Bonsoir tout le monde! ça fait un bail que je ne suis pas venu xD

oui pour ma défense j'ai eu un petit coup de blues qui m'a empêché d'écrire pendant deux mois... mais j'ai repris du poil de la bête!

et pour vous le prouver voici une toute nouvelle fic, avec pour couple... héhé vous verrez xD

aller bonne lecture les petits koneko!

LE PACTE DU DÉMON

Objets, animaux, silhouettes… Les nuages pouvaient adopter tellement de formes que l'on pouvait les observer jusqu'à la nuit tombée sans se lasser. Pour ma part, j'ai toujours adoré ce spectacle si particulier, prélassé dans l'herbe, bercé par la voix de Patrick Stump le chanteur de mon groupe favori.

Les cours venaient de se terminer à l'université du Black Order, les couloirs de l'établissement peuplés d'étudiants désireux d'achever leur dure journée de dur labeur. Comme à mon habitude une fois libéré par notre dernier professeur de la journée, je rassemblais rapidement mes affaires, récupérant quelques livres blottit au fond de mon casier avant de passer l'immense grille d'entrée, mon sac en bandoulière contre la hanche.

Comme à chaque fois, au lieu de retourner directement à la maison, je fis un crochet par le parc, déposant sans la moindre délicatesse mon sac sur le côté avant de m'allonger dans l'herbe, à l'abri des regards derrières un des nombreux arbres.

Le ciel était dégagé aujourd'hui, seuls quelques morceaux de coton immaculés venaient taquiner l'azur du ciel de printemps. Tout en les observant, je récupérais le mp3 enfoui dans une de mes poches, démêlant mes écouteurs avant de les enfiler tout en lançant immédiatement une chanson aléatoire.

Totalement isolé du reste du monde, je regardais les allées et venues des nuages, chantonnant distraitement les paroles de la chanson qui berçait mon être.

If Heaven's grief brings Hell's rain

Then I'd trade all my tomorrows

For Just One Yesterday

Soudain, alors que je commençais lentement à somnoler, quelque chose m'effleura l'oreille, dérobant l'un de mes écouteurs sans le moindre scrupule, une voix bien connue déclarant avec amusement.

· Tu changeras jamais, Lavi. Toujours en planque avec tes écouteurs.

Les joues légèrement rosies, je me redressais légèrement, le regard posé sur les prunelles dorées de celui qui venait de troubler mon repos. Ce dernier, tranquillement, enfila l'écouteur volé, avant de rire.

· Encore du Fall out boy? Tu pourrais changer de registre un jour.

Un peu vexé, je rangeais le MP3 dans mon sac après l'avoir éteint, ronchonnant légèrement pour la forme.

· Si cela ne te conviens pas Tyki, tant pis pour ta pomme.

Le susnommé ricana, à moitié affalé dans l'herbe.

· Mes excuses mon cher rouquin, je ne voulais pas t'offenser.

Puis, il redevint sérieux.

· Tu aurais pu m'attendre, je pensais qu'on rentrait ensemble ce soir.

· Ah ? Je pensais que tu passais ta soirée en compagnie de Lulubell.

· Du tout. On a rompu depuis un moment elle et moi.

· C'est-à-dire ?

· Il y a quelques heures, juste avant le cours de maths appliquées.

Je retins un soupir las, détaillant discrètement celui que je considérais comme mon meilleur ami. Légèrement plus âgé que moi, Tyki était considéré comme le playboy de la fac. Avec sa peau mate, son regard caramel et ses magnifiques boucles sombres, aucunes filles ne résistaient longtemps à ses avances. Et dieu sait qu'il y en a eu…

Je sursautais quand les bras du brun vinrent enlacer ma taille, son menton posé sur mon épaule, proche de mon visage.

· Je n'aime pas les filles trop envahissantes… On était ensemble depuis quoi ? Deux semaines ? Elle voulait limite s'installer chez moi !

· Et ça, ce n'est pas demain la veille…

· Tout à fait.

Ignorant totalement mes rougeurs, Tyki se rallongea, mon corps toujours serré contre le sien.

· Euh…Tyki ?

