Bonjour bonjour !

Je ne vais pas passer trop de temps à essayer de me trouver des excuses pour ne plus avoir publié pendant autant de temps, parfois la vie fait que...

En attendant je suis vraiment désolée

d'avoir délaissé cette histoire, j'ai essayé de nombreuses fois d'y revenir en commençant des tas de documents que je n'ai jamais réussi à terminer. Mais cette fois il semblerait que j'ai réussi à écrire quelque chose qui me correspond beaucoup plus que ce que j'avais pu essayé de rédiger.

J'espère vraiment que vous ne m'en voudrez pas trop, je vais essayer de prendre de l'avance et d'écrire des chapitres en avance, je ne veux pas trop m'avancer on ne sait jamais mais je vous promets d'essayer ahah.

Je ne sais pas vraiment si il reste du monde pour lire cette histoire mais en avant pour le prochain chapitre qui j'espère vous plaira !

V.R. possède les personnages


Je vais répondre aux commentaires des personnes ne possédant pas de compte comme d'habitude, j'espère que les concernés verront ces réponses et ne m'en voudront pas trop ahah !

Anonyme : Merci d'être présente depuis le tout début de cette histoire, j'espère que ce chapitre te plaira si tu es toujours là pour le lire ahah encore désolée...

Momo : Merci pour ton adorable commentaire, il le va droit au cœur vraiment ! J'espère que ce chapitre ne te décevra pas !

Ba mania : Merci pour ton enthousiasme fou et ton commentaire ! C'est adorable ! Gros bisous à toi !

Beatrice Gomba : J'espère ne pas t'avoir trop déçue, l'histoire ne s'arrête pas promis ! J'espère que ce chapitre te plaira ! Et merci pour l'intérêt que tu portes à cette fiction !


Chapitre 20 :

POV Tris

Cela fait maintenant deux semaines que je loge chez les Eaton, demain est le jour de mon retour au lycée. Evelyne m'a répété un nombre incalculable de fois que je pouvais rester encore à la maison autant de temps qu'il me faudrait mais je me sens prête à y retourner.

La vie dans cette maison a été assez paisible dans l'ensemble, j'ai appris petit à petit à m'ouvrir ainsi qu'à accepter l'hospitalité que m'ont offert les Eaton. Pendant deux semaines j'ai eu l'impression d'appartenir à une vraie famille.

Quant à Tobias, depuis le soir de la fête foraine notre relation n'a fait qu'évoluer dans le bon sens, il est ce qui se rapproche le plus d'un meilleur ami dans ma vie actuelle. J'arrive au à lui accorder un peu plus ma confiance chaque jour. Il s'est montré d'une patience d'ange durant chacune de mes crises de panique ou en venant me réveiller durant un cauchemar et en restant près de moi le temps que je me calme et ce plusieurs nuits. Nous avons établi des sortes de rituels pour rythmer nos journées, après son retour du lycée on reste assis dans la cuisine pendant qu'il engloutit une quantité bien trop importante de nourriture pour un seul homme, sans manquer de m'y faire picorer quelques bouchées. Ensuite nous avons pris l'habitude de monter dans la bibliothèque le temps qu'il fasse ses devoirs et d'y passer un long moment le nez plongé dans un roman ou à faire la lecture à l'autre. Vient ensuite le moment de redescendre pour aider à préparer le dîner le fait de participer me permet de mieux appréhender le repas à venir et à moins le diaboliser. Du moins j'en ai l'impression.

Il est d'ailleurs 19h30 et Evelyne et moi nous activons dans la cuisine. Tobias et son père sont eux sortis aider à la mise en place d'un événement sportif qui aura lieu dans la semaine, ils ne devraient pas tarder à rentrer.

«-Je sais que je t'ai posé cette question une bonne centaine de fois, commence Evelyne, mais est-ce que tu te sens vraiment prête pour demain ?

Je m'apprête à répondre à sa question sous son regard inquiet mais elle ne m'en laisse pas le temps et secoue la tête.

-Excuse-moi d'insister autant chérie, je connais déjà la réponse à cette question et je continue à te la poser tu dois en avoir sacrément marre de m'entendre radoter de la sorte.

Je secoue la tête, lui assurant que ce n'est pas le cas.

-Je veux juste être sûre que tout se passe bien pour toi, même si je sais que Tobias sera là je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter.

Elle a arrêté de tailler des carottes et se trouve face a moi, je me surprends à faire une chose à laquelle je ne m'attendais pas le moins du monde mais me retrouve à la serrer de toute mes forces dans mes bras.

-Merci, murmuré-je. Merci pour tout.

Je sens un baiser se déposer sur le haut de mon crâne et sa main me caresser les cheveux.

