Mes chers lecteurs, si vous saviez le nombre incalculable de chose que j'aimerais vous dire, après tout ce temps de silence dans lequel j'ai choisis de me terrer.

Non, je ne suis pas morte dans mon coin, et non, je n'ai jamais eu l'intention d'abandonner Sundenbock. Mais je pense que vous vous en doutiez déjà.

Ce texte risque d'être très long. Mais je ressentais le besoin de témoigner. Pour moi, mais aussi pour toutes les personnes ayant traversés une période de remise en question aussi intense que la mienne. A tout ceux qui ressente du mal-être dans leurs vies, qui sont en quête de sens et de bonheur, retenez bien ces mots, gravez-les dans votre mémoire :

vous n'êtes pas seule, et vous ne le serez jamais.

Mon témoignage devrait constituer une preuve suffisante.

D'ailleurs, je pense supprimer cette notice lorsque le prochain chapitre de Sundenbock sortira.


Je ne vais pas y aller par quatre chemin : suite à mon entrée à la fac l'année passée, beaucoup d'événement ont chamboulé ma vie. Les circonstances m'ont poussé à mettre de côté mon envie d'écrire la suite des aventures d'Eren.

Tout d'abord, parlons de mon déménagement : mes parents, victime de soucis financiers considérables, ont été contraint de vendre notre chère et tendre maison, dans laquelle j'ai passé une énorme partie de ma vie. J'ai dû dire adieu à la douce ville de Pontcharra, à mon école maternelle et primaire, mon collège et mon lycée. Mes nombreux amis (que j'ai eu la chance de revoir à l'université, pour la plupart d'entre eux), avec qui j'ai passé des moments tout bonnement fantastiques. Au revoir les petits chats tigrés de la voisine, qui m'attendaient tout les matins devant la porte de ma maison, quémandant des caresses, de l'amour, mais aussi (surtout!) de la bonne nourriture. Au revoir, la vue imprenable sur le massif de la Chartreuse que j'avais la chance d'apercevoir de mon balcon, prenant plaisir à voir le soleil se lever au-delà des montagnes chaque matins.

J'ai dû abandonner mes repères, mon cadre de rêve, la ville qui m'a vu grandir. Et ça m'a fait du mal. Beaucoup de mal.

Suite à cela, j'ai embrasser la vie d'étudiante avec beaucoup d'appréhension, mais aussi avec une bonne dose d'enthousiasme. Depuis le mois de Septembre 2018, j'ai eu droit à une nouvelle routine : un petit studio non loin de ma fac, une vue somptueuse sur les montagnes (me rappelant, non sans émotions, la vie que j'ai laissée derrière moi), un nouveau cadre d'étude (j'étais en Licence de Sciences Du Langage, à ce moment-là), et enfin, un nouveau groupe d'amis, des personnes au cœur sincère, qui ont su me tendre la main durant une période émotionnellement très difficile pour moi.

Pendant plusieurs mois, j'ai su apaiser ma peine, j'ai sentie un nouvel élan d'espoir m'envahir en me plongeant dans la vie étudiante. J'avais le sentiment que je pouvais construire quelque chose de beau dans cet environnement. Trouver des nouveaux repères.

Puis vint la fameuse réalisation, que j'ai eu au moment où mon premier semestre s'était achevé : les Sciences Du langages, une voie que j'avais choisis dans l'optique de devenir Orthophoniste, ne me passionnait pas. Malgré des résultats plus que satisfaisants à mes examens, je ne me reconnaissais pas dans ce que je faisais. Où était l'intérêt de poursuivre dans une filière que je ne trouvais pas assez plaisante pour être motivante ? Rapidement, j'entrepris de m'inscrire sur Parcoursup pour me réorienter.

Cette décision eut des conséquences psychologiques que je n'aurais jamais pu imaginer.

