Disclamer : Rien n'est à moi.
Bonjour/Bonsoir,
Me voici donc avec ma nouvelle histoire, qui comme je l'ai dit, est finie. Je reviens avec presque le même thème que pour GSP mais en moins sombre, je pense et en plus doux. Elle fait en tout et pour tout 15 Chapitres avec l'Epilogue.
Que dire sur cette histoire ?
C'est une vision alternative du Tome 5. C'est un Harry qui refuse de dépendre des autres pour son futur mais surtout qui se découvre de nouveaux liens et un nouvel héritage qui comme le titre l'indique celui de Godric Gryffondor. Dans cette histoire on verra comment cela va influer sur lui, sur son entourage.
C'est également un slash et plus particulièrement un Harry/Charlie. Il y aura d'autres couples homosexuels, alors si cela vous dérange, je vous conseille de vite quitter la page parce ce que je ne changerai rien. Le rating M n'est pas là pour rien.
Je publierai un chapitre par semaine, donc on est parti pour 15 semaines de publications. Les chapitres verront le jour où le vendredi soir ou le samedi.
Voilà, j'espère que ma nouvelle histoire va vous plaire. N'hésitez pas à me donner vos avis, promis, je ne mords pas (jusqu'à preuve du contraire ^^).
Je suis très heureuse de revenir sur le site, cela m'avait fortement manqué de ne plus rien poster.
Je vous laisse découvrir ce petit prologue,
Enjoy,
Khay.
Les yeux dans le vague, il se demanda depuis combien de temps il n'avait pas dormi. Les cernes sous ses yeux n'étaient définitivement pas aidantes. Il avait l'impression que dormir était un luxe que son esprit ne pouvait se permettre. A chaque fois que ses yeux se fermaient, il revoyait toutes les épreuves qu'il avait vécu. Il assistait à toutes ses intenables et horribles « réunions » que menait l'autre homme, contre son gré.
Cela devait faire au moins trois semaines qu'il n'était pas sorti de chez lui. Le monde extérieur l'effrayait. Il ne voulait ni affronter le jour et encore moins la nuit. Alors il restait cloîtré dans cette petite chambre impersonnelle. Par choix. Il pouvait se sentir lâche mais il s'en fichait. Il était juste fatigué. Il mangeait quand il sentait que son corps ne tiendrait plus. Il se lavait quand il le pouvait. Il buvait quand il le devait. Il ne faisait que la nécessité pour ne pas mourir.
Tournant son regard, il observa le hibou qui venait de se poser sur le rebord de sa fenêtre. Il en connaissait déjà les destinataires. Ses amis. Pourtant il ne se leva pas pour y répondre. Il avait déjà envoyé un courrier en arrivant chez ses relatifs leur signalant qu'il allait bien, mais qu'il ne voulait pas être contacté. Il avait besoin de temps. C'était les derniers mots qu'il leur avait adressés. Depuis, chaque jour, un hibou venait se poser, le regardait et repartait. Il ne voulait parler à personne. Pas après ce qu'il s'était passé.
Il se rappelait très bien de cette maudite Coupe de Feu et de la mort de Cédric Diggory. Lorsqu'il s'était retrouvé sur le quai de la Gare, les gens l'avaient regardé en le pointant du doigt. Il était devenu l'ennemi. Quelle ironie. Lui qui avait tant été adulé, le voici devenu le paria. Mais il s'en fichait. Son cœur était meurtri. Il avait bien vu le retour du Seigneur Noir. Et il avait très bien sût ce que cela signifiait. Il n'était plus un enfant. La bataille allait commencer. Mais il n'avait pas envie d'en faire partie. Il était juste fatigué.
Et l'homme le savait. Il lui envoyait tant d'images dès que ses yeux se fermaient. Il n'hésitait pas à exploiter la faiblesse de son esprit. Mais il s'en fichait. Il le laissait faire. Il n'avait plus rien à cacher. Il savait que Voldemort avait commencé à insérer dans son esprit des petites suggestions, et lui s'était juste laissé faire. Il ne voulait pas y faire face. Il ne voulait plus se battre. Et puis, pour qui pouvait il se battre encore ?
