Haruhi kyouya: ahaha j'adore ta perspicacité. Mais il me semble que j'ai donné l'identité d'aigle dans le chapitre ou Draco interroge Stuwart. mais je peux bien te donner la réponse maintenant. Aigle c'est Timotee, le poufsouffle qui s'est fait viré de Poudlard et qui tente de tuer Jay dans la forge. souviens toi :D. Jay lui donne une carte qui n'est autre que celle du Fire bird et Rouge le prend sous son aile pour l'empêcher de faire plus de connerie. Oui ils sont tous les deux vachement égoïstes. Je suis désolée j'aime trop les happy-end j'espère vraiment que tu n'es pas trop déçus. Merci tout de même d'avoir lu jusqu'ici :D!
Guest: Ohhh merci beaucoup, beaucoup. Pfiou aucune incohérence vraiment ça me touche parce qu'à certain moment je me creusais vraiment les méninges comme une dingue. Oui Nova est un amour, mais comme il n'est pas humain il se fiche un peu des sentiments des autres à part les siens. Je suis contente que tu ais fais un parallèle entre lui et Harry. Merci beaucoup pour ta lecture.
Guest: Merki, merki et bien voilà le dernier chapitre.
LIBRE
.
.
2 ans plus tard
- Chef ? Vous ne devriez pas être encore à St mangouste ?
Alexandre Garett leva les yeux au ciel en souriant.
- Je viens chercher des dossiers pour la diablesse qui me sert de femme. Bientôt ce n'est plus moi que vous appellerez chef Timotee.
Le jeune brigadier rigola.
- Vous n'avez pas peur de parler d'elle comme ça.
- Je suis terrifié. Je suis sûr qu'elle vient de l'entendre et que je vais avoir droit à des remontrances. Retenez bien une chose Timotee, il ne faut jamais contrarier une femme enceinte. Surtout si celle-ci s'appelle Beverly Jones.
- Je vous rassure ça ne me viendrais pas à l'idée de contrarier notre brillante chef. Qu'allez-vous faire ?
- Sûrement devenir homme au foyer. C'est elle le bourreau de travail pas moi. Et j'ai hâte de m'occuper de ma gosse. Ça grandit trop vite ces bêtes là.
- Au fait il y a paquet pour vous, je l'ai déposé sur votre bureau.
- Ah oui ?
- C'est de la part de Mr. Malfoy.
- Les nouvelles vont vites.
Timotee salua Garett et s'éclipsa après avoir été appelé par Tul. Le policier entra dans son bureau et trouva sur le meuble une boite joliment emballée sur laquelle était attachée une lettre. Garett commença par la lettre.
Mon cher Alex, j'espère que tout se passe bien pour vous et que ta femme ne fait pas trop de folie. Je suis presque sûr qu'elle t'harcèle pour que tu évites de te tourner les pouces. Mais bon maintenant que la petite Anita est née elle deviendra sûrement plus sage et plus avisée. J'attends les photos. J'en veux des jolies.
Ps : La bouteille c'est pour vous deux.
Draco Malfoy.
Garett ouvrit la boite en souriant. A l'intérieur se trouvait une bouteille de whisky pur-feu qui devait coûter au bas mot un mois de salaire. Il y avait aussi une peluche animé en forme de dragon et une gourmette sertie d'un rubis en forme de goutte. Garett sortis le bijou et le tint devant ses yeux. Il n'y avait pas à dire, son chef savait faire des cadeaux. Il referma la boite, s'empara des dossiers dont il avait besoin et sortis de son bureau. Avant de partir il fouilla une dernière fois dans sa poche pour toucher la boite dans laquelle se trouvait une bague. Avec un peu de chance Beverly accepterait enfin sa demande en mariage. Si il utilisait à bon escient le petit coup de pouce de Draco Malfoy.
OOoooOO
- J'avoue être agréablement surpris Corbeau.
- Vraiment ?
- Oui je n'y ai pas cru un seul instant quand j'ai appris que vous étiez devenu le nouveau propriétaire du Fire Bird, mais finalement c'est tout aussi bien. Je craignais que le lieu perde de son charme mais au final vous avez su garder ce qui en faisait l'essence même. L'art !
- Je vous remercie Lion.
