Disclaimer: les personnages à JK Rowling et l'histoire à moi ^^

Résumé:Trois jours avant de retourner à Poudlard pour sa huitième année, Harry Potter reçoit enfin le testament de son parrain et de ses parents. Plusieurs surprises l'attendent: il est maintenant le propriétaire du 4 Privet Drive et du Manoir Malfoy. Comme d'habitude les ennuis courent après le Survivant et ne le laisse pas vivre sa vie en paix.

Pairing: Draco / Harry, cette fic va devenir un slash dans les prochains chapitres.

Rated: T pour le moment

N'hésitez pas à laisser une review, ça fait toujours plaisir et ça m'encourage pour écrire la suite que de savoir que quelqu'un aime mon histoire :)

Et allez aussi voir mes autres fanfic! Je vais me lancer dans la traduction de fanfic anglaise vers le français, donc si vous en avez de bonne à me conseiller, n'hésitez pas ;)

EDIT: Je reviens après une longue absence, 19 chapitres sont déjà écrit. La fic devrait en avoir une trentaine au total. Je vais recorriger les chapitres déjà publié.


Mr Potter et le testament de Serpentard

Prologue

- Mr Potter, vous êtes ici présent pour la lecture du testament de Lord Sirius Orion Black, de Lord James Potter et de Lily Potter, née Evans. Vous êtes, sur ces deux testaments, leur unique héritier.

Une boule dans la gorge, Harry écoutait le gobelin assis de l'autre côté du bureau. Il tentait de rester calme et d'écouter patiemment mais il ne pouvait calmer le tic nerveux qui agitait sa jambe. Il avait été convoqué trois jours avant de rentrer en huitième année, à Gringott, pour la lecture du testament de son parrain et celui de ses parents. Il avait atteint sa majorité il y a peu et pouvait enfin y avoir accès. Les temps troublés de la guerre et les manigances de Dumbledore dans le dos du Ministère l'avait empêché d'y avoir accès bien plus tôt.

D'ailleurs, beaucoup de chose s'était passé il y a peu. Il avait tué Voldemort, gagné la guerre (si on gagne vraiment en devenant un meurtrier, rien n'est moins sûr), il retournait à Poudlard sous la direction de McGonagall, et surtout, il avait perdu de vies d'amis, de proches, et même d'inconnus. Sa vie n'était plus la même à présent. Il allait retourner à Poudlard, passer ses Aspics, trouver un travail et fonder une famille. Avoir la vie tranquille dont il rêve depuis des années. McGonagall avait repris la direction de l'école et avait dirigé les travaux de reconstruction. Harry allait pouvoir retourner dans le seul endroit au monde qu'il considérait comme sa maison d'ici peu.

Le Gobelin reprit :

- Si vous acceptez ces testaments, vous serez en possession de la maison Black au 12 Grimmauld Square, du Manoir Black en Cornouaille, du Manoir Malfoy dans le Wiltshire, la maison de vos parents à Godric's Hollow, du Manoir Potter dans le Yorkshire,ainsi que tous les biens contenu dans ces demeures. De même pour la maison au 4 Privet Drive utilisé par la famille moldu de votre mère. Et aussi, le contenu des coffres de vos parents, soit 500 625 gallions et de celui des Black, soit 850 243 gallions, à Gringott et ils vous sont totalement accessible à vous seul.

Harry cru un instant avoir mal entendu et demanda :

- Vous avez parlé du Manoir Malfoy…

Le Gobelin leva ses yeux du document avec lenteur et le regarda au-dessus ses lunettes.

- En effet, Mr Potter, il est à vous à présent. lâcha le Gobelin d'une voix neutre.

- Je ne comprends pas ! Il devrait appartenir à Draco Malfoy, pas à moi ! Je ne peux pas être l'héritier des Malfoy ! C'est impossible ! éclata le brun d'incompréhension, ses nerfs étant à la limite du claquage, ces temps étaient difficile à vivre pour un survivant. La logique sorcière commençait à lui peser.

- Il se trouve, Mr Potter, que Mr Malfoy a été déshérité par son père, il y a de cela deux ans.

- Je… je l'ignorais… murmura Harry, pensif, mais je n'arrive toujours pas à comprendre en quoi cela me concerne et pourquoi il me reviendrait.

- Patience, Mr Potter, patience. A la mort de Lord Malfoy, le Manoir est revenu à son épouse, Narcissa Malfoy, née Black. Quand elle est décédée à son tour, c'est sa sœur Andromeda qui aurait dû en hériter mais elle a refusé. Vous êtes le dernier héritier Black. Vous avez aussi hérité des sièges au magenmagot ainsi que des titres de Lord Black et de Lord Potter.

