Epilogue
- Mais pourquoi ce soir ? Me fit Harry un peu en colère.
- Je ne sais pas Harry, je n'y ai pas réfléchis sur le coup. Promis ça sera rapidement terminé ! Dis-je avant de l'embrasser pour me faire pardonner.
- Severus ! Fit-il toujours en colère. Ça fait trois ans qu'on est marié, aujourd'hui ! Dit-il de la pire des façons, déçu.
Je me sens soudainement honteux, non le fait qu'un stupide Poufsouffle lance un sort à l'un de mes Serpentards, ne mérite pas que j'ai gâché une partie de cette magnifique soirée avec Harry.
- Tu sais bien que je ne peux pas reporter cette retenue. Dis-je en pensant à l'image que cela pourrait donner de moi. Promis, en une heure elle est bâclée ! Dis-je penaud.
- Bon. Fit-il dangereusement. Puisque je ne vais pas pouvoir profiter de ton corps pendant toute la soirée, n'est-il pas juste que j'en abuse avant ? Dit-il en s'approchant de moi pour m'embrasser.
- Je trouve ça, tout à fait normal. Dis-je en parcourant déjà son corps de mes mains.
Il me plaque contre le mur, après cette bourde de ma part, je sais que je vais passer à la casserole. Qu'il va vouloir me prendre, plus sauvagement et plus fougueusement que d'habitude, et rien que cette idée m'émoustille encore plus ! Nos vêtements s'envolent rapidement, Harry se détache de moi alors que je grogne de mécontentement, un frisson me prend quand son corps n'est plus contre le mien. Il part vers la table, prends un anneau pénien ainsi qu'un étrange objet cylindrique, sa dernière invention.
Il s'agenouille devant moi et commence à me faire une merveilleuse fellation. Alors que je suis au bord de la jouissance, Harry glisse l'anneau autre de mon sexe, il vint automatiquement serrer la base de mon sexe.
- Harry… Dis-je à bout de souffle. Je dois être dans ma salle de classe pour la retenue dans une demi-heure, tu crois qu'on aura le temps de l'enlever ? Demandai-je en me posant contre le mur pour ne pas m'effondrer alors que je sens deux doigts taquins entrer en moi.
- Absolument pas mon amour. Dit-il diaboliquement. Considère ça comme… Une vengeance pour avoir collé un élève aujourd'hui. Fit-il en tapant ma prostate pour que je ne puisse riposter.
A vrai dire, je n'avais rien à riposter. Depuis notre mariage, chaque année nous faisons en sorte d'avoir toute notre journée de libre, ou au moins la soirée. Harry avait même désigné un remplaçant pour le représenter ce soir en cas de conseil d'urgence du Magenmagot. Lord Black-Potter ne peut pas ne pas être représenté, même pour une soirée. Heureusement que ses trois boutiques, disséminé à travers le pays, étaient pris en main par des employés très compétents. Et moi je n'avais pas été capable de faire attention à une simple date ? Oh, je comprenais l'énervement d'Harry, je l'aurai été dans son cas. Mais à cet instant je ne pouvais pas m'en vouloir, les trois doigts sur lesquels je m'empalais n'aider pas à me sentir coupable, c'était bien trop bon.
Harry prit l'objet cylindrique et le positionna sur mon sexe. Je me demandais ce que j'allais bien pouvoir ressentir, mais en réalité pas grand-chose. Je sentais mon sexe être enserrer dans une matière un peu étrange, un peu comme celle du masturbateur automatique, mais celle-ci ne bougeait pas. Après quelques secondes, je pus sentir la matière desserrer sa prise et Harry enleva l'objet sans que je comprenne quoi que ce soit.
- Qu'est-ce que sait ? Demandai-je entre deux halètements alors qu'Harry se releva en me masturbant légèrement.
- Tu le découvriras bien assez vite. Me dit-il en butinant mes lèvres.
Sans tarder, il souleva ma jambe gauche et s'enfonça en moi. Me prenant sauvagement, durement. Ma verge frottait délicieusement et douloureusement entre nos deux ventres. Je n'en pouvais plus, j'avais envie de jouir mais je savais que je ne pouvais pas. L'anneau pénien qu'Harry avait amélioré depuis la première fois que je l'avais essayé, n'était qu'une torture de plus pour moi, l'ancien garantissait une érection pendant minimum trois orgasmes, celui-ci en garantissait le double. Je n'étais donc pas au bout de mes peines, et à cause de moi, j'allais devoir tenir avec une érection phénoménale pendant qu'un crétin nettoyait mes chaudrons !
Harry se retira de moi, me retourna sans ménagement contre le mur et me pénétra avec force et puissance. Heureusement que les appartements des professeurs étaient insonorisés, en plus d'avoir ajouté nos propres sorts à Harry et moi-même, car sinon j'aurai alerté tout le château avec mes hurlements d'extases. Je m'entendais lui hurler d'aller plus fort, plus vite, et pourtant j'étais dans un état second. Dans un dernier gémissement, une de mes mains s'accroche au blason de Serpentard et alors que l'orgasme me fait partir dans un monde de pur plaisir, je griffe le blason avec mes ongles pendant que je jouis sur le mur et qu'Harry se repend en moi dans des gémissements que j'adore toujours autant entendre
- Il te reste huit minutes ! Me fit Harry en se détachant de moi après plusieurs secondes à reprendre notre souffle.
