Bonjour à tous, voilà le premier chapitre de la deuxième partie de « La Rose des Volturi » Je remercie d'avance ceux qui prendrons le temps de le lire. J'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture.

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Point de vue extérieur :

« Le 12 Décembre 1720

Mon cher frère,

Quand tu liras cette lettre je serai déjà loin. Je mesure le chagrin que ces mots te causeront.

Tu penseras sans doute que je suis devenue folle, que je ne sais pas ce que je fais, mais détrompe toi. Je suis en train de faire ce que j'aurai du faire depuis longtemps. Je ne te demande pas de me pardonner où même de comprendre. Laisse-moi m'en aller mon frère, c'est mieux pour tout le monde. Laisse-moi être heureuse, je veux une vie qui soit mienne, sans rendre de compte à personne. J'espère que nos chemins se recroiserons un jour, d'ici là mon frère pense à tous ce que je t'ai dit. Adio mio fratello. La tua piccola sorella che ti ama. Angélica. »

Dans la nuit sombre, une silhouette semblait tracer à travers la forêt à une vitesse aussi rapide que le vent. Elle continua à courir encore une bonne heure jusqu'à ce qu'elle s'arrête devant un manoir imposant, qui semblait vide délaissé de toute vie à l'intérieur.

-Me voilà chez moi... murmura Angélica avec une voix empreinte de nostalgie.

Elle arriva à vitesse normale dans la cour extérieure du manoir. Aussitôt une petite silhouette accouru vers elle.

-Maîtresse… c'est bien vous. Dit le jeune Alessandro qui se figea devant elle en découvrant pour la première fois le visage de sa protectrice, il la dévisagea avec admiration.

-Et bien garçon, ferme dont la bouche tu as l'air d'un poisson hors de l'eau. Ricana la jeune femme en voyant sa mine béate.

-Pardonnez-moi maîtresse, mais j'ai cru un instant que vous étiez un ange…

-Les anges sont au ciel, Alessandro et non sur la terre. Répondit simplement la jeune femme avec un sourire tolérant. –Ne perdons plus de temps maintenant il faut faire vite, tout est prêt ? Le garçon acquiesça de la tête. -Alors part devant en direction du port, je te rejoindrai, j'ai d'abord quelque chose à prendre ici. Aller ! Va !

Sans un mot le jeune garçon couru en direction du cheval qui l'attendait plus loin et parti devant. Angélica elle tourna de nouveau la tête vers la maison de son enfance avec un pincement au cœur. Elle entra par la porte arrière des cuisines, plus elle avançait dans les pièces qui lui étaient si familières, plus le silence des lieux devenait lourd et pesant. Cela faisait maintenant neuf ans que le manoir était vide, aujourd'hui le manoir semblait mort ou endormi comme frappé par un sortilège. Angélica alla à la cave, là où se trouvait une grande porte en bois derrière laquelle était cachée la fortune familiale seuls elle et son frère et éventuellement Aro le savaient. Elle ouvrit la porte avec sa clé personnel et prit se dont elle aurait besoin pour ses dépenses futur. Elle referma ensuite la porte, tout à coup elle se figea en entendant des bruits de pas à l'étage puis un claquement de porte. Elle remonta doucement l'escalier en pierre. Arrivée sur le palier elle jeta un coup d'œil dans l'encadrement de la porte elle vit une partie du couloir principale, une ombre noir se dessina sur le mur. Angélica resta silencieuse pendant que les bruits de pas se reprochèrent, elle huma l'odeur de la personne qui venait d'entrer.

-Angélica ? Appela une voix qu'elle connaissait.

« William » se dit-elle.

-Angélica, tu es là ?! Répond moi ! Appela-t-il d'une voix inquiète.

Elle ne dit rien, elle restait caché derrière la porte, elle le sentie passer dans le couloir.

-Ma sœur, je t'en prie si tu es là, répond-moi ! Il n'est pas trop tard tu sais !

« Au contraire, c'est trop tard » Pensa-t-elle tristement. Elle l'entendit monter l'escalier du premier étage.

William alla regarder dans la chambre de sa sœur, personne. Il ouvrit dans un grincement la fenêtre de la chambre et contempla le paysage plongé dans l'obscurité.

-Mon dieu, Angélica pourquoi ? Mon dieu aidez-moi à la retrouver. Pria-t-il au bord du désespoir.

Soudain il entendit une porte se refermer, il regarda de nouveau par la fenêtre et vit aussitôt une fine silhouette s'éloigner à grande vitesse vers la forêt. C'est alors qu'il comprit que c'était elle !

-Angélica ! Hurla-t-il de toutes ses forces.

La voyant toujours s'éloigné il sauta par la fenêtre pour la poursuivre. Toujours en l'appelant désespérément.

-Angélica…revient !

Arrivé dans la forêt, William senti qu'il perdait sa trace, il continua néanmoins de l'appeler.

-Ma sœur ne fait pas cela… il faut que tu reviennes avec moi, il le faut tu m'entends…Angélica…je t'en prie écoute moi !

Angélica les yeux remplis de larmes fuyait à travers les bois, ignorant les supplications interminables de son frère. Le brouillard qui avait commencé à se lever lui permettait de s'enfuir plus facilement. Les arbres prenaient des formes sombres lui donnant l'impression d'être cerné de toute part, démontrant ainsi à la jeune vampire que sa vie désormais se résumera à fuir les Volturi, et les autres vampires qui pourraient éventuellement essayer de la capturer pour la livrer à Aro. Il faudrait changer de nom, disparaitre complètement sans jamais laisser de trace. C'est là la vie qu'elle c'était choisie. Maintenant elle se dirigeait vers le port auquel le navire qui l'emportera au nouveau monde était amarré. Elle priait seulement pour que Carlisle ait bien eu sa lettre et qu'il viendrait la chercher au port de New York.

