Hey! voici (enfin) la partie 2 de cet Os qui devient ainsi un two-shot. J'espère sincèrement que vous allez en apprécier la lecture.(oui, c'est inspiré d'une fameuse scène coupée dans le Labyrinthe 2: La Terre Brûlée ;) )

Love, Luna.


La nuit était étrangement glacée sur la Terre Brûlée, comme si toute la chaleur émanant du sable doré s'échappait subitement lorsque tout devenait noir, lorsque les ténèbres jetaient sur le paysage désertique leur sombre couleur, à la fois terrifiante, et apaisante. Comme si le soleil brûlant et omniprésent de la journée n'était plus qu'un lointain souvenir dont l'exactitude ne leur était même pas certaine. Dans cette immense obscurité, le sable paraissait gris, presque bleuté, seulement éclairé par la lune: un demi-cercle au pâle halo fantomatique. Les étoiles brillaient dans le firmament comme si rien, aucune horreur de la Terre, aucune apocalypse, ne pouvait troubler leur existence; immortelles, et paraissant dans ce monde détruit insolemment irréelles. Curieuse hallucination, illusion fantasmagorique. Comme si elles les regardaient de haut, intactes, et inconscientes de leur malheur.

Elles étaient en dehors du temps, apparaissant dans le silence chaque nuit sans nuages, et disparaissant avec l'aube tiède et salvatrice seulement le temps d'un instant; mais le temps n'était qu'une image, qu'un reflet jadis sans doutes bien connu, défilant maintenant sans virgules ni points, les entourant d'une ignorance étourdissante. Peut-être était-ce de ne plus avoir cette emprise sur les heures qui étaient le plus effrayant. Savoir –du moins avoir conscience- que le temps leur filait entre les doigts, si engourdis et ayant oublié les gestes pour le retenir.

Newt était assis, avec les autres, autour du feu qu'ils avaient réussi à allumer. Le regard vague, perdu dans ses pensées. Minho était occupé à tailler un morceau de bois qu'il avait trouvé dans le hangar, Aris et Fry observaient le feu comme si c'était un moyen de ne pas sombrer, Teresa était allongée sur plusieurs couvertures empilées, Winston avachi sur son sac à dos. Ils parlaient de choses sans intérêt, subtil moyen de briser le silence trop assourdissant. Seul Newt restait résolument dans un profond mutisme.

Thomas était parti quelques instants auparavant; il avait disparu derrière une des dunes, en contrebas, sans dire un mot. Ils étaient tous épuisés, et las de cette route interminable, cette angoisse perpétuelle. Ils ignoraient où tout ça les mèneraient, si la mort ne les attendaient pas à la prochaine étape, tapie dans l'ombre. Newt savait que le brun se prenait d'avantage la tête que les autres, et s'accusait de tout ce qui pouvait leur arriver; il était en constante inquiétude, découragé et accablé. Peut-être les autres ne le voyaient-ils pas, mais Newt, lui, ne pouvait s'empêcher de le remarquer.

Les choses s'étaient enchaînées à une vitesse excessive depuis ce qu'il s'était passé entre eux dans ce dortoir; depuis qu'ils avaient tenté d'oublier tous ces problèmes qui planaient sur eux, de s'abandonner à cette chose étrange qui grandissait entre eux – il s'était passé quelque chose ce jour là, quelque chose inexplicable, qui leur échappait sans doutes encore. On les avait sortis du dortoir pour les ramener à l'autre, et ils n'avaient pas eu le temps d'échanger la moindre parole que de nouveau ils furent entourés des autres. Puis il avait fallu fuir après la découverte d'Aris et Thomas sur la réelle identité de Janson et ses hommes, réussir à échapper aux fondus, et à cheminer sur cette Terre Brûlée. Newt avait l'impression qu'il s'était écoulé une éternité depuis qu'ils avaient quitté le Labyrinthe, loin derrière eux, période floue et étrangement utopique en comparaison avec la Terre Brûlée. Maintenant ils étaient tous là, tels des égarés avançant sans être sûrs que leur destination était autre chose qu'un mythe. Sans être sûrs qu'ils parviendraient aux montagnes. S'accordant une pause pour la nuit. Newt n'avait pas eu l'occasion de voir de nouveau Thomas, seul, de se retrouver avec lui sans les autres. Et cela lui brûlait, pour être honnête. Malgré tous ces événements, il avait envie de cette chaleur, de nouveau, de ces sensations. Il en avait besoin. C'était sûrement égoïste et déplacé en de pareilles circonstances, mais il ne pouvait s'en empêcher. Et ce soir, c'était sans doute la seule occasion qu'il aurait avant un temps indéterminé.