Il fallut à Harry plusieurs minutes pour accuser le choc. Il n'était plus seulement riche, il était richissime. Sa première pensée fut étonnamment tourné vers Draco, le blond n'avait plus rien. La guerre l'avait anéantit, il était orphelin, un comble après s'être tant moqué d'Harry à ce sujet. Et il serait très sûrement dans une colère noire en apprenant que son Manoir familiale appartenait maintenant à son pire ennemi. Même si Harry n'y pouvait pas grand chose.

Puis, il fut pris d'inquiétude : que ferait-il de tous ces biens ? Posséder deux Manoirs et deux maisons de villes étaient énorme surtout sachant qu'il était seul. Il était sans aucun doute le sorcier le plus riche d'Angleterre, et ce n'était pas une chose qui le mettait en joie. Il en avait le tournis. Il fut tenté un instant de donner toutes sa fortune à des associations caritatives et de partir en ermite dans la forêt interdite, à vivre seul.

Mais une autre information accapara son esprit.

- Si je ne me trompe pas, vous venez de dire que la maison du 4 Privet Drive m'appartenait ? souffla-t-il abasourdi de ne pas avoir relevé plus tôt.

- En effet, Mr Potter. C'est votre mère qui avait acheté cette maison pour sa sœur.

Le jeune homme se figea, il était propriétaire de la maison qu'il haïssait plus que tous... Douce ironie que de la vie d'Harry Potter. Mais jamais au grand jamais il n'avait entendu les Dursleys parler de cet état de fait.

- Mais est-ce que mon oncle et ma tante payent un loyer ? Sont-ils au courant qu'il ne la possède pas ? s'inquiéta-t-il.

- Oui, Mr Potter, ils sont parfaitement au courant de cela, ils en avaient été notifié au moment de l'achat comme indiqué sur le contrat, et ils n'ont jamais payé la moindre mornille à votre mère.

Après un instant, une idée prit vie dans l'esprit tourmenté d'Harry Potter, une idée soit disant indigne de son âme de gryffondor, une idée de vengeance, une idée de retour de bâton de dix-sept années de mauvais traitement. Il avait bien conscience que son lui d'avant n'aurait jamais pu penser faire une chose pareil, la vengeance est pour les faibles. Mais Harry Potter n'est plus le même petit garçon innocent, il a tué un homme. Il a perdu son innocence et son regard naïf sur le monde après des années de combat contre les forces du mal. Maintenant il veut faire payer à ceux qui lui ont fait du mal profitant de sa faiblesse, littéralement.

- Et serait-ce possible de les obliger à payer un loyer ou de me racheter la maison, légalement parlant ? demanda le sorcier. Je ne veux pas m'encombrer de cette maison, mais je ne peux décemment pas les laisser l'occuper de la sorte.

- Tout à fait. Voulez-vous que je m'en occupe personnellement, Mr Potter ?

- Oui, ce serait parfait. J'irais moi-même demain leur annoncer.

- Bien. Il ne vous reste qu'à signer les testaments, Mr Potter, et tout sera réglé.

Harry prit une plume entre ces doigts tremblant et écrivit son nom en bâton maladroitement de son écriture en patte de mouche en bas des parchemins.

Avant de quitter le bureau, Harry se pencha vers le Gobelin et lui murmura des mots à l'oreille, des mots qui firent acquiescer la créature. Avant qu'il ne passe la porte, le Gobelin lâcha doucereusement :

- La baguette que vous portez à votre ceinture ne vous répond plus, Lord Potter, nous autres, créatures magiques, sentons cela. Vous devriez la retourner à son propriétaire. Par ailleurs, Ollivander m'a fait savoir il y a quelques jours qu'il a un paquet à votre nom.

Sur ces mots, le jeune homme quitta Gringott, la tête occupé par des pensées de toute sorte, ignorant les sorciers qui le saluaient dans le hall de la banque. Et il transplana directement à Grimmauld Square, où il s'était installé à la fin de la guerre. La maison de son parrain était encore hanté par la présence des morts dont Harry n'arrivait pas à se défaire. La maison était sombre, angoissante, comme son esprit, à vrai dire, mais c'était le seul lieu où il pouvait vivre.

