Disclamer: Twilight est à Stéphanie Meyer HARRY POTTER est à J.K. Rowling

Bêta :Zarbi

Le sang sorcier

Prologue

Mon nom est Harry Potter. Je suis un vampire, mais pas seulement. Je suis également un sorcier. Cela fait de moi une créature unique, car il n'y a personne comme moi sur cette terre (enfin, à l'exception de mon créateur peut-être). Je peux vous l'affirmer car j'ai parcouru durant des années, la surface de cette planète, sans jamais en rencontrer quelqu'un comme moi. Habituellement, quand un vampire mord un sorcier, la magie de celui-ci combat férocement le venin du vampire. Cela a pour résultat d'entraîner la mort du sorcier dans les trois jours qui suivent la morsure. Pourquoi suis-je toujours de ce monde ? Cela est un des grands mystères entourant ma vie. Le vampire qui m'a mordu était un de mes professeurs de magie. Je n'ai jamais su comment il a fait pour se faire passer pour un sorcier et peut-être en était-il un réellement. Avec lui, je ne suis sûr de rien. Quoiqu'il en soit, il enseignait les potions dans mon école. Son nom était Severus Snape Rogue ; Un type vraiment effrayant avec le caractère le plus pourri de la terre, si vous me demandez mon avis.

Si je dis « était », ce n'est parce qu'il est mort, mais parce que je ne sais pas ce qu'il est advenu de lui après m'avoir mordu. Mais n'allez surtout pas croire que je me plains de mon sort, car c'est loin de l'être et j'en suis plutôt content. Je lui dois la vie si vous voulez tout savoir. J'avais 17 ans quand la vie a commencé s'échapper de moi suite à une grave blessure. Comment en étais-je arrivé là ? Eh bien ! voyez-vous, il se trouve que quand j'avais à peu près un an, un mage complètement parano et psychopathe a trouvé amusant d'attenter à ma petite vie. Dans son désir délirant de me faire la peau, ce connard, avec l'aide d'un des amis de mes parents, a pénétré dans notre maison qui normalement aurait dû être introuvable et a tué mon père qui lui barrait la route, puis ma mère pour faire bonne mesure.

Mais par un coup du sort extraordinaire, quand il a levé sa baguette vers moi… devinez quoi ? Eh bien, l'enfoiré s'est pris le sort en pleine poire ! C'est ironique, non ? On aurait pensé qu'avec ça, ce fils de tarentule serait mort. Eh bien non ! Ce psychopathe est devenu une sorte de fantôme qui a passé son temps à me pourrir la vie. Déjà qu'elle craignait à la base avec son intervention, elle est devenue complètement naze et invivable. Si j'avais été dépressif ou une personne qui baissait les bras au moindre obstacle, je serais déjà mort et enterré avant mes 12 ans. Mais voyez-vous, je suis un dur à cuir et en plus de cela, j'ai la rancune tenace. Je n'allais tout de même pas leur faire le plaisir de m'ôter la vie ! Et puis quoi encore ! Finalement, tout cela c'est du passé maintenant. Mais si cela vous intéresse, sachez que j'ai réglé son compte à ce psychopathe.

Je vous vois venir de là où je me trouve. Vous vous demandez : mais s'il l'a envoyé manger les pissenlits par la racine, comment se fait-il qu'un vampire ait dû venir lui sauver les miches ? En bien ! Tout simplement pour la simple et bonne raison qu'après avoir mis fin aux jours de ce malade, l'homme que je tenais le plus en estime m'a … poignardé dans le dos… littéralement. Ne vous inquiétez pas, j'ai bien entendu pris ma revanche depuis et je l'ai vidé de son sang. C'était le plus goûteux qu'il m'a été donné de boire depuis ma transformation. J'aime le sang sorcier. Il a une saveur unique. Si je le pouvais, je ne boirais que ça. Mais comme avec toute bonne chose, il faut y aller avec modération. Non, je plaisante ! En vérité, si je bois trop souvent de ce type de sang, je perds le contrôle sur ma magie. Ce qui n'est pas très rassurant au vu de ce qui arrive quand je le perds cela arrive.

