Ceci est une traduction. Je n'ai malheureusement toujours pas l'autorisation de l'auteure anglaise pour la publier. Si jamais je reçois une réponse négative, bien évidemment je la supprimerais.
Ceci est un Hp/Lm, donc un slash rating M. Une histoire avec une relation homosexuelle, pour ceux qui ne maîtriseraient pas ce jargon.
J'aime beaucoup cette fic. Malheureusement, ni les personnages, ni la fiction ne m'appartiennent... juste la traduction.
Ajout (27 avril 2019),voilà un moment que je n'ai pas publié, je suis de retour mais j'ai entrepris de tout recorriger et reprendre avant de poursuivre la traduction.
J'ai 125 pages word à corriger, alors je vais devoir vous demander encore un peu patience.
Sur ce, bonne lecture (ou relecture, d'ailleurs !)
Chapitre 1 : Un protecteur.
Honnêtement, Harryne savait pas comment une telle chose pouvait lui être arrivée. Un instant, il traînait les pieds vers les donjons de Poudlard et plus précisément vers la salle de potions pour sa retenue avec Rogue – la deuxième en deux jours-, et l'instant d'après, arrivant à l'angle d'un couloir, il avait entendu un bruit qui l'avait fait courir et lui avait permis de surprendre trois Serdaigles, les pantalons baissés, autour d'une tête blonde terriblement familière.
Harry n'était pas assez stupide pour ne pas comprendre de quoi il retournait, et pas assez idiot non plus pour ne pas voir que Draco, des sanglots s'échappant de sa gorge, était loin d'être consentant. Une vague de colère prit naissance dans son cœur et sans même en prendre la décision consciente, il fit un pas en avant et dans une rage aveugle envoya un sort à la l'extrême limite de la magie noire aux trois Serdaigles avant de se précipiter auprès de Draco. Il recouvrit son corps nu de sa robe sorcière et le prit sur ses genoux. Il le berça en chantonnant, de gros sanglots interrompant son chant, et ce pendant Merlin seul savait combien de temps.
Rogue finit par débarquer au milieu de cette drôle d'équation, vraisemblablement à la recherche de ce « satané Potter » qui n'avait pas été à l'heure à sa retenue : Rogue tentant de retirer Draco des bras protecteurs d'Harry et lui-même, lui grognant dessus, tout en resserrant son étreinte sur la jeune victime, et Draco, pour sa part, s'accrochant désespérément à son « sauveur », alors que des corps inconscients des trois Serdaigles, s'écoulaient beaucoup de sang.
— Potter, donnez-moi Draco... maintenant !
— Foutez le camp ! grogna Harry pour toute réponse, en lui mordant la main quand il fit un geste de plus pour lui arracher Draco.
Severus glapit et se recula en regardant Harry de façon assassine.
— Vous n'êtes clairement pas son compagnon, sinon vous les auriez tués, tous autant qu'ils sont. Vous l'auriez également déjà revendiqué… donc pourquoi êtes-vous si protecteur envers lui ? soupira Severus en frottant son nez proéminent.
Harry regarda l'homme qui l'interrogeait en fronçant les sourcils.
— Compagnon ? répéta-t-il.
— Draco est un veela soumis. Mais vous, vous n'êtes pas son compagnon, sinon vous n'auriez pas agi ainsi... mais cela n'explique toujours pas votre comportement... ou pourquoi il accepte que vous le consoliez, alors qu'il ne devrait accepter cela que de... Severus arrêta sa réflexion là, regardant soudain Harry en écarquillant les yeux.
— De la part de qui ? Merde Rogue ! De la part de qui ? insista Harry, alors que son professeur restait bouche bée.
— Venez avec moi, Potter, nous avons besoin de discuter de quelque chose en privé... et de mettre Draco en sécurité, ajouta Severus, faisant mourir les protestations d'Harry sur ses lèvres soudainement contrariées.
En soupirant, il jeta un sort à Draco pour que dans ses bras, il devienne aussi léger qu'une plume. Il le porta ainsi à travers les donjons et l'école jusqu'à arriver quelque part au troisième étage devant le portait d'un homme à l'air sévère. Severus murmura le mot de passe, avant de faire signe à Harry de le suivre, dans ce qu'Harry devina être ses quartiers privés.