- Huit minutes ? Dis-je encore dans le brouillard avant de comprendre que j'allais être en retard.
Je me précipite sur mon tas de vêtements pour retrouver ma baguette, puis me lance un sort pour enfiler mes vêtements le plus rapidement possible. C'est quand la boucle de ma ceinture se resserre que je m'aperçois que mon érection est toujours aussi monstrueuse.
- Je reviens, très, très vite ! Dis-je en me retournant pour voir Harry baguette à la main, penché sur l'étrange cylindre qu'il avait utilisé un peu plus tôt sur moi.
- Je n'en doute pas ! Dit-il mystérieusement alors que d'un coup de baguette, l'objet semble s'inverser pour devenir un véritable sexe. C'est la réplique exacte du tien ! Dit-il après m'avoir vu le regarder curieusement.
- Exact ? Demandai-je surpris et encore un peu plus excité en le voyant ainsi posé sur la table.
- Oui. Dit-il en me regardant dans les yeux. Et puisque la réplique exacte ne sera plus là dans quelques secondes, je vais peut-être… Utiliser un substitut… Fit-il avant de regarder sa montre. Il est l'heure mon amour, tu vas être en retard !
C'est avec un grognement de mécontentement que je cours presque jusqu'à la porte qui relis mes appartements à ma salle de classe. Aucun élève de septième n'a eue aussi peur qu'à l'instant où j'ai aboyé sur celui-ci pour qu'il se dépêche de nettoyer les chaudrons, en ajoutant que j'avais bien autre chose à faire que de le surveiller. Et Merlin seul savait que j'aurai voulu être ailleurs qu'ici !
*Mais quel idiot j'ai été ! Me hurlai-je mentalement. Coller un élève, aujourd'hui ! Non mais quel imbécile ! Quand je pense qu'Harry est nu dans nos appartements. Peut-être même qu'il utilise son nouveau jouet… Oh oui, il est sûrement déjà empaler dessus à crier mon nom… Non, non, Severus ! N'y penses pas ! Pourtant… L'image d'un Harry se masturbant tout en ayant un sextoys ressemblant trait pour trait à mon sexe, et une idée des plus délicieuses…
Après quelques minutes, à faire essayer de faire semblant de lire un livre tout en écoutant le doux bruit de la bosse dans le fond d'un chaudron, je ne pus empêcher mon esprit de vagabonder encore jusqu'à mes cachots. Est-ce qu'Harry utilisait ce nouveau sextoys ? Oh comme j'aimerai en ce moment même m'enfoncer moi-même dans les chairs de mon époux.
Une sensation d'effleurement me fit presque sursauter, l'étrangeté de cette situation était surtout dû au fait que j'avais sentis cela sur mon gland. Est-ce une nouvelle option de l'anneau pénien ? La question se pose encore plus quand je sens une bouche taquine jouer avec mon gland. Je ne pus m'empêcher de mettre la main sous le bureau pour vérifier qu'il n'y ait personne. Mais il n'y avait personne, mon pantalon et le reste de mes vêtements sont toujours en place, pourtant je sens parfaitement la bouche chaude qui commence à glisser tout le long de ma verge.
Je retiens mes gémissements devant ce septième année, c'est une torture. Je ne fais plus un geste, concentré sur mes barrières d'occlumencies, pourtant mon souffle se faisait de plus en plus cours et j'espère que la chaleur qui me monte au visage ne se voit pas.
Le pire arriva après plusieurs minutes de ce traitement, tout cessa me laissant enfin reprendre ma respiration, mais après quelques secondes je sentis quelques choses d'étranges couler sur ma verge, comme de la vaseline. Puis c'est comme-ci une main l'étalait et enfin, je sentis mon gland buter contre quelque chose. Je cru bien défaillir quand je sentis mon sexe être enserré de plus en plus, comme-ci j'entrais en Harry.
Est-ce lui ? Est-ce l'anneau ? Je ne savais que penser, je n'arrivais plus à penser. Et je compris rapidement qu'il fallait que je reprenne la situation en main avant de défaillir complétement.
- Monsieur Filt, cessez donc ce travail pitoyable ! Criai-je dans la salle de classe, le faisant sursauter de peur. Sortez d'ici immédiatement ! Je vous ferai savoir demain votre prochaine heure de colle pour rattraper ce désastre! Aboyai-je.
Mon ton l'incita à ne même pas oser lever les yeux sur moi, il reprit ses affaires et s'en alla en courant sans demander son reste. Quand il fut enfin partis, je courus presque jusqu'à mes appartements, enfin, autant que possible, car le mouvement de va et vient s'accéléra sur ma verge. Je n'en pouvais plus, en arrivant devant la porte de mes appartements, je m'accrochai quelques secondes à la porte pour ne pas m'écrouler. J'entre dans mes appartements avec fracas, et en arrivant dans le salon je pus voir mon amour aller et venir sur sa nouvelle création au même rythme que les sensations sur ma verge.
- Je te l'avais dit… Que tu reviendrais rapidement. Dit-il tout sourire avant un gémissement de pure extase.
- Qu'est-ce que tu as fait ? L'accusai-je presque, griser par les sensations sur mon sexe et le fait de le voir lui-même s'empaler sur la réplique exacte de ma hampe de chaire.
