MERCI VRAIMENT, D'ACCEPTER DE LIRE L'INTRO ET LA CONCLUSION QUE J'AUTEURE, J'AI NOMMÉ MOI, PASSE DU TEMPS À FAIRE, NON PAS POUR ELLE (ELLE SAIT DÉJÀ TOUT DE SON HISTOIRE), MAIS POUR VOUS, CHERS LECTEURS, ET SEULEMENT VOUS
Bonjour ! Enfin, bonsoir, vu l'heure...
Bon eh bien, ça fait deux mois... Enfin, presque, techniquement ça fera deux mois demain. Je poste le chapitre très légèrement en avance, parce-que... je ne pourrai peut-être pas demain, voyez-vous XD Et ce serait bête d'attendre encooore.
Quoi qu'il en soit. J'ai décidé que je vous devais des explications quant aux délais assez scandaleux de publication, surtout vu le nombre de mots que je vous ponds à chaque fois... C'est très simple, j'ai une méthode d'écriture assez spéciale, dirai-je... Tous mes chapitres, je peux affirmer que tous, sans exceptions, je les ai écrits en entre une et trois fois maximum. Et c'est là que tout le monde fronce les sourcils en se demandant pourquoi deux mois d'attente... Eh bien, mon inspiration est disons... capricieuse. Elle ne vient que quand elle veut, et souvent, quand elle veut, je n'ai pas le temps XD donc bon, oui, je mets du temps à poster. Ouais, ouais, ça craint un max x)
Bref ! Voici le chapitre 6 et je dois dire que je ne l'aime pas ! Je trouve le style beaucoup trop brouillon (déjà qu'avant c'était pas la joie...), mais je ne vais tout de même pas vous faire attendre un troisième mois ! Donc voici, de toute façon, j'ai déjà prévu de réécrire et corriger la fic quand je l'aurai finie (dans 20 ans...)
Dans ce chapitre, qui n'a absolument pas pris la forme et le déroulement que j'avais prévu, on a une discussion avec Sakura (beaucoup plus longue que prévu), des infos (plus ou moins) ENFIN sur les Kaisei, et... une visite de la chambre. En bref, c'est un chapitre charnière tout caca ! (Oui, vous avez potentiellement attendu deux mois pour ça)
Allez, lisez quand même, ça vous passera le temps x)
Disclaimer : Les personnages de Naruto, ils sont pas à mouê, mais l'histoire et le – que dis-je – les mondes sont bien à mouê !
Précédemment...
...
"Allez, vas-y, Naruto, m'enjoint Kiba, et cela sonne comme un adieu."
...
Tu auras tout le temps de visiter chaque pièce de ce bâtiment plus tard.
...
La vie de Naruto dans le Palais promettait d'être bien remplie…
...
La suite maintenant !
Chapitre 6 : Sama ? Non...
— … Et là, on est allés au Garage, une sorte de repère pour les orphelins de la ville, et il y avait toi, un certain Udon et un Ryû… Les autres, je ne sais pas leur nom, mais il paraît qu'une vingtaine de gamins y vivent !
Sasuke soupira en entendant les cris fervents s'échapper de la salle à manger. Était-il donc entouré de gamins ? Était-ce vraiment possible de manifester autant d'enthousiasme pour un simple rêve ?
Levant très certainement pour la trente-sixième fois les yeux au ciel, il sortit de la cuisine, ses plats en main et les posa en face de tout ce petit monde qui peuplait sa maison. C'était la même chose tous les week-ends. Chaque samedi, tous leurs amis s'invitaient dans leur appartement et y passaient une bonne moitié de journée. Il y avait Sakura, Ino, Hinata, Shikamaru, Choji, Neji, Tenten, Lee, Shino, Sai, Kiba, et même Jiraya. Ces deux derniers semblaient d'ailleurs être les plus intéressés par le récit de son petit-ami.
— Le Palais était juste immense, je vous jure, je suis sûr qu'il faut deux jours pour le visiter entièrement !
Sasuke s'assit lourdement à côté du blond, attirant momentanément son attention avant qu'il ne se replonge dans son histoire.
— Non, mais franchement, c'était tellement cool que j'ai dormi jusqu'à onze heures du mat', hein, Sas'ke ?
