Vous êtes vraiment adorable, pour de vrai sérieusement ! Je n'avais pas vu autant d'engoument pour cette fic depuis le premier chap, au moins ! Alors franchement, merci à vous !

Pour vous remercier, et aussi pour fêter l'anniversaire de Dark Willoow, je vous poste le dernier chapitre, l'épilogue, en avance ! J'espère que vous aimerez autant que vous avez apprécié jusque là, peut-être même plus encore !

On se retrouve en bas pour les petites annonces ! Bises !

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Stiles crut que son monde s'arrêtait quand il vit Derek tomber en arrière, poignardé en pleine poitrine par Théo. Il réussit à le rattraper à temps et, sans prêter attention au hurlement d'épouvante de Théo tombant du toit, il le hissa comme il put sur le balcon, en sécurité.

« Derek ? », essaya de le réveiller Stiles. Il s'agenouilla à côté de lui sans faire garde au sang qui macula immédiatement son pantalon. Il avait des choses plus importantes à penser. Comme réveiller son amour.

La créature ne répondit pas. Stiles l'appela encore une fois. Il essaya de le réveiller en lui tapotant les joues, rien.

Il se sentait paniquer de plus en plus. Non. Non, ça ne se pouvait pas. Théo ne pouvait pas lui avoir pris son homme. Il se refusait de le croire.

Les larmes s'accumulaient dans ses yeux, mais il refusait de les laisser couler. Derek n'était pas mort, il en était absolument hors de question.

Il empoigna la veste de Derek sans se soucier du sang qui coulait. Il le secoua. Mais Derek n'ouvrit toujours pas les yeux.

Les membres de la maison commençaient à converger dans la pièce. Au premier plan, Isaac, Laura, Erica et Cora regardaient la scène avec tristesse. Tous les quatre commençaient à prendre en compte l'éventualité que leur frère et ami soit mort. Ils se rapprochèrent les uns des autres, cherchant du réconfort pour essayer de supporter cette épreuve.

Stiles, lui, ne bougeait plus. Il restait là, les bras le long de son corps, à regarder longuement le torse de Derek. Il se soulevait encore, mais de plus en plus faiblement.

Puis il ne bougea plus.

Cela sembla être le déclencheur pour Stiles. Les larmes se mirent à couler sur ses joues, et il s'effondra contre la poitrine de Derek.

Ses amis le regardaient sans rien dire sangloter contre le corps de Derek. Puis sa voix s'éleva, rauque et cassée. « Tu ne peux pas me faire ça, Derek. Tu ne peux pas m'abandonner comme ça. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire, tout seul ? Reviens, je t'en prie. Je t'aime. »

Le dernier pétale de la rose était tombé.

Pendant de longues minutes, ils restèrent tous immobiles, en silence.

Ils devaient essayer de commencer à accepter la mort de Derek. Ils devaient accepter pour avancer.

Stiles se le refusait. Il refusait d'y penser. S'il gardait ses yeux fermés et le visage caché dans ses bras, alors il pouvait se convaincre que Derek ne faisait que dormir.

Un hoquet de stupeur lui fit relever les yeux.

Les objets commençaient à changer. Les petits objets grandissaient, les grands rétrécissaient. Ils reprenaient taille et apparence humaine. Lentement, doucement, sans fumée ni fanfare. Mais le changement était visible à l'œil nu.

Un grognement sous lui lui fit baisser les yeux vers Derek.

La première chose qu'il remarqua, ce fut le sang. Ou plutôt, l'absence de sang. La flaque qui s'était étendue sous eux semblait comme aspirée, comme si le temps remontait et que Stiles voyait les événements arriver à l'envers.

Puis les poils le long des mâchoires, ainsi que la barbe de Derek, disparurent doucement, comme s'ils rentraient dans la peau. La racine des cheveux recula pour laisser place à un front lisse que deux sourcils ornaient soudain. Le nez se redressa, les rides s'effacèrent.

Les griffes se transformèrent en ongles, les crocs en dents.

Ce n'était plus une créature, étendue sous les bras de Stiles, mais un jeune homme.

Stiles rougit. Un jeune homme presque nu puisqu'il avait aussi perdu de la carrure. Il restait musclé, bien sûr, mais il était musclé à échelle humaine, ce n'était plus une bête.

Puis il le sentit sous ses doigts.

Un léger frémissement. Qui s'approfondit de plus en plus.

Baboum. Baboum.

Jusqu'à ce que ce soit un battement fort et puissant qui résonnait dans la poitrine de Derek.

Puis, Stiles vit la plus belle chose qu'il n'avait jamais vue.

Les yeux de Derek s'ouvrirent. Stiles plongea son regard dans celui vert d'eau de son compagnon.

Tous deux s'observèrent quelques instants avant que, soudainement, Stiles ne puisse plus se retenir.

Il se jeta sur Derek pour couvrir ses lèvres des siennes.

Derek se recula immédiatement. « Attention, les crocs ! » , gémit-il.

Stiles ne put s'empêcher de rire. « Quels crocs ? »

L'incompréhension se lut dans les yeux de Derek. Alors Stiles lui prit la main et la porta à hauteur de regard.

La stupéfaction remplaça rapidement toute autre émotion chez l'ancienne bête Derek passa alors de longs instants à s'observer sous toutes les coutures, tâtant et retâtant ses dents et ses sourcils. Cela faisait près de quinze ans qu'il n'en avait plus, alors Stiles le laissa faire.

Finalement, Derek laissa échapper un petit rire. Avant de prendre Stiles dans ses bras et de se relever rapidement, faisant tourner son âme-sœur autour de lui.

Enfin, leurs deux bouches se rencontrèrent.

Jusqu'à ce que Stiles ne se recule. « Non, franchement, te voir rasé de près, ça fait bizarre. Tu ne veux pas te laisser pousser la barbe ? »

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On raconte que, par un beau soir d'octobre, toute la région sembla soudainement se rappeler d'un château dans les bois à la frontière du comté de Beacon. Personne ne semblait savoir pourquoi les Hale avaient été oubliés pendant près de quinze ans.

Mais les habitants du comté défilèrent au château pour payer leurs respects au seigneur de la région. À Beacon Hills, un médecin souriait, heureux de voir que ses protégés étaient enfin heureux.

L'histoire n'en dit pas plus. On peut supposer qu'ils vécurent heureux jusqu'à la fin de leurs jours, dans le calme et la tranquillité d'une maisonnée qui s'est enfin retrouvée.

« Stiiiiiiiiiiles ?! Mais qu'est-ce que tu as encore fait ?! », rugit Derek en enlevant les fleurs de sa barbe.

Ah. Ou pas.

FIN

Et voilà, le mot est posé ^^ FIN. Ça me fait tout drôle ! Mais je ne vous abandonne pas. Si vous aimez les aliens, les princes et les gardes du corps, restez connectés ! On se retrouve dès mercredi pour ma prochaine traduction ! Il s'agit d'un Sterek... Dans l'espace ! Pour ceux qui connaissent le jeu vidéo Mass Effect, venez ! XD Par contre, il sera posté exclusivement sur ArchiveOfOurOwn (AO3), à la demande de l'auteur. Mais ne vous en faites pas, je vous communiquerai les liens sur ma page facebook ! BISOUS A VOUS SUR VOS JOUES !