- Ah oui, je n'ai pas eue le temps de tout te dire… Fit-il diaboliquement en accélérant le mouvement. Tout ce que je ferai à ce sextoys… Fit-il en haletant de plus en plus. Tu le ressentiras.
Sans attendre, j'arrache presque mes vêtements pour être rapidement nu, je vais vers Harry le plus rapidement possible pour le basculer en arrière. Je lui retire le sextoys et je m'enfouis à sa place. C'est si bon, si délicieux, je ne peux attendre avant de le prendre sauvagement, tout comme il l'a fait une demi-heure plus tôt.
- C'est ça… Que tu voulais ? Demandai-je difficilement.
- Oui, Sev ! Fit-il, ses yeux se révulsant légèrement.
- Que je te prenne sauvagement… Profondément ?
- Oh oui, plus vite ! Dit-il alors que je martyrisais sa prostate à chaque coup de rein. Baise-moi mon amour ! Cria-t-il en me griffant les épaules.
Mes instincts prirent le dessus, je le pilonnais aussi rapidement et profondément que possible. J'eue un premier orgasme alors qu'Harry lui planait déjà dans les limbes du plaisir depuis un moment, pourtant je ne m'arrêtais pas, je ne pouvais pas, l'anneau m'empêcher de débander, alors je le pris avec autant d'acharnement que possible. J'étais certain que mes mains sur ses hanches allaient faire de vilain bleu demain. Je savais aussi qu'une potion cicatrisante pour mes griffures allait être nécessaire, mais je continuais à m'enfoncer délicieusement dans mon mari qui criait comme un possédé tout en jouissant sans même s'en rendre véritablement compte.
Nous fêtions nos trois ans de mariage ainsi que nos six ans ensembles, quoi de plus normal qu'une nuit d'amour et de sexe ? Ce fut au petit matin, dans notre lit avec de nombreux sextoys, huiles, baumes et potions éparpillaient tout autour du lit, que nous nous endormons enfin. Tous nos ébats, que ce soit avec ou sans sextoys, sont toujours magique et comme au premier jour, mais à chaque anniversaire c'est un peu plus torride à chaque fois.
Chaque année, Harry améliorait ou créait un nouveau sextoys, et moi une nouvelle potion ou lotion. Cette année Harry s'était surpassé avec le créateur de sextoys personnalisé, j'avais même profité d'un moment dans la nuit pour m'en faire un d'Harry. Il avait aussi créé des lanières en cuir, une torture et un délice. Elles m'avaient liés au lit sans possibilité de bouger, et elles me faisaient changer de position régulièrement après quelques minutes. J'avais pour ma part, crée une potion qui décuplait par dix les sensations de l'orgasme. Aucun orgasme n'avait été aussi dévastateur, nous avions eue besoin d'une bonne heure pour sortir de ce brouillard post orgasmique, en ayant toujours une érection monumental.
Le tout couplé avec des potions pour rester en forme, dans tous les sens du terme. Sans oublier les lotions complémentaires, du feu et de la glace, celle qui donne envie d'avoir un rapport sexuel au plus vite, celle qui désinhibe et tant d'autre. Nous avions fini cette merveilleuse nuit en faisant tendrement l'amour, sans aucun jouet, aucune lotion ou potion, et six ans.
HPSS HPSS
-Enco' Onc' Sev ! Demanda l'enfant aux cheveux blond platine.
- D'accord, d'accord. Répondis-je heureux. Mais une dernière fois !
Scorpio hocha la tête, serra son doudou contre lui et me regarda attendant une nouvelle aventure.
- Le très vieux sorcier m'a demandé ce que j'adorai le plus faire dans la vie. Et tu sais ce que j'ai répondu ? Demandai-je au fils de mon filleul.
- Po'ion ! Fit-il heureux d'avoir la réponse.
- Exactement. Je lui ai dit : « Ma passion, c'est les potions. J'en brasserai du matin au soir ! » Dis-je pris dans l'histoire, passant sur le fait que le chaman m'avait regardé avec un sourire entendu en me disant que j'avais effectivement sûrement bien d'autre chose à faire la nuit, le tout en lançant un regard pas très discret à Harry. Alors il m'a dit que puisque c'était ma passion, il allait m'aider à découvrir tout ce que je ne savais pas sur les plantes ! Et vois-tu Scorpio, j'ai bêtement pensé que je savais quasiment tout sur elle. Mais n'oublies pas qu'on ne connait jamais vraiment tout. Fis-je d'un ton sérieux pendant que l'enfant hochait la tête d'un air sérieux. Il m'a appris bien plus que tout ce à quoi j'aurai pu penser. Et je suis devenu encore meilleur, et pas parce que j'en savais encore plus sur les plantes, pas parce que j'en avais connu de nombreuses nouvelles ou encore parce que j'avais déjà plein d'idée pour améliorer les potions. Tu sais en quoi j'étais devenu meilleur ? Demandai-je à Scorpio qui du haut de ses trois ans fit un signe négatif de la tête, totalement prit dans mon histoire. Je suis devenu meilleur, parce que j'ai compris que je ne savais pas tout. Et que même dans ce que je pensais connaitre par cœur, il y avait encore plein de mystère que j'avais pu découvrir grâce à ce vieux sorcier, mais qu'il m'en restait encore plein d'autre à apprendre. Fis-je d'un ton sage pour appuyer mes propos.
