porte de la demeure familiale des Weasley s'ouvrit et qu'une main se posa sur son épaule.

— Prêt pour le départ, fils ?

Ron sourit et regarda son père.

— Oui. J'ai dit au revoir à tout le monde et j'ai même réussit à me débarrasser du pot de colle que Fred m'a présenté ce soir…

— Ron…

— Pourquoi Papa ? Pourquoi ne puis-je pas venir vous voir sans que l'on me présente une fille ?! Qui a dit que chaque homme sur cette planète doit absolument se marier ?!

—Ne nous en veux pas, fils. Mets-toi à notre place. Tu es un architecte connue dans le monde – aussi bien sorcier que moldu – tu as tout pour plaire, même si on ne le crie pas sur les toits, tu es un Sang-Purs et des milliers de filles se retournent sur ton passage… Alors c'est normal que l'on se pose tous des questions sur le pourquoi de ton célibat.

— Et si moi je n'ai pas envie de…ça ? La famille est assez grande comme ça, non ?

—Je le sais, mais pense à ta mère. Elle veut organiser ton mariage.

— Papa…

— Je ne te demande pas d'épouser la première venue, Ron. Prends ton temps s'il le faut, du moment que tu sois heureux. Même si nous te donnons l'impression de te presser, choisit bien la personne qui te rendra heureux. Car c'est ce que nous voulons, ta mère et moi. Ton bonheur est notre souhait le plus chère. Et sache que je suis fière de toi, fiston. Peu importe ce que tu entends, d'accord ?

Le plus jeune soupira.

— Oui, Papa. Bon, je vais partir… Je dois être à Milan pour 8h00 demain.

— Alors ne tarde pas.

Il allait enlacer son fils lorsque la porte s'ouvrit sur sa mère qui le regarda avec un sourire.

— Merci Merlin, tu n'es pas encore parti ! s'exclama-t-elle.

— Maman, je t'ai déjà dit au revoir. Tu vas encore pleurer et me faire culpabiliser de partir !

— Ne dis pas de bêtise ! Percy m'a informé que tu avais un rendez vous important demain… Et puis, c'est normal que je pleure lorsque tu pars ! Tu viens rarement nous voir !

— Maman… Je suis là à touts les mariages, naissances et baptême !

— Oui, mais ce n'est pas assez. Et n'ose pas contredire, jeune homme ! Dois-je te rappeler que tu vivais ici, il y a encore quelques années, et que je pouvais m'occuper de toi ?

— Molly…

— Là je ne sais pas où tu es la plus part du temps, parce que tu voyages énormément à cause de ton travail ! Et puis, est-ce que tu manges bien au moins ? Je n'ai rien dit, mais je trouve que tu as perdus du poids depuis la dernière fois…

—… Oui, Maman, je mange très bien et tu sais toujours où je suis, car je te préviens à chaque fois que je voyage…

— Mais tu es soucieux, mon chéri. Ne ment pas, je le sais. Tu n'as rien mangé ce soir.

— Il est stressé pour demain, Molly.

— Tu vois, ce boulot te stresse !

— Oh, Maman, pour la dernière fois, je ne vais pas quitter mon boulot ! s'exclama en levant les yeux au ciel. J'aime ce que je fais. Si je suis stressé pour demain, c'est parce que j'ai peur que mon projet ne soit pas accepté !

— Seulement pour ça ? Interrogea sa mère en le regardant attentivement. Donc la présence d'Hermione à ce voyage n'y est pour rien ?

Ron soupira et grimaça.

— Ron ? Appela son père, inquiet. Vous voyagez ensemble demain ? Vous… Vous êtes de nouveau ensemble ?

— Quoi ?! Non ! Voilà pourquoi je ne voulais rien vous dire ! Vous sautez toujours sur les pires conclusions !

— Elle t'a fait souffrir, mon chéri, répliqua sa mère. Il donc normal que je n'aime la savoir près de toi !

