Chapitre 1 : papa le globe trotteur

Ce n'est qu'un chapitre "mise en bouche" mais, surprise ! Je ne vais plus faire les reviews des personnages ce tome-ci mais un espèce de "concours". Disons que le OS El/Drago ayant eu des réactions, j'ai décidé de procéder autrement : de temps en temps, quand le chapitre est plus court comme ici, je ferais un OS El/personnage différent et selon vos réactions et le plaisir que j'ai en écrivant,cela déterminera l'avenir amoureux d'Elizabeth !

Disclaimer

Je possède Elizabeth et bientôt Sirius ! Puisque ce sera le nom du chiot que j'aurais le 20 septembre !


Je salue régulièrement mon intelligence qui a fait en sorte que je bourre ma valise de bouteille d'eau, d'une gourde de jus de citrouille et de snacks sorciers en tout genre m'ayant aidé à réussir la prouesse de ne pas sortir de ma chambre depuis trois jours. Et un peu de croquettes pour Voldy.

Mon père me supplie évidemment de sortir, il se confond en excuse, me promet cadeaux divers et essaye vainement que je lui explique pourquoi Dumbledore m'a donné une insigne de "Services rendus". Je ne réponds même pas.

En ce quatrième jour, je pensais commencer "Orange is the new black" quand l'autre empoté frappe à la porte.

Je ne dis rien.

Les coups recommencent, plus sèchement.

Non, mais ça va oui ?

Je ne dis rien.

- Elizabeth, fait la voix de Mycroft.

Oh bah ça pour une surprise !

J'ouvre la porte.

Mon père est juste derrière et me jette un regard outré dont je me délecte avant de lever la tête vers Holmes.

- Oui ?

- Tu boudes ?

- Moi ? Pour quoi ? Pour avoir été oubliée et me faire agressé par Malefoy et compagnie puisque j'étais seule ?

Les sourcils de mon père se froncent alors qu'il essaye difficilement d'ingérer l'information. Mycroft est comme à son habitude plus rapide et m'observe, essayant de savoir si je mens. Je soutins son regard, après tout, je n'ai rien à cacher.

- Je m'occuperai de ça, souffle-t-il.

- Mais.. Pourquoi ? Bégaye mon père.

- Pourquoi ? Oh peut être parce que j'ai un peu contribué au fait que son père soit viré du conseil d'administration, ah, et que je me moque assez régulièrement d'eux aussi. Alors quel délice de me voir seule !

Papa soupire et m'observe.

- Je suis désolé Elizabeth... Ca m'était complétement sortit de la tête...

Je t'étais sortie de la tête, wahou, classe, vraiment.

L'air de rien, je me dirige vers la cuisine pour faire le pleins de vivre mais c'est sans compter le fait que l'on a des invités. Je rougis et regarde Lestrade, Molly et Miss Hudson avant de faire volte face. Mon père m'arrête net et m'oblige à aller saluer tout le monde, ce que je fais avec bon cœur mais ma mauvaise foi me force à râler.

- Tu boudes ? Se moque Lestrade.

- Papa a oublié de venir me chercher à la gare.

Bah oui, j'ai pas envie d'être cataloguée comme sale gamine. Par contre, lui peut se faire cataloguer, je n'en ai rien à foutre.

- Je vais y aller, prévient Mycroft. Elizabeth, je m'occuperai de cette histoire.

J'hoche distraitement la tête et participe gaiement aux discussions, évitant bien entendu mon père toute l'après midi.

Lorsque finalement, ils décampent, j'essaye de retourner me cacher dans mon antre mais John m'arrête.

- Elizabeth. Le basilic, tu l'as vu ?

Aïe je vais pas pouvoir m'empêcher de répondre. Il est vicieux, il sait que je vais vouloir tout lui raconter. Je pousse un grognement pour au moins témoigner de mon mécontentement et me tourne vers lui.

- Non, Harry l'a vu. Pas moi.