-C'est un honneur de t'avoir parmi nous Tris. »

Je serre mes paupières du mieux que je peux avant de me reculer, pour ne pas qu'elle voit mes yeux embués de larmes.

Elle me sourit et revient tout naturellement à ce qu'elle faisait précédemment, chose pour laquelle je lui suis infiniment reconnaissante. Ce genre d'élan d'affection est encore inhabituel de ma part, par conséquent le fait que l'on ne s'y attarde pas m'arrange.

Il est 20h quand la porte s'ouvre, laissant pénétrer une vague de froid dans le hall ainsi que deux silhouettes emmitouflées dans deux énormes manteaux et camouflés sous de gigantesques écharpes. Je souris à cette image et les regarde se défaire de leur attirail.

« -Ce temps me tuera, exagère volontairement Tobias faisant mine d'être parcouru d'un frisson de la tête au pieds.

-Oh oui au moins mon grand, plaisante Evelyne.

-Ça sent bon !

-Alors à table ! »

Je passe le dîner à les écouter bavarder de tout et de rien en avalant tant bien que mal le contenu de mon assiette avec d'autant plus de difficulté qu'habituellement au vu du nœud qui à l'air de s'être formé au creux de mon estomac.

Je m'assois sur mon lit après avoir aidé à débarrassé et avoir prétexté d'aller me brosser les dents et me prends d'admiration pour un coin du parquet que je commence à fixer en essayant de défaire la boule de stress que je suis devenue à l'approche de demain matin. Je sers de toute mes forces le bords du sommier jusqu'à me faire mal aux mains mais résiste à l'envie d'aller m'enfermer dans la salle de bain et de revenir à de mauvaises habitudes.

Je respire tant bien que mal en essayant de ne faire aucun bruit, les larmes ne tardent pas à arriver et je commence à me pencher en avant. Jusqu'à ce que mon front rentre en contact avec mes genoux.

Je relève brusquement la tête en entendant de légers coups sur la porte. Je me redresse et essuie mes joues en quatrième vitesse.

Inspire. Expire. Inspire. Expire.

« -Oui ?

-C'est moi, je peux entrer ?

-Bien sûr.

Je regarde Tobias entrer dans la pièce portant son sac à dos sur une épaule.

-J'ai oublié de te donner les cours de vendredi !

Joignant le geste à la parole il extirpe de la plus grande poche une pochette violette et la pose sur le lit à coté de moi.

-Tiens, il y a biologie, maths, et histoire.

-Merci.

-Je peux ?

J'acquiesce et il prend place au bout de mon lit, la pochette siégeant entre nous.

-Comment tu te sens ?

-Très bien. Pourquoi ?

Je détourne le regard en voyant qu'il ne croit évidemment pas une seconde à ce que je raconte.

-Vraiment ? »

Son ton inquiet ne fais que réveiller le torrent d'émotion que je m'efforçais de contenir jusque là.

Inspire. Expire.

Mais je sens déjà mes yeux brûler derrière mes paupières closes, j'entends le bruissement du drap et sens le matelas bouger. Je sens Tobias se rapprocher et me prépare mentalement à ne pas sursauter à son contact qui ne tarde pas à arriver. Je serre les dents dans un premier temps mais réussis à m'apaiser, je sens sa main commencer à quitter mon épaule au moment où je rouvre mes yeux. Mais je me rapproche et m'appuie contre lui, son bras serpente autour de moi et nous restons comme ça sans rien dire avant qu'il ne brise le silence en mettant fin à son étreinte pour me faire face et me regarder avec inquiétude.

« -Eh, tu peux me parler. Tu le sais ?

Un vague hochement de tête de ma part fais office de réponse.

Il n'insiste pas mais ne pars pas pour autant, il regarde la pile d'affaire posée sur le fauteuil, ma tenue pour demain. Complètement neuve, qu'Éveline m'a offerte sans possibilité de refus en attendant que je me sente capable de retourner dans mon ancienne chambre récupérer mes valises. Que je n'avais même pas eu le temps de vraiment déballer.

La seule chose que j'ai pu faire ramener pour l'instant est mon sac à dos, la police doit nous rappeler pour nous dire quand le reste de la maison sera accessible. Il y a eu un peu de retard dans les démarches, ils sont toujours en train de réaliser des prélèvements et de préparer des reconstitution ou je ne sais quoi. A vrai dire j'essaye de repousser l'idée d'y retourner le plus possible.

Je reviens à la réalité, aucun de nous n'a bougé.

-J'ai peur.

-Tu veux en discuter ?

-Pas vraiment, je ne sais pas trop quoi dire...

-D'accord alors. Tu veux que j'essaye de te décrire un peu la journée, histoire que tu saches à peu près à quoi t'attendre ?

-Ça pourrait marcher...