- Mé'ci Onc' Sev. Fit-il en souriant. Enco' ?
- Non morveux ! Dis-je, doux. Tu dois dormir. Fis-je en réajustant la couverture sur Scorpio et en déposant un baiser sur son front. Bonne nuit Scorpio.
- 'nuit Onc' Sev. Fit-il d'une voix ensommeillée.
Je reculai jusqu'à la porte alors que Scorpio était déjà partis dans les bras de Morphée. J'éteins la lumière en laissant la petite baguette qui sert de veilleuse, et je ferme doucement la porte.
- Quelle était l'histoire du soir ? Me demanda Harry alors que je m'allongeai à côté de lui dans notre lit. Pour commencer, mes trois semaines de silence ! Dis-je en riant, suivit par Harry.
- Il est encore jeune, il n'imagine pas que pour son Onc' Sev, c'est trois semaines ont étés difficile, enfin surtout au début. Je lui dirai moi-même quand il sera plus grand, on pourra se moquer tous les deux ! Fit-il en me tapant gentiment l'épaule. Et la deuxième ? Dit-il, sachant qu'à chaque fois je me faisais avoir et racontai une deuxième histoire.
- Quand j'ai eu une nouvelle vision des potions. Dis-je calmement, me rappelant quelle grande leçon cela avait été pour moi d'apprendre que rien n'était acquis, même avec les plantes les plus basiques.
- Tu l'adores celle-là. Fit Harry sérieusement en souriant.
- Ce jour-là, j'ai eu l'impression de tout réapprendre, et j'ai adoré ça. Dis-je sincère.
- C'était pareil pour moi. Dit-il les yeux dans le vague, partant lui aussi dans ses souvenirs. Je ne regrette pas d'y être retourné une deuxième fois avec toi. Dit-il avant de m'embrasser tendrement.
- Et moi je ne pourrai jamais regretter d'y être allé. Dis-je simplement.
- Je me doute. Tu étais déjà le meilleur potioniste, en plus d'être le plus jeune, encore vivant. Mais tu vas bientôt devenir le meilleur potioniste de tous les temps. Fit-il fièrement, ce qui me fit chaud au cœur.
Un hibou frappa à la fenêtre, arrêtant notre conversation. Harry ouvrit la fenêtre et prit la lettre à la patte de l'oiseau qui s'était posé au pied du lit. Harry partit vers la réserve et revint quelques minutes plus tard, il déposa plusieurs fioles dans la petite bourse qui était à la seconde patte de l'oiseau, et celui-ci repartit aussi sec.
- Drago. Dit-il en voyant mon regard interrogateur. Ils étaient déjà de bon client à l'ouverture de ma première boutique, mais là, ils battent tous les records. Je ne te dirai pas quelles potions, tu pourras en rougir toi-même demain quand tu découvriras celles qui te manquent dans la réserve. Fit-il en riant.
- Encore ? Dis-je surpris.
- Sev… Fit Harry en levant les yeux au ciel. C'est l'une des rares soirées qu'ils ont sans Scorpio, et en plus Hermione est enceinte de cinq mois. Autant te dire, que je plains Drago ! Dit-il en riant.
- Oui, c'est vrai. Dis-je en laissant échapper un rire. J'ai tendance à oublier que les femmes enceintes deviennent…
- De vraies nymphomanes ? Dit Harry en se recouchant près de moi.
- Oui ! Dis-je en sautant sur mon tendre mari, comment faire autrement après l'avoir vu parader avec seulement son boxer ?
HPSS HPSS
- Harry ! Dis-je à mon amour alors qu'il rentrait d'une cession au Magenmagot.
- Oui ? Fit-il en souriant avant de venir m'embrasser.
- Remus est venu tout à l'heure ! La potion a fonctionné ! Dis-je complétement heureux de cette nouvelle.
- C'est vrai ? Fit Harry lui aussi heureux. Comme tu voulais ?
- Presque ! Dis-je m'empêchant de sauter sur place comme un gamin que je n'étais plus censé être. Il n'a ressentis aucune douleur à la transformation, il a toujours gardé un contrôle total sur lui-même. Il était encore un peu fatigué après sa retransformassions, mais juste un dosage à améliorer ! Dis-je sur mon petit nuage.
- C'est fantastique Severus ! Me fit Harry en me prenant dans ses bras. Je suis si fier de toi mon amour. Me dit-il au creux de l'oreille.
- Merci. Dis-je dans un murmure, ému.
- Non, Severus. Merci à toi, pour ce que tu fais pour nous tous. Dit tendrement mon mari avant de déposer ses lèvres sur les miennes dans un baiser doux et léger.
- C'est grâce à toi tout ça… Dis-je simplement. Je t'aime tellement Harry.
- Je t'aime aussi Severus.
Nous restons ainsi enlacés pendant un moment, savourant l'étreinte de l'autre. Harry est fatigué en ce moment, cet instant à deux me fait du bien, partager ma réussite avec lui aussi. En quelques secondes, Harry s'endort dans mes bras. L'inquiétude me prend une fois de plus cette semaine. Harry a l'air vraiment fatigué, c'est vrai que le Magenmagot prends pas mal d'énergie à Harry, cela fait plusieurs années qu'il essai d'instaurer des lois pour sortir notre mon de son époque moyenâgeuse. Il y arrive peu à peu, mais ça lui prends une énergie folle de débattre et de faire voir son point de vue, pas toujours accepter par les plus anciens du Magenmagot.