En silence, il se leva et contourna les flammes crépitant doucement. Les conversations s'arrêtèrent, les autres l'observant, mais personne ne fit de commentaire lorsqu'il se dirigea vers la dune où Thomas était descendu.

Sans la lueur du feu à peine visible d'ici, tout était beaucoup plus sombre, et la pâle lumière des étoiles était tout juste suffisante pour distinguer les contours de ce qu'il y avait autour d'eux. Thomas était assis dans le sable, les yeux rivés sur ces étoiles, immobile. Newt l'observa un instant; le tracé de ses épaules sous son t-shirt, sa peau tannée. Il n'avait pas remarqué sa présence, pas encore. Newt savait que les choses seraient certainement plus faciles s'il faisait demi-tour et retournait près du feu, s'ils laissaient cette histoire derrière eux sans l'évoquer de nouveau et en faisant comme si rien ne c'était passé. Ça rendrait bon nombre de choses plus simples. Mais il ne pouvait s'en empêcher… il ne voulait pas faire comme s'il n'y avait rien eu, comme si rien n'avait changé. La pensée de ce qu'ils avaient fait, la pensée de Thomas, l'obnubilaient- au point que, malgré tout le bordel dans lequel ils étaient présentement, et ce qui les attendait encore, son esprit était envahi par ces pensées. Il ne voulait pas, au fond de lui, que les choses redeviennent comme avant. Et de toute façon, c'était bien trop tard.

Sa voix était incertaine, lorsqu'il se décida à prendre la parole:

- Eh, Thomas.

Le brun sursauta en reconnaissant la voix de Newt, semblant soudainement quitter ses réflexions, revenir à la réalité. Il se retourna vers le blond, dont les yeux s'ancrèrent dans les siens. Newt ne bougea pas, resta debout face à Thomas.

- Je ne savais pas que tu étais là, désolé, commença le brun d'une voix enrouée, comme nouée par quelque chose qui le dépassait.

- Je voulais… te parler. Enfin, te voir. Sans les autres.

Le regard de Thomas se fit interrogateur. Sa voix était basse, quand il lui répondit:

- Il y a quelque chose en particulier dont tu dois me parler?

Newt soupira, sans cesser de fixer le garçon en face de lui.

- Thomas… arrête de faire comme si de rien n'était, s'il te plaît.

Le brun ne répondit rien, baissant les yeux sur le sable. Newt continua:

- Je… je sais que tu t'attribue la faute de tout ce qu'il se passe. Que tu t'en veux, et que tu penses être responsable.

Thomas releva les yeux vers le blond, en fronçant les sourcils.

- C'est la vérité, Newt.

- Non! sa voix dérapa. Non, c'est grâce à toi que nous sommes libres.

- Les autres…

- Les autres te voient comme un leader, .

- Arrête, Newt, c'est toi qu'ils considèrent ainsi…

- Non. Ils ont peut être des doutes sur notre destination, et ils sont peut être découragés, mais ils te suivraient n'importe où. Toi, Thomas. Parce que tu as fait en sorte qu'on s'échappe de WICKED.

- Mais ils te suivraient aussi, ils…

Thomas baissa les yeux une nouvelle fois, soupira, et laissa sa phrase en suspens. Newt fit un pas vers lui, l'obligeant à relever les yeux pour rencontrer à nouveau les siens. Le brun reprit la parole:

- Je ne sais même pas…

- Je sais. Moi aussi, j'ignore où on va. Mais il y a un endroit pour nous, Thomas. Peut importe si on ne sait pas où, l'important c'est de continuer à avancer, vers les montagnes. Il y a un endroit où on aura notre place, et même si il semble à des années d'ici, on doit continuer. On ne peux pas abandonner, pas maintenant.

Newt fit un pas de plus vers Thomas, toujours assis et le regard rivé sur son visage seulement faiblement éclairé, et il reprit d'une voix douce:

- Tu ne peux pas abandonner. Je ne te laisserais pas faire.