En effet, j'ai fais le choix de me réorienter en licence de Philosophie, pour la simple et bonne raison que mon professeur de Terminale a su me transmettre sa passion inébranlable pour l'étude de la pensée humaine. Cet amour pour la réflexion ne m'a jamais quitté, même en quittant le lycée suite à l'obtention de mon bac.

Cependant, les idées reçues ont la vie dures concernant les sciences humaines : j'imaginais déjà mes parents me jauger d'un air désapprobateur, me mettant en garde sur les risques que j'encourais en me lançant dans une « voie de garage » (dieu, que je déteste cette expression), je voyais déjà mes amis me vanner en me disant des trucs du genre « bon bah, tu fonces droit vers le pôle emploi, ma p'tite ! ». Et devinez quoi ? J'ai eu droit à des remarques très similaires à ce que j'ai pu visualiser.

Mes proches ne pensaient à aucun mal, en me disant des choses de la sorte. Ils n'avaient juste pas conscience de la dureté de leur jugement. Au lieu de me féliciter, d'encourager ma décision audacieuse qui consistait à me lancer dans une voie qui donnait un sens à ma vie, sans forcément me soucier dans l'immédiat de ce que je pourrais en faire, j'ai eu droit à des questions impertinentes du style « ah ouais ? Tu veux aller en philo ? Et c'est pour faire quoi plus tard ? Prof de lycée ? Parce que mis à part ça, je sais pas trop ce que tu peux faire ! Tu devrais peut-être réfléchir un peu plus, avant de te lancer. C'est peut-être pas une bonne voie pour toi.»

La colère provoquée par ces comportements, que je percevais comme injuste envers moi, ma passion, mes efforts pour me construire un parcours scolaire qui me rendrait fier, engendra un monstre insidieux en mon être. Une ombre silencieuse, menaçante, tapis dans l'obscurité, attendant patiemment l'heure de révéler son existence.

Arriva la période estivale. Après plusieurs mois d'absentéisme à mes cours magistraux, j'ai fini par passer mes examens du second semestre, que j'ai validé avec une moyenne de 10 tout pile. Mon années de Sciences Du Langage était officiellement terminée. Gardant précieusement les numéros de téléphones de mes nouveaux amies, je leur promis de rester en contact avec eux, que mon changement de filière ne m'interdisait absolument pas de les revoir. Je ne voulais pas perdre les personnes qui m'ont aidé à construire un nouveau chez moi.

Pourtant, la hâte d'intégré ma nouvelle filière fut réduit au silence par un nouveau sentiment, que je n'avais pas ressentit depuis plusieurs années : la peur. Une terreur si intense, un monstre si imposant, qu'il m'était devenue difficile de le canaliser, donnant naissance à des pensées morbides concernant mon avenir, ce qui m'attendait à la rentrée de Septembre et au-delà. Au départ, mes préoccupations semblait tout à fait ordinaire : « vais-je bien vivre ma transition en Philosophie ? » « Certes, j'ai eu des résultats plus qu'honorable durant mon année de Terminale, mais il se peut que j'ai perdu la main en dissertation... ».

Puis ensuite vain des peurs un peu plus farfelue, témoignant d'un cruel manque de confiance en mon jugement : « Et si mon choix n'était pas si pertinent que je ne le croyais ? Et si je faisais une erreur irréparable en changeant de filière ? Après tout, on m'a souvent dit qu'il était difficile de trouver du travail avec un diplôme en Sciences Humaines... Et si je finissais au chômage pour le restant de mes jours ? Mes parents seraient tellement déçu par mon parcours... Ils me reprocheront de ne pas les avoir écoutés plus tôt ! »

De façon inconsciente, et ce durant tout l'été, je m'enfermais progressivement dans une cage de pure négativité : je prenais mes pensées comme étant absolument vraie. D'autant plus que la peur, tel un virus, s'étendit à plusieurs domaines de ma vie : de mes résultats scolaires, mes angoisses finirent par concerner mon alimentation (« est-ce que je me nourris comme il faut ? Est-ce que je mange assez de fruits et de légumes ? Peut-être que je mange beaucoup trop de gras et de sucre ces derniers temps... je devrais être plus prudente! »).