- Tu veux bien me raconter ? Tente-t-il

Et vu que je suis peu rancunière et que j'adore parler, je vais m'asseoir face à lui avant de me mettre à berdeler à toute allure sur mon pauvre sort en tant qu'élève de ce château de malheur. Les expressions de mon père sont partagées et il passe de l'amusement au frôlage de syncope. Je lève les yeux au ciel, et quand je termine tout ce qu'il trouve à dire c'est :

- ...Tu es amoureuse de ce Ronald Weasley ?

- ….papa !

Je pousse un soupir exasperé et vais dans ma chambre en roulant des yeux. Bon, ok, j'avoue qu'en vrai ça m'a fait du bien de lui parler et c'est quand même sympa que je peux aller manger autant que je veux.

Les vacances c'est aussi, et surtout "netflix and chill", et dans le sens littéral du terme.

OOooooOO

Je regarde le journal télévisé en déjeunant, pestant intérieurement contre cette chaleur. Un taré s'est évadé de prison apparemment, je fronce les sourcils, je n'ai jamais entendu parler de lui. Black... black.

C'est une famille sorcière, liée aux Malefoy. C'est un sorcier. Il s'est échappé d'une prison moldue ou alors...

- Bonjour, fait mon père en entrant, me coupant dans ma réfléxion.

- Papa, pourquoi on part jamais en vacance ?

- Oh.., et bien... j'en ai jamais eu l'envie et je ne pensais aps que tu en avais envie.

- Tu ne pensais pas qu'une gamine de treize ans avait envie de voir du pays un petit peu ?

Je le regarde en levant un sourcil et il grogne en réponse, un peu embarrassé.

- Et bien, je me suis dis que Poudlard, étant donné que c'était en Ecosse sonnait comme des vacances pour toi.

Bien rattrapé papa mais ça ne suffira définitivement pas.

- Papa...

- Bon, on verra pour partir en vacance. L'année prochaine peut-être.

Tu parles. Je lève les yeux au ciel en continuant de déjeuner et mon père éteint le journal. Je fronce les sourcils.

- J'étais un peu entrain de regarder.

- Il n'y passe jamais rien d'intéressant, répond il froidement.

Il a son visage dur en mode "Sherlockinou me manque mais je ne dois pas pleurer". Autant crever l'abcès et y allé franc jeu :

- Tu vas aller au cimetière aujourd'hui ? Je peux t'acompagner ?

- Je ne sais pas encore.

Un hibou fonce contre la fenêtre, enfin quand je dis "hibou" je veux dire "la vieille bestiole à moitié morte des Weasley qui a quand même un nom classe". Il s'appelle Hermès.

Mes amis m'envoient une lettre, t'as vu ? Je souris fièrement avant de prendre l'enveloppe accrochée et de laisser le hibou picoré mon toast et mon thé.

Il en a plus besoin que moi après tout.

"Chère Elizabeth,

Tu ne devineras jamais ! Papa a gagné un concours à la gazette du sorcier : on part en Égypte voir mon frère Bill (l'aîné). J'espère que ton papa et toi allez bien.

Et que ton oncle bizarre va bien aussi, enfin, j'espère pour toi qu'il va bien. Je veux dire, ce serait dommage que non, n'est-ce pas ?

Bref ! Je me demandais si tu ne pouvais pas appeler Harry sur le téléphone moldu, Hermione aura trop peur de déranger son oncle et sa tante mais je sais que je peux compter sur toi.

Amicalement,

Ron."

Il pourra avoir l'amabilité de comprendre que si je l'appelle différemment, il doit signer différement.

- Que dit-il ? Demande Papa.

- Je peux inviter Harry Potter à la maison ?

Je lui souris.

Il soupire.

- Ok


Hazabeth

Je pénètre dans la salle commune, mon ouvrage de potion ouvert, ayant une question pour Hermione. Je la trouve sur le canapé, près de Ron, face au Survivant qui parle.