-Ok. Alors le matin il faudra revérifier mais je suis presque sûr qu'on a tous nos cours en commun, le midi on se retrouve à la cantine avec Uriah, Zeke et le reste de la bande pour manger tous ensemble. Sauf si tu ne te sens pas de les rencontrer de manière aussi « officielle » c'est toi qui vois, tu choisis. Je te suis.

Pour l'après-midi, en revanche, on ne sera pas ensemble, soupire-t-il.

-Pour le matin je pense que je devrais pouvoir gérer... Et demain midi, hors de question que tu ne manges pas avec tes amis à cause de moi. C'est à moi de m'adapter pas le contraire. Et puis je les ai déjà vu ils ne me sont pas totalement inconnus ne t'en fais pas.

Je me lève pour aller tirer mon emploi du temps hors de mon sac.

-L'après-midi, j'ai sport et anglais. Il faudra que je donne mon certificat à Monsieur Stevenson, il ne faut pas que j'oublie.

Même si mes douleurs sont quasiment nulles grâce à mes médicaments et que la plupart de mes blessures sont en bonne voie de guérison les médecins m'ont interdit de reprendre le sport avant nouvel ordre.

J'attrape mon pyjama sous mon oreiller.

-Je vais aller prendre ma douche. Reste là si tu veux.

-D'accord je reste, me répond Tobias avec un doux sourire. »

Je décèle néanmoins de l'inquiétude dans son regard au moment où je ferme la porte. J'appuie le dos contre le bois et respire profondément.

Je m'avance devant le miroir et me déshabille, je regarde peu à peu les marques apparaître, les cicatrices et les bleus qui ont maintenant viré au jaune violacé mais qui disparaissent doucement. Il y a aussi des lignes, ces lignes que je me suis promis de ne plus jamais retracer.

Je sers mes ongles contre ma peau le temps de chasser l'idée d'y avoir à nouveau recours et file sous la douche.

Je passe comme à mon habitude un temps fou a me frotter, à me frotter pour ne plus me sentir aussi sale mais rien n'y fait. Le sentiment ne pars pas, il est toujours là. Et il le sera toujours.

Je profite de l'eau qui ruisselle sur mon visage pour y mêler de chaudes larmes. Je reste ainsi deux petites minutes et me rhabille en vitesse dans mon pyjama bien chaud.

Une serviette autour des cheveux je termine de me brosser les dents et retrouve Tobias le nez sur son téléphone portable.

Il le laisse tomber en me voyant rentrer dans la chambre.

« -Je vais te laisser dormir, dit-il en commençant à se lever.

-Tu veux bien rester un peu plutôt ? Si ça ne te dérange pas bien entendu...

-Ça ne me dérange jamais.

Je prends place dans mon lit et m'appuie contre la tête de lit. Tobias fais de même à mes pieds contre le mur et se retrouver les jambes étendues perpendiculairement à mes pieds.

J'attrape une BD dans ma table de chevet et me plonge dans ma lecture. Tobias quant à lui reprend ce qu'il était en train de faire plus tôt sur son portable. Nous restons comme ça à discuter entre deux pages ou deux SMS pendant une bonne demi-heure avant que nos bâillements ne se synchronisent.

-Cette fois je vais y aller, je crois qu'on est cuits.

Je hoche la tête en souriant. Il se redresse en s'étirant et se tourne vers moi.

-Dors bien Tris, fais de beaux rêves.

Et avec ça je reçois un affectueux baiser contre mon front qui dure quelques secondes.

-Bonne nuit Tobias.

-Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu sais où me trouver.

-Oui. Et toi aussi, fais de beaux rêves. »

Un dernier sourire et la porte se referme derrière lui. Je reste là à sourire un peu bêtement avant de me décider à me coucher pour de bond. Pendant que je range la pochette violette avec le reste de mes cours, la porte de ma chambre s'ouvre de nouveau après deux petits coups.

« -Je voulais juste te souhaiter une bonne nuit ma chérie.

Je me retourne pour faire face à Evelyne.

-Merci, bonne nuit à vous aussi. »

Elle à l'air d'avoir quelque chose à rajouter mais finit pas se raviser et referme la porte. Je me glisse sous la couette et éteint la lampe.

Je me tourne et me retourne en ressassant un flot incessant d'images.

Inspire. Expire.

Il est presque minuit quand je réussis à sombrer, les bras serrés autour de mon ours en peluche. Comme toutes les nuits.


Voilà pour ce chapire ! J'espère de tout cœur qu'il vous a plu, n'hésitez pas à m'en dire des nouvelles !

J'ai fais le choix de faire un petit saut dans le temps histoire d'avancer dans le déroulé de la vie des personnages de manière cohérente mais sans trop tirer en longueur, j'espère que ça ne vous a pas dérangé ?

Bonne journée et à très bientôt je l'espère !

Merci encore,

Claire