Ensuite fut aborder le sujet de la santé, des maladies graves : je fus atteinte d'une forme assez sévère d'hypocondrie. (« lorsque je regarde un mur blanc, je vois des choses étranges : des points qui bougent, des sortes de fils flottants dans tout les sens... J'ai certainement un problème ophtalmologique ! Si je ne fais rien rapidement, je risque de développer une maladie grave, qui pourrait finir par me rendre aveugle ! Je ne veux pas devenir aveugle ! Ce serait tellement injuste ! Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça!? » « J'ai une boule qui s'est former dans mon lobe de l'oreille... j'ai forcément une tumeur ! Je vais devenir sourde ! » « Mon cœur bat vite à cause du stress... Mon stress va finir par me tuer ! Je vais faire une crise cardiaque ! C'est la fin ! Je n'aurais même pas pu dire à mes proches à quel point je les aimais, je vais mourir comme un chien, seule dans mon coin, tout ça à cause d'une stupide crise d'angoisse ! » « Je suis nulle, je ne suis même pas foutue de contrôler mes émotions comme il faut ! »)

Vous vous en doutez déjà, des pensées aussi chaotiques, irrationnelles et cruelles à la fois, ont eu des conséquences psychologiques et physiques désastreuses sur moi : des difficultés à m'endormir sans avoir la peur au ventre ou des palpitations obsédantes, des courbatures à cause de mes tensions musculaires, des problèmes de digestions, des maux de crânes fréquents... Et le pire de tout : plus aucun sourire, ni aucun rire ne pouvait venir sincèrement de moi. J'avais de grosse difficulté à voir le bon côté des choses, à relativiser mes angoisses, à prendre du recul. Je ne faisais plus qu'un avec mes peurs les plus profondes, à tel point qu'elles étaient devenus ma seule et unique réalité. L'avenir n'avait que des choses funestes et sombres à m'offrir : je n'osais plus entreprendre quoi que ce soit dans ma vie quotidienne, de peur de tout rater. De peur de foutre ma vie entière en l'air, sans jamais être en mesure de réparer ma faute.

J'ai remis en question énormément de choses fondamentales de mon existence Ce qui ne fit qu'augmenter mes accès d'anxiétés, qui devinrent de plus en plus fréquents, de plus en plus étouffants. Ma qualité de vie en fut fortement affectée. Je me posais constamment des questions sur la vie après la mort : lorsque mon heure viendra, quelle est l'image que je veux qu'on retienne de moi ? Quelle marque ai-je envie de laisser sur ce monde ? Vais-je continuer d'exister au-delà de la mort ? Sous une autre forme, peut-être ? Comment mes proches réagiront face à mon décès ? Ils seront certainement tristes... je ne veux pas qu'ils soient tristes, je veux les voir sourire...

Tentant vainement d'anticiper des événements futurs funestes, énigmatiques, qui n'existait que dans ma tête, qui n'était que le fruit de mon imagination débordante, je me suis perdue pendant plus de 3 mois. Je ne me reconnaissais plus. Lorsque je me regardais dans le miroir, je faisais face à une étrangère. Qu'était-il advenue de ma vie ? Où était passée mon quotidien paisible, rythmé par des musiques d'animé et le visionnage des épisodes de l'Attaque des Titans, de Shaman King, Durarara, et plein d'autres anime chers à mon cœur. Des sagas cultes qui m'ont fait grandir, qui m'ont passionner au point où j'ai eu envie de créer à mon tour. Les auteurs à l'origine de ces chefs d'œuvre m'ont transmis avec brio leur passion, ils ont donnée un sens à ma vie dès mon plus jeune âge. Où est donc passer ma vitalité ? Où est donc passé ma raison de vivre ?

