Sans doute avez-vous complètement oublier l'existence de cette fanfiction depuis la parution du chapitre précédent, et je ne peux pas vous en blâmer. J'espère que celui-ci vous plaira, n'hésitez pas à me donner vos avis. Rassurez-vous une fois encore, une fin est prévue pour cette histoire qui me tient à cœur. Les événements de la vie font juste que je ne peux travailler dessus comme je le voudrais. Bonne lecture !


Dans mes veines

Chapitre IX


Arthur Weasley, bien souvent, ne trouvait pas les bons mots pour réconforter sa femme qui pleurait. Pourtant, tout aussi souvent, il comprenait sa peur ou partageait aussi le même sentiment de colère et d'incompréhension. Ce soir-là, il chercha du regard un peu de soutien mais personne autour de la table, pas même McGonagall, ne chercha à consoler son épouse. Il se rendit compte alors qu'il était absurde et égoïste de considérer que le discours de Dumbledore n'avait choqué personne d'autre qu'eux. Cette réunion de l'Ordre du Phoenix s'achevait dans une sorte de chaos silencieux, seulement perturbé par les reniflements de Molly.

- Je... Je ne comprends pas comment... Harry, oh Harry, bafouillait-elle.

Dumbledore se leva de sa chaise. La réaction de Molly Weasley, compte tenu des sentiments maternels qu'elle éprouvait pour l'Elu avant même de l'avoir vu pour la première fois, était la plus forte. Cependant, même si les autres ne se manifestaient pas avec autant d'émotion, des précisions devaient être apportés afin d'apaiser tout son public.

- Par « neutraliser » Harry Potter en cas de besoin, j'entendais bien sûr de le stupefixier ou de le pétrifier afin qu'il n'oppose aucune résistance. Je sais bien que même ces perspectives vous bouleversent, mais les nouvelles rapportées par Severus sont claires : ce garçon a cédé aux tortures physiques et mentales qu'on lui a infligé. Le ramener ne sera pas chose facile. Il peut par exemple vous considérer comme des imposteurs qui ne cherchent qu'à le faire souffrir davantage en lui faisant miroiter la liberté.

Severus, dont le visage n'avait nullement changé d'expression tout au long de la réunion, retint un vague rictus. La dernière phrase du directeur de Poudlard lui semblait toute adressée compte tenu de ses intentions.

Sous la table, il serra les poings. On venait de déclarer le début des hostilités, ce n'était plus qu'une question d'heures désormais avant le départ pour le manoir Malefoy. Il cita dans son esprit les étapes de son plan, en conclut que tout était prêt. Le moment venu, il fallait agir vite. Ses poings se détendirent. Impossible d'échouer. Il se l'interdisait et espéra que ses complices se montreront à la hauteur de leur mission.

Remus Lupin se leva soudain de sa chaise, comme s'il s'était retenu jusque-là d'exposer son point de vue. Il déclara comprendre le désarroi qui s'abattait sur eux à la perspective d'avoir recours à la force contre Harry Potter pour l'arracher aux griffes ennemies. Il ajouta cependant que lui-même était une preuve vivante qu'un innocent pouvait devenir incontrôlable si on lui infligeait ce qu'il fallait pour. Tout le monde parut alors se ressaisir, au grand soulagement d'Albus Dumbledore qui clôtura une fois pour toute leur réunion.

- Harry Potter ne sera plus entre les mains de Voldemort – il ignora les faibles protestations qu'il perçut dans sa petite assemblée, dès l'aube. Veillez à régler vos affaires les plus importantes, nous transplanerons d'ici peu. Nous sauverons ce garçon ! acheva-t-il d'une voix digne d'un grand meneur d'hommes.

D'ordinaire, il lui arrivait de recourir à la legilimancie pour savoir vers qui éventuellement se diriger pour donner des paroles réconfortantes et s'assurer que chacun partait d'un bon pied pour accomplir une mission importante. Mais là, nullement focalisé sur les pensées des membres de son ordre, il n'entendit pas celle de son maître des potions.

