Disclamer : Supernatural ne m'appartiens pas, Teen Wolf ne m'appartiens pas, et une grosse idée du scénario a été piqué au jeu « Beyond Two Souls » donc Spoiler Alerte sur ce jeu !

SupersBêtas : TheCrasy, Erika Keysie, Voidonce *Pleindecoeursurvosfaces*

Note Général de l'auteuse : Hello ! Voici la #StoryOfTheMonth de Juillet et en avance encore ^^. Bon pour ceux qui ne me suivent pas sur ma page Facebook (Orange Sanguine) je vous le dis ici, il n'y aura pas de publication de Famille aujourd'hui.

Je vous fais la version courte : J'en ai marre de me fixer des limites dans le temps, mais famille restera prioritaire sur tout mes écrits en cours.

À noter Supernartural : Je reste assez flou au niveau temporel, mais je ne pense pas spoiler quelque chose de primordial. En tout cas pas sur tout ce qui se situe après le tout début de la saison 10.

À noter Teen Wolf : Je n'ai rien à dire, je ne spoil rien c'est juste... Bref vous verrez UA surnatural quoi ^^

[Two Souls]

[Chapitre 1 : Le passé nous rattrape toujours]

Il y a des choses qui sont universelles chez les enfants. C'était en tout cas une croyance tenace de Claudia Stilinski, jeune mère de famille. Selon elle, peu importe leur pays, leurs croyances, leur éducation, les enfants manifesteront toujours à un moment de leur vie une peur pour les monstres sous le lit et ils auront toujours assez d'imagination pour se créer des amis imaginaires. Et son fils Genim n'échappait pas à cette règle. Alors, lorsqu'il allait la voir en lui disant que les monstres lui faisaient peur, elle le rassurait simplement en lui disant que les monstres n'existaient pas. Et lorsqu'il s'amusait avec S, son ami imaginaire, elle se contentait de jouer le jeu, en les appelant tous deux pour qu'ils viennent à table.

Après tout, c'était normal pour un enfant.

Seulement, lorsqu'elle retrouva son enfant en pleurs dans la nuit avec des traces de griffures sur le corps, elle ne pouvait plus que s'inquiéter et s'interroger. Elle ne pouvait pas simplement continuer à le rassurer en lui disant que tout allait bien. Pourtant, malgré toutes les inquiétudes de la mère, le petit garçon de six ans regarda cette dernière avec un sourire à travers ses larmes.

— Ne t'inquiète pas Maman, S n'a plus peur des monstres.

Claudia ferma les yeux en passant une main dans les cheveux trempés de sueur de son fils. Son garçon qui semblait plus apaisé grâce à son ami imaginaire que grâce à sa propre mère. Elle se sentait perdue, ne sachant pas quoi faire pour l'aider.

— Ne bouge pas, je vais chercher Papa.

Mais avant même qu'elle ne passe la porte, Genim se mit à crier alors que sa mère était happée par une force invisible qui la projeta contre le mur opposé à la porte. Le bruit fracassant réveilla le Shérif Stilinski qui s'était endormi dans son uniforme sur le canapé et ses pas précipités se mirent à résonner dans l'escalier. Dans la chambre, le petit garçon n'osait pas sortir de son lit.

— Aide-la S, il est revenu, fais quelque chose ! Fais-le partir, S.

Seulement, ce que Genim n'avait pas compris, c'était qu'il était trop tard pour aider sa mère étendue sur sol. Ces quelques secondes s'étaient écoulées si vite… Stiles criait encore lorsque son père poussa la porte avec force, la faisant taper contre le mur.

Arrêté devant la porte, John regardait avec stupéfaction les feuilles de dessins qui retombaient très lentement au sol. Ce ne fut que lorsque ces dernières touchèrent la moquette et que Genim arrêta de crier que John put voir sa femme allongée sur le sol. Sans plus réfléchir, il se précipita vers elle pour poser ses mains à l'emplacement de son cœur, mais son regard vide lui disait déjà tout. Il était trop tard. Des larmes se mirent à couler sur ses joues. Il ne savait pas ce qui s'était passé, mais il savait qui en était la cause. Il se passa plusieurs minutes où le Shérif ignora complètement les pleurs de son fils qui venait de comprendre, pour simplement serrer sa femme dans ses bras.

Mais alors que son cœur était déchiré par la perte de la seule femme qu'il avait jamais aimée, un sursaut de conscience le prit. Il lâcha son épouse et composa un numéro sur son téléphone, sans un regard pour son fils. Le shérif attendit que les tonalités cessent. Mais seule la messagerie lui répondit.