— Oui, et la prochaine fois, évite, par contre, que je ne sois pas obligé de mentir à ton boss, hm ?
— Bah t'avais qu'à pas lui mentir ! s'amusa Naruto.
— Pour lui dire quoi ? « Pardon, monsieur, vraiment désolé, mon copain est trop occupé à dormir et rêver d'un autre monde pour venir travailler ? … Oui, c'est bien ça, il aura bientôt vingt ans… »
L'ensemble de la tablée éclata de rire.
OoOoO
« Shikamaru nous quitte quelques instants après m'avoir donné mon emploi du temps en nous disant qu'il a du travail. Je me retrouve seul avec Sakura, et après un petit silence, elle reprend la parole, toujours joyeusement :
— Bien ! Si tu as des questions, ne te gêne pas et pose-les !
Je la dévisage quelques instants alors que, nullement gênée par mon silence – contrairement à moi – elle prend place sur l'une des six chaises autour de la table. Derrière son sourire, je peux sentir la puissance qu'elle possède, et celle-ci n'est pas négligeable. Elle n'est pas commandante pour rien, mais c'est tout de même étonnant de savoir que tant de force est concentrée dans cette femme. Elle a l'air si gentil et inoffensif, personne ne s'en méfierait. Déstabilisé par la situation, et aussi, je dois l'avouer, par l'absence de Sasuke, je ne sais pas vraiment comment agir, alors je me contente de l'imiter et m'assois en face d'elle.
— Je-… Hum…
Je me racle la gorge, incertain. J'ai tellement de questions qui tournent dans ma tête que je ne sais absolument pas laquelle formuler en premier.
— Lance-toi, m'encourage Sakura en me donnant un sourire. J'ai tout mon temps !
Ses paroles me remettent plus ou moins en confiance, du moins assez pour que je parvienne à organiser la plupart de mes idées.
— Euh, donc… À quoi… À quoi ressemblent les Kaisei ?
Le visage jusque-là avenant de la jeune femme se ferme immédiatement, tout comme je regrette immédiatement mes mots. J'aurais dû réfléchir un peu plus avant de poser cette question d'entrée de jeu… Pourtant, Sakura me rassure en retrouvant rapidement son sourire avant de me répondre.
— Excuse-moi, je viens de penser à un souvenir… pas très joyeux. Pour répondre à ta question, c'est assez indéfinissable… Une grande partie des Kaisei ressemblent, ou plutôt ont la forme d'animaux que nous connaissons, comme les chevaux, les rats, les corbeaux, les fauves… D'autres ont la forme d'animaux mystiques, ils sont plus rares et plus… étranges. Et il y en a encore d'autres, qui n'ont pas de forme à proprement parler, ou alors pas de forme connue. Ils sont parmi les plus dangereux car ce sont les plus instables entre tous, il ne vaut mieux pas avoir affaire à eux.
— Mais comment je pourrais distinguer… un cheval, par exemple, d'un cheval Kaisei ?
— Oh, crois-moi, ricane Sakura, et son rire me donne des frissons. Tu parviendras sans difficultés à faire la différence. J'ai dit qu'ils avaient la forme d'animaux, ce n'est pas tout à fait vrai… Disons qu'ils en ont presque la forme. Et puis, il y a autre chose qui fera que tu sauras parfaitement si la créature que tu as en face de toi est un Kaisei ou non…
— Quoi ? m'exclamé-je, suspendu à ses lèvres.
— Leur couleur. Exceptés certains d'entre eux, les Kaisei ont tous la même couleur.
J'attends une suite qui ne vient pas. Incapable d'en rester là, je tente de presser Sakura pour qu'elle m'en dise plus, mais c'est peine perdue.
— C'est indescriptible, se contente-t-elle de me répondre, à ma plus grande frustration. Tu comprendras quand tu en verras un.
— Mais le temps que j'en vois un, je-…
— Ce sera bien plus tôt que tu ne le crois, me contredit-elle. Peut-être même dès la semaine prochaine si Sasuke est assez sadique pour te faire commencer l'entraînement juste après le Conseil.