Je prends Harry dans mes bras pour aller le coucher, sauf qu'à peine soulevé il se réveille en sursaut et court dans la salle de bain. Je le trouve quelques secondes plus tard vomissant dans les toilettes. Puis il s'évanouit, je peux remercier mes vieux réflexes d'avoir retenu mon amour avant qu'il se fracasse la tête contre le sol. Je ramène Harry dans le salon, le dépose sur le canapé et j'appelle Poppy par cheminette. Je suis inquiet, et je ne m'en cache pas, Poppy arrive quelques secondes plus tard.
- Harry vient de vomir et s'est évanouis juste après. Dis-je un peu trop rapidement pour qu'elle ne sente pas ma profonde inquiétude.
- Il est bien pâle. Dit-elle avant de lancer plusieurs sorts sur lui.
- Il est exténué depuis presque deux semaines, je pensais que c'était son travail… Il essaie de faire accepter la loi pour le mariage entre sorcier et créature. Dis-je, plus pour avoir quelque chose à faire plutôt que rester planter là. Il fait des tas de recherches et prépare sans cesse des notes.
- Calmez-vous Severus ! Fis Poppy, autoritaire.
Cela me calme instantanément. Sauf que son front se plisse de plus en plus en lisant les résultats.
- C'est grave ? Demandai-je le cœur battant.
- Je pense qu'il est temps d'essayer de réveiller. A mon avis, il est au courant de ce qu'il se passe. Dit-elle en souriant, mais encore un peu inquiète.
Je m'approche d'Harry, pas rassuré, et lui caresse la joue pour le réveiller. Il se mit rapidement à papillonner des yeux, son regard passa de Poppy à moi, puis il se mit légèrement à rougir.
- Désolé de vous avoir dérangé. Dit-il à Poppy.
- J'en conclus que vous êtes au courant ? Dit-elle en souriant franchement.
- Oui. Répondit-il d'une toute petite voix.
- Quelqu'un pourrait m'expliquer ? Demandai-je irrité et toujours aussi inquiet.
- Je vous laisse. Dit Poppy. Je suis sûre que vous préférez lui annoncer seul à seul.
Harry hoche la tête, et Poppy repart dans son infirmerie. Je me mets à genou devant Harry qui est toujours allongé sur le canapé.
- Vais-je enfin savoir ce qu'il se passe ? Demandai-je, cette fois plus inquiet qu'irrité.
- Je me sentais vraiment pas bien ce matin, tu étais déjà parti pour tes cours. Commença-t-il doucement. Alors au lieu de t'inquiéter pour quelque chose qui n'aurait peut-être pas lieu d'être…
- Harry ! C'est normal que je m'inquiète pour toi ! Fis-je encore plus inquiet de savoir que je n'étais pas là ce matin quand il allait mal.
- Je sais mon amour. Dit-il tendrement. Mais j'ai préféré partir plus tôt, et j'ai fait un détour par Ste Mangouste. Après un rapide examen, le médicomage a rapidement trouvé ce que j'avais, tout comme Poppy. Dit-il en me caressant la joue.
- Et ? Dis-je dans un souffle.
- Tu vas être papa ! Fit mon ange en souriant.
- Papa ? Dis-je incrédule. Je vais… Je vais… Etre papa ? Demandai-je pour être sûr d'avoir compris.
- Oui, je suis enceint Severus !
- Oh mon amour ! Dis-je en le prenant dans mes bras. Je t'aime tellement. Dis-je avant de fondre en larme, pour la première fois devant Harry, et pour la première fois depuis longtemps.
- Qu'est-ce qu'il se passe Severus ? Me demande-t-il inquiet en resserrant sa prise sur mon corps.
Une fois calmé, je m'éloigne un peu et mets mes mains sur son ventre, je suis bouleversé. Un petit être, le fruit de notre amour grandit dans l'homme que j'aime plus que tout au monde.
- Je n'ai jamais osé penser… Qu'un jour j'aurai la chance d'être papa. Dis-je tout bas en embrassant son ventre par-dessus son t-shirt. Tout comme je n'avais jamais espérer vivre heureux avec l'homme que j'aime. Dis-je la voix brisé par l'émotion.
- Moi non plus. Avoua-t-il. Mais… Nous avons tout ça, et nous nous rendons compte de cette chance que nous avons… Dit-il incertain. J'imagine que tu sais… Que les grossesses masculines sont extrêmement rares.
- Oui ! Dis-je soudainement plus en alerte, me levant pour faire les cents pas devant Harry. D'ailleurs tu vas faire plusieurs siestes dans la journée, je vais te faire des potions pour les nausées, tu vas te reposer un maximum. Aucun effort ! Dis-je sévèrement. Et puis, tu vas manger ! Je vais demander tout ce que tu préfères…
- Severus calmes toi ! Me dit Harry en souriant. Je suis enceint, pas en sucre !
- J'imagine que le fait que tu te sois endormis dans mes bras après que… Dis-je avant de m'arrêter soudainement face à ma révélation. Tu ne comptais pas me le dire aujourd'hui, n'est-ce pas ? Demandai-je presque certain de la réponse.
