Hello, tout le monde! Me revoilà enfin avec le premier chapitre de cette fic, que je suis très contente de publier! Je n'ai pas encore totalement fini l'écriture, mais elle fera entre 36 et 40 chapitres, et je publierai à priori tous les dimanches

Je tiens à insister sur le fait que cette histoire est le tome 2 de ma fic "J'espère que tout ira bien", mais il n'est en aucun cas indispensable d'avoir lu le tome 1 pour comprendre cette histoire. Je vais résumer ici les quelques points importants à savoir pour bien comprendre cette histoire, pour que ceux qui n'ont pas lu le tome 1 ne soient pas perdus. Il faut savoir que certains détails changent par rapport à la série car j'ai écrit le tome 1 alors que je n'avais pas encore vu la saison 5B (même si je savais que les héros allaient dans l'Underworld), ne soyez donc pas étonnés des petites incohérences qu'il y a entre cette fic et la série :)

- Emma et Hook ont un petit garçon, qui a maintenant deux ans : Liam

- Emma et Hook habitent ensemble

- Gold se terre quelque part depuis le retour de l'Underworld, et il a un bracelet bloquant ses pouvoirs magiques

- Belle n'a jamais été enceinte et n'a donc pas d'enfant

- Zelena n'est jamais revenue de Oz. C'est Regina et Robin qui ont la garde de sa fille.

- Robin n'est pas mort (entre autre parce que je suis en plein déni x) )

- La fille de Zelena s'appelle tout de même bien Robyn, mais avec un "y" pour qu'on la distingue de son père.

- Cette histoire se passe 2 ans après le tome 1

Voilà voilà, je pense que j'ai tout dis ! :) J'espère que vous aimerez cette fic autant que vous avez aimé le tome 1. Elle est beaucoup plus agitée et sombre que le tome 1, et je reviens avec l'idée qu'il y a des nouveaux arrivants et un mystère qui plane sur la ville... Enjoy! :D


- Swan, ça va ?

La voix de Hook me paraissait étrangement étouffée à travers la porte fermée de la salle de bain. J'essuyai d'une main fébrile la sueur qui tapissait mon front et voulus répondre, mais une nouvelle nausée m'en empêcha. J'eus juste le temps de me pencher une énième fois au-dessus de la cuvette des toilettes pour y vomir le reste de mon petit-déjeuner.

Lorsque je fus certaine que mon malaise était bel et bien terminé – en même temps ce n'était pas surprenant, mon estomac était probablement vide – je m'assis sur le sol dallé de la petite pièce pour tenter de retrouver mon souffle. Mon œsophage me brûlait horriblement et je me sentais si faible que j'avais peur de ne pas savoir me remettre sur mes pieds. J'entendis frapper violemment à la porte, et la voix inquiète de Killian reprit de nouveau :

- Emma, si tu ne réponds pas, je rentre !

- Je vais bien ! Criai-je d'une voix rauque en retour. J'arrive !

Je m'appuyai contre le lavabo pour m'aider à me relever, et fis couler l'eau pour m'en passer un peu sur le visage et me rincer la bouche. Je jetai un coup d'œil dans le miroir, mais détournai rapidement le regard. Trop pâle, trop cernée, trop mince. Mes yeux verts semblaient si grands dans mon visage légèrement creusé. Que m'arrivait-il ?

Je finis par sortir de la petite pièce en titubant un peu, et découvris Hook, debout derrière la porte, qui me regardait d'un air horriblement tracassé.

- Ça va ?

- J'ai connu des jours meilleurs, marmonnai-je en m'adossant au mur pour ne pas tomber.

- Tu as mincis, non ? Demanda-t-il en fronçant les sourcils.

- Étant donné que je vomis tout ce que je mange depuis deux semaines, je suppose que ce n'est pas étonnant.

Ma réponse sembla l'effrayer encore plus. Devant son air inquiet, je me forçai à sourire et à plaisanter :

- Je ne sais même plus pourquoi je me fatigue à avaler quelque chose, parce que quoi que je fasse mon corps me dit merde.