« Non. JE sauverai ce garçon. »

XXXXXXX

Flash Back

Bellatrix Black arracha son regard de la tapisserie familiale pour retourner étudier dans sa chambre. Elle ne le dira jamais, mais la perspective qu'un nouveau portrait y figure dans un an, juste à côté du sien, la chamboulait intérieurement. Elle ne redoutait pas le mariage en lui-même. En tant que l'une des héritières de l'illustre famille Black, on l'avait éduqué avec sévérité jusqu'ici pour qu'elle accepte d'offrir sa main à un parfait inconnu, pour peu que celui-ci vienne aussi d'une lignée noble et au sang-pur. Ce qu'elle craignait, c'était la nature de son futur époux. Une peur s'éveillait en elle lorsqu'elle songeait à lui. Et si ce Lestrange était un lâche, comme les autres ?

- Bella ! Il faut que je te raconte quelque chose ! l'interpella une voix familière depuis le bas de l'escalier.

Andromeda Black s'empressa de rejoindre sa sœur à l'étage. Toute essoufflée, la jeune fille ne put s'empêcher de poursuivre d'un ton excité :

- Cissy est tombée amoureuse de Lucius on dirait, lâcha-t-elle d'un ton un peu moqueur. Elle qui disait qu'elle n'allait se marier que par devoir, je lui trouve les pommettes de plus en plus rouges lorsqu'il s'approche d'elle.

Bellatrix fit claquer sa langue d'impatience. C'était bien le moment de lui parler d'un sujet pareil. Andromeda agissait vraiment comme une poule caqueteuse, cela ne lui allait pas du tout.

- C'est toujours mieux que de se pavaner aux bras d'un moins que rien, déclara l'aînée avec cruauté.

Elle vit avec satisfaction que sa remarque eut l'effet escompté. Le visage de sa sœur se décomposa.

- Moins fort ! Père et mère pourraient t'entendre ! supplia Andromeda dans un murmure.

- Et ? Qu'est-ce que tu attends pour te débarrasser de… de ce tas de bourbe avec qui tu adores tant roucouler ! continua Bellatrix sans le moindre scrupule. Je me trouve déjà bien clémente de t'avoir couverte jusque-là. Bientôt tu devras assumer les conséquences de ton choix désastreux !

Sa cadette reprit de l'assurance et ses pommettes n'eurent bientôt plus rien à envier à celle de leur sœur actuellement en compagnie de son prétendant dans le salon de la demeure.

- Au moins, moi, j'ai choisi ! Je sais m'affirmer au lieu de m'écraser devant les lois absurdes de notre famille ! cracha-t-elle avant de se diriger vers sa propre chambre.

Bellatrix savoura son œuvre avec suffisance. Au fond, elle espérait tout de même que sa sœur comprenne son erreur et rompe avec ce… comment s'appelait-il déjà ? Impossible de s'en souvenir. En clair, qu'elle mette un terme à sa relation avec cette vermine de né-moldu. Pour son bien.

Une fois installée à son bureau, un livre d'Histoire de la magie ouvert face à elle, la jeune fille demeura incapable de se concentrer comme il le fallait. Son altercation avec sa sœur avait accentué son malaise. Elle songea une fois de plus à son futur époux, essaya de le chasser de ses pensées pour se concentrer sur sa lecture, en vain. À bout, elle jura et laissa même ses yeux devenir humides, sans toutefois pleurer pour de bon. Elle en était définitivement sûre, elle le sentait. Rodolphus Lestrange était sûrement un lâche et son mariage n'allait rimer à rien. Il y avait trop de traîtres dans les rangs des sorciers de nos jours pour que les unions comme la sienne ne sauve le monde magique. Celui-ci avait besoin d'un leader conscient de son déclin et prêt à « faire ce qu'il faut » pour l'arrêter.