· Mm ?

· Tu peux me lâcher ?

· Pas envie.

· Je ne suis pas une peluche…

· Je sais, mais j'aime bien te câliner mon petit lapin~. Avec toi pas de problèmes hormonal.

Je retins un soupir. « Si seulement tu savais, tu ne serais pas en train de me coucouner… ». Eh oui, malgré son caractère dragueur et capricieux, je ne pouvais empêcher mon cœur de fondre à chaque fois qu'il s'intéressait à moi, qu'il m'enlaçait sans aucune ambiguïté, même quand il me surnommait « lapin » … Cliché n'est-ce pas ? J'étais amoureux de mon meilleur ami, l'hétéro par excellence. Celui qui était parvenu à épingler presque toute la gent féminine de la fac sur son tableau de chasse, professeurs inclus.

Aucunes chances qu'il ne s'intéresse à un homme, j'en avais bien conscience. Mais mon cœur ne pouvait réfréner ses battements à chaque fois qu'il venait à ma rencontre, son sourire chaud enflammant mes joues sans que je ne puisse me retenir.

J'essayais de l'oublier, d'ignorer les pincements de jalousies à chaque fois qu'une nouvelle greluche venait se pavaner à son bras. Mais… Ne dit-on pas « le cœur a ses raisons que la raison ignore ? » Je l'aimais, au-delà de toute raison. Alors, au lieu d'espérer en vain une marque d'amour de sa part, je me contentais de savourer les moments actuels, ceux pendant lesquels il m'étreignait doucement contre son cœur.

Bercé par les battements de son cœur, je me surpris à somnoler à nouveau, conscient des doigts taquins enroulés dans mes mèches rousses, s'amusant avec. Depuis notre rencontre, Tyki n'avait de cesse de me considérer comme une poupée vivante, venant quémander un contact innocent à chaque fois qu'il en avait envie. Si au début je m'étais rebellé, aujourd'hui je subissais sans un mot, heureux d'être, de temps à autre, le centre de son affection. Car il s'agissait de la seule marque d'affection que je pouvais recevoir de sa part…

A moitié endormi, une question me tarauda soudainement l'esprit.

- Au fait Tyki…

- Mm ?

- Tu as quelqu'un en vue ?

Il pouffa.

- Tu me connais vraiment bien, mon lapin.

- L'expérience… Alors ?

- Je te le dirais demain en classe~.

- Pff…

Soit, je saurais attendre. Après tout, je n'étais pas très pressé de connaître le nom de la nouvelle greluche qui paradera à son bras pour le reste de la semaine…

Le lendemain, comme à mon habitude, j'arrivais tôt à l'université afin d'être sûre de trouver une place à proximité d'une prise à la bibliothèque de l'université. Suffisamment isolé des autres, j'installais mon ordinateur ainsi que mes notes, bien décidé à travailler jusqu'au premier cours qui n'avait lieu qu'après le déjeuner.

A peine le temps d'achever la première page qu'un sac tomba brusquement à côté de mon ordinateur portable, me faisant sursauter.

- Toujours aussi matinal mon lapin~.

- En ce qui te concerne, c'est une première.

Amusé, Tyki s'installa à mes côtés, les jambes étendues sur la table.

- Je me dois de me lever tôt pour préparer le terrain.

- Préparer le terrain… ?

- Oui ~. Un chasseur se doit de préparer le terrain afin d'acquérir sa future proie.

Oh. Alors il s'agissait de ça… Je retins un sourire amer, conscient qu'il ne sacrifierait jamais une matinée de sommeil pour mes beaux yeux.

- Alors… Ou se trouve ta… Future proie ?

- Juste là. Regarde, près des livres de langues.

Refermant l'ordinateur, j'observais rapidement les différents rayonnages de livres, m'arrêtant finalement à celui regroupant les livres en langue étrangère. C'est devant la section de littérature anglaise que je le vis enfin.

De profil, je pouvais facilement distinguer son visage fin et juvénile, son regard anthracite arpentant les lignes du livre ouvert entre ses mains délicates qui venait parfois enrouler une mèche immaculée derrière son oreille.