- Il faut que tu ailles voir Whale, dit-il, sans sourire devant ma piètre tentative, répétant la phrase que j'avais entendu si souvent de sa bouche ces derniers temps.

- Si seulement j'avais le temps, soupirai-je, avant d'ajouter d'un air plus entendu : Ne t'inquiète pas c'est probablement un problème de foie. Je prends trois pilules et je vais mieux. Alors évite de te tracasser comme ça, d'accord ?

Je lui lançai un regard confiant, mais c'était une façade. Ça faisait plusieurs jours que je commençais sérieusement à penser que quelque chose de plutôt important se passait. Le problème était que je ne voulais pas me l'avouer à moi-même, car j'avais bien trop peur. Je savais que je n'allais pas pouvoir nier mon état pour toujours, mais, pour le moment, ça me permettait de ne pas paniquer. J'étais bien consciente que dès que je me rendrais chez Whale, il donnerait une réponse à mes questions et, en quelque sorte, je ne voulais pas vraiment en avoir. Je reportais donc toujours le rendez-vous, me disant que ça allait passer, mais je finissais par sérieusement désespérer.

- Bien sûr que je m'inquiète ! S'exclama Killian en levant les yeux au ciel. Je ne suis pas un expert en la matière, mais je suppose que vomir tous ses repas n'est pas très bon pour la santé. Tu as l'air épuisée…

- Ça, ce n'est pas la faute de mes malaises, c'est la faute d'un petit garçon qui a décidé de nous faire un peu peur.

Liam, notre fils, venait tout juste d'avoir deux ans, et il était tout simplement adorable. Affectueux, calme, souriant, il ne nous posait aucun problème, et nous n'avions quasiment jamais eu à le punir. Nous étions tous les deux très proches de lui, et nous l'adorions au-delà des mots.

Mais cette nuit, il avait fait une subite poussée de fièvre qui nous avait obligé à rester debout jusqu'au petit matin. Nous avions appelé le médecin qui nous avait dit de ne pas nous inquiéter et de venir à l'hôpital à l'aube si la fièvre persistait. Heureusement, sa température était revenue à la normale vers 5h du matin, et il s'était enfin endormi, ce qui expliquait le fait qu'il ne soit toujours pas levé en cette fin de matinée. Je me sentais complètement épuisée, je n'avais dormi que quelques heures, et, dans mon état, ce n'était pas une très bonne chose.

- Maman ! S'écria alors une petite voix provenant de la pièce au bout du couloir.

- Quand on parle du loup, dis-je en souriant et en me détachant du mur d'un coup de reins.

La téléphone se mit à sonner au même instant, provenant du rez-de-chaussée, et Killian tourna la tête vers les escaliers en disant :

- Je vais décrocher.

- Je vais chercher Liam.

- Quelle coordination ! Déclara-t-il avec un grand sourire.

- N''est-ce pas !

Nous nous tapâmes dans la main dans un geste complice en nous croisant, moi partant vers la chambre de notre fils, lui se dirigeant vers le rez-de-chaussée.

La naissance de Liam avait, si c'était possible, encore renforcé notre complicité. Bien sûr, ça nous arrivait de nous disputer pour des bêtises, mais les querelles ne duraient jamais très longtemps, et nous avions vite fait de nous réconcilier. Mais ces dernières semaines, les choses étaient un peu différentes. J'étais fort nerveuse (il fallait dire que vomir trois fois par jour n'était pas une très bonne situation à vivre), et je m'énervais beaucoup plus vite qu'à l'accoutumée. Heureusement, Killian ne relevait pas forcément mes attaques à son égard, surtout que j'avais vite fait de me rendre compte de mes méprises et de m'excuser. Il était surtout tracassé par mon état de santé, et en me mettant à sa place, je le comprenais aisément. Si ça avait été lui qui vidait le contenu de son estomac toutes les 5h, j'aurais été plutôt inquiète aussi.

J'entrai dans la chambre de mon fils et m'approchai du lit à barreau dans lequel Liam se tenait debout, semblant m'attendre. La pièce baignait dans une douce lumière produite par la veilleuse posée sur une commode. Des jouets étaient déposés partout, dans un désordre harmonieux, donnant à la chambre une ambiance chaleureuse et rassurante.