Sa famille ? Elle était morte. Son parrain et Remus ? Quand était-ce la dernière fois qu'il l'avait contacté ? Ses amis ? Il avait bien senti leurs regards effrayés sur lui après la finale de la coupe. Le monde sorcier ? Qu'avait-il fait pour lui ? S'asseyant, Harry soupira. Non il ne voulait pas se battre, c'était fini. Il ne pouvait plus compter sur lui. Doucement, il commença à se relever. Il avait l'impression que ce hibou ne partira pas tant qu'il ne prendrait pas la lettre. Alors il tendit la main et attrapa l'enveloppe.
Tentant de retrouver figure humaine, il tourna le regard vers la rue où il remarqua enfin la présence d'un homme qui l'attendait, semblerait-il. La lettre ne mentait pas. Les membres d'un certain « Ordre » étaient là pour l'emmener dans un lieu plus sûr. Fermant les yeux, il poussa un nouveau soupir avant de se décider à agir. Il se dirigea calmement vers la seule et unique personne qui pouvait l'aider à ce moment-là.
« Tante Pétunia ? » appela-t-il doucement.
La vieille dame se tourna brusquement vers le jeune homme qu'était son neveu. Malgré toute la colère qu'elle pouvait ressentir, son cœur se resserra en voyant l'état du jeune homme. Les traits de son visage ressortaient tellement avec sa maigreur. Ses yeux verts semblaient avoir perdu de leur éclat. Les cernes sous ses magnifiques yeux étaient si immenses que Pétunia se demanda quand était-ce la dernière fois qu'il avait dormi. Les cheveux bruns, un peu plus longs, cachaient sans peine la cicatrice en forme d'éclair.
Tentant de se remettre, la dame tourna son regard vers la pile de courrier. Elle avait reçu une lettre du Directeur d'Harry lui signalant que ce dernier était passé à travers une dure épreuve, qu'il avait vu un de ses amis mourir mais surtout qu'il avait affronté l'homme qui avait tué sa sœur. Dumbeldore lui avait alors demander qu'elle et Vernon fasse preuve de gentillesse et d'attention auprès de leur neveu. Mais que malgré tout, elle devait rester attentive à lui, il était instable. Elle avait tellement eu envie de répondre à cet imbécile que c'était probablement de la faute à cette maudite école si son neveu était autant instable et brisé !
Elle avait tant voulu répondre à l'homme, mais elle ne pouvait faire comme si elle avait donné de l'amour de l'attention à son neveu. Mais il restait le fils de Lily. Et quand bien même elle se voilait la face, elle savait : jamais sa sœur n'aurait laissé cela arriver à son fils, même s'il n'avait pas de pouvoir. Et elle s'en voulait. C'est pourquoi elle avait interdit autant à son fils qu'à son mari d'embêter l'enfant pour les vacances. De le laisser en paix. Mais peut-être avait-elle tort en le voyant ainsi.
« Oui, Harry ? »
« Il y a des gens qui souhaitent m'emmener je ne sais où. Mais … si cela ne te dérange pas toi et Oncle Vernon, puis-je rester quelques jours de plus ? »
Surprise, Pétunia regarda son neveu. C'était la première fois depuis quatre ans qu'il ne voulait pas quitter la maison. Elle savait à quel point le jeune homme était heureux de partir, chaque année.
« Je vous promets de me faire discret. Encore plus que ces derniers jours ! Alors s'il te plait, juste quelques jours de plus, d'accord ? Pitié, Tante Pétunia. »
Harry ne pouvait détacher son regard de la femme. Il était prêt à tout pour ne pas partir. Il ne voulait pas redevenir Harry Potter, le Survivant. Il voulait juste rester Harry encore quelques jours. Juste le temps d'aller mieux.
« Que veux-tu que je fasse ? »
« Ce que tu veux. Ils vont sûrement tenter de rentrer de force dans la maison. Mais tu as le pouvoir ce coup-ci. Grâce à maman, il y a une protection. Tu as la possibilité si tu veux d'empêcher quiconque de rentrer. Même mon Directeur. »
Pétunia leva un sourcil.