Je fronçais les sourcils.

- Son physique est… Particulier. Mais…

Après un examen plus approfondis, je lui demandais.

- Mais… Son style n'est pas trop…Masculin ? Je veux dire, tu as plutôt l'habitude de sortir avec des femmes toute en courbe... Et elle est plutôt…Plate.

Tyki pouffa.

- Son style est masculin…Parce que c'est un mec.

- Quoi ?!

Quelques visages se tournèrent vers moi, le regard noir. Je baissais la tête, murmurant plus discrètement.

- Un mec ? Depuis quand tu es gay ?

- Je ne pense pas être gay.

- Mais…

Le brun m'observa un instant, ses pupilles ambrées brillant d'amusement.

- Je ne pense pas être gay. Mais depuis que j'ai croisé cet adorable petit Allen Walker… Disons qu'avec un soumis pareil cela ne me dérangerais pas d'essayer cette voie.

Comme à son habitude, il passa un bras autour de mes épaules, soufflant non sans excitation.

- Mais franchement…Tu ne le trouve pas sexy~ ?

Sexy… Tyki trouvait cet homme sexy… Je me levais brusquement, manquant de faire tomber le brun au sol.

- Désolé, je dois aller chercher un livre d'urgence pour le prochain devoir de déviance.

Et, sans attendre de réponses de sa part, je pris la fuite en direction des rayons. Une fois suffisamment éloigné de lui, je laissais les larmes qui me brulaient les yeux couler le long de mes joues, la mâchoire serrée par la rage.

Après tout ce temps passé avec lui, à souffrir en silence, convaincu qu'il ne s'intéressait qu'à la gent féminine… Il suffisait qu'un putain d'androgyne au look emo ne vienne agiter ses miches sous son nez pour qu'il change de bord ?!

Je ne parvenais pas à y croire. C'était impensable, inconcevable ! Tremblant de peine et de haine, je me recroquevillais contre le mur, la respiration hachée. Ne pouvait-il ouvrir les yeux ?! Remarquer que j'étais dingue de lui ? Etais-je si laid qu'il ne considère que comme un ami ? Devrais-je ressembler à ce…Allen Walker ?!

Je ne pouvais retenir ma rancœur contre lui, même si je ne le connaissais pas. Savoir qu'en un instant il est parvenu à attirer Tyki alors que moi je n'y parvenais pas malgré notre passé commun…

Je me redressais finalement, essuyant le reste de larmes sur mon visage, scrutant l'étalage en quête d'un livre quelconque à ramener. Après seulement quelques secondes de recherches, je récupérais un livre sur la carrière d'un fumeur de marijuana avant de tourner les talons en direction de mes affaires.

Alors que je m'approchais de ma place, mon pied buta contre quelque chose. Surpris, je me baissais légèrement, récupérant le livre à la couverture en cuir qui trainait sur le sol. « Les gens n'ont plus aucun respect pour les livres… »

De retour à ma place, je remarquais non sans amertume que Tyki avait disparu, ainsi que l'albinos… Sans un mot, je déposais les livres sur la table avant de m'installer à mon tour. Les cours allaient bientôt commencer… Rapidement, je rangeais mon sac avant de le placer contre ma hanche, la bandoulière le long de mon torse.

Avant de partir, je scrutais avec attention le livre que je venais de trouver. Aucunes étiquettes sur la tranche, aucun titre sur la couverture en cuir souple ni résumés sur la quatrième de couverture. « Un livre qui ne vient pas de la bibliothèque… ? » Pensif, je glissais l'ouvrage parmi mes affaires avant de prendre la porte. « Je verrais pour trouver son propriétaire plus tard ».

Une fois le dernier cours achevé, je décidais pour une fois de rentrer directement à la maison, un petit loft douillet de 20m carré, le moral au plus bas. Tyki n'était pas venu en cours, ni même au déjeuner. Bref, aucuns signes de lui depuis ce matin. Il devait surement suivre Allen Walker à la trace, comme à chaque fois qu'il jetait son dévolu sur quelqu'un.

