Avertissement : On finit tout en douceur... Pour changer.
Bonne lecture.
Lili
~Chapitre 9. Épilogue.~
- Affaire classée, annonça Tsunade à son équipe. Naruto, va me porter ça aux archives !
- Ok, lança Naruto tout sourire en attrapant la boîte contenant le dossier de l'affaire qu'ils venaient de conclure.
L'officier blond quitta la salle de réunion en sifflotant, le sourire aux lèvres et le pas guilleret.
- Je me souviens d'une époque où il n'était pas si joyeux quand il fallait descendre aux archives, ricana Suigetsu.
- Comme quoi, tout change, plaisanta Tenten. Maintenant il est ravi d'y aller...
- On se demande pourquoi, lança moqueusement Lee.
Les membres de l'équipe échangèrent un regard complice tout en regagnant leurs bureaux respectifs. Tsunade sourit en les voyant plaisanter entre eux, son sourire se faisant tendre quand elle vit Suigetsu voler un chaste baiser à Tenten.
Dix ans avaient passé depuis l'affaire du second Carnacier. Contrairement à la première, cette affaire n'avait pas détruit l'équipe, bien au contraire, elle l'avait soudé. Les liens entre collègues s'étaient renforcés, et des liens forts s'étaient créés entre les anciens et les nouveaux. Elle voyait chaque jours ses liens qui unissaient ces deux équipes se renforçaient un peu plus.
Karin et Tenten étaient devenues très copines, passant rarement une journée sans échanger des textos ou passer une heure au téléphone. Lee s'entendait à merveille avec le meilleur ami de Kakashi, Gai, au grand désespoir de celui-ci qui subissait l'énergie débordante des deux gais lurons et au grand amusement de Yamato et de Suigetsu qui squattaient régulièrement le bar dudit Gai, pour le plaisir de le voir avec Lee, et pour taper la causette avec Kakashi.
Yamato était revenu en ville, suite à une promotion, et avait maintenant sa propre équipe sous ses ordres. Kabuto officiait désormais principalement pour lui, tyrannisant son assistant, un certain Jûgo, sous l'œil amusé et fier d'Orochimaru et celui compatissant du nouvel assistant d'Orochimaru : Kimimaro. Shikamaru soupirait toujours à n'en plus finir devant les pitreries de ses collègues et amis.
Il s'était marié, à la surprise générale tous le pensant trop feignant pour se donner la peine de se caser un jour, avec une femme plus âgée que lui et déjà maman d'un petit garçon. Kurenai était institutrice et elle s'était parfaitement intégré à la petite famille que formait les deux équipes. Ensemble, ils avaient eu une petite fille, qui allait bientôt fêter ses cinq ans, pour la plus grande joie de son parrain, Naruto.
Tenten et Suigetsu étaient passés de collègues à amants, de manière officieuse d'abord puis de manière très officielle quand ils s'étaient pacsés peu de temps avant la naissance de leur premier enfant, six ans auparavant. C'était lors de la cérémonie que Tsunade avait rencontré Mei, belle jeune femme aux formes généreuses et au caractère bien trempé, avec qui elle vivait depuis maintenant quatre ans.
Le sourire de Tsunade s'agrandit quand Suigetsu lança d'un ton faussement soucieux :
- Je me demande ce qui prend tellement de temps à Naruto aux archives... J'espère qu'il ne lui est rien arrivé.
- Tu crois qu'on devrait envoyer l'équipe de secours ? demanda Lee sur le même ton.
- Si vous n'avez pas peur de tomber sur une scène que vous ne voulez pas voir, allez-y ! lança Tenten en riant.
Au sous-sol du bâtiment, Naruto finit de ranger le dossier à sa place, puis d'un pas allègre et sautillant retourna au bureau d'accueil des archives.
- Voilà, c'est fait, lança-t-il à l'archiviste qui les sourcils froncés fixait d'un air concentré son écran d'ordinateur. Tu aurais pu m'accompagner. Ces rayons sont immenses, j'aurai pu me perdre !
Le ton larmoyant de l'officier de police ne sembla pas émouvoir le moins du monde l'archiviste.