« Ici John Winchester. Je ne suis pas joignable. Si c'est une urgence, appelez mon fils Dean au 785-555-0179. Il peut vous aider. »

[9 ans plus tard]

Sur un petit canapé dans une pièce sans fenêtre, une jeune femme aux cheveux roux flamboyants regardait l'adolescent devant elle avec un sourire triste et, pour une fois, le garçon apprécia. La jeune femme n'avait pas le regard plein de pitié comme beaucoup quand ils apprenaient qu'il avait assisté à la mort de sa mère. C'était agréable, surtout qu'elle ne le prenait pas pour un fou.

— Et tu es avec eux depuis ce jour-là ?

— Oui, plus ou moins, quand j'étais plus jeune j'étais plus souvent chez Bobby pour pouvoir suivre les cours. Mais depuis que j'ai fini le secondaire, je reste avec Castiel. « Pour les recherches » c'est ce qu'ils disent, mais ils ont peur que je leur vole la vedette si je chasse avec eux. Enfin, ils se sont bien occupés de moi. Et surtout, ils m'ont aidé à comprendre ce qui m'arrivait et à vivre avec.

Charlie se rapprocha du jeune homme sur le canapé, pour pouvoir lui souffler un secret sans que les trois hommes présents sur la table derrière eux ne les entendent.

— Stiles, dis-moi, pour Dean et Castiel, c'est grâce à toi ? Parce que la dernière fois que j'ai vu Dean et qu'on a parlé de Castiel, ils puaient la tension.

Agrémentant ses paroles d'un haussement de sourcil amusé, Charlie attendit une réponse. Genim, qui se faisait maintenant appeler Stiles, lui sourit avec espièglerie avant de jeter un regard discret derrière lui. Dean était assis sur la chaise la plus proche de l'ange sans être collé à lui, ils fouillaient tous les deux dans des livres pour trouver des solutions à leur problème actuel. Face à eux, Sam, le petit frère de Dean, semblait plongé dans son ordinateur sur lequel il était connecté grâce à Charlie qui leur avait mis internet dans leur bunker.

S y est pour beaucoup aussi.

— Comment ça marche, entre toi et S ?

Comme Stiles savait qu'il était plus facile de montrer, il prit Charlie par l'épaule pour qu'ils se mettent à genoux derrière le dossier du canapé. Ne faisant dépasser que leur tête et il se concentra en silence sous les yeux de la geek.

Va-y (Vas-y) S, montre-lui comment on a fait pour Cas et Dean.

Tapotant l'épaule de la rousse, il lui montra du doigt les trois hommes devant eux. Au même moment, elle put voir la chaise de Dean se décaler grâce à une force invisible pendant que son passager vidait tout l'oxygène de ses poumons avec l'air désespéré de quelqu'un qui connaît ce manège par cœur. Dean était maintenant collé à Castiel autant que faire se pouvait, faisant ricaner Stiles et Charlie comme des enfants qui se cachaient derrière le dossier. Doucement, ils ressortirent le haut de leur tête pour regarder la suite des événements. Sam qui n'avait prêté aucune attention au couinement de la chaise, vit son ordinateur portable se fermer sans prévenir, lui faisant lever les yeux directement vers le canapé gloussant. Puis, alors que les deux enquiquineurs ne regardaient même plus ce qui se passait sur la table (trop occupés à essayer de rester « discrets »), toutes les feuilles de recherche sur la table s'envolèrent.

— Saperlipopette, les deux S, ça suffit !

La colère de Dean ne fit qu'accentuer le rire des deux baleines qui riaient sur le canapé sans plus prendre la peine de se cacher.

— Je crois que Stiles te trouve très drôle lorsque tu fais preuve d'autorité, c'est certainement dû à son jeune âge.

Le sérieux déconcertant de Castiel qui rangeait les feuilles fit s'arrêter les rires une seconde avant qu'ils ne reprennent de plus belle. Même Sam, qui avait simplement rouvert son pc pour les laisser ranger, avait un sourire amusé sur le visage. À croire que l'autorité de l'aîné de la fratrie Winchester faisait rire tout le monde… Plutôt que de répondre, celui-ci leva les yeux au ciel en marmonnant une insulte dans sa barbe inexistante.

— Pour tout te dire, même S te trouve hilarant, ajouta Castiel avec toujours autant de sérieux.

— Pas besoin, ce fruit du démon rigolerait même s'il voyait une petite vieille se casser la hanche en glissant sur la route avant de se faire écraser.