Je me rappelle bien de cette après-midi, face à mon miroir, des sillons de larmes creusant mes joues pâles. Je sentais qu'il était temps pour moi de faire un choix décisif, qui déterminerait à quoi ressemblerait ma vie à partir de cet instant précis. Dois-je emprunter le chemin dicter par mes peurs ? La voie de l'angoisse, du doute constant, de l'inaction... de la haine de soi-même? Un chemin qui me mènerait sans aucun doute à l'auto-destruction. Mon choix aura pour conséquence de modeler ma réalité selon mes peurs : mon monde deviendrait alors terne, sans vie, sans couleurs, dénué de sens.

Une partie de moi s'était déjà résigner à emprunter cette route. A quoi bon lutter ? Mon destin était déjà décidé. J'allais passer le restant de mes jours en étant malheureuse, ma vie paisible que j'avais vécue durant tout ce temps devenant progressivement un rêve lointain, inatteignable. Et pendant que j'y suis, à quoi bon faire des études en philosophie si c'est pour me planter lamentablement ? A quoi bon faire des études tout court ? A quoi bon faire attention à ma santé si c'est pour développer une maladie à la fin ? A quoi bon vivre... Puisque je vais finir par mourir ?

La mort. Voilà ce qui m'a tirer de mon sommeil, de ma latence. Oui, c'est vrai, je vais mourir, comme tout les êtres humains peuplant cette planète. Mais... est-ce nécessairement quelque chose de mauvais ? Est-ce forcément quelque chose de funeste, de cruelle, de finale ?

C'est justement parce que je vais mourir, que j'ai envie de vivre. Parce que mon temps sur cette terre est compter, parce que je n'ai pas de temps à perdre avec des angoisses insensés qui cherchent à me protéger d'un danger futur qui n'existe pas, et qui n'existera certainement jamais !

Mon état d'esprit changea drastiquement face à cette réalisation. Mes pensées morbides, la négativité découlant de mes peurs représentait une porte, qu'il fallait que je franchisse... Pour obtenir la paix intérieur. Panser mes blessures passées, causés par les médisances d'autrui, le jugement constant dont j'ai été victime dans mon enfance, que ce soit à l'école, ou au sein même de ma famille.

Mais je ne pouvais déverrouiller cette porte en étant seule. J'avais besoin d'aide. Je ressentais le besoin d'être entouré par ceux que j'aimais, entendre leurs mots d'amours, de soutien...

C'est ainsi que je finis par saisir les mains que l'on me tendais désespérément depuis tout ce temps, je m'étais enfin décidé à répondre aux appels que j'entendais au loin : j'ai enfin osé sortir de ma spirale de souffrance.

J'ai suivi les conseils de ma tante, en prenant rendez-vous auprès d'une psychothérapeute, rompant pour la première fois le silence dans lequel je m'étais terrée. De toute évidence, je ne pouvais me permettre de m'isoler d'avantage, sous prétexte que « j'étais assez grande pour gérer mes soucis toute seule ».

Mes sœurs m'ont gentiment accueillis chez elle durant tout l'été : je ne supportais plus d'être seule dans mon studio. Plus que jamais, je voulais sentir la présence de ma famille. Ma mère m'a consacré également beaucoup de son temps libre, me conseillant régulièrement lorsque j'avais besoin d'aide pour gérer mes émotions.

Depuis le mois de Juillet, 6 mois se sont écoulés . Et je vais mieux, beaucoup mieux.

Au moment où j'écris ces mots, mes peurs sont encore présentes, il m'arrive encore d'être tendu, d'avoir des accès de négativité lorsque je suis fatigué, de m'enfermer à nouveau dans cette prison où l'auto-sabotage règne en maître... Mais j'ai de moins en moins de difficultés à en sortir.

A chaque fois que j'en ressent le besoin, je retourne voir ma psychothérapeute, qui m'apporte toujours plus de réconfort et de solution pour revenir à un état de bien-être intérieur et retrouver une qualité de vie optimale. Je passe des coup de fils à mes grandes sœurs, mes parents, ma tante, mes amis... je sors voir du monde, pour faire des activités...Et surtout, je me suis remise à éprouver du plaisir en visionnant des anime et en écoutant de la musique ! J'ai de moins en moins de difficultés à mettre de côté mes pensées pessimistes, je ne m'identifie plus à elle : je me contente de savourer le moment présent, un moment qui m'appartient à moi, et à personne d'autre, car je le mérite.