- Ça va, sweetheart ? Tu te sens mieux ? Demandai-je avec douceur.

Je posai doucement la main sur son front et fus rassurée de constater qu'il n'avait plus de fièvre. J'en profitai pour regarder mon fils pendant quelques secondes, un demi-sourire dessiné sur le visage. Il était magnifique. Il ressemblait énormément à Killian, à l'exception de ses deux immenses yeux verts qui semblaient tout analyser autour de lui.

Je le soulevai pour le prendre dans mes bras, et Liam s'exclama avec enthousiasme :

- Faim !

- Tu as faim ? Et bien c'est bon signe, ça ! Répondis-je sur le même ton enjoué. Tu veux manger ton petit déjeuner ?

- Oui ! S'écria-t-il en souriant largement.

- Et bien on y va alors, répondis-je en le chatouillant, ce qui le fit éclater de rire.

- Maman, mon doudou ! Dit-il en faisant la moue alors que je m'apprêtais à quitter la chambre.

- Comment j'ai pu oublier ça ? M'exclamai-je d'une voix rieuse, ce qui fit sourire une nouvelle fois Liam.

Je fis marche arrière pour aller rechercher le doudou en question, une peluche que mes parents avaient offert à mon fils peu après sa naissance, et descendis rapidement les escaliers pour atteindre la cuisine.

J'installai Liam dans sa chaise haute et me dirigeai vers l'armoire pour lui préparer une tartine. Je m'arrêtai quelques secondes devant l'immense panneau qui tapissait le mur, sur lequel on accrochait les photos qui nous tenaient à cœur. Je promenai mes yeux sur les dizaines de clichés en souriant. Plusieurs nous représentaient, Killian et moi, dont une où j'étais enceinte de Liam. Nous avions toujours l'air si complices, lui et moi. Des photos de famille, mes parents, l'image que Killian avait pris en secret peu après la naissance de notre fils, sur laquelle j'étais endormie sur un rocking-chair, une peluche serrée contre moi. Et surtout, et dans tous les coins, des photos de Henry et de Liam. Ma préférée était celle où Henry tenait bébé Liam dans ses bras, chez Granny, lorsque j'avais présenté mon fils aux habitants de la ville deux ans auparavant. Henry avait maintenant 16 ans, et était un vrai jeune homme. Mais il était toujours aussi adorable, et il adorait son petit frère. C'était la semaine où il logeait chez Regina, et il n'était donc pas à la maison. Il avait ça dans l'âme, mon fils, savoir s'occuper des autres. Je savais qu'il était comme un frère pour Roland, et Robyn, la fille de Zelena qui était sous la garde de Regina. La sorcière n'avait toujours pas réapparu, et nous commencions à nous demander s'il ne lui était pas arrivé quelque chose à Oz. Dans tous les cas, nous étions tranquilles, et c'était bien mieux comme ça.

J'entendis Liam gigoter derrière moi, trouvant sûrement le temps long, et je me dépêchai d'aller chercher la nourriture dans l'armoire. Rien que le fait de sentir l'odeur du pain et de la confiture réveilla ma nausée, et je grimaçai en m'asseyant à la table. C'était à croire que mon corps refusait non seulement que je me nourrisse, mais aussi que j'approche quelque chose de comestible.

Je relevai la tête en entendant les pas de Killian s'approcher, et dis en essayant de juguler ma nausée, qui se faisait de plus en plus violente :

- C'était pour quoi ?

- Ton père a appelé, il y a une urgence. Il demande qu'on vienne dans le parc le plus vite possible.

- Il ne t'a pas dit ce qu'il se passait ? Demandai-je alors que Killian s'approchait de Liam pour lui dire bonjour.

- Non, il a dit qu'il préférait nous expliquer ce qu'il se tramait quand on sera sur place. On amène Liam chez Ashley ? Il ne doit plus être contagieux à présent, je suppose, les autres gosses ne risquent pas d'attraper de la fièvre.

- Mmm… répondis-je distraitement avant de déposer le couteau sur la table, abandonnant l'idée d'essayer de combattre la nausée. Tu veux bien me donner un coup de main pour ça ?