Il lui tendit la main, et Thomas la saisit pour se relever. Il fut alors si proche de Newt qu'il sentit son souffle tiède sur sa peau. Ses yeux ne quittèrent pas les siens, brillant dans l'obscurité, et le blond se pencha en avant, un peu plus vers lui, capturant les lèvres de Thomas avec les siennes. Thomas s'abandonna à ce baiser, et ses mains se posèrent sur les hanches de Newt pour rapprocher son corps du sien; ce dernier mêla ses doigts à ses cheveux, et ils s'embrassèrent encore, comme si plus rien d'autre qu'eux deux ne comptait à ce moment, et aussi cliché que cela pouvait sonner, c'était exactement l'impression qu'ils avaient à ce moment précis. Loin des autres assis près du feu, loin de leurs conversations qui leur parvenaient tout juste, étouffées derrière la dune. Loin du monde, perdus, perdus dans un désert qui soudain semblait un tant soit peu moins apeurant. Newt sentit Thomas durcir contre son bassin, lui même empli d'un désir brûlant pour l'autre garçon.

Lorsqu'ils se détachèrent pour reprendre leur souffle, erratique, Thomas posa son front contre celui du blond, et ferma les yeux. Ses mains froissèrent le t-shirt de Newt et se glissèrent sur sa peau tiède, laissant leur empreinte sur ses hanches, tandis que le blond glissa ses lèvres sur sa mâchoire, puis vers son oreille, et lui murmura:

- Touche-moi.

Ces deux simples mots électrisèrent Thomas. Sans avoir osé l'avouer, lui même ne pouvait s'empêcher de languir du contact de Newt, depuis ce qui s'était passé entre eux. Certes, l'embrasser était déjà tellement bon, mais il voulait bien plus que ça; le souvenir du corps du blond pressé contre le sien le hantait dans son sommeil, et là, au milieu de la nuit, alors qu'il était une nouvelle fois contre lui, il y avait un millier de choses que Thomas mourrait d'envie de faire… même si les autres n'étaient pas loin, même si c'était complètement le bordel dans leurs vies en ce moment, même s'ils étaient perdus au beau milieu de la Terre Brûlée, avec un objectif qui n'était que supposition; il désirait Newt à tel point que ça lui faisait presque mal.

Les lèvres du blond caressèrent sa joue, puis de nouveau son oreille, tandis que ses doigts se glissèrent sur la bordure de son pantalon.

- Je t'en prie, Thomas, touche-moi… j'ai tellement envie de toi.

- Les autres… ils sont juste là..

- J'en ai rien à foutre. Qu'ils sachent, je m'en moque. Tout de suite il n'y a que toi avec moi, et je veux… je veux que tu me fasses l'amour, Thomas.

-Newt…

Leur baiser avait un goût d'aventure et d'effervescence, lorsque leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau. Mué par ce désir qui n'avait aucun sens et qui l'habitait sans lui laisser le loisir de respirer, Thomas glissa sa main dans le pantalon de Newt, et ce dernier mordit la lèvre du brun lorsque ses doigts encerclèrent son sexe déjà tendu. Ses mouvements se firent doux et lents, trop lents au goût du blond, mais ils suffirent à faire trembler ses jambes, et bientôt elle ne parvinrent plus à le tenir debout. La main libre de Thomas se glissa au creux de son dos pour tenir Newt contre lui. Il cessa ses mouvements, le temps d'ôter son blouson et d'ôter le sien à Newt, les plaçant au sol pour leur offrir un semblant de couverture. Newt sourit doucement, lorsque Thomas s'y assit, et que sa main saisit la sienne pour lui intimer de le rejoindre. Les mains tremblantes, son regard ancré dans celui de Thomas, y cherchant toujours sa raison de ne pas perdre pied, de ne pas se laisser envahir par l'univers qui pouvait devenir oppressant en un claquement de doigts, Newt entreprit d'ôter son pantalon, et son sous-vêtement, gardant seulement son t-shirt un peu trop grand pour lui qui retombait lâche sur sa peau et ne suffisait pas à cacher entièrement son érection. La lumière de la lune soulignant la courbe de son corps, des frissons sur la peau de ses cuisses, Newt paraissait si fragile, et cette vision qui s'offrait à Thomas ne faisait que renforcer son désir vibrant de le prendre dans ses bras et de s'oublier avec lui, de le posséder et de lui promettre les étoiles même s'ils ne pouvais lui donner.