Il était un peu étonné que ce dernier lui permette d'y entrer, ce que même en esprit il n'avait jamais pensé pouvoir faire un jour, même s'il avait eu la chance de vivre plus de trois cent ans. Harry regarda Severus de façon interrogative.
— Que se passe-t-il ? demanda-il prudemment.
— Asseyez-vous, Potter, vous pouvez aussi bien être confortablement installé, soupira Severus en remplissant deux verres de Whisky Pur Feu, tandis qu'Harry s'asseyait prudemment sur le canapé.
Un hoquet de Draco dans ses bras, lui ramena son entière attention. Il arrangea donc le blond plus confortablement sur ses genoux et commença à lui caresser les cheveux, ce dernier se blottissant tout contre lui.
Quand il tourna son regard vers Severus, l'expression de ce dernier oscillant entre l'horreur et l'étonnement. Quand il se rendit compte que Harry le fixait à son tour, il lui tendit un des verres tout en allant s'asseoir avec le sien dans un fauteuil.
— Professeur, s'il vous plaît, dites-moi ce qu'il se passe ? demanda Harry avec une intonation qu'il considéra, après coup, un tantinet trop désespérée.
— Potter, suivez-vous encore le cours de défense contre les forces du mal ? lui demanda simplement Severus.
— Non, pourquoi ? répondit-il avec la même agaçante intonation.
Harry fronça les sourcils devant la question étrange.
— Peut-être est-ce pour le mieux… J'ai besoin de faire venir Lucius ici pour plus d'explications, cela ne me prendra qu'une seconde.
Severus lui sembla à cet instant si fatigué, qu'Harry ne répliqua rien, et le laissa se précipiter hors de la pièce. Il baissa le regard et se focalisa plutôt sur le fait d'essayer de ne pas réveiller le jeune homme sur ses genoux tout en poursuivant ses caresses dans les doux cheveux blonds.
Il ne savait pas d'où lui venait cet instinct de protection qu'il ressentait envers Draco. Ce même instinct qui le poussait à présent à prendre soin de lui. Il ne lutta cependant pas contre, parce Draco avait vraiment besoin, à cet instant, que quelqu'un prenne soin de lui, après ce qui lui était arrivé. Si Harry était arrivé quelques minutes plus tard, il aurait été trop tard pour lui venir en aide... Cette seule pensée lui donnait envie de vomir.
Il fut bien heureusement distrait de ses pensées par l'arrivée de Lucius Malfoy dans les appartements de Severus. Alors qu'il avait commencé à grogner au son de la porte qui s'ouvrait, il se tut au moment où il aperçut sa longue silhouette.
— Qu'est-ce qui..., commença le lord.
Mais tout ce qu'il s'apprêtait à dire fut oublié à l'instant où il avala une goulée de l'air ambiant. Il respira frénétiquement et ses yeux se posèrent sur Harry. Il se tourna vers Severus avec une expression si désespéré, qu'elle choqua le jeune homme.
— Je suis tombé sur Potter, assis par terre, en train de réconforter Draco, après ce qui semblait être une agression. Il a défendu Draco au point de castrer un des assaillants, expliqua succinctement Severus.
— Une agression ? Comment va Draco ? s'écria Lucius en traversant la pièce jusqu'à pouvoir toucher la cheville de son fils, seule partie de son corps dévoilée par la robe dont l'avait recouvert Harry.
Quelque chose en Harry s'enflamma d'approbation et de contentement au geste affectif.
— Il va bien. Potter est arrivé à temps. Il est en état de choc, cependant, précisa Severus.
— Hum... quelqu'un pourrait-il, s'il-vous plaît, m'expliquer ce qu'il se passe et pourquoi ? Parce que je suis à rien de sérieusement paniquer !
Harry était heureux de la façon presque calme dont sa réclamation avait sonné.
— Potter, vous savez que Draco est un Veela. Il a hérité cela de son père. Ce que je voulais dire tout à l'heure, c'était que Draco ne pouvait accepter du réconfort que de la part de son père, son Veela intérieur aurait empêché tout rapprochement d'une autre personne... pourtant, il y a bien une autre personne avec laquelle son Veela peut se sentir en sécurité, cela expliquerait aussi pourquoi vous vous sentez si protecteur envers lui... Cette personne est le compagnon de son père, expliqua Severus, alliant concision et netteté.
— Compagnon... vous voulez parler de Narcissa ? dit-il en fronçant les sourcils, ignorant délibérément l'évidence.