- Je reste tout de même très triste de savoir que Rouge nous a quittés. Vous savez il y a tellement de rumeur qui court à son sujet. Dites moi mon cher Corbeau qu'en est-il vraiment ? Est-il mort ? Est-ce qu'il se cache derrière un de ses masques ? Est-ce que vous avez en fait toujours été Rouge.
Corbeau observa tour à tour Lion, Mante et Taureau qui semblait avide de réponse puis il partit dans un rire divin.
- Je vois que personne ne manque d'imagination. Que diriez-vous de conserver le mystère ? Après tout c'est cela le plus intéressant non ? L'incertitude. Est-ce que Rouge était réellement le propriétaire de ce lieu ?
- Non ne me dites pas que depuis le début c'est vous.
Corbeau tapota son masque.
- L'incertitude nourrit la curiosité et j'aime vous voir curieux.
- Oui vous nous jetez dans le floue le plus totale, je suis perplexe.
- Vous ne répondez cependant toujours pas à la question la plus importante.
- Et qu'elle est-elle ?
- D'où tirez vous toutes ses idées.
Corbeau ne répondit pas à cette question. Mais il engagea joyeusement la conversation avec tous ses clients. Quand enfin le soleil pointa le bout de son nez faisant fuir tous les invités masqué, il se décida à monter dans son bureau. Œdipe avait le nez plongé dans ces fioles et Corbeau s'assit à coté de lui.
- Tu n'es pas allé chercher ta médaille.
- Je n'ai pas besoin de cet ordre de pacotille, j'ai besoin de travailler.
- Tu aurais pu en profiter pour envoyer chier tous ceux qui t'avais craché dessus.
- Je suis plus intelligente que ça tout de même et j'ai déjà reçus la meilleure des récompense. La possibilité de continuer à travailler.
- C'est cela, tu peux aussi remercier Granger qui t'as soutenu comme une dingue. Cette femme est démoniaque.
Œdipe se mit à rire.
- Pas pire que Rouge.
- Les deux se valent je trouve, vu ce que j'entends à son propos. Mais tu aurais du être décoré depuis tellement longtemps. Si les gens avaient su que tu avais étais le premier à découvrir comment retirer la marque de Voldy. Le premier à avoir pu la retirer de ton propre bras…
- Les personnes qui l'ont su on rejetait l'idée en bloc. Sauf Rouge. N'en parlons plus Corbeau tout ça c'est le passé. A présent tout s'arrange n'est ce pas ?
Corbeau croisa ses mains derrière sa tête et posa ses pieds sur le bureau. Derrière son masque il souriait.
- Oui tout s'arrange.
OoooOoooO
.
- Franchement Hermione je ne comprends pas pourquoi est ce que vous partez si loin juste pour une bague de fiançailles.
Ron regardait la jeune femme faire des allers-retours rapides entre le salon et la cuisine en marmonnant. Elle s'arrêta devant Ron en haussant un sourcil et le roux se dit qu'elle avait passé trop de temps avec Malfoy.
- Draco y tient, il nous a acheté des places pour les Etats-Unis pour fêter nos fiançailles, ce n'est pas juste pour les bagues que nous y allons. C'est aussi pour les vacances. Et puis il tient à ce qu'on les achète dans la bijouterie de Jay.
- Bien sûr, comme si sa boutique ne marchait pas assez bien.
- Justement on devrait être plutôt content que sa bijouterie ait autant de succès et qu'on connaisse son propriétaire. On aura au moins des bagues à l'épreuve du temps si notre mariage ne l'est pas.
Ron leva les yeux au ciel et Hermione lui pinça le bras.
- Tu es juste jaloux de ne pas pouvoir venir Ron Weasley.
- C'est ça je suis l'eternel jaloux.
- Oui et c'est pour cette raison qu'on a fait de toi le parrain de notre fils.
- Il y a de très jolie bijouterie en Angleterre aussi, grommela Ron.
- Et ensuite cher Frangin. Je pense que l'on doit bien ça à Draco. Si il ne nous avait pas offert les places pour le match Angleterre/Japon je ne serais peut-être pas en couple avec la femme parfaite.
George passa sa main contre la hanche d'Hermione qui le frappa gentiment.