Je fronce les sourcils, à la fois intrigué et inquiet. Ils ne comptent tout de même pas me mettre sur le champ de bataille à peine suis-je arrivé, tout de même ?! J'ai déjà entendu dire que l'entraînement pour devenir soldat était particulièrement difficile, ils ne pousseraient pas jusque-là…? Je secoue la tête. C'est impossible. Sasuke ne laisserait jamais faire une chose pareille. Ce serait emmener à une mort certaine 90% des aspirants soldats. En plus d'être d'une barbarie extrême, ce serait purement contre-productif, et de moins en moins de monde voudrait s'engager.
— Alors, comment ?
Je ne me rends compte que j'ai pensé cette dernière question à voix haute que quand Sakura y répond.
— C'est simple, il y a des Kaisei dans le campus.
— … Pardon ?
— Ne t'inquiète pas, tout te sera expliqué en temps et en heure par tes instructeurs. Tout est sous contrôle et il n'y a normalement aucun risque.
Je note mentalement le « normalement », me promettant de ne jamais dormir sur mes deux oreilles, puis ferme les yeux pour tenter de me calmer.
Pendant ce temps-là, Sakura s'est mise à marmonner dans son coin, si bas que je ne suis pas sûr de comprendre tous les mots.
— Je n'aurais peut-être pas dû dire ça… Mais c'est la faute de ce crétin de Sasuke, aussi, toujours à donner des consignes sans rentrer dans les détails sous prétexte que monsieur est pressé…
Ces paroles me font écarquiller les yeux tant je suis pris de court. Gêné, je m'agite sur ma chaise en baissant les yeux.
— Hum… Excusez-moi… Enfin, je ne voudrais pas paraître impoli, Sakura-san, mais…
— Pose ta question, au lieu d'hésiter, se contente-t-elle de rire.
Je relève brièvement mes yeux qui s'ancrent un instant dans les siens.
— Je me demandais, euh… Vous n'avez pas peur que Sasuke… sama… (J'insiste sur le « sama »)Qu'il vous entende l'appeler comme ça ? Enfin, je veux dire, c'est l'armée, les formules de respects ne sont-elles pas importantes…?
Sakura penche la tête sur le côté, prenant un air de réflexion.
— C'est vrai que comme tu es nouveau, ça doit te paraître bizarre… se dit-elle vraisemblablement à elle-même. Sache que Sasuke étant Sasuke, il ne sait rien faire comme tout le monde. Et, dirons-nous, l'éthique, fait partie du rien. Sasuke appelle les simples soldats ou les aspirants, par exemple, avec avec les suffixes habituels, à savoir « san » ou « kun », et ceux-ci doivent en faire de même avec « sama ». Toutefois, comme tu l'as peut-être remarqué, il ne les utilise pas avec Shikamaru et moi, tout comme nous ne les utilisons pas.
— Et pourquoi ça ?
— C'est très simple. Sasuke estime inutile ce genre de formules pour les gens qui ont gagné son respect. Il met sur un pied d'égalité avec lui les personnes qu'il respecte en se contentant de leur prénom et en nous délestant du « sama », qu'il trouve trop rabaissant pour celui qui l'utilise. C'est assez déroutant au début, mais on a fini par prendre le pli pour la plupart, et par appliquer la même méthode !
Je hoche la tête, pensif. J'imagine que c'est un raisonnement logique, pour autant ça me dérange un peu.
Tout à coup, je sursaute, prenant conscience de quelque-chose, et relève brusquement la tête.
— Mais, moi ! Il m'appelle par mon prénom seulement !
Le sourire de Sakura, si c'est possible, s'agrandit encore.
— S'il le fait, il n'y a qu'une seule explication. Tu as déjà gagné son respect, et ce seul fait suffit à ce que nous te respections tous à notre tour.
— Mais je… Je n'ai rien fait !
Sans répondre, elle se contente de m'observer d'un air malicieux. C'est bien plus effrayant qu'une réponse…
Quelques instants passent en silence, puis elle se lève souplement de sa chaise et s'étire en grognant. Je me remets debout à mon tour et la suit lorsqu'elle se dirige vers la porte.