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-Angélica….tentait encore William. Mais sans réponse, au bout d'un moment il cessa de courir, ses bras tombèrent contre ses hanches, il comprit alors que c'était fini. Il erra comme une âme en peine dans la forêt sans savoir où aller, ni même où il pouvait être. Une peine infini lui broyait le cœur, il s'en voulait terriblement de n'avoir pas vu le mal-être de sa sœur ou plutôt n'avait-il tout simplement pas voulu le voir.

-William ! Appela Démétri au loin. Le traqueur accouru vers lui l'air anxieux. –As-tu vu ta sœur William ? Ajouta-t-il en arrivant à la hauteur de ce dernier.

-En effet ! Répondit ferment le jeune homme le regard lointain.

-Ah, alors où est-elle ? Demanda le traqueur impatient. –Je n'arrive pas à la pister tu le sais. Alors où est-elle ? Demanda-t-il une nouvelle fois.

Soudain Félix et Alec arrivèrent à leur tour. William lui prit une inspiration et regarda Démétri.

-Je l'ai perdu. C'est inutile d'espérer la retrouver maintenant….

Démétri afficha une mine perplexe. Il avait ordre de la retrouver, mais au fond de lui le traqueur savait que William avait raison.

-Il faut continuer à chercher ! Intervient Alec. Nous ne l'avons cherché que peu de temps…

-Tu plaisantes Alec ?! Ragea sa sœur qui arriva derrière eux. –Nous l'avons cherché toute la nuit.

-Et le soleil ne va pas tarder à se lever. Ajouta Démétri. Il va falloir rentrer et reprendre les recherches demain soir.

-Maître Aro, en sera fort contrarié. Murmura Jane livide à l'idée de décevoir son maître, mais elle poursuivie. -Nous ne pouvons plus rien pour le moment. Laissons-lui de l'avance la traque n'en sera que meilleur. Ricana-t-elle.

William la foudroya du regard, alors Alec réprimanda sa sœur : -Jane je t'en prie !

-Et toi William ! Dit cette dernière avec un ton de reproche. –Ne peux-tu donc pas te rendre invisible, tu pourrais alors la rechercher en plein jour…

-Ma chère petite demoiselle…Commença-t-il sur un ton méprisant.- Au cas où tu ne le serais pas mon pouvoir d'invisibilité n'est pas encore bien développé. Par conséquent je ne peux pas prendre le risque d'en faire usage en plein jour…

Jane allait répondre et sans doute faire usage de son don, mais Alec intervient : -Nous n'avons donc plus rien à faire ici, rentrons !

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Quelques heures plus tard au palazzo:

Les invités étaient partis, bien que ces derniers n'en aient rien vus, l'agitation était palpable chez les Volturi. L'ambiance lourde avait envahie les couloirs maintenant déserts. Dans les quartiers royaux Corin termina son récit auprès des deux épouses qui l'écoutaient avec attention quand elle eut fini l'une demanda :

-Et les gardes l'ont retrouvé ou ont au moins une piste à suivre ? Interrogea l'épouse de Caïus.

-Pas que nous sachions signora. Car comme vous le savez peut-être Démétri ne parvient pas la pister.

-Très bien, merci Corin, maintenant laisse-nous seules je te prie. La congédia Athénodora.

-Bien signora. Répondit la garde en s'inclinant.

Une fois seules les deux femmes se dévisagèrent un moment avant de se sourire, comme de soulagement.

-Enfin une bonne nouvelle ma sœur. Lâcha Athenodora satisfaite.

-Certes…répondit Sulpicia en se mettant plus à son aise dans son fauteuil. –Reste plus qu'à prier pour que mon cher époux ne déverse pas ses foudres sur le clan…Mais au moins je ne verrais plus cette petite créature sous mon toit...

-Un désagrément en moins c'est certain… convient la blonde avec un sourire satisfait égale à celui de l'épouse d'Aro.

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Dans un silence de mort les quatre gardes ainsi que William entrèrent dans la grande salle où les trois rois les attendaient. Jane s'avança et s'inclina devant eux, mais garda la tête baissé ainsi que les trois autres gardes sauf William qui lui toisa l'un des trois en particuliers. Après un silence Aro le regard dénué d'émotion demanda d'une voix sombre :

-Jane…

-Mon maître, je…Commençai la petite vampire en relevant les yeux vers lui, mais elle se tût aussitôt en le voyant lever la main comme pour lui intimer l'ordre de se taire.

-Jane…reprit Aro les mains jointes devant lui et les coudes reposant sur les accoudoirs de son siège. –As-tu accomplie la mission que je t'ai confiée ? Demanda-t-il faussement car il connaissait évidement la réponse.

-Hélas seigneur…nous avons cherché toute la nuit en vain… seul William l'a aperçu quittant leur manoir familial…Angélica nous a échappé.

Aro ne dit rien et ne regarda même pas William qui lui ne l'avais pas quitté des yeux.

-Elle vous a échappé…Ah Jane…susurra son maître d'un ton lasse. Dois-je comprendre que tu as ou plutôt vous avez échoué…Je ne vous ai demandé qu'une seule chose c'était de me ramener Angélica à la maison et vous êtes tous ici parmi nous sans Angélica. Il se leva et s'avança vers elle qui n'osait pas affronter son regard, une fois devant elle, il lui prit le menton du bout des doigts pour qu'elle le regarde. –Tu oses revenir te présenter devant moi sans avoir fait ce que je t'avais ordonné…

-J'implore votre pardon mon maître….Dit-elle péniblement.