En faisant attention de ne pas perdre l'équilibre, Newt vint rejoindre Thomas au sol, s'asseyant à califourchon sur ses genoux, son sexe visible en transparence du t-shirt, frottant contre celui du brun à travers leur vêtements. Les mains de Newt saisirent le visage de Thomas, ses pouces caressant le haut de ses joues, pour l'embrasser de nouveau, et la main de Thomas retrouva son chemin, reprenant ses mouvements qui firent soupirer Newt.

En murmurant son prénom à ses oreilles, sans aucun autre sens que celui de l'émotion qui les liait à ce moment, Thomas toucha Newt encore et encore, jusqu'à ce que celui-ci ne soit plus que gémissements et soupirs contre lui, son sexe humide entre ses doigts, pulsant, et le sien bien trop à l'étroit dans son pantalon. D'une main tremblante, Newt vint défaire le bouton du vêtement de Thomas, pour l'en libérer, et saisir lui aussi l'érection du brun, tendue et quémandant de l'attention, et intimer à Thomas de saisir leurs deux membres en même temps, leur offrir les même caresses. Sentir l'autre contre lui de cette manière était euphorisant, une nouvelle sensation, délicate et vive en même temps.

Newt se redressa un petit peu, et une de ses mains vint se poser sur les lèvres du brun. Leurs yeux brillants se trouvèrent, et la main de Thomas s'enroula autour du poignet du blond, en même temps que sa bouche s'entrouvrit et que Newt glissa ses doigts à l'intérieur.

Alors que la langue de Thomas s'y enroula, Newt se mordit la lèvre et son bassin se mit à onduler doucement contre Thomas, ne quittant pas des yeux ses doigts entre les lèvres du brun. Lorsque ce dernier cessa cette caresse, les doigts de Newt se glissèrent en arrière de lui, alors que son corps s'arqua un tant sois peu contre le corps musclé en dessous de lui, et ils se frayèrent un chemin vers sa propre entrée.

Lorsque Newt glissa deux doigts à l'intérieur de lui, le blond laissa échapper un soupir de douleur. La main de Thomas vint saisir son poignet, comme pour lui intimer de s'arrêter, ne voulant pas qu'il s'inflige quelque chose qui le faisait souffrir.

- Newt…

-Non, ça ne me fait pas mal quand je suis avec toi Thomas…

Ses doigts se glissèrent un peu plus profondément en lui, et il recommença à bouger ses hanches doucement. La bouche de Thomas était sèche, l'air lui manquait, alors qu'il regardait le visage du blond se détendre doucement, ses paupières un peu lourdes, ses joues rosées.

- Parce que j'ai tellement envie de toi...

Thomas reprit ses mouvements, sa main entourée autour de leurs deux érections collées l'une à l'autre, glissant l'une contre l'autre parce que l'envie les saisissait tant que leurs sexes étaient déjà humides. Newt bougea ses doigts à l'intérieur de lui, et il gémit en touchant ce point si sensible.

-Parce que tu es mon remède.

Thomas accéléra son mouvement, et son gémissement mourut sur les lèvres du blond lorsque celui-ci écrasa sa bouche contre la sienne, sa langue traçant le contour de ses lèvres, les dents du brun mordant doucement la lèvre inférieure de Newt. Le blond recourba ses doigts en lui, et le gémissement qui en résulta fut plus haut, plus empressé. La deuxième main de Thomas se glissa de nouveau autour du poignet de Newt, pour guider ses mouvements, et un frisson pris possession du corps tout entier du blond.

- Thomas, je…

- Encore, Newt…

- Non, je te veux toi. Je te veux toi en moi maintenant. S'il te plaît…

Comment Thomas ne pouvait-il pas se consumer devant une telle supplique? La main du blond se retira, et les deux mains de Thomas s'agrippèrent à ses hanches pour soulever son corps un tant soit peu. Sans cesser une seule seconde de le regarder avec tout un million de choses dans son regard, la main de Newt s'enroula autour du sexe de Thomas, et lentement, il le guida vers lui. Avec toute la mesure dont il était capable, il le positionna à son entrée, et rabaissa ses hanches doucement, pour qu'il se glisse en lui. Thomas captura ses soupirs, entre deux tendres murmures à son oreille, jusqu'à ce qu'il soit à l'intérieur de Newt au complet.