- Cesse de faire l'imbécile et ressert moi de l'amortentia.
- A votre service futur madame Weasley.
Hermione gloussa et embrassa George sur la joue.
- Allons-y maintenant parce que l'avion peut parfaitement partir sans nous.
OoooOoooO
.
- Chef Malfoy !
- Oui Donovan ?
- L'aurore Alvis demande votre avis sur une de ses enquêtes il aurait besoin de…
Draco Malfoy tapota sa montre.
- Vous y lisez quelle heure Donovan.
- Euh dix huit heures.
- Précisément et qu'est ce que cela signifie ?
- Que vous avais terminé.
- Exactement et donc je suis en vacance.
- Mais l'aurore Alvis…
- Qu'il demande de l'aide au Chef Bavel. Je suis officiellement en vacance et je ne dispense plus mon savoir jusqu'au 22.
- Chef…
Draco s'éloigna en levant la main.
- En vacance Donovan !
Draco démarra sa voiture. Il était à trente minute de l'aéroport il arriva pile à l'heure pour récupérer George et Hermione qui l'attendaient un immense sourire aux lèvres. Après les effusions de larmes d'Hermione il arriva enfin à les faire monter en voiture. Ils avaient une heure de route.
- Je n'en reviens pas de te voir conduire une voiture. Je suis abasourdi.
- Tu parles comme ma mère George.
- Comment l'a-t-elle pris ?
- Oh elle a adoré. Elle a même décidée de s'en acheter une.
- Tu plaisantes j'espère ?!
- Absolument pas.
- Ma parole vous devenez une famille de moldus.
Draco rigola.
- C'est exactement ce que Jay ne cesse de répéter.
- Pourquoi tu continues à l'appeler comme ça, demanda Hermione.
- Parce que cet idiot reçois tout son courrier à ce nom, parce qu'il a la flemme de changer de nouveau d'état-civil et aussi parce que c'est un bon à rien.
- Vous vous êtes disputé ?
- Qu'est ce qui te fais dire ça ?
- Parce que tu l'appelles Jay uniquement lorsque vous êtes faché.
Draco fronça les sourcils.
- D'accord c'est ma façon à moi de me souvenir que parfois il n'est pas juste un petit con colérique.
- Mais si il ne l'était pas tu ne serais pas amoureux non ?
- Je me prendrais surtout moins la tête.
Hermione se mit à rire.
- Avoue le Draco tu es complètement sous son emprise.
Draco la rejoignit dans son rire.
- Complètement oui.
Enfin ma voiture pénétra sur une immense propriété qui n'avait que d'immense son jardin. La maison de style coloniale était suffisamment grande pour un couple et pour y inviter quelques amis. Tout le rez de chaussée était comme une maison normale avec des pièces séparé par des portes. En revanche le premier étage était exactement comme l'entrepôt mais ça convenait très bien à Draco. Il gara la voiture devant l'entrée et George s'empressa de sortir leurs valises. Hermione attrapa le bras de Draco qui se monta les marches et sonna.
- Tu sonnes alors que tu es chez toi.
- J'adore quand il m'ouvre.
La porte s'ouvrit mais le sourire de Draco s'effaça en voyant un petit garçon tenir la poignée sur la pointe des pieds. Hermione se retint de rire. L'enfant avait des cheveux lisses et noirs dans lesquels semblait brillé pleins de petites étoiles. De prime abord il avait l'air d'être le portrait craché d'Harry Potter, mais son nez fin et droit était celui de Draco. Et ses yeux, Hermione les trouvaient toujours aussi fascinant. L'un était d'un vert émeraude sublime et l'autre avait la couleur de l'orage.
- Nova je pensais que tu n'avais pas le droit d'ouvrir la porte.
- Père m'a permis vue que c'est tante Hermione et oncle George.
Draco prit le garçon dans ses bras et le souleva. Il entra dans sa maison suivit d'Hermione et George qui souriait à l'enfant. D'un coup de baguette Draco fit monter les valises et se dirigea vers la cuisine.
Harry Potter se tourna vers Draco en fronçant les sourcils. Il portait un tablier bleu avec un dragon blanc dessiné dessus. Ses mains étaient entourées de gants pour porter le plat qu'il faisait sortir du four. Draco soupira.