Las, je m'affalais dans mon pouf mousse couleur carotte favori, farfouillant dans mon sac en quête du livre trouvé ce matin. Une fois entre les mains, j'effleurais délicatement la couverture vierge, humant l'odeur si particulière de vieux livres qui s'en dégageait. Lorsque j'écartais la couverture, je vis enfin le titre de cet étrange ouvrage.

- « …Le livre de la discorde ? » Quel drôle de nom.

Les pages jaunies par le temps se craquelaient entre mes doigts, m'intimant de faire plus attention lors de ma manipulation. Curieux, je décidais de lire la première page.

« Toi qui lit ces lignes, sache que ta vie risque de prendre une bien étrange tournure.

Qu'importe mon nom, mon âge, ma stature.

Sache juste que je suis capable de t'accorder tout ce que ton cœur désire,

Il te suffit simplement d'y mettre le prix.

Parcoure donc les pages de mon ouvrage,

Et laisse-toi guider jusqu'à la page

Qui satisfera ton cœur et ton âme. »

Les sourcils froncés, je tournais les pages suivantes. Vide. Excepté cet étrange début, le livre était entièrement vide, aucuns mots, aucunes lignes ne venaient compléter la première page.

- Quelle ânerie…

- Une ânerie ?

Je sursautais brutalement, l'ouvrage tombant au sol. Hilare, Tyki m'observait du pas de la porte, appuyé nonchalamment contre le chambranle.

- C'est la première fois que je te vois aussi tôt chez toi, mon lapin.

- Je n'avais pas envie de rester dehors aujourd'hui.

Le brun s'avança après avoir refermé la porte. (Oui, monsieur était un habitué de la maison, voilà pourquoi je ne m'insurgeais pas contre le fait qu'il vienne tranquillement s'incruster chez moi sans même frapper à la porte…)

Il ramassa le petit livre.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Je n'en sais trop rien. Je l'ai trouvé à la bibliothèque ce matin.

- Et donc tu l'as piqué~.

- Il n'appartient pas à la bibliothèque ! Il n'est pas côté et il est bien trop vieux…

- Mm…

Il l'observa un instant, l'ouvrant ensuite.

- Il est vide…

- Sauf la première page.

- Ah non. Il est totalement vierge… Comme toi mon lapin~

Ignorant sa blague vaseuse (mais confirmée), je récupérais le livre avant de retourner au début.

- Ça a disparu… !

- Tu as dû rêver.

Evidemment… Moi et mon imagination débordante.

- Au fait, pourquoi tu n'es pas venu en cours aujourd'hui ?

- Je te l'ai dit ce matin ? Je suis en repérage.

- Ah… Et pourquoi tu viens me voir en plein « repérage ? »

- Juste te voir mon lapin~ c'est un crime ?

Je retins un soupir.

- Non…

Satisfait, le brun s'affala sur mon lit, bien décidé à rester squatter pour mon plus grand malheur. La soirée fut longue, atrocement longue. Tyki ne cessa de parler d'Allen, de ses habitudes, sur le fait qu'il avait « un cul à se damner » et que malgré cela il était encore puceau…

- Comment tu sais ça ?

- Je le sais c'est tout. Vu comment il se comporte avec son mec, ils n'ont pas encore passé les étapes.

- Attend, il a un mec ?!

- Ouais, un STAPS asiatique à l'air coincé du cul. Tu m'étonnes qu'ils n'aient encore rien fait !

- Ce ne sont que des spéculations…

- Je suis sûre de moi. Au pire je lui poserais la question avant de le déflorer~.

- Et le fait qu'il ait déjà un copain ?

Il haussa les épaules.

- Quelle importance ?

Même si je ne l'avouerais jamais son comportement avait parfois le don de m'écœurer. Sa manie de draguer à tout va avait brisé bon nombre de couples… Et tout ça pour quoi ? Pour pouvoir se pavaner au bras de l'un des hommes les plus désirés de l'université jusqu'à ce qu'il se lasse et ne décide de passer à autre chose.

Je retins un sursaut quand les bras de Tyki vinrent s'enrouler autour de mon torse, son menton posé sur mon épaule alors que le reste de son corps reposait encore sur mon lit.