- Alors ? Demande Ron surexcité.

Je fronce les sourcils et me cache derrière le mur pour écouter.

- On s'est embrassé..., répond Harry.

Mon cœur se sert. Je jure sur Merlin que si il a embrassé la bouffeuse de nouilles...

-C'était comment ? Sourit Ron.

- Cho a pleuré.

Je serre les dents et décide de finir le massacre moi-même. Je me gratte la gorge et rentre. Ils sursautent tout les trois et je fixe Hermione droit dans les yeux. Elle rougit, elle rougit tout le temps.

- J'ai des questions en potion.

- Ca ne peut pas attendre ?

- Je dérange ? Je demande sur un ton qui n'appelle comme seule réponse "non".

Elle regarde Harry quelques instants et se tourne vers moi.

- Un peu.

J'hoche la tête et ferme mon bouquin.

- Ok. Je demanderai directement au professeur Rogue

Je m'apprête à faire demi tour mais potter me retient :

- Non , c'est bon, pose ta question, El', sourit-il.

Je me tourne vers lui et lève un sourcil.

- C'est à toi que je parle, Potter ?

Il perd son sourire.

- Quoi ?

- Exactement.

Je vais dans mon dortoir rn roulant des yeux, les plantant là.

OOooooOO

Rogue a encore foutu une retenue injuste à Neville et je me retrouve là, à Pré-au-Lard, seule. Le 14 février, ça ne peut être que ce vieux gâteux Gandalf qui a eu l'idée de nous faire sortir. Et Harry qui traîne avec Chang.. Argh.

Je vais faire le pleins de chocogrenouille, de reprendre un stock de parchemin puis percute en plein fouet un crétin, tombant sur mes fesses.

- Vous ne savez pas regarder devant vous ?! -

- Merlin, désolé Elizabeth, marmonna Harry.

Il prend ma main pour m'aider à me relever mais semble distrait. Je fronce les sourcils.

- Tout va bien, Potter ?

- Je... J'étais avec Cho, rougit-il.

- ...passe au moment qui m'intéresse directement.

- Elle m'a fait une scène parce que je devais rejoindre Hermione et... m'a parlé d'un garçon qui la draguait... Elle a pété un câble.

Pendant que mes neurones dansent la macarena, je lève un sourcil avec intérêt, faisant mine de me soucier.

- ...Elle est surmenée, Harry, tu comprends ?

- Oui mais.. Je veux dire, moi aussi !

- Je sais, mon chou, je sais. Solidarité féminine, tu comprends ?

Je vais la noyer et prétendre un suicide. C'Est-ce que je vais faire. Crétine.

- ..Ouais, soupire-t-il.

- Bière ?

- Je dois rejoindre Hermione.

- Je comprends, je fais en passant ma main dans mes cheveux.

- Et toi que faisais-tu ici ?

Rendez-vous ? Non. Il s'en fiche, pas la peine d'essayer bêtement de le rendre jaloux. Je lui montre mes achats. Il arque un sourcil et remonte ses lunettes.

- Pas de rendez-vous ?

- Tu sais, je ne suis pas une fille romantique.

- Oh oui, je sais, rit-il, doucement.

Je regarde ailleurs, m'empêchant violemment de fixer son sourire.

- Je dois y aller.

Je m'éloigne à grands pas, ruminant contre ma stupidité : je n'ai pas de rendez-vous mais je prétexte que je dois y aller.

OOooooOO

Harry arrive dans la grande salle, les yeux rouges, les poings serrés. Je n'ose pas le rejoindre. Je n'ai qu'une seule envie c'est fondre dans ses bras sous le soulagement mais, premièrement, mon bras cassé ne le permet pas, et deuxièmement son parrain est mort : je doute que ce soit le moment de déclarer ma flamme.

Ou peut-être que si ? J'en sais rien.