Moi aussi, j'ai le droit d'être heureuse et épanouie dans mon quotidien.

Le bonheur n'est pas un privilège : il est déjà à porter de main. Il faut juste savoir où focaliser son attention.

De jours en jours, j'apprends à ne plus rejeter la souffrance, mais plutôt à accueillir cet état qui, sur le coup, apporte beaucoup d'inconfort... mais lorsque la tornade est enfin passée, le soulagement qui en découle rend toutes les peines du monde légitime, acceptable.

Je m'épanouis dans ma nouvelle filière, je ne regrette absolument pas mon choix : la philosophie m'aide à avoir une analyse toujours plus fine des choses, elle m'incite à prendre du recul sur mes préjugés, mes opinions et celles des autres. Du pure bonheur intellectuel. Je ne suis plus dans l'urgence de trouver un métier qu'il faudrait que je vise à tout prix : je me laisse le temps de construire mon parcours, je laisse plus de place à mon intuition et laisse mon mental au repos.

Et nous y voilà, les amis : ce dimanche 15 décembre 2019, je me décide enfin à montrer ma frimousse ! Bon dieu, je me suis enfin décidé à sortir cette fichue notice : mon document Word est rester vierge depuis le mois de Juillet... C'est pour dire !

Il y a une raison à cette indécision : si seulement vous saviez le degré de culpabilité que je ressentais durant ma période de dépression, lorsque je me suis rendu que je n'avais rien écrit depuis plus d'un an. J'avais une tendance encore très marqué à m'auto-flageller, à être dur avec moi-même : « regarde toi ! T'es qu'une bonne à rien, tu avais promis à tes lecteurs de sortir le chapitre 6 de ta fic avant la fin de l'été, et tu n'en es toujours qu'au début, depuis tout ce temps ! Tu es lente ! Si tu continues comme ça, tu seras déjà morte avant que ta fic ne soit terminé ! Toutes ces heures de réflexions consacrées à ton scénario n'auront servie à rien ! » blah blah blah... Toute les personnes avec des problèmes d'estime personnelles ont une idée bien précise de l'enfer que j'ai pu vivre !

Mais l'essentiel est que je suis de retour (pourvousjouerunmauvaistourmdrjesuistropdrôle), j'ai retrouver le goût d 'écrire, et la motivation nécessaire pour continuer Sundenbock !

En revanche, j'ai décidé de revoir certaines mécaniques très handicapante que j'avais mis en place dans ma façon d'interagir avec vous tous : en priorité, je ne promettrais plus de sortir de chapitre avant telle ou telle date. Je ne suivrais que mes envies, mon degrés d'inspiration et de motivation. Finit les coup de pressions insensé du style « mais imagine que tu meurs avant même d'avoir finis ta fic ! » (ça me fait vachement rire quand je l'écris quand même, c'est tellement disproportionné comme préoccupation. Si je devais m'inquiéter de ça à chaque fois que j'entreprends quelque chose, bah j'aurais pas finis de m'inquiéter ! Je vise la passion et l'efficacité, finis l'auto-sabotage à longueur de journée !)

Si je devais conclure mon long témoignage au sujet des crises existentielles et de la dépression de manière plus générale, ce serait en vous incitant à ne pas être trop dur avec les auteurs qui prennent la décision de déserter (définitivement ou non) les sites de fanfiction, sans même prendre le temps d'achever leur travail déjà en cours. Croyez-moi, je comprends la frustration que vous pouvez ressentir en vous rendant compte qu'une fic que vous aimez du plus profond de votre cœur n'aura peut-être jamais droit à une fin digne de ce nom, mais après avoir vécu une période aussi intense en terme d'émotion et de remise en question, je pense ne pas être la seule à avoir ressentie le besoin de prendre du recul avec mes créations. Ça m'a pris presque 1 an et demie pour me remettre d'aplomb, pour d'autres, le temps de récupération sera peut-être plus long, nous ne sommes pas tous égaux face à la souffrance causé par le perfectionnisme...