- Te connaissant, tu aurais profité de l'occasion pour me sauter dessus dans un coin sombre, et je suis désolé de te signaler que j'ai du boulot. Boulot que je dois finir en temps et en heure, sous peine de devoir faire des heures supplémentaires et de supporter tes lamentations ce soir parce que je serai rentrer tard, lâcha finalement celui-ci en remontant d'un doigt ses lunettes aux montures noires.
Naruto fit la moue et s'avachit sur le comptoir que le séparait de son collègue.
- Sas'ke... T'es pas drôle ! se plaignit-il.
- Quel scoop ! ironisa le brun sans un regard pour le blond. Maintenant file ! Tu n'as pas des trucs à faire ?
- Non, ma journée est finie. Après la semaine qu'on vient de passer Tsu nous a filé trois jours de repos, répondit Naruto en retenant un bâillement.
- Rentre à la maison et va dormir, conseilla Sasuke en lui jetant un oeil soucieux. Tu n'as presque pas dormi cette semaine. Je finis dans une heure, le temps de faire des courses et je rentre à la maison.
- Ouais tu as raison, approuva Naruto. Je vais faire un petit somme en t'attendant.
Et sans plus de cérémonie, il s'installa dans le fauteuil vacant près de Sasuke, et s'y endormi aussitôt.
Sasuke sourit tendrement en voyant son homme dormir comme un bienheureux. Il n'était pas vraiment étonné que celui-ci préfère rester près de lui plutôt que de l'attendre à la maison. Depuis son enlèvement, dix ans auparavant par le Carnacier, Naruto supportait difficilement de le savoir seul, sans protection, dans les rues. C'était stupide, il n'allait pas se faire kidnapper par tous les psychopathes du coin, mais Naruto n'avait jamais rien voulu entendre et l'accompagnait n'importe où dès qu'il le pouvait.
Tsunade lui avait proposé un poste aux archives de la police trois ans après l'avoir sorti des griffes du Carnacier. Il n'avait pas hésité longtemps avant d'accepter, ce travail lui permettant de rester près de son amant, lequel était plus que ravi. Naruto profitait que chaque pauses pour venir lui rendre visite, s'assurant qu'il allait bien et qu'il n'avait besoin de rien, le couvant comme s'il était encore invalide.
Suite aux tortures subies, il avait passé sept semaines à l'hôpital, dont six totalement immobilisé sur son lit. Six semaines qui n'avaient été qu'une suite d'humiliations diverses et variées pour lui. Il ne pouvait absolument rien faire seul, et il avait passé sa colère sur le personnel. Au bout de deux jours, Naruto avait fini par décider que ce serait lui qui ferait la toilette de Sasuke, soulageant les aides-soignantes de cette tâche rendue difficile par le caractère irascible du malade.
Naruto avait été ses mains et ses jambes durant tout ce temps, le lavant patiemment et soigneusement chaque jour, lui donnant à boire et à manger s'assurant de la température de la nourriture avant de la lui donner. C'était lui aussi qui lui avait régulièrement mis l'urinal pour pisser, allant le vider une fois que sa vessie était soulagée. Sasuke avait presque regretté l'ablation de la sonde urinaire. Celle-ci lui évitait au moins cette humiliation.
La seule chose que Sasuke avait fermement refusé que Naruto fasse c'était s'occuper de la poche de colostomie. Il était hors de question pour lui que son amant ne touche à ça. Il n'aurait pas supporté cette humiliation là. Les infirmières se chargeaient donc de vider et changer la poche, nettoyant l'orifice artificiel chaque jour, parfois même plusieurs fois par jour quand la poche avait la mauvaise idée de fuir.
Les plaies dans son dos avaient rapidement cicatrisées, le soulageant des pansements qui étaient rendus longs et pénibles à faire chaque jour à cause de la position assise que cela l'obligeait à maintenir, ses fesses maltraitées irradiant de douleurs dès qu'il pesait dessus. Les pansements desdites fesses étaient plus simples étant exposées par sa position dans le lit, les jambes surélevées.