— Bien ! s'exclame-t-elle. Tu ne sembles plus avoir de questions, donc je vais te laisser t'installer ! Tu devrais trouver ton emploi du temps sur la table de nuit à côté de ton lit ! Il y a quelques tenues militaires dans le dressing – près de la télévision – et tu devrais aussi y trouver des habits moins formels et un ou deux pyjamas. La porte à côté de ton lit mène à une salle de bain, et celle juste à côté de nous débouche sur un couloir qui mène droit au bureau de Sasuke. Que dire d'autre… Tu n'es pas obligé de fermer à clé ta porte lorsque tu dors, aucun problème de sécurité : personne ne sait où se trouve ta chambre, et cette aile du bâtiment est surveillée jour et nuit car c'est ici que sont les appartements de Sasuke. Mais bien sûr, si tu es plus tranquille, fais comme tu veux : seuls Sasuke, Shikamaru et moi possédons le pass pour rentrer, n'aie pas d'inquiétude. Voilà, je te laisse pour de bon ! Ton dîner sera servi à 19h30. Shikamaru viendra te chercher demain matin à 9h00 pour le petit déjeuner, et je prendrai le relai à midi. Bonne nuit, Naruto. Et sois le bienvenu chez nous.
Sa dernière phrase a été ajoutée sur un ton bien plus formel que tout le reste de son discours, et instinctivement, je me redresse.
— Je ferai de mon mieux !
Après un dernier sourire, elle me quitte pour de bon, me laissant seul dans l'immensité de la salle. J'avoue que je suis un peu désemparé. Moins que tout à l'heure mais tout de même. Je me retourne vers l'intérieur de la pièce, hésitant. Dois-je vraiment considérer ça comme mon nouveau chez moi ? C'est tellement irréaliste… C'est à peine si j'ose toucher quoi que ce soit, alors dormir dans ce lit… M'asseoir à ce bureau… M'allonger sur ce canapé, allumer cette télévision, me laver dans cette salle de bain… Un petit tour dans la dite salle de bain me confirme que les habitants de ce Palais sont tous fous. C'est bien trop… immense ! Je vais ensuite au dressing, et manque de m'évanouir. Ce n'est pas un dressing, c'est une pièce à part entière ! Jamais je ne pourrai en remplir ne serait-ce que le dixième…
Ne sachant que faire d'autre, je prends néanmoins un pyjama sur l'un des multiples cintres. C'est fou, mais c'est certainement la première fois que je vais porter un pyjama… Au Garage, je dormais soit en sous-vêtements, soit tout habillé, l'hiver. Et avant le Garage… Je n'ai aucune envie de m'en souvenir.
Je me change rapidement, plus que mal-à-l'aise, dans la cabine prévue à cet effet. La matière est plus douce que tous les vêtement que je n'aie jamais porté. C'est agréablement étrange, mais je suis sûr que je ne m'y habituerai jamais.
Ensuite, je retourne dans la pièce principale en ayant laissé mes vieux vêtements dans la cabine. Je lance bien un coup d'œil à la porte menant au bureau de Sasuke, mais je sais que jamais je n'oserai ne serait-ce que pénétrer dans le couloir aujourd'hui. Et puis, il a clairement signifié qu'il était occupé, je ne suis pas sûr que déranger Sasuke Uchiha dans son travail soit la meilleure idée du monde. Je suis assez désœuvré, alors, avec une presque timidité qui ne me ressemble guère, j'ouvre la fenêtre coulissante de la baie vitrée. La vue, comme je m'y attendais, est magnifique. Je peux voir une immense partie du parc en face de moi, et sur la gauche, j'aperçois ce qui ressemble au terrain d'entraînement de l'armée. En me penchant un peu, je crois apercevoir une sorte d'arène, mais je préfère ne pas me poser plus de questions. Tout est tellement fou, ici, ce que je sais déjà est bien assez pour aujourd'hui. Je reste quelques minutes sur la terrasse, qui, soit dit en passant, est énorme – il y a la place pour la table de huit personnes à ma gauche, le canapé et les fauteuils à ma droite et toute la place qu'il reste pour admirer la vue, bien sûr. Puis, le vent commençant à se rafraichir, je rentre et ferme soigneusement. Je remarque un bouton sur ma droite, pas très loin du lit, qui permet d'actionner des stores qui bloquent la lumière du jour. Je les ferme puis vais m'asseoir sur le lit. Sur la table de nuit, il y a en effet une feuille qui récapitule ce que Shikamaru m'a dit, mais aussi une carte, certainement le badge pour actionner la serrure, une sorte de boule ébène et une lampe. Intrigué, je m'assois sur le bord du lit et prends la boule entre mes mains pour m'apercevoir qu'elle est très légère. À peine le contact établi entre ma peau et l'objet, des chiffres s'affichent en suspension dans l'air, comme pour la montre de Sasuke. C'est donc une sorte de réveil.