— Non, elle n'a jamais été ma compagne. Mes gènes de Veela me viennent de ma mère, et quand mon grand-père a découvert cela, il a refusé de me permettre de trouver mon compagnon. Il a obligé mon père à arranger un contrat de mariage avec Narcissa, alors que je n'avais même pas un mois. Elle n'est pas ma compagne, la seule fois où nous avons dormi ensemble fut pour concevoir Draco. Je pensais... je pensais que mon compagnon l'avait appris et ne voulait pas de moi, ou alors que je n'étais pas supposé en avoir un... ajouta Lucius, la voix cassée par l'émotion, convaincant Harry de sincérité plus aisément que ne l'aurait fait n'importe quels mots.
— Donc, je suis votre compagnon ?
Lucius tourna la tête vers lui et le regarda avec de grands yeux avec de hocher la tête lentement.
— Que... Que va-t-il... Que va-t-il se passer maintenant? demanda Harry avec hésitation, en serrant Draco plus fort contre lui.
— Quoi que tu veuilles qu'il se passe. Nous... nous pourrions devenir amis ou... nous pourrions avoir une relation romantique... Je voudrais... J'ai besoin de contacts, de passer du temps avec toi, mais aucun de type de relation n'est privilégiée. Ce serait simplement mieux d'avoir une relation qui impliquerait des émotions et des contacts physiques, mais si tu ne veux pas de cela, alors je peux comprendre, acheva rapidement Lucius.
— Qu'est-ce que... si je dis... que peut-être... peut-être, nous pourrions avoir une... relation … romantique, alors quoi ? demanda Harry avec hésitation.
— Alors, je te courtiserai. Nous pourrions avoir des rendez-vous, passer du temps ensemble pour apprendre à nous connaître et voir jusqu'où cela pourrait nous mener, expliqua Lucius avec un degrés d'impatience plus important.
— Pourquoi est-ce que je me sens si protecteur et attentionné envers Draco ? Je n'ai pas de gènes veela, constata-t-il en regardant gentiment Draco
— Tu n'as peut être pas l'impression d'avoir déjà accepté d'être mon compagnon, mais ton âme est déjà liée à la mienne. On aime dire qu'il existe sur terre une âme pour deux êtres... La partie de ton âme liée à la mienne a reconnu Draco comme mon fils, et donc, par alliance le tien et ce même si ce n'est pas de toi qu'il est né. A cause de cela, ta réaction a été celle d'un veela face à l'agression d'un de ses petits. La base même des instincts veela est la famille... Je … je suis un veela dominant, et cela signifie, que tu … que tu es...
— Le soumis, offrit Harry, amusé par l'embarra évident de Lucius.
— Oui. Dans les relations veela, comme tu le sais, il y a un dominant et un soumis. Le dominant doit, selon la tradition, fournir argent et nourriture, protéger la maison et la famille. Le soumis, lui, doit plutôt prendre soin des enfants, s'occuper de la maison et il est connu pour devenir particulièrement agressif quand ses petits sont en danger.
— Pour conclure, mon âme a reconnue Draco comme mon enfant et a volé, plus ou moins, par ce qui nous lie, les instincts de ton veela, ce qui explique ma réaction assez… forte. Ais-je oublié quelque chose ? résuma Harry.
Franchement, il était heureux d'avoir réussi à choquer, ses deux interlocuteurs. Il n'aurait jamais pensé voir un jour de telles expression sur leurs visages.
— En résumé... c'est cela. As-tu donc décidé de ce que tu voulais faire ? demanda Lucius avec hésitation.
— Oh ! Je suppose... je veux dire... je pense que peut être, nous pourrions essayer de..., arrivé à ce point Harry ne pensait pas pouvoir davantage rougir, cependant, il ne fut pas contraint de poursuivre puisque Lucius sembla comprendre sa pensée, considérant sa mine réjouie.
— Tu essaies de dire que tu voudrais une relation romantique ? clarifia Lucius.
— Ou...ouais, lâcha Harry sans pour autant croiser le regard de Lucius.
— Très bien, nous prendrons notre temps Harry, peu importe pour moi, jusqu'où tu veux aller, cela m'ira de toute manière ... Voudrais-tu dîner avec moi demain ? demanda lentement Lucius.
— Je...oh... bien sûr, ouais, sourit Harry avant de baisser les yeux quand Draco remua dans ses bras.