Quoi qu'il en soit, j'espère que mon témoignage aura aidé un maximum de personnes à mieux comprendre les raisons de mon absence, mais aussi, pour celles et ceux souffrant d'un problème similaire au mien, de ne pas se sentir seul dans leur souffrance.

Peu importe quel type d'épreuve vous devez affronter en ce moment-même, ne perdez jamais de vue le chemin de la guérison, je vous en supplie. Vous en ressortirez fier de vous, avec une nouvelle vision de la vie dans sa globalité, et une confiance en vous-même maximisée. Combien de fois ai-je été tenté d'abandonner mes bonnes résolutions, en pensant que c'était vain, que ma peine ne disparaîtra jamais, que j'étais condamné à ressentir cette souffrance physique et mentale pour le restant de mon existence ? Regardez donc où j'en suis aujourd'hui !

La fatalité n'existe pas. Il n'y a que des solutions : même si vous ne les voyez pas par vous-même dans l'immédiat, si vous acceptez les mains que l'on vous tend, vous rencontrerez des personnes merveilleuses, qui vous guideront, qui vous rassureront, et qui vous aideront à trouver les réponses que vous cherchiez désespérément en solitaire.

Restons curieux, ouvert d'esprit, et surtout, surtout, respectons-nous : aimons-nous avec nos talents, nos imperfections (qui n'en sont pas vraiment, mais je ne vais pas poursuivre le débat, qui me prendrait encore 6 autres pages), avec nos angoisses parfois un peu trop dramatique.

C'est en aimant tout les aspects de notre personnalité que l'on parvient à aimer les autres, et le monde dans sa globalité.

Et ouais, ça peut vous semblez un peu cul cul la praline ce que je vous dis là, mais en apprenant que des milliers personnes ayant frôlez la mort et ayant vécu des Expériences de Mort Imminentes (positive ou négative) sont revenue parmi nous, en déclarant que les êtres humains sont des êtres d'amours, et que sans l'amour, véritable moteur de nos actions et de nos désirs., notre existence en perd tout son sens... ça ne laisse pas indemne. Les EMI m'ont permis de développer ma spiritualité : j'essaye un peu plus chaque jour d'être reconnaissante envers la nature, l'univers tout entier, de m'avoir permis d'exister en ce bas-monde, si complexe, si vaste, si fascinant à observer, à étudier.

Oui, la transition se fait dans la douleur, mais je grandis de jour en jour.

Ma réalité a retrouvé ses couleurs d'antan. Il m'incombe de la maintenir telle quelle, et ce, pour le restant de mon existence.

Sur ce, mes amis (car oui, au-delà d'être de simple lecteur, je vous considère avant tout comme de véritables amis), je vous dis à une prochaine pour la suite des aventures d'Eren Jaeger! (et oui, je n'ai pas oublier mon petit titan adoré, que je prends un malin plaisir à torturer, mouhahahaha! Soyez rassuré... Il aura droit à un peu de réconfort... Je ne sais pas encore quand, mais il y aura droit! XD)

Jaa nee! :)


PS: à tout ceux étant tomber amoureux de ma fic Sundenbock, sachez que je vous remercie du fond du cœur pour votre soutien. Sachez également que ce qui m'a réellement pousser à écrire cette longue mise au point, c'est lorsque j'ai visionner pour la énième fois un AMV très spéciale à mes yeux... Disons que la nostalgie a fait son travaille. Sans cet AMV, ma fanfiction ne serait peut-être jamais venue au monde. Pour les plus curieux, voici le titre de la vidéo, disponible sur Youtube: eren+levi | i'm only HUMAN;