-Mon pardon ? Rien que cela…dit-il avec méprit en laissant retomber sa main du menton de Jane. –Vois-tu Jane je ne pense pas que tu le mérites !

-Ne blâmez point vos gardes Aro ! Intervient William. –Nous savons tous deux qui sont les vrais coupables dans cette histoire.

Sans un mot ou un regard pour lui, le roi fit alors à Démétri signe de s'avancer.

-Mon maître…dit le traqueur en s'inclinant.

- Démétri… j'exige qu'à la tombée de la nuit tu reprennes tes recherches et cette fois ne t'avise pas de revenir sans elle, sauf si c'est moi qui te fais rappeler. Maintenant hors de ma vue, vous tous sauf vous William je crois que nous avons beaucoup à nous dire.

Les gardes se retirèrent laissant William seul avec les trois rois, bien que Caïus et Marcus n'avaient encore rien dit, l'un parce que Aro avait dut le lui ordonner et l'autre n'avait sans doute rien à dire mise à part « je t'avais prévenu ». Quant à Aro et William ils se toisèrent sans un mot mais la tension était bien là entre eux deux.

-Ma sœur s'est enfuie, Aro et pour de bon cette fois ! Et pourtant je sais qu'elle n'a pas pu agir seule, quelqu'un a dut l'aider. Mais honnêtement je ne sais pas si je dois vous en garder rancœur ou vous en être reconnaissant ?

-Cher William, sachez que quoi que vous décidiez mes gardes retrouverons votre sœur…

-Quelle importance maintenant ? S'emporta William. –Vous ne semblez pas comprendre que c'est en grande partie de votre faute tout ça, c'est vous qui l'y avait poussé. Mais vous n'êtes pas le seul fautif, j'ai également ma part de responsabilité car je n'ai pas sus la protéger de vous !

-Vous semblez bien prompt à m'accabler de tous les torts, mais apprenez mon cher que tout ce que j'ai pu faire c'était dans son intérêt à elle.

-Foutaises ! Vous l'avez fait pour vous Aro. Vous vouliez avoir tout pouvoir sur elle et au final c'est vous qu'elle a fuie et elle a bien fait !

-Assez ! Coupa Aro fermement. –Je comprends votre colère William, mais n'oubliez jamais à qui vous parlez.

-Pas la peine mon seigneur, je m'en vais…

-Vraiment ? Dit Aro avec un amusement certain. Et pour aller où ?

-La chercher et la ramener dans notre vraie demeure là où nous aurions dû rester.

-Hélas mon cher William, cela ne sera pas possible, notre Angélica c'est momentanément égarée, vous comprendrez que ne je peux prendre le risque que vous fassiez la même erreur.

-Ah oui… et vous allez faire quoi Aro, me tuer ? Répondit le vampire avec défi.

-Certes non, mon jeune ami, nous ne sommes point des sauvages et votre sœur m'en voudrait terriblement pour ce geste. Réplique-t-il avec un léger rire.

-Vous êtes fou Aro! Lâcha William avant de s'en aller de la salle.

Une fois qu'il fut parti Caïus parla enfin : -Tu ne comptes tout de même pas le laisser partir ?

Aro pour seule réponse le regarda avec un sourire narquois que le blond lui rendit aussitôt d'un air complice. Il savait ce que le roi comptait faire. Aro allait demander à Chelsea de lier le jeune homme au clan si ferment qu'il leur sera totalement loyal de plus il se servirait du don de Corin pour que William se sente heureux de son sort et qu'il ne pense pas à quitter les Volturi. Comme l'avait fait sa jeune sœur.

-Et pour ce qui est de ta petite protégée, mon frère. Poursuivi Caïus.- Quel sort lui réserve tu ?

-J'aviserai le moment venu ! Répondit simplement Aro qui allait à son tour quitter la pièce.

-Tu connais nos lois Aro ! Elle t'a trahie, elle a trahie le clan en prenant la fuite. Elle doit mourir !

Sans se retourner Aro lui dit : -Moi seul déciderais de son sort, elle reste ma création, cette créature a seulement oubliée à qui elle appartenait !

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Point de vue extérieur :

Après plusieurs mois passer sur l'océan, le jeune Alessandro vit enfin au loin les côtes du nouveau monde à cette allure ils arriveraient au port de New York à la nuit tombée. Le garçon se sentait si heureux, pour la première fois de sa vie. Bien qu'il ait affreusement le mal de mer. Il respirait du mieux qu'il pouvait l'air marin en repensant à tout ce qui lui était arrivé depuis qu'il était entré au service de cette grande dame si belle et pourtant si étrange, bien qu'elle ait tenu toute ses promesses, elle lui avait appris à lire et à écrire, elle lui avait également enseigné des notions d'Anglais. « Oui, elle a éduqué le petit chien errant que j'étais » pensa-t-il ironiquement. Quelques fois Alessandro avait essayé de la faire parler de sa vie, et pourquoi elle semblait fuir quelques choses, mais elle refusait obstinément d'en parler se contentant de lui dire de ne pas poser de question à ce sujet. Elle ne sortait jamais de sa cabine sauf quelque fois le soir et plusieurs fois aussi le jeune garçon l'entendait pleurer la nuit, se plaignant d'une intense douleur au cœur. Alessandro se sentait tellement impuissant dans ces cas-là, il ressentait un besoin irrépressible de la protéger. La seule chose qu'elle avait bien voulu lui dire c'était qu'elle aller rejoindre son frère un certain monsieur Cullen au nouveau monde.