Il avait été absolument ravi le jour où le médecin était venu le déplâtrer. Enfin, il pouvait se servir de ses mains ! Enfin, il avait pu serrer Naruto dans ses bras, lui rendre cette tendresse qu'il lui prodiguait sans compter. Il avait fallu encore une semaine, le temps de subir de multiples examens et d'apprendre à gérer seul sa poche de colostomie, avant de pouvoir quitter l'hôpital.
Naruto l'avait accueilli chez lui, lui faisant une place dans son appartement, le portant dans le couloir trop étroit pour le fauteuil roulant qu'il avait interdiction de quitter. Chaque jour, Sasuke était allé voir le kiné, rééduquant ses muscles qui avaient souffert de l'écartèlement et fondus lors de son hospitalisation. Peu à peu il avait pu faire plus de chose, peu à peu il avait pu marcher de plus en plus longtemps, jusqu'à quitter définitivement son fauteuil roulant deux mois après sa sortie de l'hôpital.
Son quotidien avait été rythmé par les visites chez le médecin, les examens de contrôles, les séances de kiné, et les visites chez la psychologue. Elle commença à le suivre durant son hospitalisation, poursuivant sa prise en charge après sa sortie. Tsunade fut intransigeante sur le sujet : lui et Naruto devaient voir une psychologue ! Pas que lui-même ait pensé à protester, bien conscient que c'était plus que nécessaire dans sa situation.
Il devait bien reconnaître que cela lui avait été bénéfique, lui permettant de parler de tout ce qu'il avait vécu, de tout ce qu'il avait appris sur sa famille, et de tout ce que cela lui inspirait. Il ne comptait plus le nombre de fois où il avait pleuré dans ce bureau. Au fil du temps, les séances s'étaient espacées, passant de deux par semaine à une seule, puis une toute les deux semaines, puis une par mois, pour finalement s'arrêter. Ça avait pris presque quatre ans, mais il avait finalement fait la paix avec ce passé familial monstrueux et avait surmonté ses traumatismes.
S'étant promis de ne pas renouveler les erreurs du passé, il avait longuement discuté de tout ceci avec Naruto, ne lui cachant rien de ses états d'âmes, de ses craintes et de ses cauchemars. Naruto avait été son pilier indéfectible, le soutenant, le rassurant, l'aidant à avancer envers et malgré tout. Sasuke avait conscience que sans Naruto il aurait beaucoup plus de mal à se relever de tout ceci, peut-être ne l'aurait-il jamais fait. Naruto l'avait maintenu dans le monde des vivants, loin des fantômes de son passé qui le poussaient vers la folie.
Leur relation avait évoluée au fil du temps. Ce n'était plus la folle passion de leurs débuts, alors qu'ils n'avaient qu'une vingtaine d'année. Leurs sentiments avaient évolués, la passion des débuts laissant place à une douce tendresse. Mais leurs complicités et ce lien étrange qui les unissaient n'avaient pas changé. Sasuke savait toujours ce que pensait Naruto rien qu'en le regardant, et vice versa.
Ils se comprenaient sans un mot, d'un simple regard, un geste, un sourire. Ils n'avaient jamais eu besoin de mots pour se comprendre, et dix ans de vie commune avaient renforcé cet état de fait. Ils se disputaient toujours, pour des broutilles le plus souvent, mais cela faisait partie de leur relation, de leur quotidien. Ils étaient incapables de ne pas se chamailler, pour le plus grand amusement de leurs amis.
Sasuke éteignit son ordinateur, jetant un œil à la pendule pendue au dessus de la porte des archives face à lui. Il avait fait trente minutes de rab, mais au moins il avait fini de numériser les affaires classées de 1980. Il se frotta les yeux, fatigué, et tourna la tête vers son homme qui dormait toujours comme un bienheureux. Un léger sourire étira ses lèvres et il le secoua doucement pour le réveiller.
- Hein ? Quoi ? Sas'ke ? marmonna Naruto en ouvrant un œil.
- J'ai fini. Allez viens on rentre...
- Et les courses ? grommela l'endormi en se levant.
- Ça peut attendre demain, répondit Sauke en enfilant sa veste. Ça te donnera l'occasion de sortir.