— En fait-

Mais alors que Castiel allait rétorquer de façon très terre-à-terre, Charlie, qui avait repris son sérieux, lui coupa la parole.

— Tu peux le voir ?

La rousse était véritablement intriguée par l'histoire de Stiles et S, et en bonne geek, elle trouvait également que cette histoire ferait un super jeu-vidéo.*

— Je suis... Enfin j'étais un ange du seigneur, je voyais toutes les âmes. Et avec le peu de grâce que j'ai récupéré je peux encore les voir. Stiles et S sont deux âmes liées, et ce lien est très puissant.

— Mais, Charlie s'arrêta pour chercher ses mots en se tournant vers Stiles, comment tu t'es retrouvé lié, pourquoi toi ?

— Ça, c'est la partie que je refuse de savoir. Cas sait, mais je lui ai demandé de le garder pour lui.

La jeune femme regarda l'adolescent avec de grands yeux, mais elle n'insista pas. Après tout, s'il ne voulait pas savoir, c'était son droit, il était tout de même le principal intéressé. À la place, elle lui posa une autre question pendant que les autres retournaient à leurs recherches (sans déplacer sa chaise qui restait collée à Castiel pour Dean).

— Et toi, tu peux le voir ?

L'adolescent regarda par-dessus son épaule avant de se tourner vers la rousse qui le regardait toujours.

— Oui, mais je ne le vois pas comme Cas, c'est assez flou dans mon cas, il ressemble plus à un bulle de lumière à laquelle je suis relié par un lien lumineux. C'est assez dur à décrire de façon juste.

— Une dernière, bon, deux dernières questions. Après on retourne les aider pour les recherches, sinon on y est encore dans dix ans, même avec l'aide d'un ange, c'est déplorable.

Le jeune homme se mit à rire à la réflexion, il aimait beaucoup Charlie. Sam et Dean lui avait parlé d'elle lorsqu'ils étaient revenus d'une mission, il y avait de cela quelques années, et ils l'avaient revue durant plusieurs chasses, dont une qui se déroulait dans un immense LARP*. Stiles n'avait jamais été aussi déçu d'avoir été laissé derrière. Sécurité ou non, il aurait tout donné pour voir Dean enfiler une perruque aux longs cheveux blonds. Par chance il avait eu des vidéos mémorables de ce moment grâce à Sam et Charlie qui avait pris contact avec lui. En tout cas, ils avaient beau avoir eu de superbes discussions sur des jeux en lignes, il était heureux de la rencontrer enfin en vrai ; c'était vraiment une nana géniale. Géniale, mais pleine de questions.

— Déjà, je me demandais : quand toi et Castiel parlez de lien, ça marche comment ? Il est genre obligé de te suivre partout même aux toilettes ? Comment ça se passe ?

— Ça fait trois questions.

— C'est une seule et même grande question.

— Alors ça marche comme si un câble nous liait, mais il reste étirable et S peut traverser les murs. Donc non il ne m'accompagne pas aux toilettes, après notre lien télépathique reste tout de même constant. Mais c'est un câble que je peux utiliser aussi. Par exemple, si je me concentre, je peux voir ce qu'il voit. Ce qui peut être pratique pour éviter de défoncer la porte du mauvais appartement. N'est-ce pas Sam ?

Le susnommé releva la tête de l'ordinateur et la secoua de dépit.

— C'est arrivé une seule fois, et non tu attendras pour aller chasser avec nous, même avec les avantages que vous apporteriez. Tu te souviens comment ça a fini la dernière fois ?

L'adolescent souffla, agacé par sa tentative encore échouée. Il en entendrait parler encore longtemps de sa première et probablement dernière vraie chasse. Il avait simplement saigné du nez parce qu'il avait un peu trop forcé sur l'utilisation du lien. Ce n'était pas non plus la fin du Monde, et puis sérieusement, rester ici à se faire baby-sitter par un ange, même déchu, c'était contre-productif. Si Castiel et lui venaient chasser avec eux, une chose était sûre, c'est que les chasses dureraient moins longtemps. Alors qu'il sentait qu'il allait s'agacer tout seul, l'adolescent se concentra à nouveau sur Charlie.

— Et ta deuxième question ?

— Ça me regarde pas vraiment m-

— Tu fais partie de la famille, Charlie.

La voix de Dean fit sourire la rousse. Elle qui n'avait plus que sa mère, et encore… Enfin bref, elle était heureuse de s'être trouvée une nouvelle famille, et vue le sourire encourageant de l'adolescent, il était d'accord avec les dires de son « frère », c'est donc plus rassurée qu'elle lui posa la question qui la turlupinait.