-Maîtresse ! Appela Alessandro à travers la porte en bois. Nous arriverons au port à la tombée de la nuit ! Il n'entendit pas de réponse mais il savait qu'elle l'avait entendu. Pendant les belles journées ensoleillés elle ne voulait pas qu'il rester en sa compagnie elle passait ses journée seule la plupart du temps. A force il s'y était habitué.

Quelques heures plus tard il vient de nouveau à sa porte pour lui signaler que le navire était désormais à quai. Elle l'autorisa à entrer pour qu'il porte les quelques bagages qu'ils avaient.

-Maîtresse pourquoi vous êtes-vous donné la peine de tout ranger vous-même, je l'aurais fait pour vous. Dit-elle en voyant les malles prêtent et sa maîtresse déjà prête à partir. Elle avait revêtue une robe élégante mais simple couleur noire satin avec un manteau de la même couleur, elle avait également mit sur sa tête un voile noire avec des fleurs brodé dessus.

-Ne t'en fait dont pas petit homme. Répondit-elle simplement. –Porte plutôt les bagages et je prendrais les deux sacs. Je veux quitter ce navire maintenant ! Dit-elle impatiente.

-Tout de suite maîtresse. S'empressa de répondre le petit humain.

Une fois sur le quai perdu dans une foule bruyante de voyageurs et de marchands Alessandro suivait tant bien que mal sa jeune maîtresse qui lui jetait de temps à autres des petits regards pour s'assurer qu'il la suivait toujours. Angélica, elle cherchait anxieusement du regard son ami Carlisle, espérant qu'il est bien reçu sa lettre. Bien sûr elle n'avait pas pu le prévenir qu'elle serait accompagnée mais elle savait que le vampire dans son grand cœur serait ravi de lui venir en aide. Elle le chercha encore, quand enfin ses yeux s'arrêtèrent au loin droit devant elle sur la silhouette d'un homme grand vêtu lui aussi de noir qui dégageait une aura vampirique mais bienveillante c'était lui ! Sans plus réfléchir la jeune femme se faufila à travers la foule pour enfin courir vers lui et lui sauter au cou, lâchant ses sacs au passage pour le serrer contre elle. Le jeune serviteur encore un peu loin n'avait cependant rien loupé de la scène, le « frère » de sa maîtresse semblait lui rendre son étreinte avec autant de force qu'elle.

-Carlisle il mio amico. Murmura-t-elle les yeux larmoyant, humant son odeur comme s'assurer qu'il était bien là. –Vous êtes là, je n'ose y croire.

Le vampire la posa au sol et la contempla avec un grand sourire.

-Ma douce amie, c'est un bonheur pour moi que de vous retrouver, j'avais peur manqué le jour de votre arrivée.

-J'avais également peur que vous ne soyez là ou que vous ne refusiez de prendre le risque de m'accueillir chez vous…

-Angélica, ma chère amie c'est pour moi un honneur de vous venir en aide, et c'est le devoir de tout ami digne de ce nom. Ne vous tourmentez pas, vous êtes la bienvenue chez moi…

-Grazie mille, Carlisle. Le remercia la jeune femme. –Mais il faut que vous sachiez que je ne suis pas seule il y a un jeune garçon avec moi, c'est grâce à lui que j'ai pu organiser ma fuite.

-C'est un humain ? Demanda Carlisle, en distinguant une petite forme avançant péniblement derrière Angélica.

-Oui mais rassurez-vous il ne sait rien de notre secret, il ne sait rien de ma vie, sauf que pour lui vous êtes mon frère…

-Vous avez bien fait. Nous parlerons de tout cela plus tard ce pauvre petit m'a l'air éreinté.

-Oui c'est que je lui fais tout porter, mais bon il faut bien qu'il travaille un peu…dit-elle ironiquement.

-Vous êtes incorrigible Angélica. Dit Carlisle en souriant.

Une fois que le jeune Alessandro arriva à leur hauteur. Angélica fit les présentations et Carlisle porta à la place de l'humain les bagages, bien que celui proteste. Ils montèrent ensuite dans un fiacre qui les emmenèrent à une petite maison situé aux alentours de New York. Une fois installée et le jeune serviteur endormi dans sa petite chambre. Angélica rejoins son ami au salon, celui-ci venait d'allumer un feu dans la cheminée bien que les vampires ne craignent pas le froid c'était plus pour Alessandro.

-Voilà ! Dit Carlisle en se relevant en frottant ses mains. Je sais que ce n'est pas vraiment le genre de lieux auquel vous êtes habitué à vivre mais c'est….

-Carlisle…Le coupa Angélica le voyant gêné de l'accueillir, dans une si petite et modeste maison. –C'est parfait je vous assure… c'est même mieux que ce que j'espérais. Vraiment mon ami c'est parfait.

-Oh, dans cas…vous m'excuserez mais je n'ai pas eu le temps de tout mettre en ordre ici, c'est que j'ai fait l'acquisition de cette maison il y a une semaine seulement, vous comprenez quand j'ai reçu votre lettre il y a quelques mois je ne disposais que d'une petite chambre je n'avais besoin de rien d'autre donc j'ai cherché un endroit pour vous accueillir comme il se doit…

-Carlisle…Prononça Angélica avec étonnement. –Vous êtes en train de me dire que vous avez acheté une maison juste pour moi. « Le vampire acquiesça de la tête » -Mais il ne fallait pas je me serais contenté …

-Je vous en prie Angélica, c'est normal et ça me fait plaisir de vous rendre ce service. Vous êtes ici chez vous.