- Non. Fit-il piteusement, comme un gamin prit en faute.
- Pourquoi ?
- Severus, tu as fait une grande avancée dans la potion Tue-loup ! Je voulais te le dire, mais quand j'ai appris ça, je voulais que tu sois à l'honneur. Qu'on soit fier de toi pour ce que tu as accomplis. Dit-il en me regardant amoureusement, mon cœur rata un battement.
- Harry… Je suis fier et honoré d'avoir cet enfant avec toi. Dis-je sincèrement en m'agenouillant de nouveaux devant lui. Je suis bien évidement heureux pour la potion, mais je le suis mille fois plus que tu sois enceint. Dis-je avant de l'embrasser amoureusement.
- Si tu savais comme je t'aime. Dit-il dans un souffle.
- Au moins tout autant que moi, j'espère. Dis-je moqueur.
- Voir plus !
- Impossible ! Dis-je sérieusement avant de rire avec lui.
HPSS HPSS
- Onc' 'Ry ? Fit Scorpio, enlacer dans les bras de son oncle, une main sur son ventre légèrement rebondit.
- Une histoire ? Demanda Harry en souriant.
- Oui. Peu'plé. Dit le petit ange blond accroché à lui. Papa et maman. Fit-il en s'installant plus confortablement contre son oncle pour écouter son histoire préféré.
- Ta maman et ton papa se voyaient en cachette depuis déjà longtemps. Officiellement, personne ne le savait, à par moi. Mais beaucoup s'en doutait puisqu'ils étaient toujours ensemble. Tout allait bien pour eux, sauf qu'il y avait un garçon, Ron. Fit Harry mystérieux, sans voir que j'avais posé mon stylo pour écouter l'histoire, j'adorai l'entendre aussi. Ron était un ami à ta maman et à moi.
- Pas papa ? Demanda-t-il innocemment.
- Non pas à ton papa. Avant on n'était pas vraiment ami avec ton papa. Heureusement que ça a changé. Dit-il alors que l'enfant secouait la tête en signe d'accord. Enfin bon, ton papa et ta maman sont quand même tombés amoureux, parce que quand on aime, plus rien d'autre ne compte, pas même le fait qu'on n'était pas ami avant. Dit Harry en me regardant amoureusement.
Il me vit sans surprise le dévorer des yeux, oh oui, je ne pouvais être plus d'accord avec lui. Scorpio ne comprenait pas encore, il est encore petit. Mais il comprendra un jour que, s'envoyer des sorts, des mots méchants ou encore se battre en duel, n'est pas forcement signe qu'on ne s'aime pas. Mais que c'est simplement pour attirer l'attention de l'autre.
- Ron était amoureux de ta maman, quasiment depuis qu'on était rentré à l'école. Mais il ne lui a jamais dit. Ta maman a fini par avoir des sentiments pour lui, mais malgré tous les signes qu'elle lui envoyait, il ne lui a jamais avouer. Ta maman a fini par se lasser d'attendre et elle est tombée amoureuse de ton papa. Mais Ron ne l'acceptait pas et il les suivait en cachette. Un jour il a même lancé un très mauvais sort à ta maman. Je suis venu pour soigner ta maman, comme je le fais quand tu as des bobos. Dit gentiment Harry.
Il omettait de dire, que ce bobo-là n'était pas anodin. Aucun doute que le jour où Scorpio apprendrait tout ce que son Oncle Harry avait fait, il serait un véritable héros à ses yeux. Harry ne montrait que rarement ses dons de guérison, parfois Ste Mangouste l'appelait pour les cas les plus grave, ou ceux demandant un traitement rapide que les potions ne permettaient pas toujours.
- Quand j'ai fini de la soigner, j'ai dit à Ron que c'était très grave. Il s'était battu par jalousie avec ta maman et ton papa. Je lui ai dit que la prochaine fois, il aurait affaire à moi ! Dit-il autoritairement, ce qui fit sourire Scorpio d'imaginer son puissant Oncle Harry ainsi, j'en souris aussi. Je l'ai donc surveillé, de très près ! Au début, il était sage, il ne nous parlait plus mais il ne suivait plus ta maman, ni ton papa. Nous n'étions plus amis avec Ron, mais nous ne nous battions pas. Nous faisions semblant de ne pas nous voir. Mais un jour… Fit Harry en relançant cette histoire pour un rebondissement que l'enfant adorait. Alors que j'étais à la bibliothèque avec ta maman, je l'ai vu en train de nous regarder discrètement de loin. Au début, je n'ai rien dis, et je suis parti chercher des livres. Enfin… C'est ce que j'ai dit à ta maman. Fit-il d'un air conspirateur qui amusa beaucoup Scorpio.
- Fais quoi Onc' 'Ry ? Demanda l'enfant excité, comme-ci c'était la première fois qu'il entendait l'histoire.
- Je me suis caché dans un coin de la bibliothèque et là je l'ai vu marché droit sur ta maman. Je surveillais ce qu'il faisait, pour pas qu'il fasse un mauvais tour à ta maman. Mais il lui a juste déposé un mot et il est reparti. Quand je suis revenu, ta maman a fait comme-ci rien ne s'était passé.
- Pou'quoi ? Fit Scorpio étonné.