- Qu'est-ce qui se passe ? Tu as perdu l'habilité de faire une tartine ? Me taquina-t-il en venant poser une main sur mon épaule.

Je ne répondis pas et me levai brusquement pour m'écarter de la table, une main posée sur mon ventre. Ma nausée se calma heureusement presque immédiatement, et je poussai un soupir de soulagement.

- Nausées ? Demanda-t-il en s'approchant de moi pour me regarder avec inquiétude.

- Ouais, répondis-je en soupirant. Mais ça va déjà mieux. Par contre il va falloir me payer pour que je m'approche de nouveau de cette table.

Il eut un vague sourire et se pencha vers moi pour m'embrasser rapidement, avant de se diriger de nouveau vers la table, où Liam commençait sérieusement à s'impatienter.

- Ton père dit que c'est une urgence, mais je pense que l'estomac de Liam le crie aussi.

- Il attendra bien dix minutes de plus, dis-je en haussant les épaules. On n'entend pas de cris, l'urgence ne doit pas être si urgente que ça. Je suppose que la situation ne va pas empirer sur le temps que Liam avale son repas.

Killian me sourit depuis l'autre côté de la cuisine, et reporta son attention vers Liam, qui se jeta sur sa tartine avec appétit, me faisant dire que, en effet, il allait beaucoup mieux. Je ne pouvais pas en dire autant de moi, malheureusement.


Anormalement essoufflée, je suivais Killian qui montait les escaliers conduisant à l'appartement de Ashley, Liam dans ses bras. La jeune femme avait la rôle de gardienne dans la ville, et nous lui laissions régulièrement Liam quand la situation nous empêchait de le garder avec nous. Neal, Roland et Robyn restaient aussi chez elle, et ils pouvaient jouer avec Alex, la fille de Ashley. Ça ne pouvait être que bénéfique pour les enfants de jouer entre eux pour se socialiser, et ça leur permettait de ne pas être mis en danger quand nous devions faire face à des situations parfois effrayantes. Mais, malgré tout, je ne pouvais m'empêcher d'éprouver un petit pincement au cœur chaque fois que je devais me séparer de mon fils, et c'était toujours très difficile pour moi de le laisser à la garde de quelqu'un d'autre, même si je savais bien que Ashley était tout simplement parfaite avec les enfants.

J'accélérai le pas pour ne pas me laisser distancer par Killian. J'étais ralentie par le lourd sac de Liam que je transportais sur mon épaule, et ma fatigue me faisait avancer plutôt lentement. J'arrivai en même temps que Hook devant l'appartement de Ashley avec un point de côté, et mis une main sur mes côtes en grimaçant pour essayer de soulager la douleur, peinant à reprendre mon souffle.

- Ça va ? Demanda Hook en haussant un sourcil.

Je levai le pouce d'un air un peu ironique, et il rajouta d'un air taquin, pensant sûrement que, si j'avais encore la force de me moquer, mon état n'était pas si grave que ça :

- Et bien, il faudrait que tu te remettes au sport, tu perds ta condition physique.

- Tu rigolerais moins si c'était toi qui ne pouvais plus avaler quoi que ce soit, marmonnai-je en lui jetant un regard en coin.

- Techniquement, tu sais avaler, c'est juste que ça ressort tout de suite, dit-il en essayant de juguler un sourire.

- La présence de Liam m'empêchant de dire de laids mots, je préfère me taire, répliquai-je en esquissant moi aussi un demi-sourire.

Killian rit et me donna un léger coup d'épaule complice au moment où la porte de l'appartement s'ouvrait. Ashley apparut et nous accueillit avec un sourire.

- Encore une urgence, hein ? Tes parents viennent de passer, je suis au courant, ajouta-t-elle devant mon regard interrogateur. Ton frère est là, tu veux rentrer deux minutes ?

J'hésitai une seconde, puis me dis que j'allais simplement saluer mon petit frère avant de partir en vitesse. Nous avions déjà assez de retard comme ça, et il ne fallait plus trop tarder si je ne voulais pas essuyer une remarque de la part de mes parents.