Etant donné que Ron, Hermione et Neville sont à l'infirmerie et Ginny encore dans le dortoir (visez ma chance de cocu) il va s'asseoir près de moi. Je me tais quelques instants puis tourne mon visage près de lui.

- Sirius chantait bien, je souris. Je crois que les chansons qu'il aimait sont toujours à la mode et que c'est pour ça qu'il les chantait. Par contre il était nul pour faire du thé. Et, ses poils étaient plus doux que ses cheveux.

Il fronce les sourcils.

-Qu'est-ce que...

- Il m'énervait quand il faisait son macho, pour plaisanter, au début je pensaisqu'il était sérieux : j'ai cru que j'allais étrangler. Par contre, ce que je pouvais aimer le rendre dingue en allant faire ma fayote auprès de Rogue. Son regard brûlant de trahison me remplissait de bonheur.

Il a un sourire un peu triste. Mais un sourire quand même.

- Et quand il était avec Buck et qu'on les entendait à travers les portes et que c'était gênant parce qu'on avait l'impression qu'il le draguait.

Là il laisse échapper un petit gloussement qui se termine en un début de sanglot. Je prends sa main que je serre.

- Il était persuadé que c'était à toi, et les autres, de terminer cette guerre. Et ce même si tes parents sont morts : il aurait pu devenir parano et t'empêcher de te battre, mais il ne l'a pas fait. Parce que lui non plus n'aurait pas pu supporter être tenu à l'écart des combats. Tu lui as offert la plus belle chose dont il pouvait rêver : savoir qu'il t'avait protégé même pendant son dernier souffle.

Là, il pleure, et je sais pas quoi faire. J'essuie doucement ses larmes et passe mes bras autour de lui, posant sa joue sur mon épaule. Je frotte son dos doucement et fusille du regard tout ceux qui oseraient se moquer.

Heureusement, vu l'heure, on est assez peu.

- Merci..., souffle-t-il.

Je rougis.

OOooooOO

Je n'ai, pour la première, pas envie de rentrer chez moi. Parce que je sais que la prochaine rentrée va être horrible. Je pousse un long soupir et pose mon front sur la vitre du Poudlard express en envisageant la possibilité de sauter.

- Tout va bien, Elizabeth ?

Je me tourne vers Harry.

- ..Ouais. T'inquiètes.

Depuis que je lui ai fais mon petit discours sur Sirius et que je me suis un peu montrée hyper protective vis à vis de lui, Harry devient tout à coup très attentif et c'est agréable quoique louche.

J'espère de tout coeur que Neville ne lui a rien dis. Ca me ferait mal au coeur des les tuer tous les deux.

On arrive, finalement, et je sors du train les mains avec mes affaires. J'aperçois mon père et me dirige vers lui sombrement.

- El' !

Je me tourne vers la voix qui m'appelle. Harry s'approche.

- Tu ne me dis aps au-revoir ?

- Je pourrais te dire la même chose, Potter, je souris.

- Que suis-je donc entrain de faire ?

- Un reproche.

Il sourit.

- C'est vrai.

Ou peut être que je devrais lui dire moi. Je veux dire, il devient de plus enplus mignon, il a été reconnu comme l'Elu. Il va bientôt avoir pleins de greluches autour de lui.

- Harry.., je rougis. Il se pourrait bien que.. je sois amoureuse de toi. Et que.. je vais t'embrasser. Maintenatn. Mais.. C'est juste pour embêter mon père, ok ?

Il n'a pas l'air de comprendre le pauvre bougre. Je souris, pose ma main sur sa joue et l'embrasse doucement. Il reste bras ballant, mais répond au baiser. Je remarque, manquant de grogner, qu'il embrasse bien. Conasse de Cho.

Je romps le baiser et lui souris.

- Merci.

- ..Tu es sûr que tu ne vas pas l'énerver un peu plus ? propose-t-il.

- Mmh. Je pense que si.

Je recommence, souriatn contre ses lèvres et il pose sa main sur ma taille cette fois.


Alors ? :3