- Parce que ta maman est une femme gentille, et en fait sur le petit mot, il lui donnait un rendez-vous seul à seul pour s'excuser. Et ta maman voulait lui laisser une seconde chance, elle n'était plus amoureuse de lui, mais elle pensait qu'il restait au fond de lui le gentil garçon qu'elle avait connu. C'est pour ça qu'elle ne m'a rien dit, j'ai pu lui prendre discrètement le mot sans qu'elle le voit, pour le lire et le replacer dans sa poche. Fit Harry, attendant la question qui venait à chaque fois qu'il arrivait à ce stade de l'histoire.
- 'omment ? Demanda-t-il en fixant son oncle.
- Comme ça ! Fit Harry en levant sa main.
Un petit bout de papier sembla sortir de nulle part, en réalité c'était un papier de bonbon que Scorpio avait dans sa poche, Harry le prit quelques instant, faisant mine de le détailler et le replaça encore par magie dans la poche de l'enfant qui avait les yeux écarquillés de surprise et de bonheur. Il se mit à rire, Scorpio adorait la magie, et encore plus celle de son Oncle Harry car il ne disait pas un mot et le faisait sans baguette magique. En réalité, Harry était déjà un héros à ses yeux.
- Alors, le jour du rendez-vous, j'ai suivis ta maman sans qu'elle me voit. Ils s'étaient donné rendez-vous dans une salle de classe, il n'y avait personne d'autre qu'eux… Et moi ! Mais il ne me voyait pas, j'étais sous ma cape d'invisibilité ! Fit-il sérieusement pendant que les yeux de Scorpio continuer de pétiller face à toute cette magie. Ron s'est excusé, comme je n'aurai jamais pensé l'entendre faire. Il a dit à ta maman qu'il l'aimait. Elle lui a dit que maintenant elle était amoureuse de ton papa et qu'il ne pourrait rien avoir d'autre qu'une amitié. Alors il a accepté, et il lui a demandé d'accepter les chocolats qu'il lui avait achetés pour la St Valentin. Elle les a accepté, et a ouvert la boite pour qu'il en prenne un. Parce que vois-tu Scorpio, on peut mélanger la nourriture avec des potions et certaines d'entre-elles font qu'on peut tomber fou amoureux de quelqu'un que l'on n'aime pas, mais ce n'est pas être vraiment amoureux et ça ne dur que quelques heures.
- Onc' Sev'us ? Fit-il en me regardant.
- Oh non, moi je ne fais pas des potions comme ça, elles sont beaucoup plus puissantes et magique. Dis-je d'un ton sérieux, en refoulant le rire que j'avais en pensant à la potion aphrodisiaque qui était en train de reposer à ce même instant dans mon chaudron.
- Non, ils en vendent dans la boutique de Farce et Attrape Weasley. Mais ceux-ci font très attention à qui ils les vendent. Hermione prit donc un chocolat sans trop se méfier. Mais en réalité, Ron avait bu un antidote avant de prendre le chocolat, et le pire dans tout ça, c'est qu'il avait fabriqué la potion tout seul. Et il n'était vraiment pas doué en potion.
Je ne pouvais qu'hocher fatalistement la tête, ce gamin a toujours été une calamité, surtout quand il ne pouvait pas tricher sur ses camarades de classe.
- La potion que Ron avait fabriquée devait faire en sorte qu'elle tombe folle amoureuse de lui. Dit-il sérieusement, omettant de dire cette fois-ci, que Ron aurait pu faire ce qu'il voulait à Hermione tellement la potion était forte et surtout totalement illégale. Sauf que, Ron était vraiment pas doué, ta maman tomba gravement malade. Alors je suis sortis de sous ma cape d'invisibilité et j'ai fait soigner ta maman le plus rapidement possible ! Fit humblement Harry.
Une fois de plus, Harry n'avait pas dit qu'en courant jusqu'à Hermione qui était tombé au sol en convulsant, il avait eu le temps de coller cet avorton de Ronald Weasley au mur, et de lui lancer des sorts cuisants qu'il avait dû soigner pendant trois semaines, au dire de sa mère. Hermione avait fait une réaction allergique à une plante, en plus du fait que la potion était d'une qualité plus que médiocre. Même avec l'antidote que cet imbécile avait acheté, ne prenant pas le risque de la fabriquer lui-même, Hermione aurait sûrement fait la réaction malgré tout. Le bruit avait alerté un élève qui trainait dans le couloir, qui avait appelé Poppy. En arrivant Hermione convulsait toujours, cela faisait au moins cinq minutes qu'Harry essayait de la sauver. Poppy fit léviter Hermione et Harry s'en même que celui-ci s'en rende compte, trop concentré à sauver son amie.
Poppy avait débarqué dans ma classe me demandant de venir de toute urgence. Autant dire que si Ronald Weasley n'avait pas été sanglotant dans son propre lit, avec des rougeurs dû à des sorts cuisants sur les joues, je l'aurai certainement tué à l'instant où Harry tomba évanouis dans mes bras. Hermione était sauvé, mais il avait utilisé tellement de puissance magique, qu'il était exténué. Il ne s'était réveillé que cinq heures plus tard.