Angélica se retenait de pleurer, devant la générosité et la bonté d'âme de Carlisle.

-Venez. Dit Carlisle en lui indiquant un fauteuil à côté de lui. –Venez-vous asseoir, il y a beaucoup de chose dont nous devons parler ma chère.

Les deux vampires discutèrent un moment de l'organisation de leur nouvelle vie ici, Angélica promis à Carlisle de renoncer au sang humain le temps qu'elle resterait avec lui, bien que ce dernier ne la forçait en rien de le faire, mais il apprécia le geste de la jeune femme, Carlisle lui voulait prendre en charge le jeune garçon pour lui enseigner la médecine afin qu'il puisse le remplacer quand l'heure viendra pour eux de quitter ces lieux. Enfin après ce premier point abordé, Angélica lui demanda : -Vous avez dû être surprit en recevant ma lettre ?

-En vérité pas tant que cela, j'ai bien ressenti votre détresse dans cette lettre, bien qu'elle fut courte. C'est ce qui m'amène à vous demander…que s'est-il passé après mon départ ? Vous n'êtes obligé de me répondre. Précisa-t-il.

Après une inspiration elle commença à lui raconter : -Vous savez, vous Carlisle comment Aro me traitait, il me faisait suivre constamment par ses chiens de soldats, je n'ai pas le droit de sortir du palazzo sans qu'il le sache, je n'avais pas le droit de faire ceci ou cela… Il me faisait la cour, parfois sous les yeux de tout le monde même de sa femme. Aro voulait tout me donner, mais la seule chose que je désirais il ne pouvait me l'offrir.

-Etre délivrée de lui. Devina Carlisle sans surprise.

-Oui, je ne pouvais plus le supporter c'était trop dur, et quand vous êtes parti cela ne s'est pas arrangé, après une altercation entre les épouses et moi, je m'étais enfuie dans la forêt pour être seule et c'est là que j'ai fait la rencontre d'un autre vampire, Boris un russe de passage en Italie. Le jour allait se lever alors il m'avait invité à rester avec lui dans le manoir qu'il occupait pour le temps de son séjour. Je repartis le soir même, quand Alec et Démétri se sont jetés sur moi pour me ramener au palazzo. Pendant plusieurs semaines Aro faisait mine de m'ignorer, alors je sortais en cachette, et lors d'une de mes sorties que j'ai rencontré ce jeune humain, c'est alors que l'idée de m'évader m'est venue. Je vous passe les détails, mais je pense qu'Aro se doutait de quelque chose, c'est pourquoi j'ai essayé d'endormir sa méfiance en lui disant très subtilement ce qu'il voulait entendre…

-Angélica… commença Carlisle.

-Non laissez-moi finir, je vous en prie. Je l'ai laissé entendre que j'étais prête à vivre avec lui en tant que sa maîtresse. Je l'ai laissé croire que je voulais être sienne. C'était le seul moyen, bien que je répugne à faire cela. Il devenait de plus en plus pressant et à bout de patience…

-Angélica, il ne m'appartient peut-être pas de vous dire cela, mais je pense que nous nous connaissons suffisamment pour que je puisse me le permettre, voyez-vous malgré les apparences j'ai toujours été convaincu de l'amour d'Aro pour vous. Il vous aime c'est évident ! Conclu Carlisle sûr de lui.

-Il m'aime vous dîtes ?! Si c'était vrai pourquoi n'a-t-il jamais voulu me le dire ? Honnêtement Carlisle, trouvez-vous que c'est une preuve d'amour que de me garder prisonnière dans un palais ? Dit tristement Angélica. –Si c'est ainsi qu'Aro m'aime, alors son amour je n'en veux pas !

Le vampire soupira, ne pouvant que constater les dégâts qu'Aro avait causés malgré lui.

-Certes, mais c'était sa jalousie qui le poussait à agir de cette façon envers vous, c'est un mal qui peut rendre un homme fou. Mais ne croyez pas qu'il voulait vous nuire…

Angélica ne disait rien mais cela lui rappelait cette sombre histoire avec son demi-frère Vittorio, qui lui disait qu'aimer une femme comme elle était une fatalité. Avait-il peut-être raison finalement ?

-Non, il voulait que je n'existe qu'à travers lui, c'est le comble de l'égocentrisme. Mais je vous assure que je n'ai jamais cherché ses avances ou encore son « amour » c'est lui qui a voulu faire de moi ce que je suis aujourd'hui… Pourquoi faut-il donc que dans ce genre de cas la femme soit la seule fautive du désir qu'elle suscite malgré elle chez l'homme.

-Je n'ai pas dit et ne pense pas cela, Angélica. La rassura Carlisle avec un sourire bienveillant. –Je sais que ce n'est pas votre faute. Aro souffrait de ne pas être aimé de vous en retour, alors il a dû se dire que puisse qu'il ne pouvait espérer, il vous garderait tout de même auprès de lui. Puisque je sais qu'il n'aurait pas supporté de vous perdre. Mais vous Angélica nierez-vous devant moi n'avoir jamais rien ressenti pour lui ?