- Tu es fâché…
- Bien sûr que je le suis.
Il posa son plat et se dirigea sans un regard pour Draco vers Hermione et George qui attendait en souriant. Son visage s'illumina immédiatement et il se jeta dans leurs bras.
- Vous pouvez attendre dans le salon, Draco va vous servir à boire.
- Oh ne te dérange pas pour nous je sais parfaitement ou est le bar. Tu viens Mione.
- J'arrive !
Hermione fit un clin d'œil à Draco et elle prit la main de Nova dans la sienne pour l'emmener dans le salon. Dés qu'ils se retrouvèrent seul Harry ignora de nouveau le blond.
- Qu'est ce que j'ai fais ?
- Tu as oublié !
- J'ai oublié quoi ?
Harry se tourna et fusilla Draco du regard. Etrangement il ne trouvait plus ça horripilant mais terriblement adorable.
- Mon baiser ! Tu as oublié de m'embrasser en partant au travail. Tu allais partir alors qu'on était fâché et si il t'était arrivé quelque chose et que la dernière chose qui soit sortis de ma bouche au lieu de ma langue ça soit « Sale veracrasse puant. »
Draco se mit à rire.
- Je t'ai embrassé ce matin. Et tu as sortis ta langue comme il fallait.
- Quoi ? Non ça c'était dans mon rêve.
Draco enlaça Harry et embrassa son front.
- J'adore quand tu rêves de moi. Surtout si c'est sur des notes aussi agréables mais du coup c'est moi qui devrais être fâché vue que tu as oublié mon baiser.
- Je ne l'ai pas oublié, je l'ai confondu.
Harry était rouge de honte.
- Mais ça mérite tout de même réparation.
Le brun leva ses yeux vers Draco et entoura son cou de ses bras.
- D'accord je te pardonne.
Et avec une douceur qui donna le tournis à Draco, Harry l'embrassa tendrement.
La soirée fut à l'image de ce qu'était la vie de Draco Malfoy. Joyeuse, drôle, fraiche et pleine d'amour. Et quand il alla se couchait tout en serrant Harry qui s'endormit bien vite, contre lui, il repensa à tout ce qui l'avait amené ici et à quel point il ne regrettait strictement rien. Ça n'avait pas était facile. Le pire avait sûrement était le moment ou ils avaient du dire à Hermione et George qui étais Jay. La jeune femme hurla sur Harry durant presque toute une journée et le brun supporta les remontrances de la brune la tête baissée sans jamais la contredire et n'ouvrit la bouche que pour dire désolé. George au contraire en fut tellement heureux qu'il pleura et l'image était sûrement plus difficile à avaler que la colère d'Hermione. Là aussi Harry ne put dire que « désolé ». Finalement ils n'eurent pas la chance d'assister au match rêvait. Mais c'était la seule promesse que Draco n'avait pas tenu.
Peu importait en fait, il en avait tenu bien d'autre. Il avait présenté Harry à sa mère qui avait haussé les épaules en disant que sa famille était voué à choisir des criminels. Ils avaient recommençaient leurs petites excursions dans leurs tentes moldus. Ils avaient acheté une maison ensemble, ils s'étaient mariés en secret et en petit comité faisant de Jay Evans, Jay Malfoy. Mais tout ça au prix de nombreux sacrifice. Harry avait décidé de se punir lui-même contre l'avis de Draco. Il s'était résolu à ne plus jamais utiliser la magie, sauf en cas d'extrême nécessité et uniquement pour faire de bonne chose. Et ces bonnes choses consistaient en des bijoux un peu magiques qui ne servaient que de bons sentiments. Harry avait longtemps continuait à penser qu'il ne méritait rien de personne et Draco avait fait d'immense effort pour le convaincre qu'il méritait tout de même des amis. Il avait alterné entre moment de joie et dépression nerveuse mais finalement Draco et Nova avait réussit à le sortir de sa sphère d'auto-flagellation et Harry avait commencé à accepter le bonheur. A la plus grande joie de Draco.