J'entrai donc dans l'appartement, suivie de Killian, et m'approchai de mon frère qui ne m'avait pas vue arriver, trop occupé à jouer avec les autres enfants.

- Neal ? Dis-je doucement.

- Emma ! S'exclama-t-il avec enthousiasme en se levant pour se précipiter dans mes bras.

Je m'accroupis pour le recevoir et le serrai fort contre moi. Je m'entendais très bien avec mon petit frère. Il avait à présent 3 ans et demi, et j'adorais passer du temps avec lui. Je m'arrangeais pour avoir des après-midi rien qu'à nous deux plusieurs fois par mois, et nous passions toujours de très bon moments ensemble. Je trouvais ça important que sa grande sœur soit présente à ses côtés, et notre lien s'était développé de plus en plus au fil des semaines, si bien que nous étions maintenant très complices.

- Ça va, trésor ?

- Tu restes avec nous ? Demanda-t-il, les yeux brillants d'espièglerie.

- Non, Neal, je dois aller retrouver papa et maman, on a du travail. Mais on se revoit tout à l'heure, d'accord ?

Le petit avait l'air déçu, et je rajoutai pour le réconforter, lui ébouriffant les cheveux au passage :

- Regarde, on a amené Liam pour venir jouer avec vous.

Neal retrouva instantanément son sourire, et je me retournai pour voir Killian déposer notre fils à terre. Mon frère se dégagea de mon étreinte pour aller prendre Liam par la main et l'emmener avec lui sur le tapis de jeu.

- C'est fou comme Liam est sociable, intervint Ashley alors que je me relevais. Sérieusement, je ne l'ai jamais vu se disputer avec un autre enfant.

- Je suppose qu'avoir eu l'habitude d'être avec d'autres depuis qu'il est tout petit lui a fait du bien, dit Killian en souriant.

- On ferait mieux d'y aller, fis-je remarquer en soupirant. On a déjà pas mal de retard, et mon père va encore râler si on ne se dépêche pas.

- Tu as raison, acquiesça Hook avant de se retourner vers les enfants. Liam, on y va, on revient bientôt, c'est promis.

Notre fils se retourna vers nous avec une petite moue mécontente, et il se leva du tapis de jeu où il était installé pour venir se précipiter dans nos bras.

- On ne part que pour quelques heures, Liam, c'est promis, dis-je alors que, les bras serrés autour de ma nuque, il n'avait pas l'air d'avoir envie de me laisser partir. Tu es sage et tu écoutes Ashley, d'accord ?

Je me détachai doucement de son emprise et le reposai sur le sol alors qu'il me lançait des regards mécontents, comme si je venais de le trahir grandement.

- A tout à l'heure, sweetheart, dis-je en me forçant à lui sourire d'un air serein.

Nous quittâmes assez rapidement l'appartement pour éviter qu'il se mette à pleurer. C'était déjà assez difficile de quitter Liam comme ça, mais quand il se mettait à sangloter, je devais me faire violence pour le laisser. J'avais cependant bien conscience que je ne pouvais pas me laisser aller à ces sentiments aujourd'hui. La ville avait besoin de nous.

- Ça va ? Demanda Killian en me prenant la main alors que nous descendions dans la rue.

- Mmm… je me demande de quel genre d'urgence il s'agit, cette fois. J'espère que ce n'est pas trop grave…

- La ville n'a pas encore brûlé, donc je suppose que c'est bon signe.

Je souris face à la remarque de Hook et lâchai sa main pour m'installer au volant de ma voiture en poussant un discret soupir, espérant que la situation n'était pas trop grave, car je ne me sentais vraiment pas la force d'affronter une crise en ce moment.


Voilà voilà! Alors, ce premier chapitre est très calme, mais il est surtout là pour placer le décor. J'espère que vous avez quand même aimé! Dés le prochain chapitre, les choses vont commencer à se compliquer, et vous allez faire la connaissance des nouveaux arrivants... Des pronostics sur leur identité? (indice : Ce sont des personnages provenant de la littérature)

J'espère vous retrouver la semaine prochaine, et à très bientôt! :D