Naruto ne répondit que par un bâillement sonore, amusant son compagnon qui lui emboîta le pas pour quitter les archives. Ils saluèrent d'un signe de tête les collègues qu'ils croisèrent et rejoignirent le parking où les attendaient la voiture. Quelques dizaines de minutes plus tard, ils rentraient chez eux, une petite maison dans un quartier calme en bordure de la ville, dernière maison d'une impasse avant une étendue boisée.
La décision d'acheter une maison ensemble était venue de Sasuke, quelques mois après sa sortie de l'hôpital. Conscient que Naruto vivait dans l'angoisse qu'un jour il reparte vivre dans son bled paumé en pleine montagne, et ne sachant pas trop comment le rassurer, Sasuke avait bêtement sorti lors d'un dîner :
- On devrait acheter une maison, on serait moins à l'étroit que dans ton appartement, et je pourrai faire venir le reste de mes affaires...
La tête de Naruto à ce moment là avait été au delà des espérances de Sasuke. Sur le visage ébahi du blond un immense sourire avait illuminé les yeux bleus brillant de milles émotions. Une demande en mariage n'aurait sûrement pas eu un effet moins grand. L'étreinte spontanée et passionnée qui avait suivie avait confirmé à Sasuke qu'il avait pris la bonne décision. Dès le lendemain, ils prenaient rendez-vous avec le banquier, ouvraient un compte commun pour l'achat de leur futur chez eux et arpentaient les agences immobilières.
Trois mois plus tard, ils emménageaient ici, dans cette petite maison toute simple mais chaleureuse, avec un joli jardin bordé d'arbres. Sasuke avait revendu sa maison, rapatrier ses meubles et ses effets personnels, donné sa démission à la bibliothèque où il travaillait jusqu'alors, enfin officiellement puisqu'il était toujours en arrêt de travail, et ils vivaient ensemble depuis neuf ans maintenant, faisant de cette maison toute simple leur havre de paix et d'amour.
~oOo~
Naruto s'appuya contre le chambranle de la porte de la salle de bain, souriant en voyant son homme se sécher vigoureusement les cheveux, entièrement nu et encore ruisselant de sa douche. Son sourire se fit plus triste quand Sasuke lui tourna le dos, exposant à sa vue son dos où des cicatrices blanches, à peine visibles sur l'épiderme pâle, lui rappelaient les tortures subies par son amant dix ans plus tôt.
Encore maintenant il faisait de temps à autre des cauchemars épouvantablement réalistes où il revoyait Sasuke allongé sur le tortionnaire, le dos lacéré et des flots de sang coulant abondamment de ce qui restait de son postérieur. Il se réveillait en hurlant le prénom de son compagnon, lequel le serrait alors aussi fort que possible dans ses bras en lui assurant d'une voix tendre que ce n'était qu'un cauchemar et que c'était fini.
Il lui fallait de longues minutes pour se calmer, de multiples caresses pour s'assurer que Sasuke était là, entre ses bras, bien vivant. Ce genre de cauchemars avaient été très fréquents au début, puis s'étaient estompés au fil du temps revenant de temps en temps se rappeler à son bon souvenir, et écourtant sa nuit de longues heures qu'il passait à regarder son amant, à le toucher, à s'assurer qu'il allait bien, qu'il était là, que oui, tout était fini.
Sasuke se pencha vers l'avant pour s'essuyer les pieds, dévoilant son postérieur à son amant qui sourit largement. Naruto se souvenait encore des lamentations interminables du brun sur ses fesses devenues presque creuses et couvertes de cicatrices boursouflées après son hospitalisation. Malgré les efforts de son homme, rien n'avait pu redonner sa forme originelle à son arrière-train.
Jusqu'à l'opération, dix-huit mois après la fin de cet enfer... Le chirurgien avait rétabli la continuité du système digestif de Sasuke, le soulageant de la colostomie, qui n'avait plus lieu d'être, et lui avait posé des implants fessiers, rendant tout leur rebondi et leur fermeté aux fesses de son patient. Ne restait comme souvenirs du Carnacier que les cicatrices du fouet sur le dos pâle, la cicatrice parfaitement ronde de la colostomie et de fines cicatrices sous les fesses. Le chirurgien avait eu à cœur d'effacer autant que possible les dégâts causés, pour le bonheur du couple.