Il avait un Harry entier, un Harry qui boudait, qui riait, qui plaisantait ou pleurait, un Harry qui travaillait avec un sérieux incroyable et qui quand il s'arrêtait, venait quémander des câlins et des baisers que le blond ne lui refusait jamais. Harry ne gardait plus les choses pour lui, il avait apprit à faire part de sa tristesse de ses angoisses, de ses craintes et ses espoirs. Il avait appris à vivre. Il était toujours attentif aux moindres envies de Draco toujours à l'affût pour le combler. Draco savait que c'était sa façon à lui de se faire pardonner mais parfois il aimait aussi revoir Harry redevenir un peu égoïste. Ils continuaient à se chercher, à se découvrir à se surprendre et Draco continuait à devoir sans cesse faire attention au coté lunatique de son amant. Mais tout ça lui plaisait, ce n'était pas normal, ce n'était pas simple, ce n'était pas sans problèmes mais c'est ce qu'il avait choisis, désirait, voulu. Il avait Harry. Et chaque nuit ou il le tenait contre lui, respirant son odeur, écoutant son souffle, sentant son cœur battre Draco se disait qu'il était comblé et qu'il ne changerait ça pour rien au monde.
2 ans plus tôt
Le mot coquillage brillait d'une autre couleur. Alors Draco le murmura. Et la maison du Gobelin se retrouva de nouveau vide de toute présence.
L'endroit ou il atterrit ne lui disait strictement rien. C'était sans importance parce que la personne qui se trouvait en face de lui était la seule chose qu'il comptait. Draco s'approcha de la silhouette. Il n'y avait plus aucun doute, ses cheveux noirs de jais qui partaient dans tout les sens. Ses grandes lunettes carrées qui mangeaient tout son visage, ses lèvres pleines, rouges, ses grands yeux verts et son air stupéfait, comme si il ne s'attendait pas une seule seconde à le voir.
- Que ce serait-il passé si ça n'avait pas marché ?
Draco lui fit un immense sourire et caressa sa joue.
- Mais ça a marché.
- Tu…
- Je ne devrais pas être ici c'est ça ? Tu pensais que j'allais le détruire ?
Harry baissa les yeux.
- Ça aurait été la chose la plus intelligente à faire.
- Pourquoi me le donner alors.
- Parce que je suis complètement taré et que tu l'es aussi. Ou parce que tu es flic et que je suis un criminel.
Draco fronça les sourcils.
- Tu veux que je t'arrête ?
- C'est ce que je mérite non ?
Draco mit ses mains dans ses poches et leva le nez au ciel.
- On a arrêté un type qui a avoué tout les meurtres Harry. Je ne vais pas me fatiguer à rouvrir un nouveau dossier.
- Draco…
-Selwyn et Travers étaient des tueurs et des violeurs. Selice avait assassinée ses parents et d'autres personnes encore, Rosmond faisait du trafic de créatures magique. De mon point de vue Harry, Rouge s'est débarrassé de sacré vermine. De plus...Harry tu ne comptes même pas ceux que tu as sauvé. Que fais tu de Cassius et de tes deux autres collègues, de Beverly et de Corbeau apparemment, d'Edmund aussi d'une certaine façon. Et grâce à qui est ce qu'on a pu débusquer Yaxley...
- Tu me cherches des circonstances atténuantes…
- J'établis des faits. Tu veux vraiment retourner à Azkaban ? La première fois ne t'as pas réussi.
- Je sais oui…Mais ça serait un juste retour des choses.
- Non Harry. Tu t'es défendu, tu ne méritais pas ce qui est arrivé. Et on te l'a fais payer au centuple alors que tu avais accepté de payer pour ton crime. Je ne dis pas que tu n'as pas ta part de responsabilité. Seulement je t'aime trop pour t'accuser de tous les tords. Je ne suis pas là pour te ramener à Londres Harry. Je suis venu parce que j'ai l'intention de ne plus jamais t'abandonner.
Draco coula un regard vers le brun qui pleurait franchement.
- Je suis tellement désolé Draco…je suis désolé de t'avoir fait souffrir, je suis désolé de t'avoir mentis, je suis désolé d'avoir gâché ta vie.
- Tu vois tu continues à tout voir à ta façon. Moi je ne suis désolé de rien. Je t'ai choisi en connaissance de cause Harry. La pire chose que tu puisses encore faire c'est d'ignorer encore et toujours mes sentiments. Pour ça je serais incapable de te pardonner.