— Es-tu d'accord pour le lâcher ? demanda Lucius en s'approchant doucement, mais s'arrêtant quand Harry resserra son étreinte sur le corps de Draco.
— Fais attention à tes mains, je me suis déjà fait mordre pour avoir essayé de le lui prendre, fit remarquer Severus en levant sa main pour montrer la morsure enflée.
— Oh... hmm, désolé pour cela, Professeur, rougit Harry quand il vit les dommages qu'il avait causés.
— C'est bon, je me considère comme chanceux par rapport à ce que pourrait faire un veela soumis en mode protecteur, le rassura Severus.
— Harry, te sens-tu bien capable de te séparer de Draco ? demanda Lucius doucement.
— Oui. Non... je ne crois... Je ne crois pas.
— C'est bon. Draco a une chambre dans mes appartements. Tu peux rester avec lui, si tu ne te sens pas capable de le quitter. Je serais personnellement dans ma chambre, ajouta Lucius devant la gêne apparente d'Harry.
— Pas de problème, affirma à son tour Harry, en hochant la tête. Il joignit son pas à celui du plus âgé au-delà du portrait.
Les appartements de Lucius étaient joliment, mais clairement coûteusement, décorés comme Harry s'y attendait. Les murs du salon étaient majoritairement peints d'un vert forêt, hormis une bande de crème, s'accordant à la couleur du tapis qu'ils traversèrent en passant. Un second tapis, lui vert, était adjacent au premier et menait à la grande cheminée, y était disposé une causeuse du même beige que le premier tapis. Il y avait également une belle table basse en bois de cerisier pour agrémenter tout cela. La cheminée était faite de marbre noir, veiné de vert et décorée de sculptures en forme de divers dragons. On pouvait aussi trouver dans la pièce spacieuse trois grandes bibliothèques remplies de vieux livres. De l'autre côté de la pièce on pouvait apercevoir une grande table à manger et des chaises en bois de cerisier également, armés de cousins d'un beau vert. La pièce était éclairée par une grande baie vitrée.
— Aimes-tu ? demanda Lucius, en voyant qu'Harry observait ce qui l'entourait depuis un moment déjà.
— Je suis désolé..., rougit Harry de son inattention.
— Non, si tout se passe bien, j'espère que tu voudras passer un maximum de temps ici. Je veux que tu aimes ce que tu vois, le rassura Lucius en passant une main hésitante dans le dos de Harry.
Au contact, une vague de chaleur le parcourut et se propagea à travers tout son corps. Étrangement, cela le fit se sentir calme et en sécurité.
— J'adore. Cela à l'air confortable, sourit Harry.
— Tu as l'air surpris ? avança Lucius.
— Un petit peu, je ne crois pas que ce soit cela à quoi je m'attendais, admit Harry.
— Viens. Les chambres sont par ici, il y en a deux, et chacune possède un dressing. Ma chambre est là, si jamais tu as besoin de moi pour quelque chose. Pas que je suggère ou insinue quoi que ce soit, je veux juste dire que si Draco se réveille cette nuit ou si vous avez besoin de quelque chose... parce que je ne te forcerais jamais à rien, tant que tu n'es pas prêt... je… j'ai promis.
— Lucius, vous pouvez arrêter de vous enfoncer. J'ai compris ce que vous vouliez dire, le coupa Harry, totalement amusé par le changement de comportement du plus agé normalement si clame et maitrisé.
— Désolé, je suis un peu déboussolé. J'attends depuis longtemps de trouver mon compagnon, soupira Lucius en conduisant Harry dans un couloir où deux portes s'opposaient.
En entrant dans la chambre de Draco, Harry se dirigea vers le lit à baldaquin, alors que Lucius tirait les draps pour qu'il puisse y déposer Draco.
— C'est vraiment bizarre de vous voir si différent. Cela a été dur ? D'attendre votre compagnon ? demanda Harry en tirant les couvertures sur le corps du blond, et en passant ses doigts dans ses cheveux autant pour garder contact que pour s'assurer que tout allait bien.
— C'était comme s'il me manquait une part de moi-même, une part de mon âme. C'est pourquoi quand je te vois ici, c'est comme si j'étais enfin capable de respirer correctement, dit-il en souriant.