- Au fait… Et toi ?

- Quoi moi ?

- Quand est-ce que tu te trouves une copine ?

Je me raidis.

- Cela ne m'intéresse pas…

- T'es sûre ? Il y a pourtant un paquet de jeunes demoiselles intéressés par ton joli minois.

- Je m'en fiche.

- Même si je te présente Lala ? Tu sais la fille aux allures de poupées dans notre classe. Même moi je n'ai pas réussi à l'avoir~.

- Je m'en fiche Tyki !

Le susnommé pouffa.

- Je te trouve bien irritable. Tu devrais vraiment trouver un moyen de te décharger~.

Incapable de tenir ma langue, je soufflais d'un ton acide.

- Ce n'est pas parce que tu es satisfait de baiser avec n'importe qui que je dois agir comme toi !

Le brun m'observa avec surprise.

- Ce que tu peux être soupe au lait parfois Lavi…

Toute envie de jouer envolée, le plus vieux se redressa avant de se diriger vers la porte.

- Je rentre. A demain.

Il referma la porte derrière lui, me laissant dans la solitude de mon loft. Tremblant légèrement, les larmes inondèrent bientôt mon visage. « Ne peux-tu donc pas voir que je veux être avec toi et personne d'autre ?! Comment peux-tu être aussi cruel Tyki… »

Reniflant d'une manière pitoyable, je vidais mon paquet de mouchoir jusqu'à me calmer, récupérant ensuite l'ouvrage trainant négligemment sur le sol. Avais-je vraiment rêvé ces mots étranges marquées en première page… ?

Avec hésitation, je l'ouvris, apercevant les mêmes mots lus quelques instants auparavant. « Les pages ont dû se coller… » Las, je parcourais les pages vides du regard, essayant de comprendre la personne à l'origine de ce livre. « Un taré surement ».

Tu le désires n'est-ce pas ?

Ce cœur qui folâtre et ignore qu'il doit être à toi.

Je n'en croyais pas mes yeux. « D'où est-ce que ça sort ça ?! ». Je clignais des yeux, effleurant les mots du bout des doigts. Incertain, je murmurais sans y faire attention.

- Qui es-tu…

Le livre m'échappa des mains, de nouveaux mots apparaissant progressivement sr la page vierge. Je me penchais légèrement pour pouvoir les lire.

Qu'importe qui je suis

Seul importe ce dont je suis capable

Tu désires le cœur de celui

Qui ignore à quel point tu es vulnérable

Je parlais à un livre… Et il me répondait. Je n'arrivais pas à y croire.

- En quoi… Peux-tu m'aider à acquérir son cœur ? Il ne m'aimera jamais comme je l'aime.

Laisser cet amour dévorer ton cœur

T'emparer de lui avant que tu ne meurs

La décision te revient de droit

A toi de faire le bon choix.

- Mais qu'est-ce que le bon choix ?!

Ton cœur le sait

Tu le sais.

- … Que dois-je faire ?

Te salir les mains j'en ai peur

Mais après cela je te promets le bonheur

Loin des regards indiscrets

Le cœur de la pureté tu devras dévorer

- … Je dois juste briser le cœur de quelqu'un de pur ?

Je ne parle pas au figuré

Trouve une pureté dans ce monde impur

Dévore son cœur jusqu'à la dernière bouchée

A ses côtés sera alors ton futur

Une nausée me prit soudainement. Dévorer un cœur humain ?! Quelle horreur !

Le choix t'appartient

Le choix de te salir les mains.

Si tu refuses soit

Son cœur ne sera jamais à toi.

Je me raidis, le visage durcit par la colère. Tuer quelqu'un pour l'avoir… Ou le laisser partir avec un connard qu'il ne connaissait même pas…

Soit. Je savais ce que j'avais à faire… Qu'importe à quel point cela pouvait être répugnant.

Mais… Pour lui serais-je prêt à tout ?

je ne sais pas pourquoi je trouve cette fic niaise...

enfin bref! n'hésitez pas à me donner votre avis, merci d'avoir lu

a pluche !

Neko-chan