Les considérations purement esthétiques de Sasuke avaient beaucoup amusé Naruto, même s'il avait parfaitement conscience que son homme cachait bien d'autres angoisses sous ses lamentations superficielles. Angoisses qui ressurgissaient la nuit, faisant hurler d'effroi le brun endormi, et réveillant Naruto qui s'attelait alors à calmer son amant et à le rassurer, le cajolant jusqu'à ce qu'il se rendorme blotti dans ses bras.
Ils leur avait fallu du temps pour reprendre une activité sexuelle plus poussée que quelques câlins tendres, mais frustrants. Naruto n'avait rien eu contre le fait d'inverser les rôles, et l'avait fait savoir à son compagnon qui l'avait immédiatement soupçonné d'avoir eu des expériences de ce type durant leurs dix ans de séparation. Et Naruto avait eu toutes les peines du monde à le convaincre que non, il ne s'était jamais laissé prendre par personne et qu'il n'en faisait la proposition que parce que c'était justement lui, Sasuke, qui le prendrait.
Mais au delà de ça, Sasuke avait été traumatisé par les viols qu'il avait subi, et faisait un blocage, voir une crise de panique, dès que les choses devenaient trop... intimes. Et pour ne rien arranger, la poche de colostomie était une source de dégoût permanent pour le brun qui refusait catégoriquement que Naruto la voit, la touche ou la sente d'une manière ou d'une autre. Sasuke ne comprenait pas comment il pouvait encore le trouver désirable avec ça...
Il avait fallu à Naruto des trésors de patience, des heures d'argumentations, d'explications et de preuves, le tout largement accompagné d'une masse de tendresse passionnée, pour vaincre les réticences et traumatismes de son amoureux. Mais finalement, il avait réussi, et dix ans plus tard, il ne regrettait aucun de ses moments. Non, il était pleinement heureux et envisageait l'avenir avec sérénité.
- Qu'est-ce que tu regardes, crétin ?
La question, et le doux surnom, lancée d'un ton mi-curieux, mi-moqueur, sortit Naruto de ses songes. S'avançant jusqu'à son homme, il entoura la taille fine de ses bras, collant son torse au dos nu de celui-ci.
- Toi, avoua-t-il sans détour.
Dans le miroir où ils se reflétaient, Sasuke lança un regard dubitatif au blond qui posait son menton sur son épaule. Ce dernier lui sourit et soupira :
- Tu es beau...
Sasuke fit une moue, cachant sa gêne, et ronchonna :
- Je commence à avoir des cheveux blancs et des rides.
- C'est normal, tu vieillis, tempéra Naruto. Mais tu restes beau quand même...
Sasuke se fixa dans le miroir, pas vraiment convaincu par les mots de son compagnon, même si ceux-ci l'avait touché. Il allait répliquer quand une odeur suspecte vint titiller ses narines.
- C'est quoi ça ? Y'a quelque chose qui brûle ?
- Merde ! s'exclama Naruto en le lâchant brusquement pour se précipiter dans le couloir.
Sasuke soupira et prit le temps de s'habiller avant de suivre le blond, se désolant à voix haute :
- Je sens qu'on va manger un dîner brûlé ce soir...
Fin.
Commentaire de l'auteure :
Et voilà ! C'est fini !
- Il est court ton épilogue...
- Oh ça va hein ! râle Lili en repoussant Sasu venu lire par dessus son épaule. Je vais pas non plus écrire dix pages juste pour dire que tout va bien, que tu t'es remis, que tu es avec Naruto et que vous vivez heureux ! Et ne viens pas te plaindre, j'aurai pu conclure au chapitre précédent d'un bref, mais laconique : "Et ils vécurent heureux sans avoir d'enfants jusqu'à la nuit des temps" !
- Ah non, mais je ne me plains pas, proteste Sasu. Maintenant que tu as fini cette fic, tu vas pouvoir t'attaquer à torturer d'autres que MOI !
- Pas sûr ça... Ça dépend des lecteurs...S'ils veulent que je te torture encore, je le ferai...
Puis se tournant vers les lecteurs, Lili lance :
- Alors ? Vous en pensez quoi de cette fic ? Vous en voulez encore, ou pas ? Une petite review pour le dire ?