- Pourtant…Tu sais très bien que je t'aime.
Draco sourit à travers ses propres larmes.
- Dis le encore Harry.
Harry étouffa un rire entre deux sanglots.
- Je t'aime tellement…
Le blond se tourna vivement et colla brusquement ses lèvres sur celle d'Harry. Il l'avait enfin contre lui. Un baiser, mélange entre rires et larmes. Salé et sucré, doux et amer. Un baiser parfait.
.
.
Comme c'est étrange parfois, la façon dont vous entrez dans la vie adulte. Vous êtes d'abord un enfant, avec des rêves et des envies plein la tête. Vous vous voyez pompier, policier ou médecin peut-être. Mais pas garagiste, vendeur, ou… assassin. Vous vous imaginez toujours heureux, toujours serein, entouré de tous ce qu'il vous faut et de toutes les personnes que vous aimez. Ces mêmes personnes qui vous ont préparé du mieux qu'elles ont pu, ces personnes qui ce sont mis à fabriquer une échelle, des escaliers ou qui ont même fait en sorte d'être présente pour vous empêche de vous prendre le mur de la réalité qui se lève pour vous briser les dents. Vous êtes en train de courir vers un avenir que vous pensez radieux, parce que vous rêvez de vous en sortir et de faire les choses biens, de faire les bons choix.
Et petit à petit toute les personnes qui choisissaient pour vous, qui vous guidaient, disparaissent. Les unes après les autres. Et vous vous rendez compte que vous avez grandi sans être capable de vivre comme vous le voulez. Plus personne n'est là pour construire des escaliers, plus personne n'est là pour vous tenir l'échelle. Vous vous retrouvez au milieu de ce mur sans savoir si vous devez redescendre ou si il faut que vous montiez avec vos propres moyens.
On a choisi pour vous et maintenant qu'il faut que ça soit à votre tour de choisir, vous ne savez plus. Faut-il être médicomage, fabricant de balais et un vendeur, Aurore. Vous n'avez toujours pas de réponse. Alors vous faites le seul choix qui vous semble bon, vous décidez de choisir pour vous. Vous risquez tout, et c'est là que ça coince, vous risquez votre vie. Vous faites des choix égoïste, vous pensez faire les bons choix, vous tentez de faire les bon choix.
Vous avez passé votre temps à respecter le choix que les autres faisaient pour votre vie, vous n'avez pas eu le temps de choisir l'enfance, vous n'avez pas eu le temps de choisir d'être adulte. A présent que vous stagnez, vous vous rendez compte de ce que qu'il se passe autour de vous. Vous prenez conscience que vous avancez dans un monde sale, que vous êtes à l'ombre de quelque chose d'impossible à surmonter. Vous vous apercevez qu'on vous à fait choisir quelque chose qui ne vous plait pas. Un autre manoir, un autre mage noir, d'autre obligation. Vous ne serez pas pompier, médicomage, policier, fabricant de balais ou super héro. Vous ne serez rien de tout ça, parce que rien de tout ça ne vous plais. Vous commencez à vous conforter dans l'idée que les bons choix que vous faites ne vous mèneront nulle part. Il n'y plus personne pour choisir de faire de vous quelqu'un de sale. Alors vous choisissez, vous resterez propre. Dans un monde sale. A moins de faire, au moins une fois, le mauvais choix.
FIN
.
.
Voilà c'est...terminé. Pfiouuu. J'espère sincèrement que vous avez aimé. Peut-être que certaine personne seront déçus de voir qu'Harry s'en sort comme un chef mais après tout il a monté un plan du tonnerre pour s'en sortir alors c'est peut-être légitime. Enfin je pense. Comme je l'ai dis je ne suis pas fan des fins tristes, un jour peut-être, mais personnellement j'aime que quand ça se finit bien. Que les personnes sceptique me pardonne si elles veulent j'écrirais une histoire larmoyante pour rattraper le coup même si ça me brise déjà le coeur. Merci pour vos encouragements, vos reviews à rallonge que j'ai adorée. Merci des favs et des follows. Et surtout merci pour votre lecture. A la prochaine pour une nouvelle fic. Koeur sur vous les agneaux !