— Maman, je…

— Et depuis elle, tu n'as pas eut de copine ! s'exclama sa mère sèchement.

— Alors c'est ça ton souci ?! Mais qu'est ce que tu veux, à la fin, Maman ? Tu te plains que je n'ai personne à mes côtés, mais tu ne veux pas entendre parler d'Hermione !

— Parce que j'ai dû essuyer les larmes que tu as versées à son départ et te ramasser à la petite cuillère! Je te le jure, Ronald, que si tu retourne avec elle, je me débrouillerai pour lui faire de sa vie un enfer !

— Ron, intervint son père calmement. Est-ce que ça ira demain ? Tu veux que je t'accompagne ?

—Tout va bien, Papa. Elle a une conférence là-bas et nous allons loger dans le même hôtel. Je ferai tout pour ne pas la croiser. Mais il n'ya rien entre elle moi, Maman. Comme tu l'as dis, j'ai pleuré à son départ, donc je ne veux pas lui courir après. Je ne ressens plus rien pour elle. Rassurée ?

— J'aurai bien aimé que quelqu'un t'accompagne, Trésor…

— Je suis grand, Maman, et je sais me défendre. J'ai été au côté d'Harry pendant la guerre.

— Tu reviens à ton retour ?

— Non, Maman. J'ai été là tout ce week-end et ma semaine sera chargé. Je t'envoi un hibou pour te donné de mes nouvelles…

— Puisque je dois me contenter de ça, se résigna Molly les larmes aux yeux.

— Ne pleure pas Maman…

Ron soupira et la prit dans ses bras. Quelques secondes plus tard, il avait transplané après avoir embrasé ses parents.

OoooOoooO

Lorsqu'il ferma la porte de son appartement, il soupira de frustration. Sincèrement, il en avait marre. Pourquoi sa famille ne pouvait-elle pas le laisser tranquille ? Ne voyait-elle pas qu'il était heureux ? Et voir sa mère pleurer…

Il ferma les yeux. Il détestait la voir pleurer. Peu importe la raison, sa mère ne devait pas être triste. Elle devait être la femme la plus heureuse de la planète.

C'était la raison pour laquelle il n'allait pas aussi souvent la voir. Il savait ce qu'elle attendait de lui, mais il ne pouvait pas le lui donner. Pour ne pas voir cette tristesse sur son visage, il s'éloignait d'elle, même si cela lui brisait le cœur…C'était un cercle sans fin, car il savait que son éloignement l'attristait encore plus, mais il ne pouvait rien faire d'autre. Comment dire à celle qui vous a mis au monde, qui vous aimait plus que quiconque sur cette terre et qui rêvait d'organiser votre mariage que...

— Ron ?

Il ouvrit les yeux et quitta le vestibule pour se diriger vers le salon. Il sourit en constata son colocataire qui était affalé sur le fauteuil devant la télé, un bol de céréale sur ces genoux. Celui-ci le regarda avant de grimacer :

— Ça c'est si mal passé que ça ?

— Fred m'a présenté une certaine Bonnie Edson qui n'a pas arrêter de me coller tout le week-end, Ginny m'a encore reproché de préférer mon meilleur ami à ma famille lorsque la femme de Percy a constater qu'elle ne me voyait quasiment jamais aux réunions familiales, ma mère m'a reproché une énième fois mon célibat, a faillit se transformer en mage noire lorsqu'elle a apprit que je voyageais avec Hermione demain et a encore pleurer lorsque je partais, car elle ne me voit pas assez selon elle, et mon père m'a fait comprendre qu'il ne voulait que mon bonheur…

Tout en parlant, le rouquin avait enlevé sa veste et s'installa à son tour sur le canapé.

—… Donc j'ai passé un week-end normal, termina-t-il en soupirant. Et toi ? Comment c'est passé le tien ?

— Je t'attendais.