-Thomas, Thomas...-ah…

-Tu es si bon pour moi Newt… continue...

Ils se laissèrent un instant pour se réadapter l'un à l'autre, pour que la douleur se fasse plus douce à l'intérieur de Newt, puis ce dernier se mit à onduler des hanches de nouveau, doucement au début, avec précaution, puis plus aisément, plus librement. Thomas glissa son bras autour de la taille fine du blond, pour rapprocher leurs torses, rendant au même moment l'angle plus profond et Newt gémit. Ses bras se pendirent à son cou, et il continua de bouger au dessus de Thomas, prenant un peu plus du brun en lui à chaque fois, sa peau claquant contre la sienne, et ses soupirs de plus en plus lourds et voluptueux, et Thomas étais tout autant abandonné au plaisir qui les gagnait peu à peu, de plus en plus vif et étourdissant.

Lorsqu'il sentit que l'énergie de Newt s'amenuisait, et que l'orgasme qui se construisait en lui lui faisait de plus en plus perdre ses moyens, Thomas raffermit sa prise sur la taille du blond pour guider lui-même ses hanches, le faire bouger sur son sexe à l'intérieur de lui. Et plus Newt se contractait sur lui, plus il sentait que lui aussi s'approchait du point de non-retour, et bientôt son souffle se fit aussi laborieux que celui du blond.

- Newt, je vais…

- Moi aussi… encore, encore…

Thomas accéléra, et Newt se serra de nouveau, et une des mains de Thomas trouva le sexe de Newt qu'il caressa, son pouce récoltant le liquide transparent perlant au bout, pour l'y étaler sur toute la longueur.

- Newt…

- Viens en moi …

Et comme s'il s'agissait d'un ordre, Thomas se répandit à l'intérieur de lui, le prénom de Newt sur les lèvres dans un soupir étranglé, parce que le plaisir était si intense qu'il le rendit presque muet. Et il ne cessa de toucher Newt, sa prise se raffermit sur lui, et bientôt se fut au tour de Newt de soupirer:

- Je vais jouir Thomas…

Et il vint dans un gémissement plus haut que les autres, qu'il tenta d'étouffer contre l'épaule de Thomas, son sperme coulant entre les doigts du brun. Son corps entier tremblait, et Thomas continua de le toucher tout le long de son orgasme, jusqu'à ce que ce soit trop submergeant.

Il leur fallu un long moment pour reprendre leurs souffles, et même s'il était encore un peu à manquer d'air, Newt se redressa, saisit la main de Thomas encore enroulée autour de son sexe, et porta les doigts du brun à sa bouche pour y lécher son propre sperme, et nettoyer sa main, avant de revenir capturer les lèvres de Thomas. Ce dernier aurait pu jurer qu'il s'agissait du baiser le plus intense et sensuel qu'il avait pu échanger avec Newt, goûtant au blond sur sa bouche, sa langue.

Alors que Thomas entreprit de relever les hanches de Newt, ce dernier le stoppa, et murmura:

- Reste encore un peu…

Ils pouvaient tous deux sentir le sperme de Thomas qui coulait le long de son sexe, et à l'intérieur de Newt, chaud et humide. Peut-être que c'était trop lascif, mais Newt avait besoin encore un peu de se noyer dans cette sensation, d'en capturer le moindre détail, d'être si proche de Thomas, de l'avoir en lui.

Il y avait des larmes sur les joues de Newt. Fines, transparentes, éclairées par la lueur blanche de la lune, et Thomas les essuya avec son pouce.

- Ne pleure pas.

-Je pleure parce que je t'aime.

Le cœur de Thomas manqua un battement. Il le savait- dans la façon que Newt avait de murmurer son prénom, dans leur façon de faire l'amour, dans l'éclat brillant de ses yeux, mais c'était tout autre chose de l'entendre prononcer ces mots en vrai.

-Je t'aime Newt.

-Promet moi la lune.

Ça ne voulait rien dire. Et ça voulait tout dire à la fois.

-Je te promets le monde.