Résumé : Clarke vit paisiblement à Arkadia, elle a tout pour elle : beauté et succès dans tous les domaines. Pourtant sa parfaite vie va se voir secouer par l'arrivée d'une jeune femme mystérieuse au regard émeraude et sa bande. Ceci est l'histoire de deux personnes complètement différentes que la vie mit par hasard sur le même chemin, reliant ainsi deux mondes opposés.
Between Two Souls
Bonjour à tous, mon résumé n'étant pas terrible, je remercie votre curiosité de vous avoir poussé à venir tenter de découvrir ma première fan-fiction qui traite de la série The 100 bien que contemporaine. Ainsi la quasi totalité des personnages sont des copies de la sa série et ne m'appartiennent pas, comme les noms des lieux.
Je vous demande un peu d'indulgence quant à mon premier écris et j'attends avec impatience vos conseils et retours, quels qu'ils soient.
Infos pratiques : par facilité, les échanges en Trigedasleng (qui sera bien présente dans cette histoire, je vous laisse découvrir plus tard comment j'explique sa présence) seront rédigés en italique directement traduits.
Merci d'avoir pris le temps de me lire et bonne découverte. Merci à ma sœur pour la relecture.
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Chapitre 1 - Nouvel tête
Clarke Griffin est une jeune fille de 17 ans, aux yeux bleus et aux longs cheveux blonds et ondulés. Elle a tout pour elle : beauté, popularité réussite scolaire, talent pour le dessin. Sportive, elle est capitaine du réputé club de volley-ball d'Arkadia, les SkyKru. En couple avec une des stars de l'équipe de Basket, Finn Collins, filant le parfait amour depuis maintenant 3 ans, elle est au centre de l'attention des jeunes et cela ne la dérange pas outre mesure, fille du maire, elle a l'habitude d'avoir les projecteurs sur elle.
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La jeune fille sourit à son reflet et réajuste ses cheveux avant de descendre dans le salon pour attendre sa mère afin de se rendre au match d'ouverture de la saison de basket pour ravir le titre national. Clarke ne manquerait pour rien au monde l'un des matchs les plus importants de son copain qui joue également pour se faire repérer par des recruteurs. Abigail Griffin, en tant que maire, se doit d'assister à ce match mais elle est au téléphone. S'asseyant sur le canapé, Clarke regarde sa mère avec attention. C'est une jolie femme d'une quarantaine d'années, possédant de longs cheveux blonds, sa fille lui ressemble. Avant d'être élue maire, Abby travaillait comme chirurgien à l'Hôpital d'Arkadia. La blonde finit par prêter oreille à la conversation téléphonique :
- Je ne comprends pas pourquoi tu tiens absolument à ce que je passe au commissariat, Marcus.
Elle est donc en ligne avec Marcus Kane, le chef de la police.
- Bon d'accord, finit-elle par céder après un court laps de temps, j'arrive avec Clarke.
Elle raccroche et sourit à sa fille qui lui lance un regard interrogateur.
- Je ne sais pas ce qu'il me veut, mais réglons ça vite avant d'être en retard.
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Une fois au poste, un policier les accueille et les emmène à la salle d'interrogatoire. Derrière la vitre tintée, elles voient Kane en pleine discussion avec un jeune homme qui ne semble pas prêter attention à ce que le policier lui raconte. C'est un grand garçon musclé aux yeux sombres et chauve. Il porte un treillis couleur neige et un débardeur noir laissant paraître de nombreux tatouages tribaux sur sa peau mate sur les bras, jambes et même sous l'œil gauche. Marcus soupire et se lève avant de sortir de la salle, il passe une main sur ses yeux avant de regarder Abby et sa fille. C'est un homme de taille moyenne, à la carrure sportive, il a des cheveux et une barbe poivre-sel. Il sert la main de la mère de Clarke.
- Merci d'être venue, Abigail.
- C'est pour lui que tu m'as demandé de venir ?
Il hoche la tête avant de soupirer en se passant la main devant les yeux.
- On l'a surprit en train de dégrader un mur dans le quartier sud.
- Ils ne sont pas déjà tous tagués », remarque Clarke en haussant un sourcil, amusée.
- Il recouvrait de peinture blanche un tag, sûrement pour repeindre par dessus. Je voulais savoir si vous vouliez porter plainte.
- Que savez-vous de lui ? demande Abby en plissant les yeux.
- Rien, il refuse de nous parler et sa carte d'identité est clairement fausse.
- Comment peux-tu en être sûr ? Demande Clarke, curieuse.
- Aucun parent censé n'appellerais son fils Lincoln en ayant comme nom de famille Président.
Clarke ne peut s'empêcher de sourire devant le trait d'humour du garçon.
- Il n'avait pas de téléphone ?
- Si mais il n'y a aucun message ou numéro là dedans.