Le lendemain, Harry transplana au 4 Privet Drive, acte de propriété en main. La rue était parfaitement calme, pas un chat ne se promenait dans la rue, pas un chien n'aboyait, pas un enfant ne criait, pas une voiture ne vrombissait. La ville semblait en attente. Il se souvenait de ces longs jours d'été qu'il passait seul, assis sur le pas de la porte, à attendre une prochaine corvée et à espérer ne pas à avoir à retourner à l'école où il retrouverait encore une fois la Bande de Big D.

Le jeune homme aperçu un mouvement de rideau énergique du côté de la maison de Mrs Figgs mais ne vit personnes, peut être un de ces chats avaient sauté sur la fenêtre. Il n'était pas étonné, il savait que la vieille femme avait été une espionne de Dumbledore.

Harry monta les marches du perron et appuya un long moment sur la sonnette à la manière des inspecteurs de police dans les séries télévisées moldus, il avait toujours rêvé d'essayer. Il savait que son oncle et sa tante serait là. Il entendit la voix pincée de sa tante crier qu'elle arrivait, et le grognement de son oncle contre ces impolis qui venaient troubler leur calme matinale.

Le verrou tourna, la porte s'ouvrit et la mâchoire de sa tante s'écrasa sur le sol. Elle devint livide et laissa échapper un piaillement, tentant de l'empêcher de pénétrer dans la maison. Elle essayait de refermer la porte mais Harry la tenait ouverte avec son pied. Vernon s'impatientait et cria de sa voix tonitruante « Qui est-ce ? ». Pétunia ne réussit pas à formuler une phrase et Harry la bouscula pour rentrer, profitant de sa perte de lucidité. Il se fraya un passage jusqu'au salon où son oncle, en le voyant, se leva de son fauteuil en un bon et cria :

- Vermine ! Comment oses-tu venir ici !?

Harry ne recula pas d'un millimètre, et se contente de sortir sa baguette d'un geste souple de la main, et de la pointer sur son oncle qui glapit.

- Vous n'êtes pas vraiment en position de force, cracha-t-il avec humeur.

Vernon se rassis lentement sur son fauteuil et Pétunia se glissa derrière lui, tremblante. Il devait avoir l'air encore plus fou qu'ordinaire pour les terrifier de la sorte, ses yeux émeraudes brillaient d'une lueur de défie et de haine. La vue d'un simple bout de bois arrivait à tenir en respect ces humains qui, pendant toute l'époque où il aurait dû avoir une enfance, l'avait humilié, frappé, détruit mentalement et physiquement. C'était presque risible. Cela montrait à quel point la peur révèle le pire de l'être humain, surtout la peur de l'étrange et de l'étranger. La peur rend les humains encore plus monstrueux.

Il laissa échapper un sourire de pitié et montra le parchemin qu'il tenait dans sa main gauche.

- Hier, j'ai pu avoir accès aux testaments de mes parents, celui de ma mère c'est révélé très instructif. Je tiens là l'acte de propriété de cette maison, et je pense que comme moi, vous savez ce qu'il contient. Et donc, la raison de ma présence dans ce trou devient limpide.

Les deux moldus devinrent encore plus livide qu'il ne leur était physiquement possible et Vernon tirait vers le violet. Se faire menacer de la sorte par un monstre lui donnait des palpitations, mais le faite de savoir que c'était ce même monstre qui possédait sa maison était pour lui une honte bien pire, si les voisins venaient à l'apprendre…

Harry reprit :

- Vous avez une semaine : soit vous me racheter la maison dans sa totalité et vous n'entendrait plus jamais parler de moi, soit vous me devrez tous les mois de loyer impayé depuis que vous habitez là. Une semaine, pas un jour de plus. Vous recevrez tous les documents par hibou. Je me fiche d'où vient l'argent, je veux juste être payé.

- Mais pourquoi ?! Piailla Pétunia, désemparé par la somme colossale que ça devait représenter.

- Pourquoi m'avoir maltraité pendant mon enfance ? Vous devriez vous méfier des monstres, ils ont la mémoire longue. Mais sachez juste que si vous aviez été bon avec moi, je vous aurais offert cette maison. Je ne veux pas être noble avec des personnes qui ne le méritent pas.

Il tourna les talons, et avant de passer la porte, il lâcha à nouveau d'une voix d'outre-tombe :

- Une semaine.

Puis, il disparut.

Les Dursley furent prit de panique. Ils ne savaient ni où ni comment trouver une tel somme d'argent. Ils échangèrent un regard désespéré et Pétunia pensa à sa sœur.

Un homme en noir apparu sur le pas de leur porte, un sourire vicieux gravé sur ses lèvres pâles.


à suivre...