De plus en plus étonné, je le repose précautionneusement. La fatigue me tombe dessus immédiatement, brutalement, sans que je ne m'y sois attendu. Un bâillement m'échappe. Il est vrai que cette journée a été riche en rebondissements. Je suis littéralement épuisé, comme je ne l'ai que rarement été. Un deuxième bâillement à moins de dix secondes d'intervalle avec le premier me décide efficacement à m'allonger pour me reposer en attendant l'arrivée – par je ne sais quel moyen, d'ailleurs – du dîner.
Cependant, à peine me suis-je glissé dans les draps et ai-je posé ma tête sur l'oreiller, moelleux comme je n'aurais même pas pu en rêver, que le sommeil m'assaille et je m'endors immédiatement.
OoOoO
C'est seulement le lendemain que je me réveille, un peu sonné, à cause de coups à ma porte. Une petite tape sur le réveil m'informe qu'il est 9h06. Toujours un peu brumeux, je mets quelques secondes à rassembler mes idées. Lorsque je me souviens enfin que Shikamaru est en effet censé venir me chercher aux environs de cette heure-là, je m'extirpe difficilement des draps et me dirige à pas lents vers la porte.
— B'jour, bâille le jeune homme.
Je hausse un sourcil. Il a l'air aussi réveillé que moi…
— Bien dormi ? ajoute-t-il en entrant de son propre chef dans la pièce.
— En fait, avoué-je, je crois que je n'ai jamais aussi bien dormi de toute ma vie.
Il se contente d'un hochement de tête en jetant un coup d'œil à la table. Je suis son regard et me rends compte qu'un énorme repas y est disposé. C'est certainement le dîner d'hier soir que j'ai manqué, mais je me demande bien quand est-ce qu'il est apparu…
Embarrassé, je me frotte les cheveux.
— Désolé, pour le repas. Je le mangerai ce soir.
— C'est pas très grave, tu n'as pas besoin, grommelle-t-il, ennuyé.
Je fronce les sourcils. Bien sûr, je devrais m'y faire, mais ce manque de réaction quant à de la nourriture gaspillée me dérange considérablement. Dans la rue, j'ai rapidement appris que la moindre miche de pain pourrait sauver une vie, alors un repas entier…
Je ferme les yeux et inspire profondément. je ne suis plus dans la rue. Loin de là. Je suis au Palais. Ce n'est pas un repas gâché qui va provoquer une hécatombe, ici.
— Va t'habiller, m'ordonne Shikamaru. Je t'attends ici. On va déjeuner au réfectoire.
Je hoche rapidement la tête et vais me changer en vitesse. Arrivé au dressing, j'ai un instant d'hésitation, puis j'opte pour une tenue similaire à celle de Shikamaru, à savoir un uniforme militaire. Si nous allons au réfectoire, ça passera plus inaperçu. Lorsque je reviens dans la chambre – si je peux l'appeler comme ça – Shikamaru s'est levé en m'attendant et se tient devant la porte d'entrée. En m'entendant sortir, il se retourne, jette un coup d'œil à ma tenue et je décèle de l'approbation dans ses yeux avant qu'il ne les relève vers moi.
— Alors, dit-il. Prêt pour ta première journée ?
J'acquiesce silencieusement. Pourtant, je n'ai jamais été aussi peu prêt de ma vie.
Et voualaaaa, et c'est là que vous vous dites "ouais, c'était bien pouri", mais svp laissez une review quand même, j'ai posté avec un jour d'avance, okay, chacun fait des efforts XD
Du coup, on finit par avoir l'habitude, mais les évènements que j'avais prévu (à savoir le début de la semaine de Naruto) sont repoussés au chapitre 7... Mais là, c'est sûr et certain XD
J'en profite pour relancer ma question du chapitre précédent : pour ou contre mon idée de faire des chapitres bonus et hors série sur Naru et Sasu (Kaisei et pas Kaisei) ?
La prochaine fois donc... Visite du Palais !
À bientôt ! (J'espère...)
Snow ~