-Je vais être honnête avec vous mon ami, quand je l'ai vu pour la première fois j'avais dix-neuf ans, j'étais naïve et surprotégé, mais je me suis tout de suite sentie attiré par lui, mais c'était au-delà de l'attraction qu'un vampire exerce sur un humain… c'était comme une évidence… comme si il m'attendait… c'est très difficile à expliquer, et il m'était très difficile de lui dire non. Il fascinait, j'étais charmée c'est vrai, par l'homme que j'avais devant moi et j'en suis tombée amoureuse, quand enfin la nuit de ma transformation il dévoila son vrai visage, toute mes illusions volèrent en éclats. Plus les années passaient plus j'avais peur de lui, je voulais le fuir, mais il avait toujours cette façon de me regarder… de me sourire, qui je vous l'avoue ne me laissait pas indifférente. Carlisle je suis très heureuse d'être partie loin de son emprise, mais pourtant…Je ne sais pourquoi j'en éprouve une peine terrible. Sur le navire en venant ici, des douleurs horribles m'assaillir à la poitrine, comme si on m'enfonçait des dagues dans le cœur. C'était insupportable, d'avoir la sensation de ressentir une douleur qui n'est pas entièrement la nôtre. Je ne sais pas si vous comprenez tout ce que j'essaye de vous dire, mais c'est ainsi que je l'ai ressentie. Aro ne me pardonnera jamais, il me tuera s'il me retrouve. On ne lui tourne pas le dos s'en en payer les conséquences.

Carlisle resta silencieux, touché par les paroles de la jeune femme, comment avait-elle put garder dans son cœur autant de souffrance ? Mais ce qui était clair pour lui maintenant c'est qu'Angélica au fond elle aimait toujours Aro, quand bien même ce dernier lui avait fait du mal. Pour l'heure elle avait surtout besoin d'être protégée, et de se remettre de toutes ses émotions. Il faudrait sans doute beaucoup de temps à Angélica pour se remettre de ces neuf années de vie à Volterra, et la force d'affronter le monde extérieur qui lui était jusqu'à lors inconnu. Carlisle se promit de tout faire pour l'y aider, mais il savait aussi qu'un jour viendra où elle se retrouvera obligé d'affronter son créateur, et ce jour-là elle serait seule face à Aro.

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Point de vue extérieur (Quelques mois plus tard) :

La pluie tombait depuis plusieurs semaines, l'air était humide et le ciel orageux, pourtant cela ne dissuadé pas Angélica de sortir de la maison, il fallait bien reconnaître que Carlisle étant pratiquement tous les jours à l'hospice et le jeune Alessandro parti depuis maintenant un mois avec un régiment de soldat en tant que médecin, elle se sentait un peu seule. Mais ce n'était pas si grave pour elle. Elle marchait dans la forêt, Carlisle étant parti chasser de son côté et elle ayant déjà attrapée quelques proies, elle partait le rejoindre à leur point de rendez-vous qui était une vielle ruine au milieu de la forêt, tout en repensant au petit humain qui l'avait aidé à s'en fuir.

« FLASH BACK »

-Je venais vous dire au revoir, maîtresse. Dit Alessandro l'air un peu triste.

Angélica assise dans un des fauteuils du salon, un livre à la main lui sourit.

-Voyons, tu n'as plus de raison de me nommer ainsi. Alors tu es sûr de ton choix ? Demanda-t-elle en le voyant en uniforme.

-Oui, mais je ne voulais pas m'en aller sans vous avoir à vous et votre frère fait mes adieux. Et vous dire aussi combien je vous suis reconnaissent de tout ce que vous avez fait pour moi…

-Non, c'est moi qui te remercie, tu m'as rendu un grand service, maintenant il faut penser à toi !

Le garçon sourit, mais paru un peu hésitant à poursuivre : -Vous m'avez appris tellement…enfin je veux dire… vous allez me manquer…

-Mais non voyons…

-Si mademoiselle Cullen, vous allez me manquer, vous savez la première fois que j'ai vu votre visage j'ai cru que vous étiez un ange… je crois que c'est vrai. Merci pour tout.

Il s'avança vers elle et lui pris doucement la main et y déposa un chaste baiser en ajoutant :- Dieu vous bénisse.

Angélica le regarda attendrie et lui dit : -Je te souhaite bonne chance monsieur Cullen…

« Fin Flash-Back »

Et oui « monsieur Cullen » Cela paraissait peut-être étrange à dire, mais comme Alessandro était orphelin il n'avait pas de nom de famille donc Carlisle lui donna le sien en le présentant aux autres humains comme son neveu. Et maintenant il était parti, elle avait pourtant songé à la possibilité de le transformer, mais après en avoir parlé avec son ami Carlisle ils en avaient conclu que entre Carlisle et ses occupations de médecin et Angélica qui elle se faisait difficilement à son sevrage de sang humain pour le régime végétarien, cela aurait était trop difficile de prendre en charge un nouveau-né, car même elle avait du mal à retenir sa soif de sang quand le jeune humain était là. Finalement elle se disait que c'était mieux ainsi. Elle arriva au sommet d'une falaise du haut elle pouvait admirer le paysage, en bas dans la vallée elle pouvait distinguer la maison entouré par la forêt où elle habitait avec son ami.

Angélica commença à faire demi-tour quand le vent du nord souffla dans sa direction en apportant avec lui une odeur qui la figea sur place. Elle huma l'air une nouvelle fois pour être sûr et là pas de doute son instinct lui dit aussitôt de masquer son odeur corporelle. Deux vampires venaient de faire leurs apparitions dans la vallée en bas de la falaise. Elle sauta alors au sommet du sapin le plus haut et huma encore une fois l'air pour repérer Carlisle. Elle détecta ce dernier près des ruines de leur point de rendez-vous, la vampire décela aussi que les deux autres vampires allaient dans la direction de son ami. Elle sauta d'arbre en arbre pour ses retrouver à distance respectable des ruines, mais assez près pour que ses yeux de vampire puissent voir ce qui allait suivre. Angélica vit Carlisle de toute évidence il les avait sentis aussi et il les laissait venir à sa rencontre. C'est alors qu'elle vit avec stupeur et une peur évidente Démétri et Félix s'approcher de Carlisle.