— Pendant combien de temps encore vais-je être ainsi avec Draco ? demanda Harry en regardant le visage endormi et apaisé du jeune serpentard.
— Tu auras besoin de ce niveau de contacts, jusqu'à ce que la peur de ce qu'il lui est arrivée ait disparue, tes instincts sont en état d'alerte en ce moment, tu es inquiet pour lui. A partir de maintenant tu seras toujours protecteur envers lui, ressentant le besoin de le garder à l'œil comme tu l'aurais fait pour ton propre enfant, surtout jusqu'à ce qu'il trouve son propre compagnon, soupira Lucius.
— Parce qu'il est un soumis ? affirma plutôt que demanda Harry.
— Oui, il est plus vulnérable que l'aurait été un dominant, pourtant soumis ne signifie pas faible, mais beaucoup de personnes voudront obtenir son attention, et certains le montreront de façon très peu... civilisé, comme tu as pu le constater tout à l'heure. C'est connu au sein de la communauté de sangs purs, que les Malfoy ont du sang veela. Prendre un veela soumis c'est comme avoir son propre esclave sexuel, si on le viole alors qu'il n'est pas encore lié, expliqua Lucius à l'autre bout de la pièce, la colère faisant trembler tout son corps.
— C'était des sang purs, j'en ai reconnu certains. Ils ont essayé de... Harry cessa de parler, alors que la colère lui brûlait la gorge.
Il se tourna vers Lucius, ses yeux vert flamboyant. Lucius effleura doucement le visage d'Harry d'une main, afin d'attirer son attention et de l'autre, prit la sienne et la pressa contre la poitrine de Draco.
— Il est en sécurité, tu l'as protégé, et maintenant nous allons tous les deux veiller sur lui. Il va bien, Harry, répéta Lucius, en caressant la joue d'Harry avec son pouce.
Harry ne se détourna pas. Ensemble, ils formaient tous trois une bulle d'affection qui lui réchauffa le cœur, lui faisait ressentir une drôle d'impression d'appartenance, chose qu'il recherchait au fond de lui depuis des années.
— Je sais. Je suis simplement désolé de ne pas en avoir fait subir plus à ses bâtards, souffla Harry en recouvrant la main de Lucius de la sienne.
— Tu en a castré un, sourit Lucius, amusé.
— Je souhaiterais en avoir fait autant pour les autres, bouda Harry.
Lucius laissa échapper un petit rire qui fit frissonner Harry.
— Tu en as fait assez, ils seront renvoyés et emprisonnés à Azkaban, le viol ou même la tentative de viol d'un veela est un acte punissable d'incarcération. Je vais les détruire afin qu'en sortant de prison, ils n'aient plus rien. Tu as protégé notre fils, je ferais le reste, grogna faiblement Lucius.
— Notre fils ? Harry adressa un sourire à Lucius quand ce dernier prit conscience de ce qu'il venait de dire.
— Désolé, mon veela à modifié ma façon de penser et de m'exprimer.
— C'est bon, mon esprit est en accord avec le vôtre. Et puis... c'est plutôt agréable à entendre. Est-ce que Draco... Harry hésita en fixant l'adolescent endormi.
— Son Veela te reconnaîtra comme mon compagnon, et donc comme son père, bien que tu ne l'ais absolument pas engendré. Tout ce qui a bien pu se passer entre vous jusqu'ici a été effacé ce soir, lui assura Lucius en poursuivant la caresse de son pouce sur la joue du plus jeune.
— Je dois y aller maintenant, je te remercie d'avoir protégé notre enfant, et de me donner une chance, soupira Lucius en lui souriant chaleureusement.
— Merci de me donner une chance d'avoir cela.
Harry sourit et déposa un baiser furtif sur les lèvres de Lucius avant de se reculer en se mordillant les lèvres, attentif à la réaction de Lucius.
Ce qu'il vit le fit rire, Lucius semblait avoir reçu un cadeau d'anniversaire exceptionnel, il souriait alors qu'il se penchait pour lui donner à son tour un léger baiser.
— Je dois partir maintenant, autrement je n'en serais plus capable, soupira Lucius, bonne nuit Harry.
— 'Nuit Lucius.
Harry attendit qu'il quitte la pièce pour retirer sa chemise et son boxer et se glisser dans le lit à côté de Draco.
Il l'étreignit et secoua la tête...
Comment avait-il fait pour se retrouver dans une telle situation ?