Bellatrix Black, ce jour-là, pria pour la première et dernière fois. Elle ne demanda pas grand-chose, juste l'opportunité d'être un jour vraiment utile à la cause des sang-purs. Puis le temps passa, elle acheva ses études et épousa l'homme qu'on lui avait choisi. Rodolphus était bel homme et beau-parleur, noble comme il le fallait pour honorer la famille Black. Mais jamais, comme elle l'avait craint, il ne parla d'agir pour assurer la suprématie des sorciers. Elle ne l'aima jamais vraiment, mais lui en revanche s'attacha à elle. Conscient de ne pas être dans son cœur, il finit par lui demander un soir :

- Qu'est-ce que je pourrais faire pour que cela change ?

Allongée dans leur lit conjugal, lui tournant le dos, Bellatrix hésita à lui mentir. Quant bien même elle restait indifférente aux charmes de son mari, elle ne voulait pas le blesser et risquer de mettre en péril son mariage. Aussi ne parla-t-elle seulement que de son opinion envers le monde des sorciers tel qu'il était à ce moment.

Se faisant, elle venait, sans le savoir d'influencer son destin. Rodolphus Lestrange n'avait certes pas l'âme d'un leader, en revanche il avait eu vent de certaines rumeurs qui pouvaient la ravir.

- On chuchote pas mal ces derniers temps dans les rues de Londres. Il parait qu'un sorcier organise des rassemblements de temps en temps, jamais au même endroit. Certains sont outrés des propos qu'il tient, mais je suis sûre que son discours te plairait. Qu'en dis-tu ?

Intriguée, elle se laissa mener à la capitale anglaise. Elle était loin de se douter qu'elle allait bientôt être bouleversée par les paroles de ce sorcier dont avait parlé son époux. Celui-ci la guettait du coin de l'œil tandis que ce Lord Voldemort clamait à la foule rassemblée face à lui que rétablir un sang totalement pur parmi les sorciers était le seul avenir envisageable. Rodolphus pensa que Bellatrix, accrochée à son bras, lui témoignait une grande reconnaissance. En vérité, la sorcière ne parvenait déjà plus à détourner le regard de cet homme inconnu qui possédait une telle aura magique, puissante, écrasante !

C'était en Lord Voldemort qu'elle devait placer ses espoirs. Quoi qu'il arrive, il fallait lui rester fidèle.

Oui, quoi qu'il arrive…

Fin Flash Back

XXXXXXX

Elle ne le craignait pas comme tous les autres. Non. Son adoration pour lui dépassait cette peur qui pouvait naître parfois lorsque la colère le rendait imprévisible. Les rares fois où elle reçut des Doloris de sa part, elle les avait supportés avec dignité. Contrairement à la grande majorité des Mangemorts, elle acceptait la punition lorsque la sentence tombait. Elle gémissait à peine. Elle espérait juste à chaque fois regagner au plus vite la part d'estime perdue, et que celle-ci ne soit pas trop grande. Elle savait qu'elle ne supporterait pas que le Seigneur des ténèbres lui tourne le dos et la renie. Cette perspective était bien la seule chose qui la terrifiait.

Il était donc normal qu'elle ait perdu ses repères lorsque, ayant franchi le seuil de la chambre de Potter, elle perçut l'aura magique de son maître malgré l'absence de celui-ci dans la pièce. Elle avait ensuite totalement perdu pied lorsqu'elle se rendit compte que l'aura émanait de Potter lui-même. Et cet œil couleur rouge sang, si familier...

- Comment oses-tu, Lestrange ? la foudroya les voix de Tom et celle de Harry entremêlées, formant un étrange duo sonore. Comment oses-tu penser que Lord Voldemort t'appartient ? Il n'en est rien. Personne ne possède le Seigneur des ténèbres.

Bellatrix s'en retrouva davantage confuse. À quoi se fier pour réagir ? Ses yeux voyaient Potter approcher, mais un détail dans son apparence était similaire à son Maître, cet œil à l'iris rouge sang. Son ouïe ? La voix du survivant n'était pas la seule à lui être parvenue aux oreilles. Sa perception ? Elle ne pouvait rester indifférente à l'aura magique de son Maître. Elle pouvait reconnaître chacune de ses vibrations, elle qui cherchait tant leur proximité à chaque instant.