Le vampire anglais qui avait bien sentis la présence des gardes Volturi les laissa venir à lui directement. A une distance respectable les deux gardes s'arrêtèrent.

-Démétri, Félix. Salua Carlisle poliment avec un sourire. – Quelle surprise de vous trouver ici.

-Bonjour Carlisle. Répondit le traqueur en inclinant la tête, un bras derrière le dos. –Je suis ravi de te revoir, Aro également t'envoie ses plus sincères salutations.

-Dit lui bien que je le remercie, comment va mon vieil ami ? Demanda Carlisle avec un calme impressionnant.

-Hélas pas aussi bien, tu te doutes que nous ne sommes point ici pas simple visite de courtoisie malheureusement.

-Je devine en effet, que se passe-t-il pour que vous ayez prit la peine de venir jusqu'ici me trouver ?

Le traqueur sembla hésiter un instant, il observa attentivement le vampire végétarien espérant sans doute trouver une faille dans son attitude si calme.

-A la vérité cher Carlisle, ce n'est pas exactement toi que nous cherchons, je voudrai seulement que tu réponds à mes questions, s'il te plaît.

-Bien sûr, que souhaites-tu me demander ?

-As-tu au cours des derniers mois reçus des nouvelles ou encore la visite d'Angélica Di Rosebourg ?

-J'ai en effet reçu une lettre d'elle il y a maintenant un an, dans laquelle elle prenait seulement de mes nouvelles, mais rien de plus ! Pourquoi, il est arrivé quelque chose à Angélica ? Demanda faussement le vampire.

-Pas encore ! Répondit mystérieusement Félix.

-J'ai peur de ne pas vous suivre ? Fit innocemment Carlisle.

La tension commençais à monter entre eux bien qu'aucuns ne le laisse paraitre.

-Et bien puisque tu le demande…Commença Démétri. –Cette chère Angélica à disparut du palazzo il y a quelques mois. Et depuis nous sommes sans nouvelles, son frère est très inquiet…

-Angélica à disparut ? Mais comment est-ce possible ?

-C'est justement ce que nous cherchons à savoir, tu sais que je peux difficilement la pister, il m'arrive de repérer faiblement sa trace, mais les pistes ne sont jamais vraiment exploitable. C'est pourquoi Aro nous envoi te trouver, il veut savoir si tu as aidé en quoi que ce soit Angélica.

-C'est comme je vous ai dit, je n'ai plus de nouvelle d'elle depuis un an, et au vu de ce que vous m'apprenez je comprends maintenant pourquoi. Et connaissant Angélica elle n'aurait pas pris le risque de mettre en danger des personnes qui lui sont proche !

Les deux Volturi ne dirent rien, se contentant de le regarder, puis le traqueur dit :

-Très bien je te crois, Aro sais que tu ne lui mentirais pas, surtout au sujet d'Angélica. Quoi qu'il en soit aurais-tu une idée de l'endroit où elle aurait pu aller ?

-En France peut-être, c'est le pays d'origine de sa mère. Mais après je n'en ai aucune idée. Répondit le vampire blond.

-Nous verrons bien, mais sache Carlisle que si tu as la moindre information de à son sujet Aro te prit de le lui faire savoir, car elle est recherché partout et nous finirons bien part l'attraper un jour et tout vampire qui l'aiderait ou la cacherait sera châtié.

-J'entends bien Démétri, mais je souhaiterai savoir ce que l'on reproche à Angélica ? Demanda Carlisle l'air grave.

-Tu sais que dans notre monde il y a des règles, Angélica s'est rendu coupable de trahison envers les Volturi et surtout envers son créateur, un vampire ne quitte les Volturi qu'avec l'accord des maîtres. Et qu'elle le veuille ou non elle appartient à Aro.

-Est-ce tout ?! Demanda Carlisle qui savait qu'il était inutile d'insister à se sujet.

-Pour le moment oui ! Répondit Félix. –Nous reviendrons…

-Et vous serez les bienvenues. Dit Carlisle avec un sourire complaisent. Transmettez mes amitiés à Aro ainsi qu'à Marcus et Caïus.

-Bien sûr Carlisle, Aro sera ravi de savoir que tu te portes bien, au revoir. Dit Démétri en inclinant la tête.

-Une dernière chose Démétri, qu'arrivera-t-il à Angélica si vous la retrouvée ? Interrogea Carlisle.

-Seul Aro décidera de son sort, car je te l'ai dit elle est sienne !

Sur ces derniers mots les deux gardes s'en allèrent sans se retourner. Carlisle quant à lui attendit qu'ils soient partis suffisamment loin pour rentrer à son tour chez lui. Arrivé à la maison il trouva Angélica dans sa chambre en train de faire ses bagages. Inquiet il lui demanda :

-Mais Angélica que faites-vous ?

-Vous ne serez jamais en sécurité avec moi… Il faut que je parte !

La jeune femme avait l'air tellement paniquée, il lui dit : -Ils sont partis Angélica vous n'avez plus rien à craindre…

-J'aurais toujours quelque chose à craindre Carlisle, vous ne comprenez pas, ils me traquent et ils ne s'arrêterons jamais, et aujourd'hui je vous ai mis en danger et cela m'a était insupportable, vous rendez-vous compte de ce qu'ils pourraient vous faire si ils apprennent que je suis ici avec vous et que vous leur avez mentis… non je ne peux pas vous imposer ça plus longtemps. Expliqua-t-elle froidement.