Il lui tend le téléphone, un magnifique modèle dernier cris qu'elle déverrouille sans difficulté, puisque le jeune homme n'a pas pris le temps de le bloquer avec un mot de passe. Il est magnifique, étonnant qu'il ne se serve pas de se bijou de technologie. Une idée lui vient alors et rapidement elle pianote sur l'écran et trouve le dossier des photos. Elle sourit quand elle découvre ce qu'i l'intérieur.
- Man', me laisserais-tu gérer ça ?
- tu as une idée ?
- Mmhh, mais j'ai besoin d'avoir carte blanche.
- Dans la limite de la loi, dit Marcus en la regardant entrer dans la salle d'interrogatoire.
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Elle s'assoit face au jeune homme et lui sourit, celui-ci lève un regard froid vers elle.
- Salut, moi c'est Clarke.
- Tu ne devrais pas être avec ton petit copain, plutôt qu'ici ?
Sa voix grave surprend la jeune fille qui garde son sourire malgré le ton hargneux de l'inconnu. Elle sait quelle image elle renvoie et ce n'est pas entièrement faux, alors pourquoi le nier ?
- Je le retrouve à son match de basket, une fois ton affaire réglée. Lincoln, c'est ça ? J'ai une proposition qui devrait t'intéresser à te faire.
- Je ne sais pas si tu m'as bien regardé, mais je n'ai absolument rien à offrir. De plus, je n'ai absolument rien fait de mal, j'ai juste recouvert une immondice.
- Tu as vu dans quel état sont les murs de la ville, n'est-ce pas ?
- Difficile de ne pas remarquer les horreurs qui les tapissent, grimace-t-il.
- Tu as bien une chose à offrir. Ne vois-tu pas où je veux en venir ?
Lincoln se redresse et plonge ses yeux noirs dans ceux océans de Clarke. Il sourit, réellement amusé par ce qu'il se passe.
- Plutôt que de me sanctionner pour ce que j'ai fait, tu me proposes de recommencer ?
- Plutôt de terminer ce que tu as commencé. J'ai vu les photos dans ton téléphone, tu es vraiment doué avec les bombes de peinture.
- Tu peux vraiment me faire cette proposition ? Cela ne va pas gêner les fonctionnaires ? Puis je n'avais pas prévu de rester ici.
- Je t'offre une chance de montrer de quoi tu es capable et de te faire pardonner. A toi de la saisir ou non.
Il ferme les yeux et semble réfléchir. Lorsqu'il les ouvre, son regard semble dénué de sentiments, il répond d'une voix monocorde :
- Il y a longtemps qu'on ne m'a pas tendu la main.
Le commissaire entre dans la pièce, un duel de regard se joue entre les deux hommes.
- La maire est d'accord pour faire un essai, mais je te préviens mon gars, je t'ai à l'œil. Tu ne m'inspires pas confiance.
- Je ne suis pas votre gars, répond-t-il sèchement. Et je n'ai confiance en personne. Avant de vous donner une réponse, je dois passer un coup de fil, cette décision ne me concerne pas uniquement.
Il se lève imité par Julie et sort, suivi de près par Kane. Le jeune homme tombe nez à nez avec la maire.
- Si vous allez redécorer un des murs de ma ville, autant vous montrer ce qu'elle a de plus beau à offrir. Accompagnez-nous au match de basket.
- Comme je l'expliquais à votre fille, ça ne dépend pas uniquement de moi.
Il attrape son téléphone et compose rapidement un numéro avant de s'éloigner pour avoir un peu d'intimité. Clarke attrape son sac à dos alors que sa mère lui prend le bras.
- Tu es sûre de toi ?
- Certaine, je m'y connais en art et il est sacrément doué.
- Tu sais que nos concitoyens ne vont pas apprécier.
Elle hausse les épaules quand elle entend du bruit. Elle se retourne et voit une brunette débouler. Elle a une peau olivâtre, des yeux noisettes verdâtres, et de longs cheveux châtains, une constitution tonique.
- Dieu merci, Clarke, soupire-t-elle d'aise. c'est bien la voiture de ta mère que j'ai reconnue devant !
- Octavia ? Tu es vraiment à la bourre pour le match, ton frère ne te le pardonnera pas…
- Ca va, je me suis couchée tard, grommelle-t-elle. Mais comme vous allez m'emmener, il n'y aura pas d'incident diplomatique avec Bel.
Clarke sourit à sa meilleure amie. Elles se connaissent depuis des années et sont inséparables bien que fondamentalement différentes.
- Ok mais je dois te prévenir…
Le jeune homme revient à cet instant.
- C'est bon, mes amis me retrouvent là-bas, dit Lincoln en rangeant son téléphone dans sa poche de veste. Ils veulent voir avec toi les termes exacts de ce que tu me proposes.
Il se tait et observe intensément Octavia qui en fait de même. Quelque chose se passe entre ces deux là, quelque chose qui fait frisonner Clarke qui décide d'intervenir.
- Allons-y, avant d'être en retard.
Voilà, en espérant que ça vous aura plus, je vous dis à bientôt.