La dernière fois que cela m'est arrivé, j'ai failli révéler l'existence des vampires, mais aussi des sorciers aux Moldus. Pour information, les Moldus sont les personnes qui n'ont pas de magie en eux. Donc, je disais que ce jour-là ou peut-être cette nuit-là, qui sait car je n'en ai qu'un vague souvenir ; j'ai fait la connaissance des rois vampires, les Volturi. Disons-le, notre première rencontre n'a pas été des plus chaleureuse si je peux dire. Je ne savais même pas qu'il existait une royauté vampirique avant cette rencontre. Quand la garde royale est venue me chercher dans le bar où j'étais en train de commettre un massacre et amenée dans la salle des trônes pour y être jugé, j'étais mort de rire. Ce ne fut donc pas étonnant qu'ils m'aient tous pris pour un fou. Je rigolais encore quand je fus jeté au pied des trois trônes où siégeaient majestueusement, les trois monarques.

_ Nan, mais sérieux ! Il y a vraiment des rois vampires ? Et ils s'y croient en plus ! J'aurais tout vu !

Voilà les premiers mots à avoir franchi mes lèvres ce jour/nuit-là.

_ Qui es-tu enfant pour ne pas connaître notre existence et ignorer les lois vampires ? m'a demandé l'un des rois, Aro si mes souvenirs sont bons.

_ Enfant ? C'est moi que tu traites d'enfant, le vieux ?

Je ne sais pas ce qui m'a pris de dire ça. Peut-être que quand il a dit ''enfant'' sur ce ton faussement paternel, cela m'a fait penser à une autre personne. Quoi qu'il en soit, le roi l'a très mal pris. Et avant que je ne comprenne ce qui se passait, j'étais à genoux sur le sol, les mains sur ma pauvre tête en train de hurler de douleur. Le temps que je comprenne l'origine de cette souffrance, elle avait disparue.

_ Parles avec respect enfant, ou il t'en coûtera très cher, m'a dit ensuite Aro.

_ Désolé, mais je n'ai pas d'argent sur moi. Je ne pourrais donc pas payer.

Ah ! Parfois je me demande ce que j'ai dans la tête. Parce qu'après ma petite réplique, rebelote. Sérieux, je commençais à m'énerver sévère. Ce qui n'était pas une très bonne chose pour les idiots qui s'amusaient à jouer avec mes nerfs. J'ai donc oublié ma douleur, chose pour laquelle j'étais devenu maître après avoir passé mon enfance et mon adolescence à recevoir des coups aussi bien physique que magique. Donc, après avoir mis de côté ma souffrance, j'ai traqué puis attaqué mon agresseur.

Tiens, prends ça dans les dents !

Toute la salle avait été surprise quand une jeune vampire (je dis jeune en référence à son apparence et non à son âge) tomba sur le sol en se tenant la tête et en hurlant à tue-tête. Alors qu'elle se tortillait sur le sol comme une saloperie de vers de terre, moi, j'ai éclaté de rire. Ce qui a encore plus étonné toute l'assistance.

_ Cela t'apprendra à jouer avec moi petite peste, lui ai je lancé moqueusement.

Pour ma défense, j'étais encore sous l'emprise de ma magie, complètement ivre du sang sorcier qui venait de la gentille petite famille sorcière que j'avais surpris au détour d'une ruelle.

_ C'est toi qui a fait ça ? m'a demandé un autre roi avec intérêt et convoitise.

_ Pourquoi ? Tu veux que je fasse une démonstration sur toi aussi ?

Vraiment, je ne sais comment j'ai fait pour ne pas perdre la vie en ce jour/nuit fatidique. Pourquoi je dis ça ? Eh bien, après ma charmante proposition, une dizaine de vampires me sont tombés dessus. Sérieux ! J'étais seul. Alors, pourquoi se sont-ils tous précipités sur moi ? Je sais que je suis beau, mais tout de même, il y a des limites. Et puis, je ne suis pas adepte des relations à plusieurs ! Et vous savez quoi ? J'ai dit tout cela à haute voix alors que je pensais que… eh bien, que c'était une pensée justement. Je sais, je suis incorrigible ! Mais c'est ce qui fait mon charme, n'est-ce pas !? Après qu'ils se soient jetés sur moi, je ne sais pas trop ce qui s'est passé par la suite, car ma magie a complètement pris le contrôle sur moi, ce qui n'était encore jamais arrivé par le passé. Et personne n'a jamais voulu me dire un mot sur comment la rencontre s'est soldée.