« Comment puis-je faire ça ? »
« Tu as juste à le souhaiter, Tante Pétunia. Juste à le souhaiter. »
Regardant son neveu qui levait les yeux vers le plafond comme une prière pour que cela marche, elle puisa en elle, une force qu'elle ne pensait avoir, et laissa sa demande avoir lieu. Elle supplia la magie, les dieux, n'importe qui de l'aider à réaliser un simple petit vœu. Au bout de plusieurs secondes, ne sentant aucun changement, elle ouvrit les yeux et regarda son neveu.
« Cela a marché ? »
Harry regarda par la fenêtre du salon : des sorciers s'approchaient de la maison. Attrapant la main de sa tante, il se dirigea vers la porte d'entrée et l'ouvrit, restant dans le hall d'entrée.
« Nous allons le savoir dans un instant, » murmura-t-il.
Regardant de plus près, il remarqua Remus Lupin qui l'observait, visiblement choqué par son apparence. Il tourna son regard vers un autre homme qu'il n'avait jamais vu. Grand, les yeux bleus et des cheveux noirs, l'homme semblait le connaître. Ironiquement, il se demanda qui ne connaissait pas Harry Potter ? Il nota également la présence de Maugrey et de Tonks, ainsi que d'un des fils Weasley, Charlie, s'il ne se trompait pas. Les cinq personnes se dirigèrent vers le numéro 4, étant sûr de ramener Harry Potter avec eux.
Remus ne pût s'empêcher de ressentir un frisson le parcourir en voyant le regard calme sur le visage d'Harry alors que celui de sa tante était déterminé. Alors qu'il laissait Sébastien, un ami auror, prendre les devants pour atteindre le jeune Potter, il s'arrêta. Son loup le prévenait d'un danger imminent. Au moment où l'homme posa sa main sur le portillon donnant accès à la maison, il s'immobilisa. Ne pouvant plus bouger. Ne respirant plus. Puis brusquement, le corps de Sébastien disparu.
Levant les yeux vers Harry, il remarqua que ce dernier s'était déjà détourné d'eux pour rentrer dans la maison. Les yeux hagards, il les fixa sur la tante du garçon qui les regardait satisfaite. Le loup-garou tourna brusquement sa tête vers Maugrey quand il remarqua que ce dernier avait levé sa baguette et la dirigeait vers la femme.
« Donnez-nous l'enfant ! » Tonna-t-il de sa grosse voix.
Sans se laisser démonter, se décalant légèrement comme pour les laisser passer, elle osa laisser échapper un petit sourire supérieur.
« Venez le chercher, si vous pouvez, » puis elle s'en alla vers le couloir, les laissant choqué.
Grognant, Maugrey les appela près de lui, invoqua un porteloin et ordonna à tout le monde de mettre la main dessus. Lorsqu'il atterri, il tourna son regard vers tous les membres de l'Ordre présents. Et surtout vers celui d'Albus Dumbeldore, qui les attendait, surpris de ne pas voir son protégé avec eux.
« Où est Harry ?! » Gronda Sirius, en colère de ne pas voir son filleul.
« Il … Les protections de la maison ne nous ont pas laissé rentrer, » chuchota Tonks, légèrement sur le choc. « Elle a fait disparaître Sébastien, d'un coup, sans que l'on ait pu faire quoique ce soit. »
« Et alors ?! Harry aurait pu en sortir facilement, non ?! » Cria Sirius. « Je savais que j'aurai dû y aller ! »
« Tu ne comprends pas Sirius ! » Hurla plus fort Remus. « Les barrières dépendent de la volonté des propriétaires ! Même si la tante d'Harry ne voulait pas nous laisser entrer, les barrières nous auraient tout simplement rejetées ! Mais là, là ! Toutes les personnes présentes dans la maison se sont unis sous une même et unique volonté ! Aucun sorcier ne doit rentrer ! Alors les barrières ont réagi face à la menace que représentait Sébastien ! C'est pourquoi il a disparu ! »
« Attends, tu veux dire que …, » chuchota Sirius.
Pétrifié, il se passa une main dans les cheveux fixant le brun.
« Harry aussi ne veut voir aucun sorcier. »
Et voilà pour mon Prologue.
J'espère très vite lire vos opinions, n'hésitez pas à me laisser une review.
A très vite.
Khay.