Un aller simple contre le mur lui coupa le souffle, rapide et brutal. La stupeur n'eut pas le temps de la gagner que déjà ses pieds décollèrent du sol et qu'elle porta instinctivement les mains à sa gorge, en proie à un soudain manque d'air. Le gamin utilisait contre elle un sortilège de strangulation sans prononcer le moindre mot ! L'ayant elle-même employée parfois, elle connaissait la difficulté que cela représentait de le lancer ainsi.

- Maintenant que j'y penses, je crois que j'ai quelques comptes à régler avec toi, Bellatrix, poursuivit le Survivant.

Il parlait avec une telle désinvolture qu'il était difficile à croire qu'il étranglait la concernée. Celle-ci suffoqua de plus belle lorsque l'étreinte invisible se resserra autour de son cou. Savoir à qui elle avait affaire n'était plus la priorité. Cette sensation de pression devenait insupportable, elle risquait de perdre connaissance d'un instant à l'autre. Ses jambes s'agitèrent avec plus de frénésie, elle tenta de parler mais seul un filet de bave s'échappa d'entre ses lèvres. Sa vision se troubla, devint floue.

« Tu vois, ensemble on fait des merveilles !», déclara Jedusor dans un murmure, enroulant ses bras autour du torse d'Harry, glissant son visage dans le creux de son cou. « Regarde comme elle est vulnérable. »

Le Gryffondor, qui jusqu'à maintenant partageait sa satisfaction, eut soudain l'impression qu'on lui versait un sceau d'eau glacée sur la tête. Il reprenait le contrôle, il reprenait conscience d'être véritablement là. Car jusqu'à maintenant, il n'était qu'un spectateur de la scène. C'était très étrange d'ailleurs de sentir son corps bouger et de s'entendre parler alors qu'il ne choisissait ni les mots qu'il prononçait, ni les gestes qu'il exécutait. Difficile de conclure si c'était moins déroutant que de tout simplement s'éveiller d'une sorte d'absence.

Sa main, toujours tendue vers Bellatrix, se mit à trembler. Sa concentration ne devait plus être suffisante pour maintenir son emprise car la sorcière tomba sur le sol. Le visage caché par ses cheveux emmêlés, elle gisait pitoyablement à ses pieds.

« Tue-la » insista simplement Tom.

- Non... Elle mérite pire. Je préfère qu'elle finisse par retomber entre les mains des Détraqueurs et qu'ils l'embrassent. On m'a confirmé que ce sort était pire que de mourir.

Il songea que c'était la deuxième fois qu'il l'épargnait. Déjà au ministère, alors qu'elle venait juste de causer la mort de Sirius, il fut incapable de la torturer, encore moins de la tuer en dépit de sa haine.

« Harry, tu n'as pas conscience que tu viens de bien compliquer les choses... »

L'adolescent perçut autre chose que de la déception dans le ton employé par Tom. Une froideur posée, mais une froideur tout de même. Sa décision le contrariait.

- Et bien quoi ? s'énerva-t-il dans un murmure. Tu peux sans doute tuer facilement, après tout tu restes une partie de « lui », mais je ne suis pas comme vous.

Jedusor se pinça les lèvres. Durant plus d'une dizaine d'années, il avait vécu aux côtés d'Harry Potter. Il pensait connaître mieux que quiconque son caractère, ses envies, ses faiblesses. Il pensait que les traitements horribles reçus ici lui aurait insufflé assez de « mauvaise partie » en lui pour qu'il en finisse avec l'un de ses bourreaux. En l'occurrence, il s'était trompé et cela, en effet, le contrariait fort. Tant pis. Il avait prévenu le Survivant. Le garçon venait de bien compliquer les choses. Pour lui-même. Il aurait dû tuer cette folle à lier. C'était le sacrifice parfait. Un boulet en moins et une cible qui ne rebutait pas (du moins il l'avait cru assez pour qu'Harry passe à l'acte) le jeune homme.