— Tu vois encore ton père ?

— Pas vraiment non.

[5 ans plus tard]

Beacon Hills… La dernière fois que Stiles était venu en ce lieu, c'était il y a presque dix ans. C'était à l'époque où il ? allait encore voir son père de temps en temps. Et maintenant qu'il y remettait les pieds, il ne savait pas trop quoi penser du fait de se retrouver là. Ça avait beau être le lieu où il avait grandi, il n'arrivait pas à en être nostalgique. La seule personne qui aurait pu lui manquer lui avait tourné le dos il y avait bien des années. Son père n'avait tout simplement pas réussi à dépasser la mort de sa femme, rejetant la faute sur son fils unique, alors à quoi bon être nostalgique ? Sa vie n'était plus ici depuis longtemps. Filer sur la route avec les deux Winchester, c'était ça sa vie, et rien d'autre maintenant. Il n'allait pas se mettre à déprimer, parce qu'ils avaient une chasse ici, c'était son boulot. Sauver des gens, chasser des monstres, l'affaire familiale. Alors il prit sur lui et se concentra sur leur prochaine chasse tandis que l'Impala traçait sa route dans la ville.

— Sam, tu nous fais un topo sur tout ce que tu as trouvé sur l'affaire ?

— Il y a pas mal à dire. Je ne sais pas pourquoi on est pas venu ici avant, il y avait clairement des choses à faire. Mais ce qui a attiré mon attention c'est l'explosion qui s'est déroulée dans une usine. L'explosion en elle-même n'est pas plus anormale que ça, mais il y a eu beaucoup de comportements étranges : des personnes qui allaient être secourues ont préféré se jeter par les fenêtres plutôt que d'attendre les secours qui étaient déjà sur place, juste devant eux. J'ai vu des vidéos assez étranges qui montraient leur comportement.

Dean, concentré sur la route qui les menait à leur motel, hocha la tête alors que Stiles à l'arrière reprit la parole.

— Ça s'est passé il y a trois jours, alors pourquoi tu disais ne pas comprendre que l'on ne soient pas venus plus tôt ?

Sam regarda vaguement le tas de feuilles qu'il avait dans les mains, hésitant à tout lui révéler. Les deux Winchester avaient passé ces dernières quatorze années à s'occuper du jeune Stilinski et lui révéler tout ça maintenant attristait vraiment Sam. Comme si cette découverte allait détruire les derniers souvenirs joyeux que leur protégé pouvait encore avoir de sa vie passée. Mais la raison l'emporta, le géant savait éperdument qu'il ne servait à rien de garder tout cela secret, alors il continua ses explications.

— C'est simple, il y a clairement un souci surnaturel permanent dans cette ville. Il y a un an et demi, ça a été le gros boxon ici, des disparitions d'adolescents, des morts, beaucoup de morts. Les corps disparaissaient et avaient été retrouvés de façon étrange. Six mois avant ça, il y a encore eu un nombre impressionnant de morts étranges dans un laps de temps très court, des sortes d'exécutions. Encore avant, il y a eu une tuerie dans l'hôpital mais aussi des sacrifices, encore avant il y a eu des attaques d'animaux, de loups selon le légiste, mais il n'y a plus de loup dans la région depuis soixante ans. Je passe sur le scandale sur la drogue qui aurait paralysé une dizaine de personnes dans une boîte de nuit. Et puis il y a toi, Stiles. Ce que je veux dire, c'est que la ville semble être un concentré de phénomènes paranormaux.

— C'est à se demander pourquoi les habitants restent ici, rajouta le conducteur.

Le plus jeune des Winchester hocha la tête, en accord avec son aîné et après un dernier regard au dossier rempli de coupures de journaux et rapports de police, il le donna enfin au jeune homme assis sur la banquette arrière.

Ils ne savaient pas dans quoi ils mettaient les pieds, mais une chose était sûre, cela allait être plus long que prévu.

[FIN]

en bonne geek, elle trouvait également que cette histoire ferait un super jeu-vidéo.* Cette histoire EST tirée d'un jeu-vidéo comme dit dans la note du début pour ceux qui lisent, pour ceux qui n'ont pas lu et qui veulent y jouer c'est « Beyond two Souls »

LARP* Live Action Role Play (Ou en Français, Jeu de rôle grandeur nature)

Heureux ou pas ? Allez si vous êtes sage je vous donnerais la suite ! Bah oui, mon OS c'est transformé en fic à chapitre sans mon avis !
~5 Chapitres tout est écrit, ils arriveront quand ils arriveront ;)