-Angélica, écoutez-moi ! Ordonna son ami en lui saisissant les mains. –Nous savions que ce serait risqué, et j'assume ma responsabilité, je suis trop impliqué maintenant et je ne vous laisserais point seule dans cette situation ! Vous comprenez, nous changerons de maison, d'endroit, de pays si il le faut. Et nous le ferons jusqu'à ce que vous vous sentiez capable de mener votre vie sans moi, car vous n'êtes pas encore prête pour affronter le monde extérieur toute seule, vous devez d'abord développer votre don, car croyez-le il vous sera très utile, tous les vampires ne sont pas animés de bonne intention même envers ceux de leur race, il vous faudra apprendre à savoir faire confiance aux bonnes personnes. C'est pour cela que vous avez encore besoin de moi.

Angélica se laissa tomber sur son lit et lui dit les yeux remplie de larmes : -Vous en avez déjà tellement fait pour moi…

-Et cela en valait la peine ! Rajouta Carlisle. –Vous êtes forte mon amie, Vous surmonterez les obstacles. Je vous demande de me faire confiance.

Angélica ne dit plus rien, Carlisle s'assit à côté d'elle et l'étreignit doucement en la berçant dans ses bras. –Cela sera dur au début, mais vous verrez que vous n'en ressortirez que plus forte, et plus heureuse chère amie.

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Point de vue extérieur (Volterra):

Marcus sortais d'une de ses interminables nuits dans la bibliothèque principale, il remontait avec une lenteur déconcertante le grand escalier qui menait à l'étage des appartements royaux, il passa devant la porte de ceux qui étaient il y a encore peu de temps à la jeune Angélica. Pensant à elle, le vampire s'arrêta devant cette porte, la pensée de cette jeune femme l'attristé d'avantage, il aimait sa compagnie, elle apportait une gaité propre à sa jeunesse, il arrivait toujours quelque chose quand elle était là et maintenant il avait l'impression que le palazzo s'était une nouvelle fois mit en sommeil attendant qu'elle revienne pour toujours. Marcus savait qu'elle n'était pas complétement épanouie ici, mais il avait espoir qu'avec un peu de patience et de temps elle finirait par trouver sa place. Folle espoir ! Il se réjouissait que son frère ait trouvé sa moitié et pourtant leurs relations n'avaient fait qu'empirer au fils des années.

Soudain, Marcus sorti de ses pensées nostalgiques en entendant des bruits de pas venant des appartements pourtant désert de la jeune femme. Il comprit sans surprise, mais avec une lassitude évidente qui se trouvait à l'intérieur. Alors il poussa lentement la porte et entra dans la pièce, il vit alors Aro assit sur le bord du grand lit baldaquin, les yeux rivés sur une étoffe de soie entre les mains, l'une des préféré de la jeune femme si il se souvenait bien. Aro n'affichait aucune émotion, depuis la nuit où Angélica était partie, il avait pris l'habitude de venir ici. Sans doute parce que l'odeur quoi que maintenant mois présente de la vampire s'y trouvait encore et Aro gardait la clé de cette suite constamment avec lui, personne n'avait le droit d'y pénétrer sans son autorisation. Marcus qui lui comprenait cette situation, commençait à s'inquiéter de ce comportement obsessionnel qu'avait Aro, ses proches redoutaient que cela ne le rende fou.

-Mon frère. Appela faiblement Marcus.

-J'ai demandé à être seul il me semble…marmonna Aro mécontent qu'on le dérange.

-Aro, tu ne devrais pas…

-A-t-on des nouvelles des gardes envoyé en mission ? Coupa Sèchement Aro.

-Pas que je sache.

-Alors pourquoi viens-tu ici, Marcus ?! Demanda le vampire en se levant du lit pour aller vers la fenêtre en face de lui.

-Il faut que tu sortes de cette pièce mon frère. Répondit calment Marcus.

-Je n'en ai pas envie, tout comme je refuse que l'on touche à cette chambre…

-Aro, pourquoi t'infliger cela ? Demanda l'autre vampire.

- J'ai tant de colère pour elle, je lui ai tout donné, et pourtant ça n'a pas suffi, j'ai fait bien des exceptions et concessions pour elle. Et en retour elle ne m'a apporté que souffrance…Murmura-t-il comme dans un état second.

-Vos chemins sont liées mon frère, patiente elle te reviendra quand elle y sera prête, mais toi le seras-tu ?

-Sors d'ici ! Ordonna Aro sans le regarder.

Marcus n'insista pas et s'en alla, laissant Aro seul avec ses démons intérieurs. Celui-ci regarda le ciel par la fenêtre, portant l'étoffe de soie de sa bien-aimée à son visage pour en humer l'odeur délicieuse qui s'y trouvait encore.

-Par les dieux, je vous en prie…susurra-t-il d'une voix sombre en serrant l'étoffe dans ses mains. –Ne la laissez à aucun autre ! Faites qu'elle me revienne ! Ne la laissez à aucun autre !

(A SUIVRE…)

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Voilà pour le premier chapitre de la seconde partie de La Rose des Volturi, j'espère qui vous aura plu. En attendant le prochain, je voudrais remercier ceux qui suivent cette fiction que j'aime tant écrire, et ceux qui me laisse des reviews, je trouve cela très motivant et surtout très bénéfique au moral. Encore un grand Merci et à bientôt dans le prochain chapitre.