- Ron a été renvoyé de l'école, ta maman a eu la gentillesse de ne pas dire à tout le monde ce qu'il avait fait, pour pas que sa famille soit trainée dans la honte avec lui. Dit-il sérieusement. Ton papa a dû te parler de l'honneur d'une famille ? Demanda Harry à l'enfant, celui-ci hocha la tête en signe d'accord, mais on voyait bien qu'il n'avait pas dû comprendre. Ce qu'a fait Ron aurait enlevé tout honneur à sa famille, et Hermione ne le voulait pas, elle adorait ses frères et sœurs. Dit-il. Mais ton papa et moi nous sommes allés le voir, pour lui dire que ce qu'il avait fait été très mal et qu'il n'avait pas intérêt à recommencer. Dit-il fermement, sa puissance magique sortant légèrement de lui, montrant encore la colère qu'il avait ressentie ce jour-là. Plusieurs jours plus tard, ton papa a annoncé publiquement qu'il aimait ta maman et que personne n'avait intérêt à poser la main sur elle. Fit Harry en riant, suivit de Scorpio.
- Papa est 'nial ! Fit Scorpio fier de son père.
- Oui ton papa est génial, et ta maman aussi. Fit Harry en souriant.
- Toi aussi Onc' 'Ry. Dit Scorpio en sautant à son cou.
- Et moi ? Dis-je faussement jaloux.
- Toi aussi Onc' Sev' ! Fit le petit ange blond en courant pour sauter dans mes bras.
- Et toi aussi tu es génial. Dis-je à son oreille.
- Moi pas fai' magie. Fit-il penaud.
- Ça viendra. Dis-je doucement. Puis on n'a pas besoin de faire de la magie pour être génial !
- Oui ! Cria le petit morveux en se mettant à courir partout dans l'appartement.
Une gerbe de flamme verbe illumina le salon, nous vîmes sortir Drago avec un grand sourire niait sur le visage.
- Je suis papa d'une petite Rose ! Fit-il aux anges en s'agenouillant pour prendre son fils qui lui courait déjà dans les bras.
- Rose ? Fit Scorpio pensif. Petit soeur ? Demanda-t-il.
- Oui, tu as une petite sœur ! Fit Drago heureux de voir le visage de son fils s'éclairait de joie.
- Veux voir Rose ! Fit-il déterminé.
- Je venais te chercher justement ! Dit Drago en se retournant sous nos félicitations vers la cheminée.
- Et toi mon amour… Dis-je en m'asseyant près d'Harry en caressant son petit ventre. Tu voudrais un garçon ou une fille ?
- Les deux ! Dit-il en riant. Peut m'importe, je n'ai pas de préférence. Dit-il plus sérieusement. Et toi ?
- Pareil. Dis-je simplement. C'est déjà extraordinaire qu'on ait un enfant, alors… Tant qu'il est en bonne santé…
- Avec un père porteur qui peut presque tout soigner, il manquerait plus qu'il ne le soit pas ! Fit Harry en souriant.
HPSS HPSS
- Monsieur Black-Potter-Snape ? Fit la médicomage en venant vers moi.
- Oui, ça va tout va bien ? L'enfant ? Mon époux ? Dis-je rapidement, inquiet.
- Tout va bien. Me rassura-t-elle. Vous pouvez aller dans la chambre. Dit-elle simplement.
En un éclair me voilà devant la porte, contrairement à d'habitude, j'ouvre celle-ci le plus calmement possible. C'est à ce moment-là que j'ai dû m'évanouir. Parce que je me suis réveillé dans un fauteuil, devant Harry, quelques secondes plus tard avec la médicomage qui me tendait un verre d'eau en souriant et visiblement, en s'empêchant de rire. Je pris le verre d'eau ne détachant pas mes yeux du spectacle en face de moi. Je me lève pour m'assoir en face d'Harry qui était pâle mais aux anges.
Je n'ai pas entendu la médicomage partir, mais j'entendis bien les paroles d'Harry quand il me tendit ma fille.
- Je te présente Alice Lily Black-Potter-Snape, qui va très bien. Et là. Dit-il en me tendant mon fils avec son petit bonnet bleu qui lui tomber légèrement sur les paupières. Je te présente Stephen Severus Black-Potter-Snape, qui comme sa sœur, va très bien aussi. Fit-il heureux.
Mes deux petits anges sont parfaits, incroyablement parfait. Est-il réellement possible que ce soit les miens ? Ils sont si beaux… Quand Harry replace le bonnet de Stephen, ses yeux s'ouvrent légèrement, je peux voir ses magnifiques orbes onyx ainsi que quelques cheveux d'un noir de jais superbe. Je lui donne un léger baiser sur la main qu'il lève vers moi avant de la laisser tomber. Quand je tourne la tête vers Alice, elle a déjà ses grands yeux curieux d'ouverts, des yeux d'un vert très clairs, somptueux.
Harry se penche vers moi et essuie les larmes que je n'ai pas conscience d'avoir pleuré. Je suis si heureux que les mots se bloquent dans ma gorge. Harry verse aussi quelques larmes, pose son front contre le mien, et nous regardons nos enfants, silencieusement, pendant un long moment, savourant cet instant de pur bonheur.
Fin
J'espère que cette fic vous a plu, j'ai adoré l'écrire en tout cas. Je vous remercie pour toutes vos reviews sur cette fic plus que hot ! lol D'un côté... Quand on parle de sextoys... hein ? ;)
Merci à vous, on se retrouvera sur une autre fic. avec du lemon c'est certain, quoi que peut-être un peu moins lol