- BELLA !

Narcissa Malefoy venait de surgir dans la chambre et se précipita vers le corps inerte de sa sœur. Elle examina son pouls, tremblante, tourna un visage déformé par la haine vers Harry. Si elle comptait le maudire, elle n'en eut pas le temps. D'autres Mangemorts entrèrent dans la pièce puis laissèrent passer Voldemort en personne. Tandis que ses sous-fifres chuchotèrent entre eux pour essayer de comprendre ce qu'il s'était passé, l'état de sa servante la plus dévouée le laissa complètement indifférent. Ce qui l'intéressa, se fut comment Harry Potter se tenait face à celle qu'il venait, à fortiori, de terrasser sans même une baguette magique.

L'adolescent le regardait lui, se tenait droit, fier, tel un digne vainqueur, et surtout, il n'y avait pas la moindre once de défi à son égard dans ses yeux. La couleur de ceux-ci l'enchanta, car cela concordait avec ce qu'il concluait de la défaite de Bellatrix et de ce comportement passif. Il ordonna à Lucius de transporter sa belle-sœur dans ses appartements et de s'assurer qu'elle n'en sorte pas avant qu'il ne vienne la punir pour ses derniers agissements.

- Harry Potter n'est plus, murmura-t-il en levant une main vers la joue du garçon.

Il lui parut ressentir un léger tressaillement lorsque ses doigts fins atteignirent la peau pâle de celui qu'on ne pouvait plus appeler le Survivant.

- Ma présence en toi, je la ressens avec une telle puissance ! Aucun doute, oui... Tu n'es vraiment plus qu'un autre corps qui m'appartient entièrement...

Les lèvres pâles du mage noir s'emparèrent de celles d'Harry avec une lenteur qu'on pouvait presque assimiler à de la sensualité. Ce spectacle rendit tous les Mangemorts présents mals à l'aise. Aucun d'eux ne pouvait en comprendre le sens, ignorant tout des horcruxes. Mais s'ils avaient sus, alors ce baiser n'aurait choqué personne. Même ses serviteurs qui pensaient recevoir un minimum d'estime de sa part ne se leurraient pas – hormis Bellatrix. Lord Voldemort n'aimait et n'aimera jamais qu'un seul être sur cette terre : lui-même.

Sortez tous, ordonna ensuite le Lord. Vaquez à je ne sais quelle occupation, il n'y aura pas de réunion ce soir ! Mes amis, agissez comme pour célébrez une grande victoire !

Et il partit d'un rire qui, en dépit de montrer qu'il était visiblement heureux, glaça le sang des Mangemorts qui obtempérèrent sans tarder. Le mage noir rapprocha alors le corps d'Harry contre le sien, vint chercher à nouveau les lèvres chaudes du jeune homme pour un nouvel échange. Cette fois-ci, les tremblements du garçon furent plus violents que la première fois. Il rompit le contact, chercha à comprendre leur origine.

- La victoire pour nous est assurée, déclara alors la voix d'Harry mélangée à celle de Tom, tout comme elle l'avait été avec Bellatrix. Attaquons le ministère, attaquons Poudlard. Peu importe qui sont nos ennemis, ils s'agenouilleront... Ne perdons pas de temps et vous serez le maître de tous.

Voldemort éclata à nouveau de son rire glacé. Son fragment d'âme avait raison. Qui pouvait bien l'empêcher de faire mainmise sur le monde sorcier maintenant que l'Elu n'existait plus ?

BANG

Le bruit leur fit tourner la tête en même temps vers la porte toujours ouverte de la chambre. S'il leur évoqua tout d'abord un débordement trop important de la part d'un Mangemort, les exclamations alarmées qu'ils perçurent par la suite leur en indiquèrent la vraie provenance :

Le manoir se faisait attaquer.