Tout ce que je sais, c'est qu'après cela beaucoup de vampires avaient et ont toujours très peur de moi. Je pense même qu'ils me craignent plus que les rois. Il m'arrive parfois de penser que les rois aussi me craignent, ce qui est aberrant étant donné qu'ils sont les souverains des vampires. Quoi qu'il en soit, après cette première rencontre, non seulement je n'ai pas été exécuté comme cela aurait dû être fait, mais j'ai été promu au rang de garde. Je tiens à préciser que personne ne m'a demandé mon avis avant. Ce que j'ai tenté de dire sans que personne ne m'écoute. Voilà comment je suis rentré au service des Volturi bien malgré moi. Les premiers temps, j'ai voulu partir, mais à chaque fois que je soumettais cette idée, on me disait d'attendre un peu. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours acquiescé à cette demande. En vivant sous le même toit que tous ses vampires et malgré la peur que j'inspirais, j'en suis venu à me lier d'amitié avec certains d'entre eux, mais surtout, avec l'un des rois : Marcus.

Ce ne fut que des années plus tard que j'ai compris pourquoi j'ai été aussi obéissant. Une des gardes, une dénommée Chelsea, a manipulé mes sentiments afin que je reste. Quand j'ai finalement découvert le pot au rose, j'ai failli détruire le bâtiment suite à une poussée de magie. J'étais tellement en colère de m'être fait avoir, que je voulais tout réduire en cendre avec les occupants à l'intérieur de préférence. Je pense que sans Marcus c'est certainement ce que j'aurais fait. Je ne sais pas comment il s'y est pris, mais il est parvenu à apaiser mon courroux. Après m'être calmé, j'ai immédiatement eu des doutes sur la cause réelle de mon amitié avec le roi. Mais après vérification, j'ai compris qu'elle était belle et bien authentique. J'en fus soulagé, parce que je l'aime bien Marcus.

Ayant découvert l'origine de ma passivité de ses dernières années, je m'étais mis en tête de quitter Voltera dans les plus brefs délais, et cela, avec ou sans l'accord de ces maudits monarques. Marcus à bien tenté de me faire rester, mais j'étais trop furieux pour écouter ses arguments. Je voulais partir et sur-le-champ. Pourtant, par amitié pour Marcus et sur sa demande, je lui ai accordé un mois pour convaincre ses frères de trônes rois de me laisser partir sans heurt. Les négociations étaient toujours ouvertes quand le mois toucha arriva à sa fin. J'ai accordé une semaine de plus à Marcus, mais quand celle-ci arriva, elle aussi à sa fin, cela fut trop.

La colère grondant en moi, je me rendis dans la salle des trônes. Mais alors que j'allais faire un scandale, je me rendis compte qu'il y avait des invités. Une famille de vampires végétariens. Non, mais quelle idée ! Des vampires végétariens, et puis quoi encore ? Nous sommes des prédateurs et non des agneaux au nom de Merlin ! Mais passons ! Je me demandais ce qui avait amené ce charmant coven complètement dérangé par ici. Vous me connaissez maintenant, j'espère bien. Vous vous doutez donc que j'ai posé la question. Ce fut Aro qui me donna la réponse. À la fin de l'explication, j'ai explosé de rire. De mieux en mieux, comme je le pensais, ces vampires sont complètement fous ! Non mais, il faut vraiment avoir un grain pour faire un truc aussi absurde ! Vous voulez savoir de quoi il retourne ? Alors, un de ces aliénés, un certain Edward Cullen, tenez-vous bien, est venu s'offrir en sacrifice en mémoire d'une humaine morte.

Mais à la dernière minute il s'est rendu compte que l'idiote pour qui il voulait donner sa vie ne s'était pas suicidée. Donc, maintenant, sa famille, lui et l'humaine en question sont en train d'essayer de convaincre les rois de ne pas mettre fin à sa vie à lui ainsi qu'à celle de l'humaine. C'est presque touchant la façon dont ils ont d'offrir leur vie à tour de rôle afin que l'autre soit épargnée. Répugnant, si on veut mon humble avis. Étrange. Vraiment étrange. Avant que je ne me sois aperçu de ce que je faisais, j'étais déjà devant la moldue. Ou devrais-je dire, devant la née-moldue. Son sang a une délicieuse odeur. Je veux absolument le goûter.