Ron souris et prit une céréale qu'il mastiqua aussitôt.

— Dis-moi comment tu fais pour manger ces trucs ! C'est pour les enfants ! se moqua-t-il.

— C'est très bon… Et je suis sûr que tu passerais de meilleur week-end avec ta famille si tu leur disais pour nous.

— Blaise… Non, on en a déjà parlé. S'exclama le rouquin en se levant et se dirigeant vers sa chambre à coucher.

— Réfléchis, Choucky ! insista Blaise en le suivant. Ils te reprochent tous ton célibat, alors que tu n'es pas célibataire ! Ils sont tous persuadé que tu vis avec Harry alors que nous avons aménagé dans cet appartement ensemble !

— Je t'ai déjà dit d'arrêter avec ce surnom ridicule, je ne l'aime pas ! Et ma mère se tuera si elle venait à savoir ça, Blaise. Rien ne doit changer.

— Mais de quoi as-tu honte ?! Cela fait 7 ans que l'on est ensemble, et tu ne m'as jamais présenté à ta famille ! C'est parce que je suis noir ?

— Non, c'est parce que tu es un homme.

Devant le regard blessé de son amant, Ron soupira en s'approchant de lui :

— Ne te m'éprends pas, Blaise. Je t'aime et je ne veux pas te perdre. Et c'est ce qui risque de se passer si ma famille venait à apprendre notre relation. Elle ne l'appréciera pas et fera tout pour que l'on se sépare. En faisant ça, je nous protège.

—Tout ce que je constate, c'est que tu as honte de notre relation.

— Blaise…

— Écoutes, tu dois être fatigué et tu pars demain pour Milan… Je vais aller dormir chez Drago…

— Quoi ? Mais pourquoi ?! Je ne rentre pas avant jeudi soir ! Profitons de cette nuit ! Et puis c'est ici que tu habites, je…

— Non, Ron. Si je reste ici, je vais finir par te mettre mon point dans la gueule et rompre avec toi. Donc tu vas rester seul ici ce soir, partir à Milan et moi je m'en vais me calmer chez Drago. On se revoit à ton retour.

Il s'éloigna, mais le rouquin le retient par le bras.

— Mais pourquoi tu es énervé ?! C'est toi que j'ai choisit, Blaise ! Je suis tout le temps avec toi ! C'est pour toi que je fais tout ça !

—Et qu'est ce que tu fais pour moi Ron ? Dois-je te rappeler que pour le monde entier tu es célibataire depuis ta rupture avec Hermione ?!

— Mais cela ne t'a jamais dérangé ! Qu'est-ce qui as changé durant ce week-end ? Je suis toujours le même !

— Vas te coucher, Ron, soupira le noir qui s'efforçait de rester calme. Tu dois te lever tôt demain.

— Tu restes, alors ? demanda le rouquin en se mordant la lèvre tout en l'enlaçant. Je t'aime, Blaise et ne pas te voir jusque jeudi me rend malade à l'avance. Laisse-moi cette nuit pour te montrer que tu es important pour moi et qu'il n'y a que toi dans mon cœur.

Blaise ferma les yeux en gémissant sous les frissons que lui procurait la bouche du rouquin dans son cou. Il savait qu'il devait lui en vouloir. Il savait qu'il devait sen aller, car il lui avait blessé, mais… Ils ne se voyaient pas avant Jeudi !

Il soupira et se laissa entrainer.

OoooOoooO


Voilà pour le début de cette fiction. L'intrigue est déjà posée et ce chapitre donne le ton de la suite.

« Alors, Monsieur Zabini, voyez-vous ce que vous récoltez pour votre absence dans ma fiction « Au clair de lune » ? Ron pourra se venger comme il l'entendra dans celle-ci, et ne venez pas vous plaindre, le bureau des réclamations pour les personnages est fermé. »

Merci de m'avoir lu, et je vous dis à samedi prochain !

Bises !